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Les mots sans le son


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Archive : tous les articles

Lecture du moment
Non, je parle de l'écriture personnelle, de ce mouvement qui va de l'intérieur vers l'extérieur pour exprimer ce qui s'est imprimé en soi - écrire pour dire son expérience, ses rêves, écrire pour dire son désir, l'attraper dans le filet des mots comme un poisson gigotant.
Celle que vous croyez, de Camille Laurens
*Nouveau joueb*

Coucou !

Je suis re-là.
Plus vite que l'éclair.

I'm addict.
Joueb, un peu comme une drogue.

Et cette fois-ci, c'est encore mieux.
Ecrire sans limite.
Ecrire sans retenu.
Anonyme.

En espérant que vous saurez me retrouver !

Aphone.



Ajout du 10 novembre 2011 : les articles de mon ancien joueb :


* 08/05/07 - Quand ça se complique
* 07/05/07 - 5 ans de malheur
* 05/05/07 - Demain, c'est dimanche
* 04/05/07 - Peut-être
* 03/05/07 - Y'a un autre chemin que l'amour ?
* 02/05/07 - Mon beau lapin
* 28/04/07 - Samedi j'ai bien dormi
* 27/04/07 - C'est pas nous qui marchons pas droit
* 26/04/07 - No there's not enough love to go round
* 25/04/07 - They say the sun shine
* 24/04/07 - Un soir
* 24/04/07 - Essai
* 23/04/07 - Gens de plumes ou gens de pinceaux
* 21/04/07 - Love love love
* 19/04/07 - Youhou !
* 16/04/07 - Doutes et colère
* 11/04/07 - A quoi ça sert
* 10/04/07 - Quand le soleil se montre enfin
* 05/04/07 - J'te prete mes yeux
* 31/03/07 - Ces instants
* 27/03/07 - Fatigué
* 25/03/07 - Mieux vaut ton absence que ton indifférence
* 19/03/07 - J'aime, j'aime pas
* 07/03/07 - Juste un mercredi matin
* 05/03/07 - Et la vie n'était qu'un tissu d'absurdités
* 03/03/07 - Des tartines aussi larges que des skis nautiques
* 02/03/07 - C'était dur
* 26/02/07 - Séquences
* 23/02/07 - C'est plus sympa de mourir quand on est en été
* 20/02/07 - Défauts
* 17/02/07 - Avec tes ailes
* 11/02/07 - Et ça s'arrange pas
* 10/02/07 - Ikon's blog
* 07/02/07 - I'm think i'm ...
* 03/02/07 - Félix etc
* 31/01/07 - Le choix
* 28/01/07 - Félin pour l'autre
* 24/01/07 - Qui qua quo
* 22/01/07 - A quelle heure on arrive
* 19/01/07 - Fais moi, fais moi un bon café
* 16/01/07 - KO
* 10/01/07 - Lalala
* 09/01/07 - La tentation
* 07/01/07 - Correspondances
* 04/01/07 - Là franchement c'est trop
* 02/01/07 - Le nouvel an
* 31/12/06 - Brouillard
* 26/12/06 - Je ne suis pas triste !!
* 17/12/06 - Je sais pas
* 14/12/06 - Oh yeah
* 10/12/06 - Fuck
* 06/12/06 - Batifolons gaiement
* 03/12/06 - Des baisers s'il vous plait
* 02/12/06 - Je m'suis cognée
* 29/11/06 - Oxygène
* 27/11/06 - Les crêpes sans oeuf à l'huile d'olive c'est pas bon
* 23/11/06 - Tu connais pas les pates au pistou ??
* 21/11/06 - Anche libero va bene
* 19/11/06 - J'ai encore révé
* 17/11/06 - Mélancolia
* 16/11/06 - Bobo au ventre
* 12/11/06 - Encore un week-end alcoolisé
* 08/11/06 - Colle-goute !
* 05/11/06 - Allez un peu de volonté
* 03/11/06 - Lâcheté
* 28/10/06 - Nous
* 27/10/06 - First centre de loisir
* 23/10/06 - Mes voisins seraient donc des tueurs ?
* 22/10/06 - Piano, tu es à moi
* 18/10/06 - Rêve étrange
* 17/10/06 - Petit récapitulatif
* 15/10/06 - Elles
* 12/10/06 - Le second drame
* 12/10/06 - Le drame
* 24/09/06 - 387eme bilan
* 12/09/06 - Grande décision d'orientation
* 11/09/06 - L'influence ?
* 06/09/06 - Un grand pas vers la laverie
* 01/09/06 - Les éclaireurs
* 01/09/06 - De mars à juin 2006 ...

Quand ça se complique

22h

Je suis chez moi, pas coiffée et habillée.
Prête à sortir.

Sur MSN

Moi : blablablabla on fait quoi ce soir blablaba
Thomas : Tout ce que tu veux on sort
Moi : balablabla
Moi : tu m'écoutes ???
Moi : réponds ou je viens pas je reste chez moiii !!
Thomas : j'écris un mail
Moi (choquée humilliée) : QUOI !! A qui t'oses écrire un mail alors que tu m'en as jamais écrit !!?
Moi : réponds moi ou je te quitte !!!!
Thomas : à mes profs
Moi : t'écris à tes profs et pas à moi !!
Thomas : mais c'est un compte rendu !
Moi : ...
Thomas : t'arrives bientôt ?
Moi : non je veux un compte rendu aussi sinon je viens pas !!

2 minutes plus tard dans ma boite à mails

De : thomas
A : Moi

Nom : *******
Prénom : Thomas
tel : 06 ** ** ** **/ 01 ** ** ** **
Situation : Fou amoureux
Activité actuelle : Attendre son ange qui met du temps a venir
Futur projet : Sortir avec sa jolie rousse dans un bar puis revenir a la maison pour faire l'amour toute la nuit

Sourire de cruche devant mon ordinateur.
Bien joué jeune homme.
J'ai remplit mon sac en 4ème vitesse et j'ai couru pour le rejoindre.

11h et plus

Dans un bar avec des lutins partout, en compagnie de Georgia et 3 copains à elle.
On joue aux fléchettes (et je les nique tous).

Moi : blablabla et mon lapin quand je suis rentrée j'ai cru qu'il était mort parce que Lundi était sortie et ...
Georgia : ouai je sais j'ai lu sur ton blog
Moi : *oh la gaffeuse oh la gaffeuse je fais genre elle a rien dit je rigole et je parle d'autre chose*

Oui parce que y'avait Thomas juste à côté.
Sur le coup il n'a rien dit.

1h et plus

Nous deux chez lui en train de boire de la bière et de fumer des joins.

Thomas : au fait, tout à l'heure, Georgia elle a dit un truc bizarre ...
Moi : AH BON QUOI DONC ????
Thomas : j'sais pas comme quoi t'avais écris sur ton blog, t'as un blog et tu me l'as pas dit ?
Moi : ...
Thomas : t'as un blog ??
Moi : ...
Thomas : Emma ?
Moi (incapable de mentir) : euh bah en fait euhhhhhhh oui mais euuhhh jveux pas que tu le lises d'accord ???
Thomas : j'suis sûr que si je tappe "meeooow" sur google je le trouve
Moi : MAIS NON TROP PAS ! PAS DU TOUT !! Tu crois que j'aurais été assez bète pour faire ça ??
Thomas : Ouai ouai c'est ce qu'on va voir

Voilà, ça, c'est fait.
J'me suis fait griller.

Alors je vais voir ce que je vais faire pour ce blog, parce qu'à la base, mon idée, c'était d'écrire.
Mais si je perds de plus en plus ma liberté d'expression, si je dois faire attention à chaque mot que j'écris car biddul va le lire et se vexer, c'est un peu crotte-bitte.

Bon, en attendant votre avis, la musique du jour.

Ecrit par meeooow, le Mardi 8 Mai 2007, 22:04 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ecilora
ecilora
08-05-07 à 22:30
MDR
Ahlalalala... oh la boulette!
Voilà pourquoi personne ne sait que j'en ai un! ;) lolol

blablabla... Oui mais non hein! blablablabla...
Moi, je veux et j'exige que tu restes! ^^
Nan mais oh! ;)

BzOo [ajouter] dOo

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ecilora
ecilora
08-05-07 à 22:31
Re:
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
Je me vois en double!!!!!!
tu sais pas ce que tu risques là... ;)

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meeooow
meeooow
09-05-07 à 13:55
Re:
Lol Ecilora arrête la boisson quoi ^^
Ouai ça merde jsais pas ce qu'il se passe ...

Bon le truc embètant si je change de joueb c'est que je perds tous mes anciens articles ... y'a pas de solution ?

Gros bisous =))

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ryne
ryne
08-05-07 à 22:48

Finalement j'ai le temps de commenter vu que Costa ne me lâche pas (ou peut être que c'est moi qui n'arrive pas à partir)

Je pense que tu devrais peut être aller voir ailleurs si tu y es mieux. Ca doit pas être evident d'être lu par son noun'...

J'ai toujours pas commencé à réviser!!!!!

Je vais me lever à 4h demain. Ca va être super...

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meeooow
meeooow
09-05-07 à 13:57
Re:
Ahah Costa Costa ^^
La suite viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite =)

J'espère que ça va tes partielles =) au moins tu seras de bonne humeur ! Enfin je le souhaite !

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FleurdeKaramelle
FleurdeKaramelle
26-05-07 à 23:56
Coucou!
Salut toi!
Merci pour ton message sur ma page, si tu changes d'adresse, je veux bien la nouvelle...
Petitekaline


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5 ans de malheur

Je suis partagée entre la joie et rien.
D'un côté, en amour, ça va mieux.
De l'autre, il y a eu dimanche soir.
...

***

Vendredi

Je me réveille et ça va plutôt bien.
Il y a pourtant eu cette séparation hier.
Mais c'est comme si j'y croyais pas.
Comme si je n'y pensais pas.
Je me suis levée et j'ai fait mon petit déjeuner en me sentant bien ancrée sur Terre.
Comme si tout allait bien.
J'ai réfléchis.
J'ai relu tous mes articles parlant de lui.
J'ai relu quelques blocs notes.
J'ai relu nos conversations msn.
Mais impossible de prendre une décision, impossible de dire si les mots ont raison.

Je tente d'apprivoiser mon lapin encore.
J'aimerais tellement qu'il me lèche enfin les doigts.

Je parle un peu de la rupture avec Georgia.
"Il n'est plus à toi".
Ca me fait mal.

J'veux le voir, je ne peux pas rester sur un dialogue msn, j'veux voir de la tristesse dans ses yeux, j'veux pas croire que tout peut disparaitre sans rien.
Je lui donne RDV au parc Montsouris, il accepte.
Tremblements dans les mains et coeur qui palpite.
La chanson de Ryne dans la tête.
"Tu vois, tu m'aimes encore"

Je me fais belle, c'est plus fort que moi, un peu de noir sous les yeux, du parfum, je mets quel pantalon ? faut dire que j'ai pas beaucoup de choix, tu crois qu'il va faire attention ?
Qu'est-ce que je vais lui dire, qu'est-ce que je vais faire.
J'essaye de vider ma tête.

Je vois à son statu msn qu'il est parti.
Merde.
Je lui envoie un texto "tu es parti ?"
Il me répond "oui"
Merde.
Ca commence bien je suis en retard.
Je me grouille de remplir mon sac de clefs et de trucs importants avant de sortir vite de chez moi.
Je lui renvoie un "heureusement que ton msn se met en absent ... j'me dépeche d'attendre le bus et j'arrive"

Le bus arrive et je n'ai pas trouvé ma gavroche chez moi.
J'me sens toute nue.
Comme dirait Renaud, les chapeaux, quand on s'y habitue ...
Je regarde les gens, la fille et les deux garçons en face de moi, j'aime leur regards tristes, leurs fringues déchirés, leurs chaussures usées.
Je voudrais que le bus aille plus vite.
Je regarde l'heure sur mon portable, et là, malédiction, je n'ai plus de batterie.
Putain de portable de merde qui déconne et qui ne peut pas rester UN JOUR vivant sans que je le recharge !!!!!!
Cool zen ...
Admettons qu'il essaye de m'appeler.
Et que ça ne sonne même pas.
Il va partir.
S'il ne part pas, c'est qu'il m'aime.
S'il est parti, je le déteste.
Et puis, il sera où ? A l'entrée du parc comme je lui avais dit ? A l'arrêt du bus ?

Je sors du bus en scannant la foule comme à la recherche de Charli.
Non, pas de Thomas ici.
Je monte la rue en direction du parc.
Je passe 20 fois mes mains dans mes cheveux pour qu'ils soient beaux.
J'approche, je le vois derrière les grilles.
Lui, est-ce qu'il m'a vu ? J'ai l'avantage de ne pas avoir de lunettes. Parfois ça aide.
Il s'est assis sur un banc.
Il se lève en me voyant et s'approche.
Je lui fais un grand sourire que je n'arrive pas à contrôler.
Merde, c'est nerveux, c'est cette putain de situation.
Maintenant on est l'un en face de l'autre.
Il y a du violet sous ses yeux.
Triste.
J'ai un peu mal.

On ne s'est pas embrassé, on ne s'est pas fait la bise.
Ca c'est plutôt un bon signe.
Je le suis, il me guide quelque part dans le parc.
On avance tout en silence, je regarde le lac, je regarde les oiseaux.
C'est beau.
J'étais là mardi, avec Georgia, Eva et son copain.
J'espère que ce parc ne deviendra pas un lieu de mauvais souvenirs.

On s'arrête sur un coin d'herbe après avoir contourné le parc.
Je me dis "cool, on s'assoie sur l'herbe, est-ce qu'il sait que j'adore ça?"
Il s'assoie, à moitié allongé, je trouve qu'il est loin de moi.
J'ai du mal à m'y faire, mais c'est normal, faut pas que j'me contredise tout le temps.
Faut pas que je tombe dans ses bras, faut juste que j'assume mes choix.
Entre nous, beaucoup de silence.
Je ne le regarde pas, j'y arrive pas.
Je passe 20 fois mes mains dans mes cheveux.
Il me demande si j'ai quelque chose à lui dire.
J'ai du mal à aligner 2 mots.
On reste comme ça peut-être 5 minutes.
A regarder les canards et le truc bizarre qui flotte sous l'eau.

On commence à parler, 3 mots chacun, je lui pose des questions, il me répond.
Il me dit des trucs comme "Je suis amoureux de toi", "je ferai tout ce que tu veux pour qu'on essaye encore une fois" et moi je l'écoute en tournant les yeux.
J'essaye de garder me sang froid, je ne veux pas me séparer de lui et me remettre avec à l'infini, c'est bien marrant de jouer avec les coeurs, mais j'ai pas envie.
Je voudrais être sûre, je voudrais qu'on me souffle la réponse, tu sais bien que je n'ai jamais su faire de choix.
Il a une petite araignée sur le genoux, je voudrais bien lui enlever, mais même ça je n'ose pas. Ca serait trop méchant d'approcher ma main pour ne pas le toucher vraiment.
Pourtant il me le fait un peu après.
Il enlève un bout de foin de mon pull.
Et et sa main repart.
Je ne bouge pas, j'ai arrêté de passer mes mains dans mes cheveux pour me cacher dedans.
Il s'approche de moi.
Il ne bouge plus.
Sa main revient dans mon dos pour une carresse.
D'abord hésitante et puis, il remonte près de mes cheveux et les enlève de devant mon visage.
Je tombe sur lui.
Je laisse la gravité l'emporter.
Je sens son coeur battre plutôt vite.
Il m'enroule de ses bras et pousse un soupir, comme de la joie je crois.
Moi aussi, je l'enlasse.
Ces derniers jours, je trouvais qu'il n'avait plus d'odeur.
Je mets mon nez contre son pull, sous sa tête, et je respire sa douce odeur.
Ca me fait du bien.

Ma main dans ses cheveux, je me rappelle cette première remarque que je lui avais faite, dans le bar de chez Juliette "oh, mais t'as les cheveux tout doux !" juste avant de lui retirer ses lunettes pour les mettre sur mon nez. Ca l'avait fait rire, moi j'avais beaucoup bu.
Il était arrivée avec Adam.
Adam, c'était le "cadeau d'Anouck".
Thomas, c'était "mon cadeau".
Renaud avait tout arrangé, on savait déjà qu'on allait sortir ensemble, et c'est bien plus facile comme ça, mais je tremblais de timidité.
J'avais bu pourtant.
Je lui avais collé 2 gros bisous sur les joues pour lui dire bonjour, insistants.
Et puis a peine assis je l'avais entrainé vers le bar pour lui offrir une bière.
On ne se connaissait pas.
Je le trouvais un peu bète au début, mais y'avait ses yeux, ses yeux tout noirs, et la soirée dans la cuisine de Victor à dire "tu trouves pas qu'il a des beaux yeux Thomas ? Tu trouves pas ? J'sais pas, j'adore ses yeux".
Je l'ai entrainé vers la piste de danse en lui disant "viens !" et en lui prenant la main.
Je savais qu'il était timide, et ça se voyait.
Il m'a suivis.
Le bar était miniscule et je me suis rapprochée de lui sans aucun effort.
On était tous collés.
J'ai commencé à passer mes mains un peu partout sur lui, sur ses épaules et le long de son dos. Les yeux fermés.
Ca a mis du temps, on n'osait pas.
Et puis nos nez se sont rapprochés, il a frotté le sien contre le mien, doucement.
On s'est arrêté de danser.
Nos lèvres se sont touchées pour un baiser, un tout petit baiser, sans langue, doucement.
Les autres ont commencé à faire du bruit avec leur bouche pour fêter ça.
Mais je m'en foutais et je continuais d'explorer ce nouveau jouet.
On est parti pour la fermeture du bar.
On a marché dans les rues en se tenant pas la taille.
Anouck a arrangé le truc pour que je dorme chez lui.
Je l'ai suivis, j'étais bien contente.
Arrivé chez lui, il respirait tout bizarrement, j'm'en souviendrais toujours, de sa respiration comme quelqu'un qui meurt de froid, et je lui demandais si ça allait, il me disait que oui, ça me faisait sourire dans le noir.
Et il ne s'est rien passé.
Trop timide.
Alors j'avais ralé le lendemain au près du service après-vente-Renaud, comme quoi mon nouveau jouet n'avait pas de langue dans le bouche et ne se servait pas de son zizi.
Ca m'avait fait rire "oui madame ne vous inquiètez pas je m'occupe de tout"
Et puis j'étais devenue accro.
Et puis il a eu peur et il m'a quitté.
Et puis il a bien voulu essayé quand-même.
Et puis je l'ai trompé pleins de fois pour oublier ses absences.
Même si c'était pas une excuse.
Et puis un jour il m'a dit "je t'aime".
Lui qui ne voulait pas le dire pour rien.

Oups je me suis perdue dans le passé.
Ca fait 5 mois maintenant.

On était au parc, il me serrait dans ses bras en me disant que je lui avais beaucoup manqué.
Si fort.
Et puis pour rajouter du romantisme à notre histoire, il s'est mis à pleuvoir.
On est allé sous un arbre et puis on s'est embrassé comme ça longtemps.
Je sentais mon coeur retrouver la vie, je souriais bètement en frottant mon nez contre son visage.
La pluie était violente, les odeurs ont fait surface, ça sentait l'herbre et les arbres, ça sentait lui, ça sentait tout en même temps.
J'ai dit que je l'aimais en le pensant très fort, heureuse d'avoir retrouver mes sentiments.
Je lui ai demandé s'il voulait venir voir mon lapin, il a dit oui, et on est allé chez moi, plutôt que de toujours aller chez lui.
La pluie avait diminuée. On a marché jusqu'au bus. Il est arrivé tout de suite.
On a regardé 37°2 le matin , mon film, parce qu'il avait commencé le livre et qu'il avait bien aimé.
Bien sûr, on a fait l'amour, même si j'avais essayé de me retenir.
On est allé cherché des cigarettes au café, et j'ai offert mon demi pour qu'on papote sur les sièges qui avaient l'air confortables.

J'ai eu du mal à m'endormir, à me retourner dans mon lit comme bouillante d'énérgie.
Comme si je venais de sortir d'un long tunnel.
Comme si j'étais enfin heureuse.

Samedi

Mon lapin a fait du bruit vers 6h du matin.
Il devait faire travailler ses pattes arrières.
Le réveil a sonné à 7h, mais j'm'en foutais.
Je me suis accordée 10 minutes en plus avant de me lever bravement.
C'était l'évaluation de sport.

Il y avait Glenda.
Elle vient en cours juste pour l'évaluation, elle aussi.
J'ai beaucoup d'estime pour elle.
C'est un peu un modèle.
On a papoté.
On a fait rebondir le ballon sur nos mains, et j'avais la pêche.
J'adore le volley.

Il y avait la jolie blonde, et le mec qui ressemble à Travolta qui me regardait de temps en temps, alors je le regardais aussi, de temps en temps.
J'aime bien les jeux de regards, je le trouve mignon, et moche à la fois.
Tout est dans ses yeux, dans ses mimiques, dans les reliefs de son visage.
Il y avait Mathieu, et ce jeu de "on parle pas on se regarde pas on fait la gueule tout est fini".
Et puis j'm'en fous.
Il y avait le prof qui dit "l'équipe d'Emma" et cette petite fièrté au fond de moi.
Il y a les mecs qui refusent de faire des passent aux filles parce qu'ils sont bien trop fort évidement.
Ca m'a beaucoup énervé.

Il y a eu ma CPE.
- ah tiens Emma ! Bah qu'est-ce que tu fais là ?
Sourire.
Je lui dis pour ma prof de théâtre, elle me dit qu'elle a pas le droit de me virer comme ça, mais bon, j'ai décidé de ne plus y aller, alors.
Elle a l'air pensive d'un coup et me dit de repasser après la philo.
L'heure de philo insupportable.
Sur un papier j'écris

L'une écoute de la musique
L'autre bavarde
Lui dessine avec elle
Celui-là dort sur son sac
D'autres jouent
Peu lisent
Certains révassent
Elles feuillent des magasines
Elles commentent le dernier film gros budjet
Et moi ?

Guillaume me fait des grimaces.

Il y a le cours avec le prof venu d'ailleurs, dont je ne connais même pas le nom.
Le seul cours qui soit utile, pourtant, on est que 4.
Je ressors avec la tête en feu, toute pleine de bonne philosophie.

Judith est au café, elle a 10 minutes, elle me pose pleins de questions sur moi, et s'enfuit quand son prof de philo rentre dans le café, j'échange un sourire avec lui.
- Merde, si là il a pas compris que je l'évitais ! dit-elle un peu embarrassée.

Je rentre et glandouille.
Je m'endors malgrès toute ma lutte intérieure pour attendre le coup de fil de Thomas à 17h.

Je me réveille à 21h, morte de faim après avoir révé de nourriture sans relache.
Thomas me dit "ne bouge pas, j'arrive".
Je prends une douche en l'attendant.
Quand j'ouvre la porte, il est là, avec dans la main une pizza, une part de gateau au chocolat, et dans l'autre, un bouquet de fleurs.
Et un beau bouquet en plus.
Depuis mon stage chez le fleuriste, je suis très sensible à toutes ses odeurs de fleurs, l'art de faire un bouquet avec presque rien, l'harmonie des couleurs.
Merde, c'est trop gentil.
Je le couvre de baisers.
Et je mange plus de la moitié de la pizza en regardant des vidéos sur Sarkozy.
On en discute.
Et on prend le bus, tard, pour aller rejoindre Jc dans son grand studio.
On ne peut pas dire que les samedis soirs soient très holéholé ces temps-ci, mais.
Juste là, avec eux deux, à jouer aux cartes et à papoter en fumant des cigarettes.
Thomas qui s'endort dans mes bras.
j'ai l'impression que Jc n'a pas eu une seule fois les yeux dans le vide.
Y'a les yeux de Thomas, tout noir, et l'énérgie qui a envie d'exploser dans tout mon coeur, comme si y'avait trop de sensations d'un coup, juste pour un regard.

Dimanche

Ca avait bien commencé.
- s'il fait beau dimanche, c'est Ségolène, sinon c'est l'autre.
Il faisait super beau.
Emilie m'a appelé pour que j'aille la voir un peu avant qu'elle reprenne le taffe.
Et j'ai dit oui.
Fuck.
J'ai les yeux encore plein de sommeil.

On s'assoie au bord de la seine, au soleil.
Il fait vraiment super beau.
Un temps à ne plus bouger et à jouer la dinde qui cuit toute la journée.
J'ai marché toute seule le long de la rue des écoles.
C'est marrant de savoir que quand on marche dans une rue de Paris, cette rue a du être citer dans une centaine de bouquin.
La place Saint Michel, rue des écoles, rue monge.

j'ai appelé Daddy pour qu'on aille voter ensemble.
Mais après l'épisode du "vaut mieux avoir un lapin qu'un papa", il ne pensait pas que je l'aurais appeler.
J'ai du aller voter toute seule, et j'me suis fait aider par un couple de grand-parents tellement je suis naze et que je comprends pas comment ça marche.
Dans la tête j'avais la chansonnette révolutionnaire vue sur internet qui disait "la France qui s'lève tôt veut pas d'Sarko !" et puis j'étais contente.
Dans la corbeille, il a avait beaucoup de papier Sarkozy.
Et toujours cet espoir en moi.

Détour par chez Daddy pour un coucou, et puis je repars.

Le temps a changé, il fait gris.
C'est mauvais signe.
Et puis j'ai pas ma carte imagin'R.
Je vais voir chez Thomas si elle n'y ait pas mais non.
Il arrête de jouer au jeux vidéos pour m'accompagner chez moi.
J'ai tellement peur que Lundi (ma rate) ait réussi à sortir de sa cage toute seule et soit aller attaquer mon lapin.
Tu sais, je crois qu'il s'entende pas très bien tous les deux.
Et puis j'ose pas.
J'ai peur j'ai peur j'ai peur, j'ai peur de retrouver du sang partout, j'veux pas le perdre ce lapin.
Mais tout va bien.
A part que Lapin a bombardé le sol de crotte.
Ah les animaux ...

19h45, on est chez Renaud, devant canal +
Il y a Ophélie, Jc, Noémie, Renaud, Edouard.
On est tous là à attendre, avec Thomas on mange des nems et du riz en amoureux.
Les guignols me font rire.

Et puis le résultat tombe.
Comme une défaite.
Ophélie pousse des cris de colère et des oh non putain fait chier bordel à cul merde pendant que Jc se cogne la tête contre la table et que Renaud lui demande de ne pas casser sa table.
J'ai pas bougé d'un milimètre.
Inerte.
Aphone.
Les yeux scotchés sur l'écran, à regarder les hourras et les bravos des sarkozistes, à regarder ce danger public sourire jusqu'aux oreilles, et qu'est-ce qu'il est moche quand il est heureux.
Thomas qui vient derrière moi pour me faire un calin, me demande si ça va, parce que ça doit pas en avoir l'air.
Je réagis pu.

Tout le monde se lève pour aller boire, il faut boire, il faut oublier.
Je suis tout à fait d'accord.
On va au Léa et Noémie m'offre 2 pintes parce qu'elle a gagné plein d'argent avec son boulot de croupière.
Elle me fait des bisous sur la main, j'lui dis que j'aurais surement pas de bourse universitaire l'an prochain, elle me dit que sa mère va surement perdre son taff.
- plus on boit vite et plus vite on est bourré ?
- oui, testé et approuvé, me réponds Jc.
On parle de politique pendant un bon moment.
J'ai vraiment pas la pêche et j'ai du mal à réaliser.
- T'es habillée tout en noir
- c'est normal, je porte le deuil de notre démocratie
Anouck arrive et je regarde les autres se lever pour aller lui dire bonjour, sans force.

Il y a eu la séance calin avec tous le monde, l'alcool qui monte très vite, les sujets de conversations qui changent en "oh dis donc ninette j'adore la forme de tes seins" ou Ophélie qui me raconte les 2 mecs qui lui plaisent.
J'ai l'impression que tout le monde est là, j'ai l'impression que je suis bourrée.
J'vais faire pipi et je demande à une fille ce qu'elle pense des éléctions.
Elle me dit "je suis ravie, vraiment".
Ca me blesse.
Mais je vais quand-même faire pipi.

Thomas me propose de dormir chez lui, comme je suis triste.
Emilie nous rejoint et je simule un acte sexuelle avec elle.
Je suis bourrée.

On reste une demi-heure chez Renaud, dans le salon, avec y'a quelques joins qui tournent, ya la bière je kidnappe, j'embète beaucoup Jc, j'ai du lui dire des conneries, on s'est battu à un moment et il m'a fait mal au ventre, j'ai abdiqué.

Dans la rue j'ai crié qu'on avait essayé avec Thomas la technique des 3 oreillers recommandées par Jc et que c'était cool, et Thomas m'a engueulé parce que je parlais trop fort et que les gens étaient pas obligé de savoir. Fuck les gens, les gens c'est tous des sarkozistes, alors j'm'en fous.
J'ai pris soin de faire pipi entre 2 voitures a 10 mètres de chez Thomas, et on est allé dormir.

Lundi

En me réveillant j'avais oublié.
J'avais oublié les éléctions.
J'avais oublié tout ça.
Quand ça m'est revenu ...

Arrivée chez moi, j'ai vu le gros dictionnaire par terre.
Je me suis arrêtée net.
J'ai pris mon téléphone et j'ai appelé Thomas.
- Thomas ! Lundi a ouvert sa cage !
- Merde ... et, tu vois quelquechose ?
- non, j'ose pas !
- je peux pas venir là je suis au taff
- vi je sais
- essaye de regarder un peu

Là j'entends un truc bouger derrière le synthé.
Je me penche doucement et je vois le museau de mon lapin.

- Mon lapin !! il est là, il bouge et tout !!
grand soulagement, je retrouve peu à peu un rythme de respiration normal.

- mais si ça strouve c'est Lapin qui a bouffer Lundi !

Je soulève ma couette et je vois son petit museaux tout endormi.
Elle se fait pas chier dis donc.

Ca va mieux et j'allume mon pc pour regarder les infomations.
Les dégats de cette nuit me font doucement sourire.
Tu vois que t'es pas le bienvenu pour tout le monde.
Et tu ne seras jamais mon président.
J'ai pas fini, j'ai même pas commencé, mais là, je te le dis, ça va être le début d'un combat.
J'suis pas aveugle.
Je trouverai des moyens.

Voilà et pour finir, une photo de mon lapin.

Clique pour le voir

Bon ça c'est le moment ou le vendeur me le donnait, il était pas encore peint en bleu.
Voilà.
Ecrit par meeooow, le Lundi 7 Mai 2007, 19:03 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ecilora
ecilora
07-05-07 à 19:31
C'est encore pire que de briser un miroir. Les réactions affluent et tu sais quoi? Malgré tout... je suis fière des réactions qui fleurissent dans mes contacts msn.
Même si j'ai eu l'avant-première, c'est encore mieux avec les détails la réconciliation! ^^
A 19h, j'avais déjà les larmes au yeux. Tout était déjà jouer. A l'étranger, ils savaient déjà. Il m'a empêché de dormir. Et quand j'y suis parvenue la nuit était déjà avancée. J'avais oublié aussi ce matin. les trois premières secondes... Et après, çà te revient en pleine face, encore une fois.
Et je suis deg. je vis entouré de 2/3 de sarkozystes. Je suis triste. :'(

Bonne soirée quand même. :)
BzOo [ajouter] dOo

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meeooow
meeooow
07-05-07 à 21:53
Re:
Ma pauvre ... Il est dur avec nous, et 2/3 des gens ne comprennent rien !!
Moi je m'attends au pire.

Mais bon, jbaisse pas les bras, 5 ans de lutte, bouh ...
Heureusement qu'ya d'autres d'autres dans la vie.
Bisous

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ryne
ryne
07-05-07 à 19:35

Ca pu l'amour à plein né ici. Ben je trouve que c'est pas plus mal. Moi ça me fait du bien de lire tous ces mots sans douleur. Comme si tout redevenait simple...

Si l'odeur est revenu, c'est que l'amour aussi.

Et puis pour Sarko, ya plus qu'à subir pendant 5 ans. Ca me fait plaisir de rentrer dans la vie d'adulte pile en même temps que son élection (ironie, quand tu me tiens). Ca s'annonce bien!

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meeooow
meeooow
07-05-07 à 21:55
Re:
Moi aussi, j'aurais préférée naitre du temps de Mitterand bordel à cul !!!

Ouai ça pue l'amour, je sais je suis désolée, mais bon, tout à une fin ^^

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Anonyme
07-05-07 à 21:19
vous etes de nouveau ensemble, jme disais bien que tout a coup tu avais disparu de la circulation.
sois heureuse!

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meeooow
meeooow
07-05-07 à 21:56
Re:
J'avais disparu de la circulation ?

Toi aussi Anonyme

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Demain, c'est dimanche

Merde ! Elle est géniale cette vidéo !

Parfois j'aimerais bien écrire des articles un peu sur la politique, sur ma pensée, sur ma vision du monde, mais il est possible que ça devienne un peu ennuyeux pour certain ^^

M'enfin regardez cette vidéo =)


Gerard miller et les mots de Sarkozy
envoyé par sarkophage

Ecrit par meeooow, le Samedi 5 Mai 2007, 14:51 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
MangakaDine
MangakaDine
06-05-07 à 03:04
Il est fort ce Gérard Miller!
Finalement, dans tous ce flot de débats et d'analyses, on ne sait même plus par qui on se fait le plus manipuler, sarkozy ou les anti sarko...?
Ils veulent bien nous montrer ce qu'ils veulent nous faire voir, et il existe des exemples sur lesquels s'appuyer dans tous les domaines. Au final, la faille du sentiment de peur, elle est utilisée partout.

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meeooow
meeooow
07-05-07 à 14:16
Re:
Oui pas bète ce que tu dis. D'un point de vue neutre on peut parfaitement penser ça. Ils sont fort les sarkozistes !

Je respecte que des gens soient de droite (enfin très vite fait) et (encore plus) que des gens soient de gauche.
Mais là c'est plus grave. Ce mec est dangereux. Merde ...

='(

Bisous à toi

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ecilora
ecilora
07-05-07 à 12:14
Et aujourd'hui, c'est lundi.
Et c'est dur. Très dur.
Je suis dépitée. Et résignée.


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meeooow
meeooow
07-05-07 à 14:17
Re:
Et moi donc ...

='(

Bisous doux

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Peut-être

Je crois que c'est fini avec Thomas.
Je sais pas trop comment s'est arrivé, je sais juste que.

Il me dit que j'exagère, que je suis naive, injuste et trop silencieuse.
Il dit que je me mets toujours en position de victime.
Peut-être.

J'voulais vraiment l'aimer. J'ai donné. J'me suis faite belle, toujours, j'l'ai complimenté, toujours, j'allais chez lui même quand c'était loin, j'me perdais dans ses yeux, je l'admirais, je lui faisais plaisir, je lui envoyais des mots gentils, j'ai été patiente quand il le voulait, j'ai parlé de lui à tout le monde, je pensais à lui, je mentais pour lui, j'ai planté les graines d'un futur, j'ai crié que c'était le plus beau, j'ai creusé en lui pour apprendre à le connaitre, j'ai voulu lui faire partager les choses que j'aime, j'ai voulu le rendre heureux, j'ai voulu qu'on regarde le monde à deux aussi.

Et voilà.

Regarde.
T'en as encore trop fait.
T'es qu'une gamine.
T'inventes des trucs qui existent pas, des gens qu'existent pas.
Grandis un peu.

J'en ai marre de l'amour à la légère, j'voudrais toujours plus, j'voudrais l'impossible, j'voudrais être plus qu'un souvenir, victime de l'oubli, victime du temps, mais tu t'en vas, jetant loin de toi mes odeurs et mes cheveux sur tes draps, relachée, seule, pourquoi j'étais là alors, et cette nostalgie trop présente, j'veux pas voir les minutes qui s'écoulent, j'ai peur, je sais pas où je vais, j'ai mal à la tête, j'ai mal aux yeux.

Peut-être que j'étais pas prête à être amoureuse.
Peut-être que c'était pas lui qu'il me fallait.
Peut-être qu'il n'a pas su m'aimer.
Peut-être que.

Incapable de savoir.
Perdue.
Besoin de lui.
Besoin d'une carresse.
Besoin d'aimer.
Besoin d'y croire.

Et c'est chaque fois la même fin.

(j'pleure pas pour toi, j'pleure parce que t'as cassé mes rêves, tu casses tout, avec tes pattes d'ours, et puis tu comprends rien. Si seulement tu pleurais...)

J'aurais pas dû y croire, même 5 minutes, c'est trop.



Comme une fleur fanée.
Y'avait pas assez de soleil.
Ecrit par meeooow, le Vendredi 4 Mai 2007, 04:27 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
marie
04-05-07 à 08:25
la complicité d'abord
pourquoi coucher si vite, sans savoir si l'y a complicité entre vous, si il y a envie commune de partager toute une vie à deux, sans ces compromis tu t'exposes à toute cette souffrance, qui fait tant mal.

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marie
04-05-07 à 08:35
la complicité d'abord
pourquoi coucher si vite, sans savoir si l'y a complicité entre vous, si il y a certitude d'une envie commune de partager toute une vie à deux, sans ces compromis c'est s'exposer, "dire oui" à toute cette souffrance, qui fait tant mal.

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marie
04-05-07 à 10:38
j'aime bien thomas, il aime la vie, rire, et souhaite aussi être entouré d'une personne qui le fasse beaucoup rire.

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marie
04-05-07 à 15:39

ho.... j'ai découvert ton blog par hasard, très touchant, plein de souffrance et Thomas ne veut pas de toute la souffrance que tu exprimes, il veux vivre, rire, gardes ton thomas, positive l'avenir, soyez vous deux heureux, oublies les malheurs des autres, la politique, ne fais plus la tête.c'est ce qu'il veut. laisse ton prince charmant t'emporter.

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meeooow
meeooow
04-05-07 à 15:59
Re:
C'est gentil j'me dis ça parfois pourquoi se compliquer la vie et pourquoi ne pas revenir à lui sagement ... Mais j'ai vraiment peur de faire comme la dernière fois et de me forcer à sortir avec qqn que je n'aime pas, ça c'est vraiment pas agréable, pour mon moral, j'ai l'impression de ne plus vivre ... Et les sentiments je ne peux pas les inventer ...

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marie
04-05-07 à 16:48
Re:
alors, inscrits toi à médecin du monde, là tu trouveras une famille, mais bosse ton bac... surtout...

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marie
04-05-07 à 18:27
Re:
je te sens tellement blessée, le coeur à vif, laisse le temps au temps, tu verras tu t'attacheras, tes plaies guérieront, "ton subconscient te dit non suite à une grande blessure je suppose". Dans ce cas ne précipite rien car tu fais souffrir des garçons qui n'y sont pour rien et tu te fais souffrir atrocement aussi.. ça ne te plairait pas d'aider une association médecin du monde par ex. ils recrutent, des professionnels, des bénévoles, si ça peut te donner des idées en consultant le lien médecin du monde recrute, même pour tes études, (interne c'est pas mal, non)

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ryne
ryne
07-05-07 à 10:35

C'est degueulasse à dire mais tes mots sont sublimes quand tu les écris dans des conditions sombres. C'est souvent comme ça, de toute façon.

Je suis triste. Tout ça, c'est affreusement triste.

Seulement c'est peut être la partie d'un tout. Peut être qu'il te fallait passer par ça pour, plus tard, tomber sur la vraie pierre précieuse que tu pourras aimer comme tu le souhaites. Je crois qu'elle existe, cette pierre, je vais même te dire, je suis sûr qu'il n'en existe pas qu'une seule. Un jour tu tomberas sur une d'elles, et elle te complètera si parfaitement, et tu seras si heureuse, que tu ne veras plus les autres. Tu seras comblée .

Je te le souhaite.

Tu le mérite.

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meeooow
meeooow
07-05-07 à 14:23
Re:
Merde Ryne je sais pas quoi te répondre (joyeux anniversaire ça marche encore ?)

Je vais encore décevoir tout le monde avec mon attitude de cruche mais, en fait, y'a une suite à cette histoire ... Je m'en vais vite narrer tout ça, et merci beaucoup pour ce commentaire super touchant =)

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nolita
nolita
04-07-07 à 12:46
Re:
J'ai l'impression de lire à travers tes mots ce que j'ai vécus...c'est bizarre comme impression. J'espère que c'est passé...a bientot

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Y'a un autre chemin que l'amour ?

J'ai toujours vécu avec l'amour.
Les hommes ont peuplé le paysage depuis que j'ai correctement ouvert les yeux.

Ca a commencé par mon père (Freud tu es témoin) ce qui fut aussi mon premier rateau.
Dès que ma mère l'eut quitté je sautais sur l'occasion.

- Papa on se marie quand ?
- Non Emma on peut pas se marier.
- Bah pourquoi ???

J'ai mis du temps a essuyer ce refus.

Bon évidement j'avais des amants.

A la maternelle je sortais avec 2 garçons en même temps.
Je devais choisir lequel était le meilleur.
Bien entendu j'ai pris mon temps.
Et bien entendu mes amoureux en ont eu marre de mon absence de choix.
Je me suis retrouvée seule.

J'ai compris que la vie serait dure.

Comme beaucoup d'enfants de ma génération je fus nourrie de Walt Disney.
Je les regardais en boucle chez mes grand-parents.
Ne sachant pas que c'était mauvais pour moi.

J'ai commencé à croire au prince charmant.
J'étais convaincue qu'il était quelque part à l'école ou pas très loin.

Et puis je suis tombée profondément amoureuse de Claude François.
Tout mon argent de poche y passait, les K7 audio ont fièrement décoré ma table de nuit.
Et je chantais toute la journée des "Si j'avais un marteau" sous le regard exaspéré de mes deux parents.
"Elle évoluera avec le temps t'inquiète pas" disait ma mère.
Cette folie dura 5 ans.

Entre temps, quelques amants, j'ai réussi à être la numéro 1 du classement de garçon le plus beau (et le plus dragueur) de la classe (Raphaël), ce qui ne dura que 2 jours (ce garçon changeait très vite d'avis) (mais il m'avait fabriqué un pompom aussi).

J'ai tenté un premier baiser avec un certain Grégoire, mais le resultat fut trop baveux pour mon mental.

A fréjus, CM1, je tombe sous le charme de Nabil. Un roux magnifique (que je suis la seule à trouver beau), à la peau mate et taché de rousseur, qui ne veut absolument pas de moi.

Le grand-frère de ma meilleure amie Marion, Thomas, m'aide à séduire Nabil pour finalement me séduire moi.
Je découvre ce qu'est un baiser avec la langue, moment mémorable ("Emma si t'ouvres pas la bouche on arrivera à rien") qui me dégouta profondement. Je raconte l'évenement à mon grand-frère qui se moque de moi.
Mais j'y prends gout et on sort ensemble 1mois.
Jusqu'au jour où il voulut jouer au jeu du "on enleve nos pantalons et on va sur le lit", jeu que je trouvais totalement absurde et pas drôle du tout.
Quand je raconte le jeu à ma mère, elle devient toute rouge et m'interdit de le revoir.
En y repensant il était peut-être trop vieux pour moi.

En 6eme, c'est François, le grand roux (décidement) au nez de travers qui me surnomme Princesse Leila.
Je suis dingue de lui.
Il est en 3eme.
J'écrirais des tonnes de lettres sur lui sans jamais lui parler.
Il part à la fin de l'année.

En 5eme, Lucas, un jeune brun amoureux de moi.
Impossible de l'embrasser avant la première semaine, monsieur est un romantique.
Impossible de s'embrasser dans la rue, monsieur est pudique.
Pourtant c'est l'amour et on se promet fidélité jusqu'au dela du collège dans des petits mots passés en classe.

Je le quitte pour son meilleur ami, Morgan.
Premier coup de pute.
Lucas pleure, j'ai du mal à y croire.
Je pensais qu'il me detesterait comme Thomas le pervers.
Avec Morgan ça dure 1semaine, le temps qu'il essaye de m'étouffer avec sa langue et qu'il trouve une autre proie.
Tant pis.

4eme, moment d'affreuse solitude.
Je grandis, j'ai des vrais sentiments, je souffre de l'adolescence, je souffre de moi-même.
Je tombe amoureuse d'un peu tout le monde, dans mes pensées j'ai des aventures avec le terre entière.

3eme, je tombe amoureuse de Nicolas, un blondinet dans le genre comique à qui je n'ose pas parler et qui ne voudra jamais être mon amoureux.

Vincent débarque. Ce brun sorti de mon ordinateur, que je rencontre un jour à Chatelet.
Il me sort le grand jeu cinéma-roulage-de-pelles-promenade-main-dans-la-main.
Il me largue pour son ex.
Je suis triste.

Après ...

Je pourrais vous raconter mon amour pour Lui, secret, obsédant.
J'pourrais vous raconter ma relation d'un ans et demi avec le psychopathe et comment il m'a tué.
J'pourrais vous raconter comment j'ai détéster l'amour après.
J'pourrais vous raconter mes amourettes d'un soir et mes aventures avec Elles pour pas souffrir.
J'pourrais vous raconter comment j'ai essayé d'aimer avec acharnement parce que je voulais y croire et comment je suis morte.

Je ne peux pas vivre sans l'amour.
Qui peut ?
Comment font-ils ?

J'ai besoin d'aimer.
Etre aimée, ça rend pas heureuse.
Et là, je suis vide.
Comme jamais je crois bien.
Insensible.
Le coeur à sec.

Ca va passer tu crois ?
Ecrit par meeooow, le Jeudi 3 Mai 2007, 23:23 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
Mandragore
Mandragore
04-05-07 à 08:40

Bah non que ça va pas passer, sauf si tu te mets au macramé, belotte etc
Tu as une exigence amoureuse qui confine au besoin impérieux d'aimer et de recevoir.
Donc tu morfles.Logique.

Les coeurs d'artichauts sont pas fait pour vivre hors des courbes sinusoidales..


Bon courage.

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meeooow
meeooow
04-05-07 à 15:48
Re:
Ah bon bah je vais peut-être me mettre au macramé. Tu m'expliqueras ce que c'est ?
Je pense bien que tu as raison pour le reste. Trop exigente.
Merci beaucoup monsieur, au plaisir de te revoir

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Mandragore
Mandragore
05-05-07 à 14:12
Re:

Alors, le macramé, c'est un truc au résultat immonde, des années 70. Tu vois les pots de plantes suspendus par des fils épais torsadés, couleur écru ? Bin, c'est ça..

C'est moche, mais ça occupe bien les doigts..et la tête par conséquent..

Allez courage.


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ecilora
ecilora
04-05-07 à 13:26
Je savais que tout était de la faute des Walt Disney! Mais je voulais pas m'en rendre compte...
bouhouhouhouh
Saleté de contes de fée! ;)

Je crois. Cà finira oui. mais quand? çà...

Courage! BzOo [ajouter]

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meeooow
meeooow
04-05-07 à 15:52
Re:

Aie aie aie non dis pas ça je vais finir par en vouloir à Perraut !! Le pauvre ^^
Merci bon courage pour tes exams et gros bisouuuus =)

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Coruscante
Coruscante
04-05-07 à 16:16

woow quelle vie amoureuse trépidante !! c incroyable ! si j'en faisait de meme ça durerait deux fois moins longtemps (et commencerait surtout 4ans plus tard ^^)

bisoux bisoux
si tu a besoin d'aide. I'm right here :)

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meeooow
meeooow
04-05-07 à 16:43
Re:
Oh y'a mieux comme parcours ^^ y'en a c'est plutôt du genre "un mec par mois" quand ils sont en primaire ou au collège =p

Merci très chere, en espèrant que ça se passe bien pour toi avec Aline =))

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Mon beau lapin

On avait rendez-vous à 16h.
Etant des filles bien éduquées, Anouck et moi sommes arrivées à l'heure.
Etant des phallus poilus qui puent, Renaud et Jc sont arrivés avec 30 minutes de retard.

On est allé dans le parc du lycée, tous les 4 assis sur un banc avec des glaces et nos bières.
Le soleil comme en juillet.
Je sors Lundi de mon sac pour qu'on partage ma glace à 2.
"Bah c'est dégoutant"
Gnagnagna.

Jc anonce que c'est son anniversaire demain.
Oh oui faisons la fête ce soir.
Ca me met de bonne humeur.

Je suis plutôt joyeuse d'être avec ceux que j'aime.
On prend pleins de photos avec mon appareil.
Je suis toujours fachée avec Thomas et il arrive.
Il a téléphoné à Renaud.
On se snobe du début jusqu'à la fin ou j'apperçois qu'il me regarde en s'en allant avec Adrien.
On me dit de me réconcillier, que c'est gamin, mais j'en ai pas envie.
C'est étrange, c'était super il y a une semaine et là, je me retrouve à faire de l'apnée pour chercher un bout de sentiment pour lui.

On Bouge encore. Noémie et Dylan nous ont rejoint et on va faire les courses pour ce soir.
En chemin on rencontre un caddie et Renaud s'amuse à tracter noémie.
Moi et Anouck on papote de poils pubiens et compagnie.

- 10 pizzas
- 2 packs de bières
- 1 bouteille d'alcool fort
- 1 gateau à faire chauffer maison.
On va chez Jc

Thomas arrive aussi, au moment où j'ai bien bu déjà.
Il est parfois triste, parfois ça va, et je ne fais qu'éviter ses regards.
A un moment il s'approche de moi pour me murmurer un "tu fais toujours la tête ?"
Je me tourne légèrement sans répondre. J'accepte ses frottements de joue.
Il m'enlace et ça me fait toujours du bien d'être calinée mais.
Je voulais pas vraiment me réconcillier.
Et je continue de le fuir en prétextant n'importe quoi.
Je proteste quand il veut croquer un bout de ma pizza.
"Je ne partage pas ma nourriture avec toi" en langage lion ça veut dire "tu n'es pas mon ami" c'est clair ?
Je regarde l'heure pour chopper le dernier bus.
Thomas proteste et veut que je dorme chez lui.
J'ai trop bu et j'irais dormir chez lui à défaut de ramper jusqu'à chez moi.
Je le pousserais à l'autre bout du lit pour être sûr de ne pas toucher sa peau.
J'avais pas envie de me réconcillier.

***

J'voudrais que ça ne soit pas la réalité en ce moment.
J'aime mieux l'univers de mes rêves.
Tu penses qu'on peut tout inverser ?

Je repense au gros lapin dans mes bras, doux comme une peluche, sa tête toute ronde dans le creux de mes formes.

J'évite de repenser au coup de hache dans la nuque pour le tournage d'un film, sentir la mort qui approche comme le sang qui part, le médecin qui demande à l'acteur de me la lancer moins fort la prochaine fois.

Je me suis réveillée avec une oreille abimée à l'intérieur et une griffure sur le front.
Me suis encore battue avec Jc.
Et j'ai encore perdue.

Je pense à je-ne-sais-pu-trop-quoi et je me mets à pleurer doucement dans son lit.
C'est mauvais.
On fait l'amour et j'ai l'impression que ça sera la dernière fois. J'ai ce gout là bizarre dans la bouche.

Je rentre chez moi avec des yeux d'albinos et j'ai l'impression que tout le monde me regarde.
J'aime pas, j'veux me cacher dans mon nid en haut de mon arbre et j'espère que l'américain ne sortira pas sa tête par la fenêtre pour me dire bonjour.

Le soir je pleure. Pour pas changer.
Je pense à mes parents, je pense à mon frère, je pense au lycée, je pense à la politique, je pense à la faim dans le monde, je pense aux problèmes de mes amis, et je sanglote.
Georgia me parle sur msn, ça fait du bien.

J'envoie un mail à mon père pour me rapprocher de lui et lui conter mes malheurs.
Il me répond que de toute façon je suis comme ma mère.
Ca me blesse cet éternel refrain, je ne suis pas elle, et elle n'est pas aussi haissable qu'il le dit, et je ne suis pas dépressive, je voulais juste...
Alors je m'enèrve sur lui en essayant de lui faire comprendre qu'il n'a pas à m'enlever mon identité.
Je sombre.

Je vois Thomas se connecter et je lui demande de m'appeler sur mon fixe.
Je reste pendue au téléphone à sortir des mots de façon mécanique.
Puis je sors des mots plus profonds, je lui fais mal, je lui dis la vérité, mes doutes, et j'ai dû le laisser sur un sale impression de la vie.

***

Lundi, jour cruel.
Je ne me lève pas, tu t'en doutes.

Suite à ma discussion avec Georgia je me focalise sur un truc qui me fait sourire.
Le mot d'ordre sera le mot LAPIN.

Je vais sur internet et j'enregistre une tonne de photos de petits lapins, je me documente, je m'emerveille.
C'est décidé, je veux un lapin.
J'appelle Mum pour savoir si elle a toujours sa vieille cage à lapin.
Je prends le RER pour aller la voir.
1h aller.

On va chercher mon petit blond à l'école.
C'est moi qui l'attend devant les grilles à côté des autres parents.
Ca m'a fait tout chaud au coeur.
Surtout quand j'ai vu sa petite tête me dévisager de surprise, et plisser les yeux pendant 30 secondes pour être bien sûr que c'est moi.
"Maitreeeeeeeeeeeeesse c'est ma soeuuuuuuur" dit-il en me montrant du doigt.
La maitresse me sourit et m'offre mon petit blond complètement déboussolé.
On rejoint maman, on papote de la plante qu'il fait pousser en classe et tout ça.
Devant la pharmacie il me dit "il parait que ton copain il t'a virer de chez lui pour pouvoir jouer à l'ordinateur, on dirait qu'il y connait rien du tout aux filles".
Ca me fait beaucoup rire ! Ah mon petit blond, toi au moins tu es un gentleman.

On rentre et je vois que la cage à lapin n'est pas complète, il manque le bac en dessous.
Bon, tant pis, je reprends le RER.
1h retour.

J'appelle Georgia pour lui narrer ma déception "pas de lapin pour aujourd'hui ..."
Mais on va quand-même aller les voir sur les bords de Seine.

C'est pas humain de regarder toutes ses petites bètes se prélasser devant nous, avec leurs petits museaux bouuuuh.
J'en peux plus.
Georgia me dit "Allez Emma, je te paye la cage, et t'achètes ton lapin !"
La garce !
Bouuuuuuh comment refuser !! (merci mon lapinou je t'aime)

J'arrive pas à choisir alors c'est Georgia qui le fait.
On prend le petit bleu allongé comme un pacha derrière sa vitrine.
Oui, un lapin bleu.
J'espère qu'il va pas déteindre au lavage.

Je suis toute heureuse mais j'ose pas trop le manipuler au départ.
C'est nouveau.
C'est un garçon. Le monsieur à appuyer entre ses pattes et on a vu un petit truc rose se pointé.
Un vrai playboy.
On le pose un peu au parc de Chatelet pour voir si il fonctionne bien.
On s'emerveille.

Je le ramène en métro chez moi.
Il ne bouge presque pas, à croire qu'il est chouté.
Je le regarde et ça fait comme un nouveau rayon de soleil dans ma vie.

Noémie me rejoint chez moi, Thomas aussi, on mange une pizza, je prends lapin en photo.
Et puis on s'en va retrouvé Renaud et Matthieu l'blasé.
Dans un vieux bar ou le mec passe le balai à côté de nous d'un air de dire "vous allez bientôt partir ?"
Faut dire qu'il est 1h quand on se pointe.

J'esquive Thomas sans cesse, pendant que Noémie et Renaud se roulent de grosses pelles, moi je regarde la décoration du bar. Thomas semble un peu triste, je sens bien qu'il manque quelquechose.
Je ne pense qu'à mon lapin et à boire le pack de bière chez Renaud. Vers 4h je décide que je suis fatiguée, je le dis à Thomas, et on rentre se coucher. Chez lui, c'est plus près.
Je suis méchante ...
On fait l'amour passionnement, je pleure dans ses bras et je m'endors.

***

Je me reveille à 10h, ça fait tôt quand-même.
Mais je me lève, m'habille, je veux pas rester là.
Thomas dort.
Il se reveille au moment ou je mets mon sac.
Je pars d'un air boudeuse en pretextant que je veux voir mon lapin.
Ca s'arrange pas ...

Chez moi ça va pas terrible.
J'me sens bizarre j'ai sommeil et puis j'ai peur, lapin ne mange pas, lapin ne fait même plus pipi sur mon lit.
A un moment j'ai cru qu'il s'était suicidé, j'ai les mains qui tremblent, mais je me décide enfin à regarder derrière mon lit : il est là et il bouge ! ouf ...

Je rejoins Georgia au meeting de Ségolène Royal.
On peut pas rentrer. Direction le parc.
Il y a Eva avec sa peau laiteuse et son corps parfait. Je reste en admiration devant la legerté de sa robe qui lui va comme une deuxième peau, la blondeur de ses cheveux, la douceur de ses traits. Son copain la rejoint, un mec qui connait tous les oiseaux et qui sait même les imiter. Alors on regarde les canards sur le lac, j'me sens sereine, en train de me remplir le ventre de viande et d'admirer le vent léger sur l'eau.

Et puis ça recommence, ce coup de blues trop persistant, dans le métro, chez moi. Ryne me parle sur MSN et ça me fait plaisir de discuter avec elle, même si j'me sens pas bien avec le gout étrange de la maladie sur la langue. Lapin ne mange toujours pas. J'espère juste qu'il va vivre.

***

Quand je reviens vers Thomas c'est toujours que j'ai besoin d'affection.
Mais pour l'instant je ne reviens pas. J'y pense à peine. Je suis déçue. De moi ? de lui ? de la vie ? Pourquoi ça dure pas ? Pourquoi si soudainement ? J'voudrais bien me faire larguer juste pour sentir la douleur, j'en ai marre de me sentir morte, et ça fait combien de temps que je ne suis pas allée en cours, pourquoi mon lapin ne mange pas ...

Je vais au théâtre l'après-midi parce que c'est une pièce de théâtre et que si je loupe les répètes je pénalise tout le monde.
Mais non.
J'ouvre la porte et la prof me fait non du doigt.
Je m'approche.
Non Emma je ne t'accepte plus au théâtre tu as été trop absente.
Je ne comprends pas, j'ai loupé que deux séances et j'allais pas bien. Elle peut pas le comprendre ? Elle peut pas me prendre dans ses bras ? J'me sens faible, elle me dit de m'assoire et je m'excute, en essayant de retenir mes larmes mais c'est trop dur pour moi faut croire. Heureusement que je suis enrumée, ça fait genre.
Je regarde les autres répéter, cette fille qui joue mon rôle, je ressens rien. J'aimais pas beaucoup ce rôle, j'aime pas les gens du théâtre, j'ai juste envie de chanter à ce moment précis, quand j'entends la voix de cette fille. Et moi on m'avait pas donné de chanson. De toute façon j'ai tout perdu en chant, et j'me sens morte parce que j'ai toujours l'impression de me priver des choses que j'aime.
Je finis par trouver la décision de la prof vraiment injuste. et puis comme ça je verrai pu leur tête d'autistes. Tant mieux.

Je sanglote en pensant à ça et je vais acheter du foin pour mon lapin. Ca sent bon le foin. J'ai soudain une envie de foin partout chez moi, j'voudrais vivre dans une meule de foin avec mes copains les lapins. Je redescends sur terre.

Dans le métro un homme me file une pub de boite je crois, et me regarde fixement après. J'aime pas. J'aime pas ma tête, j'aime pas soutenir les regards, j'ai juste envie

Voilà
- je suis virée de l'option théâtre.
- J'ai pu rien dans le coeur.
- J'ai la vie qui me coule par le nez lentement. ça l'irrite.

Heureusement mon lapin s'est mis à manger ! Il lui fallait du foin le pauvre.
Je le pose sur mes genoux en fredonnant quelques conneries.

Mon beau lapiiiiin, Roi des lapiiiiiiins !!! que j'aimeuuuuu ta couuuuleuuuuureeeuuu!!
C'est nous la compagnies des lapins bleu !!

Je sais pas comment l'appeler ... Au début j'étais pour "Bouchon" mais je sais pu trop ... Si vous avez des idées ... Enfin surtout, dieu si tu me lis, j'aimerais juste que mon lapin reste en vie super longtemps et qu'il me fasse un calin. Voilà.
Après, si tu pouvais me rendre amoureuse ... C'est facultatif.

Ecrit par meeooow, le Mercredi 2 Mai 2007, 22:25 dans la rubrique Journal.






Samedi j'ai bien dormi

J'ai fait ce rêve.

On grimpait le long de la rue Mouffetard, tous ensemble, arrivée derrière la place Contrescarpe, il y avait la mer, on allait se baigner, l'eau était claire transparente, chaude comme l'air, je me blottissais contre Thomas, dans son dos, les mains sur son ventre, je lui disais qu'il ne fallait pas me prendre pour un labrador, ça le faisait rire, je marchais derrière les autres sur le sable, il y avait des grands cailloux par terre, l'un est devenu transparent, je me suis penchée, il était beau, tellement beau, un autre est apparu, je l'ai pris, c'est devenu un miroir en forme de soleil, j'ai couru rejoindre les autres, toute souriante, j'ai offert le miroir à Noémie qui m'a fait un gros bisou, le miroir est devenu une corde à sauté alors on a joué avec, mais quelqu'un nous a dit qu'on allait les casser, alors on est rentré, le long de la rue Mouffetard.

7h15

J'ouvre un oeil, je le referme.

8h10

"Oups"

8h18

Je reçois un texto de Mathieu.

C'est today l'éval' de sport ?

Je réponds que non, je crois.
Je me rendors.

Je rêve que le prof de sport fait l'appel, on est pas là, il marmone des insultes, il dit que tous les absents auront zéro et tant pis pour eux.

9h23

Je me dis que de toute façon, c'est trop tard, et boum.

Je rêve d'enfant à mes côté, je rêve à des "on fait la course ?" dans les couloirs du lycée, je dis à la responsable que j'ai le BAFA, elle me dit que non, je dis que si, elle finit par me croire et j'ai le droit de m'occuper d'eux, alors on fait des gateaux, on trempe des trucs dans l'eau, je me sens bien avec eux, à ma place.

Pourtant.

11h

Je me reveille pour la 15ème fois.
Avec cette envie de ne rien faire.


J'ai rendez-vous avec Anouck, Renaud et Jc.
A 16h dans un parc.

Alors il faudrait pas que je traine trop longtemps en petite culotte dans mon nid.



The cure - Close to me

Chanson qui m'a rappelé mon enfance, mais sans aucun souvenirs dans la tête.
J'ai trouvé ça étrange.

Et qu'est-ce que j'm'en fous !
Ecrit par meeooow, le Samedi 28 Avril 2007, 15:18 dans la rubrique Journal.










C'est pas nous qui marchons pas droit

... c'est le monde qui va de travers"

La rue kétanou


C'était mardi je crois.

Je suis allée rejoindre Renaud à la terrasse d'un café.
En tee-shirt.

Des gens nous on rejoint aussi, d'abord Thomas, puis Edouard, puis Jc.
Tous autour d'une petite table, à gèner le passage.

Avec Renaud c'était bien, on parlait d'amour, de gloire et de beauté, mais quand la bande de phallus a débarqué, ils ont tous parlé de jeux vidéos.

J'avais l'impression d'être un fantome.

J'me suis dit qu'il fallait faire diversion.

"Eh eh ! Vous savez qu'Edouard s'est cassé le frein ?????"

Ca a marché.
Pendant 5 petites minutes, le temps qu'on se moque de lui et qu'il raconte l'accident.
Et puis ils ont recommencé à parler de jeux vidéos.

Moi j'avais mon coup de blues accroché aux pattes comme un truc dégueulasse sous la chaussure qui vous titille pendant la marche.

J'avais envie de voir des filles.
J'avais envie de voir Anouck.
Mais Anouck elle s'éloigne de plus en plus, elle s'envole, elle va trop haut, et moi j'suis là à me demander si elle va me retomber dans les bras un jour.

Thomas frottait ma cuisse nerveusement dès qu'il n'avait plus la parole.
Je ne m'y habituerai jamais.

A chaque fin de phrase il pose sa main sur ma cuisse et fait des mouvement rapide de haut en bas comme s'il carressait un labrador.
Ca s'arrête dès qu'il commence une phrase.
Et ça recommence.

Homme, si tu me lis, ne fais pas ça à ta femelle, ça la vexe.
Contrairement à ce qu'à pu t'enseigner ton père, ta partenaire n'aurait jamais d'orgasme de cette façon là.
Et puis s'il tu as envie de t'occuper les mains, achète un rubicube comme tout le monde.

Donc j'étais là sur ma chaise, mal assise, à essayer d'éviter sa main et ses bisous mécaniques.

J'pensais pas à grand chose, j'essayais de vider ma tête.
J'étais pas allée en cours de la journée.
Le coup de blues.

Thomas criait famine, pour changer. "On bouge ? j'ai faim !"

Noter le "On" et le "Je".
Bref.

(Je tiens à préciser que les rumeurs qui courent comme quoi je me serais engueulée avec Thomas sont fausses).
(Ou presque).

On va donc manger tous au chinois.
Enfin tous sauf moi parce que j'ai pas d'argent.
Heureusement qu'y'a des nems qui tombent du ciel et des beignets aussi (merci Jc).

Il me propose une cigarette.
J'trouve que ça fait beaucoup.
J'trouve qu'il est trop gentil.
J'le trouve adorable.

La suite, c'est Edouard qui veut regarder le foot (et Dieu seul sait ce que je pense du foot) Renaud qui veut aller travailler et les autres qui veulent rien faire.

On goute un peu au parc.
Une bière chacun.

La gardienne nous vire parce qu'il est 9h.

On va à côté.

Je me bas avec Jc.
Je me fais mal au poignet droit en lui donnant des coups de poings.
Il bouge pas, il me regarde.
Il se moque.
Et j'avoue que jai un peu honte, mais ça me fait rire.

On parle, on s'insulte, on se frappe.
J'me sens bien.

Même la nuit est douce.

Thomas insiste pour que je dorme chez lui, alors j'y vais.
On prend tous le métro.
Jc et Adam crient des obsénités politique dans le wagon.
J'ai chaud.

Jc grimpe sur un truc en hauteur.
J'ai envie de grimper moi aussi.
J'ai envie de monter très haut.
J'veux des cigarettes en haut d'un toit.
J'veux une vue exterieure sur le monde.
J'ai envie de fuir.

Et Thomas me tire par le bras pour qu'on rentre.
J'ai envie de faire la fête encore, il me dit que c'est fini.
Alors je le suis.

Il commence à me déshabiller dans l'ascenseur.
Ca me fait rire.
J'oublie mes rêves d'évasion et je fais l'amour.
Il s'occupe bien de moi, me masse, à croire qu'il a pris des cours, et je m'endors comme un matou.

Au matin, il se bat pour me faire lever.
Je veux pas.
Je dors.
J'ai révé toute la nuit que j'avais des poux et que toute la ville me recherchait pour me faire enfermer.
Tu vois bien que je suis épuisée.
Il finit par laisser tomber et va en cours sans moi.

Il rentre vers midi.
Je me lève à peine.
Son père m'avait mis un mot sur la porte de la chambre.
"bonjour Emma. Fais comme chez toi, je t'ai mis une serviette sur la machine à laver si tu veux prendre une douche, Thomas rentre vers 13h je crois."
Il est trop gentil son père.
J'ai du mal à croire que des gens comme ça existe.

Thomas rentre et voudrait bien pouvoir jouer au pc comme d'habitude.
Mais je suis là.
Et je le saoule en lui parlant de politique pendant des heures.
"J'vais t'appeler mère Thérésa bientôt".

Il me dit qu'on ira donner notre sang ensemble.
J'lui dis "aujourd'hui ?"
Il me dit "non j'ai la flemme".
J'ai mal.

C'est à Place d'italie !
C'est à côté de chez toi !!
Mais non ...

Je pars avant qu'il aille chez le coiffeur.
J'veux pas voir cette boucherie.

On est mercredi soir.
Je ne suis pas allée en cours, je sais que j'ai rien loupé.

Je ne sais plus dans quel monde je flotte.
Et je pense aux éléctions, et je pense aux injustices, et j'ai mal.
Je regarde les hommes d'affaire en les suspectant.

Et puis je regarde les informations en envoyant des textos à ma mère.
On cherche des solutions pour sauver le monde et on commente les émissions qui passe à la TV.

A un moment elle m'a fait rire.

Elle.

"La socièté idéale : plus de riche, plus de pauvre ! Partage équitable de tout l'argent ! Que l'on fasse n'importe quel métier, que l'on soit mère de famille : on touche tous le même salaire décent !"

Moi.

"Maman, tu es communiste"

Elle.

"Non je suis pour l'égalité et la fraternité"

Moi.

"Si maman c'est la base du communisme de partager toutes les richesses : pu de classes sociales"

Elle.

"Alors je suis peut-être communiste sans le savoir ! Tu m'as appris que j'étais communiste, ça fait bizarre !"

Elle est marrante ma maman.
Je lui dis que moi aussi je le suis, parce qu'au fond, c'est vrai.

Et puis je sombre.
Je trouve pas de solution pour changer le monde.
Alors je fais des rapprochements bidons.

Texto de moi à Georgia.

"Ton walt Disney préféré c'est bien Robin des bois ? Alors t'es communiste ?"

Elle.

"J'vois pas le rapport"

...

Suis incomprise de toute façon.
Pi j'vous emmerde tous.
Pouet.

Moi j'aime Robin des bois ! C'est mon idole !!
Tiens j'vais le regarder ce soir.

Alors que Renaud et Emilie m'ont proposé de sortir.
Mais je me suis promis d'aller en cours demain.
Comme une brave fille.
De rester seule pour être sage.
De ne pas me coucher tard.

J'aimerais tellement aller voler une affiche du jardin des Plantes moi aussi.
J'aimerais tellement fumer une cigarette avec quelqu'un.
Juste une.
Et prendre un gros verre de bière.
Ou deux.

Mais j'ai préféré me facher avec Thomas.

Pourquoi ?

C'est simple.

Parce qu'il vient chez moi, qu'il me fait l'amour, et juste après il me dit "tu crois qu'il reste encore des bus ?"

Quel tact.
Monsieur est un gentleman.

C'était jeudi soir.
Il est parti en claquant la porte.
Il s'est énérvé parce que j'étais triste.
Je comprends rien.

Entre temps j'ai fait deux dissert' et je suis allée un peu à l'école, parce que je peux pas manquer pas les cours de français.

Surtout quand on fait des jeux de mots pourries.

Il Boileau de La Fontaine au Racine de La Bruyère.

Et ouai, on est pas en terminale L pour rien.
La prof a desséré son string depuis le début de l'année.
Elle est plus gentille, elle me fait rire, elle est géniale.
Et son ventre qui ne s'arrête pas de grossir...

Et puis, j'adore Le petit chaperon rouge =)


Illustration de Gustave Doré.
Contes de Perrault.
Ecrit par Emma, le Vendredi 27 Avril 2007, 22:33 dans la rubrique Journal.






No there's not enough love to go round

Juste, je regardais tous les zappings de la semaine sur canal-plus.com, et il y a eu ça :

100 mille personnes meurent de faim ou de ses suites immédiates tous les jours, dans un monde qui déborde de richesse. L'odre du monde est meurtrier et en même temps asburdre parce qu'il tue, mais en mm temps il tue sans nécessité car l'argriculture pourrait nourrir le double de la population actuelle, donc un enfant qui meurt de faim est assassiné. Il n'y a pas de fatalité.

J'ai mes gros coups de blues ces temps-ci, ça serait bète de ne pas vous les faire partager hein, et puis ça me fait du bien aussi.
Ca passera, c'est comme tout.

Les tristesses courent et mes yeux essayent de suivre.
J'voudrais bien être partout pour tout le monde, te preter mes oreilles et mes yeux, aller tout au fond de toi et mettre des pansements là où t'y arrives pas tout seul.
Mais j'fais que regarder.
J'veux que ça change.


Rare bird, Sympathy

Now when you climb into you bed tonight
And when you lock and bolt the door
Just think of those out in the cold and dark
'cos there's not enough love to go round

(Quand tu vas dans ton lit le soir)
(et quand tu fermes ta porte à clef)
(pense juste à ceux qui sont dehors dans le froid et le noir)
(parce qu'il n'y a pas assez d'amour pour se rassembler)

And sympathy is what we need my friend
And sympathy is what we need
'cos there's not enough love to go round
No, there's not enough love to go round

(la sympatie est ce dont tu as besoin mon ami)
(la sympatie c'est ce dont tu as besoin)
(parce qu'il n'y a pas assez d'amour pour se rassembler)

Now half the world hurts the other half
And half the world has all the food
And half the world lies down and quietly starves
'cos there's not enough love to go round

(la moitié du monde fait du mal à l'autre moitié)
(la moitié du monde a toute la nourriture)
(la moitié du monde se couche et meurt de faim tranquillement)
(parce qu'il n'y a pas assez d'amour pour se rassembler)

Paroles de la chanson, parole de circonstance, étrangement, j'avais juste trouvé qu'il avait une voix magnifique, par hazard sur radioblog, et puis quand j'ai compris le sens ...

J'en peux plus de l'écouter en boucle ... tristement

C'est moi qui ait traduit toute seule ^^
donc si jamais ya beaucoup beaucoup d'fautes, j'me vexerai pas hein
au contraire
j'ai un bac à passer mouuua =)

Et puis après ...



Ecrit par Emma, le Jeudi 26 Avril 2007, 02:10 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
Pomita
Pomita
26-04-07 à 10:17

Pour mettre un zouli soleil, ou autre, il faut :

Choisir parmi l'un des nbx curseurs sr les sites suivant :
Cloud Neo
Nuthin but net
Pet Care

Il y a d'autres sites, et je tiens à remercier Slay, qui a une rubrique consacrée à la personnalisation d'un joueb.

Ensuite, tu prends le code en css, tu copies, tu colles dans un de tes blocs configurables qui est fonctionnel.
Une pub pour le site de ton curseur s'affichera dans ce même bloc, et pour l'enlever, c'est une autre paire de manche^^

Moi j'ai enlevé la pub pour les curseurs suivants : (je te donne les codes c'est plus simple^^)

Papillon mauve :

Tortue :

Soleil :



Donc voilou miss !

Grow Bizoux Xx !

Et à bientot pr de nouvelles aventures !!

PS : j'aime bien ce que t'écris, ms j'avoue ne pas tjs prendre le tps pr commenter...

PPS : je te mets ça là, au cas où tu ne le vois pas chez moi^^ j'ai eu le temps en fin de compte^^

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meeooow
meeooow
26-04-07 à 11:27
Re:

piou ça m'a l'air compliqué ^^

Bon je vais essayer ça tout à l'heure, ça a l'air rigolo tout de même =)

Merci beaucoup

C'est pas grave si tu ne commentes pas faut pas se sentir obligé, moi si j'écris c'est d'abord pour moi, apres pour vous, aussi pour avoir des avis forcément, mais la fonction première c'est de se faire plaisir sois-même =)

Gros bisous !!

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Songe
Songe
26-04-07 à 12:45
Je connais ce sentiment, cette envie de s'asseoir auprès de chacun et l'écouter, le soulager, l'apaiser autant que possible.

Tu sais, si tu apportes déjà à ceux qui te sont proches ta présence, ton écoute et ta patience, alors tu auras donné au monde un peu de beau qui l'embellit et lui donne l'espoir de s'éterniser ...

Bien sûr le monde pourrait être meilleur et subvenir à chacun mais pour ça il faut que chacun qui est conscient et souhaite vraiment que les choses soient ainsi, réfléchisse à ce qu'il peut améliorer dans ce qui l'entoure; après ce sera comme une goutte d'eau dans un lac, les cercles de bienveillance s'élargiront jour après jour, même si en apparence ils semblent avalés par la surface tourmentée du grand océan humain.

C'est beau d'être triste, c'est donner un peu de son coeur et de ses pensées aux autres et l'écrire c'est dire aux autres qu'on pense à eux et c'est important pour eux de le savoir, ils s'en souviendront le jour où la faim ne les tiraillera plus et où ils transmettront à leur tour le sourire bienveillant qu'on leur a offert.

Merci pour ton texte qui m'a aussi fait chaud au coeur
Passe une bonne fin de journée

Songe

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meeooow
meeooow
26-04-07 à 17:14
Re:
vi c'est super vrai et beau ce que tu dis alors je réponds juste "oui" =)

Et "merci" !! =))

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Anonyme
30-04-07 à 10:47
Renaud
sympathy c'est solidarité emma ^^ c'est pas sympathie... pour une fois que c'est moi qui te corrige!

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meeooow
meeooow
30-04-07 à 12:18
Re: Renaud

Ahah merci Renaud pour ce tout premier commentaire ^^ me faire corriger par toi c'est dur j'avoue =p =)

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Inconnu
08-06-07 à 15:18
Salut,
je suis tombé par hasard sur ta page et je peux pas te laisser passer ton bac sans apporter quelques précisions à ta traduction:
Je vais donc te donner ma version:
Désormais quand tu iras au lit ce soir,
Et que tu fermeras ta porte à clef
Aies une pensée pour ceux dehors et dans le froid
Car il n'y a pas assez d'amour pour que ça tourne rond
Et la compassion, c'est ce dont on a besoin, mon ami
Et la compassion, c'est ce dont on a besoin
Non, il n'y a pas assez d'amour pour que ça tourne rond
Désormais, une motié du monde en blesse une autre
Une moitié du monde a toute la nourriture
Une moitié du monde gît et meurt de faim
Car il n'y a pas assez d'amour pour que ça tourne rond
Voila, si j'ai un conseil à te donner, c'est de ne pas trop rester près de l'anglais

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Inconnu
08-06-07 à 15:18
Salut,
je suis tombé par hasard sur ta page et je peux pas te laisser passer ton bac sans apporter quelques précisions à ta traduction:
Je vais donc te donner ma version:
Désormais quand tu iras au lit ce soir,
Et que tu fermeras ta porte à clef
Aies une pensée pour ceux dehors et dans le froid
Car il n'y a pas assez d'amour pour que ça tourne rond
Et la compassion, c'est ce dont on a besoin, mon ami
Et la compassion, c'est ce dont on a besoin
Non, il n'y a pas assez d'amour pour que ça tourne rond
Désormais, une motié du monde en blesse une autre
Une moitié du monde a toute la nourriture
Une moitié du monde gît et meurt de faim
Car il n'y a pas assez d'amour pour que ça tourne rond
Voila, si j'ai un conseil à te donner, c'est de ne pas trop rester près de l'anglais mais

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meeooow
meeooow
09-06-07 à 16:27
Re:
Ouai merci

Emma

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They say the sun shine

Je suis triste, énervée, brûlante, seule.

On me dit que qu'il n'est pas raciste, qu'il ne faut pas dramatiser les choses, qu'il tue peut-être des étudiants étrangers indirectement, mais qu'il n'est pas raciste, c'est juste le problème de l'émigration.

Tu t'emportes.

On me dit que notre prochain président ça sera lui, sans révolte dans les yeux, sans ce truc brûlant au fond du ventre, juste, "ça sera lui, le monde est fait comme ça". Le monde est fait comme ça ... et je repense au passé, je repense au monde d'il y a moins de 60 ans, "le monde est fait comme ça, on y peut rien". On y peut rien, et on sera avec lui, c'est le syndrome de stockolme, c'est comme ça, tu connais pas ???

et tu tireras sur la manette de l'avion pour qu'il décolle, et tu l'aideras à tuer, c'est comme ça.

Plus tard on dira"comment on pu laisser faire ça", surement, ça aura du succès chez les libraires, quoi que.

On dit souvent "c'était avant, maintenant c'est fini". On se dit que plus rien ne peux arriver, comme après 14-18, et suis-je la seule à voir du danger aussi terrifiant ? Comment tu peux le savoir, ils le savaient eux? L'avenir n'est-il pas un long passé ?

Et si on ne se bat pas, si on ne fait rien, s'il n'y avait pas eu les révoltes, si on laisse toujours le pouvoir aux malades, le monde serait encore pire. Alors ne dis pas qu'on ne peut rien faire.

J'ai un peu d'espoir, quand-même. Laisse-moi tranquille, laisse-moi voter avec le sourire, et laisse-moi pleurer après.

J'me dis que peut-être un jour, on se détachera de notre nombril, que tout le monde ira donner son sang parce que ça prend 5 minutes, mais on oublie.
Peut-être qu'un jour les ambulances donneront un peu plus qu'une soupe dégueulasse aux SDF.
Peut-être qu'un jour, on arrêtera d'ignorer.
On est tellement bien installé devant sa télé, moi-même, regarde, qu'est-ce que je fous à part cracher des révoltes sur mon ordinateur à 600€ ?

Tu penses à la fille qui se fait violer là dans la nuit ? Tu penses à celui qui meurt de froid sur le bitume ? Tu penses à celui qui à tout perdu parce qu'il fallait payer, et qu'il ne pouvait pas ? Tu penses à celle qui sera maman trop jeune parce que dans son pays, avoter est un meurtre ? Tu penses au gosse qui se fait humilier par ses parents ?

Tant que c'est pas toi, tu t'en fous.

"Si tu as travaillé dur pour mériter ton argent, j'estime que tu as le droit de le dépenser comme tu le veux, et de t'acheter trois voitures si t'en as envie".

...

Le travail, ça autorise à être égoiste.
Le travail, ça autorise à faire n'importe quoi.
Le travail, tu dis que ça rend libre.
Moi aussi j'le pensais.
Le travail, ça nous enchaine, on se croit libre de consommer, sans se rendre compte que c'est ta télé qui t'a dit d'acheter ton téléphone qui fait plein d'bruit, c'est pas toi, toi tu obéis, pauvre con.

Je pleurerai pas, ça te ferait plaisir, tu te moquerais de moi.

Tu me dis que je suis trop révoltée, tu veux parler d'autres choses et je te saoule quand je te traite de mec de droite.
D'ailleurs j'ai mon bac à passer et c'est plus important.
C'est plus important d'assurer son avenir.
J'te comprends.
Presque.

Et tout ce que je te chantonne depuis tout à l'heure, tu le sais déjà.
Tu enregistres et tu passes à autres choses.
On s'habitue à tout.

Je sais pu quoi te dire.
J'me sens noyée.
J'ai pas le sourire.
Ca va passer.

Laisse-moi mes utopies.
Dis moi ce que je dois faire.

Peut-être que je m'habituerai.
Peut-être que la gauche gagnera.

Il parait qu'on a une chance sur deux ...
Ecrit par Emma, le Mercredi 25 Avril 2007, 18:57 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ecilora
ecilora
25-04-07 à 21:10
Et contrairement à 2002, les manifs anti-Sarko ne sont pas relayées à la télé.
Parce que j'en suis convaincue: c'est la télé qui nous perdra. Saleté de pays où les gens sont incapables de lire un journal. C'est tellement plus simple de croire ce qu'on te dit de croire, de faire ce qu'on veut que tu fasses... Je veut pas imaginer "sa France de demain". Je veux pas de ce bleu. Alors, oui, on ose espérer. Et peut-être que la France se réveillera.
Encore une chance sur deux. Alors croisons les doigts.

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meeooow
meeooow
25-04-07 à 21:44
Re:
Merciiiiiiiii =)))

Gros bisouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuus (love love étoiles papillons ^^)

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ecilora
ecilora
25-04-07 à 21:48
Re:
Love, love, étoiles, papillons!
Ouh! J'adore! ^__^

Non mais franchement...
Je pourrais jamais voter pour quelqu'un qui admet l'existence du gêne de la pédophilie et qui voudrait faire d'enfants de cinq ans de dangereux futurs criminels, entre autres! ^^


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meeooow
meeooow
25-04-07 à 21:54
Re:

oui "entre autre" lol parce que y'en a des exemples ...

Là j'ai un peu d'espoir depuis que Bayrou ne veut pas donner ses voix à l'autre danger public =)

(jregarde les infos sur http://jt.france2.fr/20h/ hihi suis contente ya des chances ya des chances aaaaah mais quel suspence horrible y pensent à notre santé mental des fois tu crois ???^^)

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ecilora
ecilora
25-04-07 à 21:56
Re:
S'ils pensaient à notre santé mentale, ils ne nous abreuveraient pas de trucs débiles à la télé...
Le pire, ce sera le jour J. Je vais avoir l'estomac retourné du début à la fin...

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meeooow
meeooow
25-04-07 à 22:16
Re:
C'est clair ... et je n'ose pas dire "vivement la fin" sans savoir quelle sera cette fin

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Songe
Songe
26-04-07 à 09:57

Bonjour Emma,

Merci de ton commentaire chez moi, ça me fait plaisir de savoir que d'autres partagent ma conscience du monde, même s'ils sont trop peu nombreux ...

Mais la plupart des gens qui m'entourent vont faire front à Sarkozy en votant Ségolène, parce qu'il est plus facile d'avoir des revendications face à un gouvernement socialiste qu'une droite dure et autoritaire.

Mais c'est vrai que les manifs sont étouffées dans le silence sur le passage des meetings de Sarkozy et que la violence des forces de l'ordre a augmenté depuis qu'il est arrivé à l'Intérieur. Je crois que nous sommes tout de même beaucoup à ne pas souhaiter cet état policier là et je sais que je ne serais pas le dernier dans la rue à lutter contre ça.

Nous avons un joker encore : les législatives :)

Bonne journée !

Songe

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meeooow
meeooow
26-04-07 à 11:24
Re:

Trop peu nombreux oui, c'est ça qui fait triste, ou alors ceux qui sont ouvertement égoiste et extremistes, ça fait peur.

Merci, ça me rassure, merci beaucoup =)

Ton article cette nuit sur ton blog m'a fait chaud au coeur. Des fois on aime bien se tourner vers le monde quand même, ça fait du bien.

Bonne journée à toi aussi !

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Un soir

Hier soir sur Msn, il m'a dit ça.

"j'avais juste envie de parler en fait
s'tout
à quelqu'un qui me connait pas trop
histoire de savoir si je suis un gars normal

jme demandais si c'est normal de passer d'un état normal bon délire :P je rigole et tout
et deux minutes apres j'ai envie de mourir
mais ça me fait ça tout les jours

j'me sens tout le temps comme ça
les yeux dans le vide comme tu dis
j'ai passé des nuits à me demander pourquoi

je sais que ça m'a fait beaucoup de mal de me faire larguer
mais j'me sentais pas terrible déjà longtemps avant
j'me sens nulle part à ma place

nan j'ai pas de problème avec moi
j'trouve que je suis pas une crapule

je suis jamais sorti avec un meuf que je kiffais vraiment
sauf une fois

elle disait que j'étais le plus gentil, le plus attentionné, le plus beau, le plus merveilleux mec qui l'ait jamais aimé
mais qu'elle ne ressentais pas d'amour pour moi
ça m'a brisé

je me sens vide émotionellement
c'est comme si mes yeux étaient des caméras
comme si j'étais un robot
j'ai l'impression que je ressens rien
sauf quand ça fait mal

je me sens plus mourir que vivre
j'ai l'impression d'être enfermé dans ma tête

parce que quand j'ai mal ça commence jamais par la tête
je peux être au taff en plein service, en train de servir du pinard comme la dernière fois
et là j'ai l'impression que je vais faire une attaque
comme si ma poitrine allait exploser
et ça veut pas s'arrêter
après je commence à être triste
et ça me fait encore plus mal
et je suis encore plus triste
etc

c'est comme une blessure qui se reveille à cause du froid

pas à ma place
toujours en train d'essayer de réfléchir
parce que je vois tout en noir

t'as jamais fugué, et là allongé sur ton banc, tu penses qu'au meilleur moyen d'éteindre ton cerveau ?

avec elle je me sentais tellement heureux
en paix en fait
comme si tu passais de l'océan déchainé à un lac tout calme

y'a trop de trucs qui me révoltent
mais trop trop trop
alors un jour j'ai dit
toute façon je pourrais jamais rien y changer
c'est la nature humaine
alors j'essaye de simplement m'en battre les couilles tranquillement

j'ai plus confiance en rien, ni en l'amitié ni en l'amour

je cherche rien du tout
je fuis la solitude c'est tout
par tous les moyens possibles

je fume je bois je pleure je m'enèrve je tape des murs
après je me calme et je dégaine le "regard dans le vide" pendant des heures
avec de la musique et rien
à subir mon corps

(moi : j'ai envie de voler tes mots tellement c'est beau)

tu peux pas voler des mots
ça appartient à personne
c'est juste une pensée comme ça"

...

(c'était notre première discussion
je me suis sentie riche d'un coup
toutes ses confidences
je vous montre ces mots pour que vous m'aidiez à comprendre, peut-être, je n'ai pas vraiment su quoi répondre
mais je sais que ce mec, j'aimerais bien que ça devienne mon ami)
Ecrit par Emma, le Mardi 24 Avril 2007, 15:28 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
Pomita
Pomita
24-04-07 à 16:59
on ressort toujours vide d'un relation en laquelle on croyait.
C'est déjà bien de s'en rendre compte et d'en parler, car en général, on reste seul, avec ce sentiment étrange, comme ne plus avoir sa place, étouffer.
On laisse une partie de soi, car en aimant quelqu'un, on lui donne une partie de soi, on s'investit.
Et la souffrance est d'autant plus grande lorsque ce n'est pas réciproque...
C'est une mauvaise passe, mais on peut s'en sortir, à l'aide du soutien d'Ami(e)s.
Il suffit d'etre présent, et après voir ce qu'on peut faire pour l'autre.

C'est très enrichississant ce qu'il t'a dit, et c'est génial qu'il te l'ai dit.

BizouxXx

Pom'

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meeooow
meeooow
25-04-07 à 17:23
Re:

Suis d'accord avec toi mais ce qui est problématique c'est que c'est pas la relation qui l'a mis dans cet état, c'était bien avant, et juste, cette relation l'a rendue heureux et c'est redevenu comme avant ... mais c'est peut-être juste de la solitude je sais pas.


Merci pour ton aide en tout cas =))
oui j'ai trouvé ça très beau ce qu'il me disait ...

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MangakaDine
MangakaDine
26-04-07 à 00:53
C'est quand même grave beau. Des types qui parviennent à sortir ce genre de pensées avec de tels mots, ça a vachement la classe. Sauf qu'avant tout, ça reste un type qui a mal.

Si c'est physique et quotidien, c'est peut-être qu'il est réellement malade, au delà du contexte et de l'esprit qui flanche. Faudrait qu'il pense à consulter, voir si c'est autre chose que le coeur qu'il faut guérir.

Enfin voilà.

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meeooow
meeooow
26-04-07 à 02:15
Re:
Hein que c'est beau jsuis pas folle c'est carrement beau ! Surtout de la part d'un mec^^

Ouai j'lui ai dit que y'avait forcément une cause à tout ça, peut-être qu'elle est sacrément bien enfouit, j'sais pas ... Je vais chercher =)

Merci beaucoup =)
Biyou

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Essai

Je me suis longtemps demandé comment les autres faisaient pour mettre des vidéos et des musiques dans leur blog.
Bah en fait c'est tout con.
Ca va je progresse vite ...

Ahah vous allez en BOUFFER du Renaud !!!

Nan mais il est évident que si jmettais toutes les chansons que j'aime de lui ...
Bah c'est simple faudrait toutes les mettre !

Renaud je t'aaaaaaaaayymme !!!
Ecrit par Emma, le Mardi 24 Avril 2007, 11:22 dans la rubrique Journal.









Gens de plumes ou gens de pinceaux

Je regarde les battements de mon coeur sur mon ventre.
Ca fait bouger la surface de la peau.
Brusquement.
J'imagine un bébé à l'intérieur.

J'ai trop mangé.

Ce matin j'ai fait des rêves étranges.
Trop étranges.
Je me souviens de l'île déserte et des gens que j'essayais de ramener sur terre.
Mais ils ne voulaient pas.

Je me suis levée à 13h.
J'ai encore raté les cours du lundi matin.
C'était fait exprès.
Je me serai endormie contre le rideau au fond de la classe et le prof d'histoire m'aurait fait une remarque, mais comme je serai en train de dormir la bouche ouverte, ça fera rire tout le monde, et Mathieu me donnera des coups pour que j'me reveille et je pousserai un petit "grmmf".
Comme la dernière fois.
Après j'aurai un peu honte et le prof sera faché contre moi.
Oui mais les rideaux sont tellement confortables.

Et puis je me serai réveillée pendant la pause de 10h, pendant que les fumeurs grillent leur cigarette, je les regarderai en me demandant ce que je fous là, surtout si il fait froid, surtout si il fait gris, surtout.

Je prendrai des notes en espagnol, elles se perdront dans la nature, puisqu'on recopie toujours ce qu'il y a d'écrit dans le livre, alors c'est un peu bète, et je me dirai que son cours est nul, comme tous les autres, et je trouverai que les heures sont vraiment trop longues sur une chaise en bois, alors que je pourrais m'enfuir, ça ne couterait qu'un ou deux avertissements, c'est si peu, je veux le gout de la liberté sur la langue, alors oui, je suis restée dans mon lit, et j'ai évité tout ça.

Je me suis levée doucement de mes rêves étranges.
J'ai remué mes fesses sur du Debout sur le zinc.
La déclaration
En préparant mon lait et mes pétales de ... enfin les corn flakes quoi.

Premier drame matinal : il n'y a plus d'eau chaude.
Et comme je n'ai pas le temps de faire chauffer 3 casseroles, je vais en cours avec ma crasse nuptiale mhhh.

Il faisait super beau sur mon petit balconet.
Mais j'ai quand même mi mon pull préféré.
Le gros noir tout doux à col roulé.
J'ai regreté.
C'est la canicule aujourd'hui.

J'ai lancé de l'eau sur Mathieu parce qu'il était chiant à tirer la tronche.
Il a vidé ma trousse par terre et m'a mis du chocolat sur les fesses.
Le genre "oh tu t'es fait caca dessus ???"
C'est la que j'étais fière d'avoir pris mon pull.
Hop, on cache les fesses.
Bon j'étais énérvée quand même, faut pas croire que j'encaisse tout avec le sourire.
En plus les 2h de philo ont duré loooooooooongtemps.
Je vais en italien en criant que j'veux pas y aller.
Normal.
On fait plus que de la conjugaison en attendant le bac.
Et j'ai juste appris que "ci" t'es pas obligé de le prononcer "tchi" mais que tu peux le prononcer "chi".
J'ai trouvé ça très élégant.

Et puis une envie soudaine de manger des nouilles chinoises m'a traverser le corps.
Les lamens à 30 centimes.
Mhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.
J'ai une envie de dévaliser le Franprix avec mes 6 euros.

Malédiction : le Franprix fait dodo le lundi.
Mais c'est trop tard, j'ai déjà l'odeur des nouilles dans les narines.
Alors j'avance direction Attac.
Rien.
J'ai chaud, je suis sale, je suis vide, et j'ai super faim.

En entrant dans la grande surface, j'ai su que je n'allai pas ressortir les mains vides.
Ne jeter jamais un lion affamé dans le rayon viande.
Heureusement, j'ai mis mon instinct animal de côté.
Et j'ai juste prix 6 cordons bleu pour 3€.
Je suis re-sortie avec un sourire de triomphe.

La chaleur alourdissait mon corps trop habillé.
J'ai mangé pour 4 et je me suis écroulée dans le lit.
Et maintenant j'observe ce ventre gonflé comme pour un bébé.
Les battements de coeur.
La peau tendu.
Thomas qui me propose de venir le rejoindre.
Je suis heureuse.

***

Je suis allée voter avec mon petit papa.

J'étais super intimidée, tu penses.
C'est ma première fois.
Et c'est quand même un choix important.
Mais le fait d'aller voter dans mon bon vieux collège me rempli de nostalgie.
Je vais voir s'ils ont toujours l'aquarium avec aucun poisson dedans.

On va voter dans la salle d'anglais.
J'ai tout plein de bon souvenirs qui m'envahissent.
Ma place au fond de la classe, la prof hurlante, les petits mots échangés avec Aurore, les antiseches et les heures à regarder par la fenêtre.

Je fais tout comme mon papa.
Je donne ma carte, je prends touuuuuuuuuuuuuut les petits papiers, pour n'en garder qu'un seul (arbres je vous aime), je vais dans le photomaton et je tire le rideau (non c'est pas un photomaton mais j'ai un trou) je re-sors comme une criminelle, des fois qu'on me prenne pour une facho avec ma casquette gavroche rose pale sur la tête, j'oublie de mettre mon enveloppe dans la boite aux lettres, je fais une signature bidon parce que je suis pas dans une super position pour signer et la table est super basse, je récupère ma carte et on s'en va.

Bah c'était rapide.

On fait un dernier tour dans la cours, il n'y a aucun prof, et je pars rejoindre ma mère.

Les portes de l'ascenseur s'ouvre sur ma mère.
Ah ?

- Ah tiens Emma ! tu m'accompagnes ? Je vais dépouiller les enveloppes.
- oui !

Je suis ravie.
Mon petit frère me dit qu'il m'aime pour pouvoir se faire porter.
Et c'est reparti.

Bien entendu, depuis le début de cette journée, je suis angoissée.
Je pense aux futurs résultats.
Et je m'en veux de ne pas avoir la télé.

On arrive dans une autre école.

J'apprends comment ça marche.
4 personnes par table, pour 100 enveloppes.
Une personne ouvre et vérifie, la donne à un autre qui lit le nom à voix haute, et les deux autres notes sur une feuille.
Quelle organisation.

Le premier nom qui tombe est : Nicolas SARKOZY.
J'ai un serrement de coeur bref et soudain.
Pour la première fois, de mes yeux, j'ai vu.
Quelqu'un a voter pour lui, avec cette enveloppe et ce bout de papier, et nous, on l'enregistre.
Et puis, ça n'est pas le seul.
Il y en aura 80 sur 300 enveloppes à notre table.
Je sens les minutes me glisser sous les doigts comme des petits poissons, impossible de ne rien faire, je regarde, passive.
C'est Ségolène qui est en tête.
Certains pestent, ma mère jubile.
Je lui dis qu'à Paris, elle va perdre des voix, notre socialiste.
Oui mais elle est contente, alors je me tais.

On rentre.
J'allume la télé.
C'est dur à accepter tous ses chiffres.

Comment on peut soutenir un meurtrier.
Regardez la France.
La France oublieuse.
Ou est passé mai 68 ?
Travail famille patrie.
Y'a qu'ça d'vrai.

Régression.
Rejet.
Racisme.
Mondialisation.
Capitalisme.
Etc.

Et quand les jeunes étrangers sont renvoyés dans "leur pays", ils meurent.
Et l'on applaudit.
Et je tremble.
Ecrit par Emma, le Lundi 23 Avril 2007, 20:19 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ecilora
ecilora
23-04-07 à 20:34
Oh! Tu as eu le courage de faire le dépouillement? ^^
Moi, ce qui m'embête le plus c'est qu'il y ait encore plus de 10% des voix pour le FN... et celles-là... tout le monde sait à peu près où elles vont aller au second tour...
Tu trembles? je crois que tu n'es pas la seule (on sera au moins deux)
Mais j'ose encore espérer.

BzOo

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meeooow
meeooow
23-04-07 à 21:01
Re:
Moi aussi j'espère, et j'essaye de faire des trucs =/
Brrrr et plus tard dans les livres d'histoires les enfants se moqueront de nous et de nos idées racistes =(
Et ne parlons pas de Le Pen.
Bisous

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Love love love

Et merde.

Je suis en train de looser devant mon ordinateur.
En jouant à Sonic.
Avec du Renaud à fond les enceintes.
Ouaip.

Et puis j'ai eu envie de venir raconter ma vie ici (on s'en lasse pas).

***

L'autre jour j'ai mi une jupe.

Tout allait bien.

J'ai géré le vent qui montre la culotte aux passants et tout le tralala.
J'ai géré la position assise sans dévoiler ma petite culotte rose.

Mais ça devait arriver.
J'ai fait pipi sur ma jupe.

Enfin c'est pas vraiment ma faute.
Si ce con d'Edouard m'avait pas poussé comme un lache.
Et si j'étais pas en train de faire pipi derrière une voiture aussi.
...

Moralité : c'est pas super pratique les jupes.
Deuxième moralité : j'ai pas encore dépassé le stade de la quiche.

***

J'ai reçu un texto.

"Salu emma cé cindy (bobinette lami de ton frere)
jvoulais savoir comen tu alé, avoir un peu de té news.
bone journé.
bisou"

Simple, court, banal.

Mais, pourquoi ?

Je la connais presque pas moi cette fille.

J'ai couru sur MSN pour questionner mon frère.

Il m'envoie chier d'un splendide "t'es de la police ou quoi ?"
Je persevère.

Il me dit qu'elle doit vouloir "trouver des plans sur Paris" et donc comme j'habite la capital voilà elle a pensé à moi.

Cette version là me plait bof.
Je ne suis qu'un vulgaire objet.
Un "moyen".
Et puis c'est quoi des plans ?

Il ajoute délicatement pour conclure "si c'est pas ça, ça doit être purement sexouuuuuël."

J'ai toujours su qu'elle était goudou.
Ouai mais je doute que mon homme-phallus soit coopérant.
Et puis je doute que ça soit vraiment ça.

Cette histoire me titille.

En plus elle veut venir chez moi.
Mais ya rien de programmé.

J'ose pas la mitrailler de questions.
J'ose pas refuser.

Ca peut pas être un coup foireux de mon ex.
Puisque de toute façon il est trop occupé avec se regarder dans les yeux de sa pouffiasse.

- Emma tu l'as connais même pas ! comment tu oses juger les gens alors que t'as jamais parlé avec eux et que t'as même pas dialogué quoi !!

Mais ça se voit à 10 km que c'est une pouffiasse !!
Rien que dans sa façon de prendre des poses de pouffiasse sur les photos.

En bref, c'est pas mon ex.
C'est personne.
C'est juste elle qui veut venir à Paris.
Bah oui pourquoi pas.
C'est beau Paris la nuit.
...

Moralité : les filles se prennent beaucoup trop la tête pour un texto à la con.
Deuxième moralité : j'me prends trop la tête pour une quiche.

***

Thomas a fait la connaissance de ma mère, le lendemain de notre réconciliation.

J'ai dû lui faire du chantage, ainsi que les yeux de bambi.
Il aime pas les parents.
J'le comprends.
Moi j'suis trop timide avec les adultes.
Mais tu sais ma mère elle a 16 ans encore.
Dans sa tête.

On est parti la rejoindre au Luxembourg.

Ils se sont très bien entendu.
Ils ont papoté de choses et d'autres (joins catacombe et drôôôôgues) pendant que j'me bastonnais avec mon petit frère (ou plutôt : pendant que mon petit frère tentait discretement de m'étrangler dans l'herbe).

J'ai encore pris 40 mille photos.

"petit frère joue au bateau"
"petit frère sur le cheval en bois"
"petit frère s'est fait mal au doigt sur le cheval en bois"
"petit frère boude"

Etc.

On s'est amusé à faire bouger les arbres avec la force de nos bras.
P'tit frère était très impressionné.
J'lui ai dit que quand il serait vieux comme nous, il pourrait aussi.

J'étais bien, comme après les réconciliations, quand tout va mieux et que tout semble évident.

Et puis ça ne change pas. Ca reste joli.

***

Tu sais, les jours se succèdent sans que les mots n'aient à se poser dessus.

J'ai tellement envie d'écrire un truc fictif, un truc inventé, un truc dans ma tête.

Je dévore les histoires de petitekaline avec envie.

Moi aussi je pourrais raconter des histoires cochonnes.
Quand j'étais encore une jeune pucelle victime de l'acnée, j'aimais beaucoup jouer au cyber-sex avec mes semblables.

Ouai allez je vais vous pondre une histoire de secretaire en mini-jupe qui a cassé la photocopieuse et qui se voit obliger d'appeller Roberto le plombier.

Si si ça me fait plaisir.

***

J'aime bien être une quiche parfois.
J'aime bien ne mettre aucune boule au billard et n'être d'aucune utilité pour mes coéquipiers.
J'aime bien regarder les autres jouer des grosses sommes de jetons au pocker sans jamais rentrer dans la partie.
Et puis perdre pour pouvoir enfin regarder chasse et pêche.

Ophélie et le jeton apparu miraculeusement sous ses fesses.
J'aime bien Ophélie, malgrès nos premiers mots échangés il y a peut-être 2-3 ans, malgrès le mal qu'elle m'avait fait sans le savoir, malgrès son indifférence.
Aujourd'hui elle me dit "viens avec moi Emma", et elle me sert un dernier verre quand la giraffe est presque finie.

J'aime bien jouer au Cupidon du vendredi soir. Même si ça ne marchera que quelques jours, peut-être.
Quand on est tout existé à la vue d'un baiser, quand les rires se bousculent dans le ventre mais chuuut on va pas les déranger.
Et on s'en va quand les oiseaux se mettent à chanter, quand les gens du marché commencent à exposé leurs melons, quand c'est peut-être le dernier noctilien.
Heureuse.
Grâce à lui, grâce à tout.
Il me dit qu'on est encore plus proche qu'avant.
On s'envoie des sourires de complicité en imaginant se qu'il peut bien se passer derrière nous.
On arrache l'affiche des horaires du noctilien comme des petits voleurs pour les coller dans la chambre en arrivant.
J'ai pas envie de dormir.
J'veux juste vivre le plus longtemps possible.

Il me dit que je n'ai rien à envier aux autres, que j'écris très bien moi aussi.
Il n'a lu que 2-3 mails de moi.
Ce sont des compliments d'amoureux, alors.
Je souris.
On est encore allé mangé chinois.
On a regardé L'arbre de noel, j'ai pleuré quand le petit garçon meurt au pied du sapin, quand les loups gémissent de douleur, quand le père sert son enfant fort dans ses bras.
Et j'aime m'endormir en boule avec ses bras enroulé autour de moi.

J'ai pas beaucoup révisé.
On me dit de le faire.
Et j'aime beaucoup la philo en fait.
Captivant.
J'aime même l'histoire.
Je me prends à tout aimer, alors espèront que je l'aurais, ce bac.

J'ai encore acheté deux livres à 1€50.
Camus et Queneau.
J'me suis sentie riche de l'intérieur.
Mais j'ai pas le temps de lire.
C'est bientôt l'heure.
Peut-être que Cindy va arriver.

J'ai faim et je jete un coup d'oeil dans ma "cuisine".
Rien.
Ah si il reste des soupes.
Ou de la purée Mousline.
Et puis j'm'en fous tellement.

***

C'est juste que la vie est simple en ce moment.
C'est juste que si je devais résumer ma semaine ça serait : j'étais avec lui.
Dans ma bulle.
Une bulle peinte en rose.

Même si j'ai pas beaucoup vu le soleil.
Les amoureux n'ont pas besoin du soleil.
C'est c'que j'ai compris.
Ecrit par Emma, le Samedi 21 Avril 2007, 18:55 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
Blueyes
Blueyes
21-04-07 à 20:31
Ouais, bien moi j'ai tout le temps du monde pour lire, c'est samedi après midi, il fait gris et j'ai toujours du whisky à digérer (jveux pas brusquer mon foie en me forçant à bouger, suis bien avec pc au lit...). C'est super joli, la fin de ton article, t'as bien raison. Ça rend joyeux à lire!

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meeooow
meeooow
23-04-07 à 21:15
Re:
Tant mieux alors =)

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Youhou !

Juste un petit mot pour vous dire qu'en me baladant de joueb en joueb, comme ça m'arrive parfois (c'est les vacances après tout), j'ai découvert une très belle plume.

Malheureusement la blogueuse a désérté ...

Mais c'est un vrai régal pour moi de lire toutes ses archives.

Si vous voulez lire, cliquez sur PetiteKaline
Ecrit par Emma, le Jeudi 19 Avril 2007, 17:47 dans la rubrique Journal.







Doutes et colère

La foire du trone.
J'adorais.
Alors j'y suis retournée.

Maman est arrivée en retard.
J'étais partie un peu à la bourre pour avoir des chances d'arriver en même temps qu'elle.
Mais j'y arrive jamais.
Elle est toujours plus forte.

Emilie aussi, elle est comme ça.
J'aimerais bien lui enfoncer une pendule dans la tête.
Mais quand elle arrive, toute souriante, toute désolée.
Les cheveux en pétard.
Je craque.

J'ai laissé ma veste au vestiaire.
Le temps était parfait.
J'ai parlé avec mon américain.
"Oh Emma ! la plus jolie du 14ème !"
Je fais un grand sourire.

Un peu plus loin, je vois une femme appuyée contre une grille.
Elle se retourne et me sourit.
Elle me dit qu'elle est très embetée, il y a vieille femme allongée par terre dans cette cour, elle ne répond pas.
On reste toutes les deux a observer.
D'autres personnes s'arrêtent avec nous.
La vieille femme est allongée et son petit chien lui lèche le visage.
On dirait qu'il nous demande de l'aide.
Une jeune fille rentre dans la cour et va lui parler.
La vieille dame demande une ambulance.
L'homme torse nu à la fenêtre dit qu'il va l'appeler.
Je m'en vais, en attrappant un dernier sourire de la femme du début.
Elle était douce.

J'ai le sourire, la légèreté.
Le métro m'emmène.
On passe au dessus de la Seine.

Je vais m'assoire dans un parc, en attendant Mum.
Il a les enfants sur les balançoires.
Ca, au moins, ça ne change pas.

Je tripote mon portable.
Il y a le dernier texto de Thomas dedans.
"J'ai vraiment l'impression que t'en as rien à foutre de moi ..."
J'ai pas encore répondu.
Je lui envoie un truc bidon.
Il me dit "fais ce que tu veux moi j'en ai rien à foutre"

J'ai un peu mal.
Je respire.
Je sais plus.
J'écoute son message vocal.
Il est énervé.
Je suis fatiguée.

Le soleil chauffe mes cheveux alors j'oublie.
Et je me concentre sur la petite blonde qui joue toute seule.
Elle est dans son monde.
Y'a peut-être des crocodiles ou des loups.
J'aimerais bien qu'elle m'en prête.
J'voudrais sauver le monde encore une fois.

Ma mère arrive enfin.
Avec les deux typhons.
Ils foncent droit sur moi, j'ai un peu peur.
Et boom, quatre bisous en 2 secondes !
Mes petits démons.

Je reste absente.
Contemplative.
Bah tu dis rien ?
Je prends des photos en souriant.
J'ai les yeux partout autour de moi.
Les deux typhons vont plus vite que jamais.
Tout se passe en un instant.

J'accepte de faire un manège.
Pas parce que j'ai peur des manèges.
Non t'es fou.
C'est juste qu'ils vont pas assez vite pour moi.
C'est pour les mômes comme dit mon papa.
(Et puis, c'que c'est cher !)

Je rejoins Mathieu dans sa grande maison.
Il me fait des pattes en en mettant la moitié par terre.
Je me marre.
Il met des épices bizarres, sorties d'une étagère remplie de bocaux transparents.
Il me sert un verre de wisky.
Probablement pour camoufler les odeurs étranges de sa cuisine.

J'appelle Emilie pour qu'elle passe.
"Ah tiens Emma, tu sais que j'ai eu ton p'tit Thomas au téléphone"
Et merde ...
C'est parti pour un speach sur "Emma tu fais que de la merde, réconcilie-toi avec lui".
Mathieu lui raccroche à la gueule parce qu'elle nous empeche de savourer tranquillement les pâtes.

On papote.
Dans sa chambre on fait le test sur internet "pour qui voter".
J'ai appris que j'étais de gauche, a tendance socialiste.
C'est super utils ces tests.

Et la nuit est tombée.

Je me souviens d'une longue promenade dans les rues.
Je me souviens que j'aurais voulu enlever mes chaussures.
Je me souviens du bar sympa et de la pinte de trop.
Je me souviens d'avoir eu envie de rejoindre Thomas au bout de la rue.
Je me souviens de la pièce que j'ai faite rouler entre les pavés de la butte aux cailles.
Mathieu et Jérémie me l'ont confisqué.
Je me souviens de la course à pied en marche arrière à 2h du mat'.
Je ne me souviens plus du nombre de bonjours-hystériques-aux-passants.
J'me souviens du nombre de réponse (zéro).
Je me souviens du join dans l'ascenseur et des batailles de mains.
Des actions et vérités.

Je me suis réveillée toute habillée dans le salon de Mathieu.
J'ai traversé le long couloir.
J'ai skouaté sa chambre, on a regardé des dessins sur café salé.

J'aimerais bien vivre à plusieurs parfois.
Pouvoir papoté dans la chambre, les cheveux en vrac.
Me réveiller et sentir une présence.
Mathieu devait se préparer pour le mariage de son frère.
J'ai jamais vu de mariage, j'avais envie de venir avec lui.

Il y avait une rose posée devant ma porte.
Je l'ai trouvé belle, dans son vase improvisé.
Mon américain m'a dit que c'était lui qui avait fait le vase, et la fleur était de la part du photograhe espagnol.
Un mec que j'ai aidé un soir.
J'ai pris la rose et j'l'ai posé par terre en attendant qu'elle meurt.

Puis j'ai attendu que les heures tombent une par une.
J'suis pas allée au soleil.
J'ai pas lu.
J'ai dû écrire.

Renaud m'a proposé d'aller chez Thomas le soir parce qu'il faisait un truc chez lui.
Je sentais la colère partout dans mon corps.
Puisqu'au final, je me suis rendue compte que si je n'y allais pas, j'allais passer la soirée toute seule.
Il est en train de monopoliser nos amis.
Il le fait exprès. Du moins c'est ce que je pense.
Je bouillonne.
Pourquoi il joue pas avec ses dragons comme d'habitude !!
Pffff.

Je sombre dans une déprime à petit feu.
J'décide que c'est fini entre nous et je vais faire mes courses sur meetic.
(Ouai je suis inscrite sur Meetic)
(Oui bon ça va !)

Je tombe sur un mec dominateur qui veut me mettre des fessées et m'appelle "sa petite chienne".
Je trouve ça très drole sur l'instant.
J'ai le moral qui remonte.
Il me font marrer tous ses pauvres mecs.
Maintenant il me harcèle.
Ca me fait beaucoup moins rire.

Le lendemain soir j'ai rejoins Renaud chez lui.
Il était pas encore vraiment tard.

Y'avait Edouard et Sébastien qui jouait à la playstation 2.
J'ai senti l'overdose des jeux vidéo.
J'étais cernée.

J'ai vu Thomas connecté sur la session Msn de Renaud.
Moi, j'l'ai bloqué, lache comme je suis.
J'ai senti ma colère et cette envie insoutenable de l'insulter.
Les gens étaient partis, il restait Renaud dans son bain, l'ordinateur et moi.
C'était parti pour le ridicule.

30 minutes plus tard, on s'insultait toujours à coup de clavier pendant que Renaud jouait de l'accordéon pour tenter de mettre un peu d'ambiance.
J'oscillais entre le rire et la colère.
Et puis ca me faisait un bien fou de sortir enfin les mots.

Maintenant il faisait nuit.
Pause-clope, on est sorti acheté deux paquets, pour ensuite aller jouer au pocker chez Edouard.
Ca me saoule tous ces jeux de cartes mais bon.

Thomas a voulu venir lui aussi.
J'lui ai interdit.
Il est pas venu.
J'ai commencé à sentir que j'étais vraiment méchante.
Mes mains tremblaient.

J'ai perdu, Renaud aussi, et on est parti avec Matthieu-l'blasé rejoindre des gens dans un bar.
Thomas est allé prendre ma place au pocker.
J'commençais à avoir sérieusement envie de le revoir.

J'me suis retenue dans le bar.
J'me suis retenue dans la rue.
J'me suis retenue devant le Panthéon.
Et j'ai craqué en allant faire pipi avec Emilie.
Malgrès ses supers conseils "non te réconcilie pas avec lui, viens dormir chez moi, je sais ce qui est bon pour toi !"
Tu parles.
Dormir chez Emilie, ça revient à dire "ne pas dormir et l'écouter parler de féllation jusqu'à 6h du mat"
C'est Renaud qui a du s'y coller "steuplaiiiiiiiiiiiiii Renaud je veux paaaaaaaaaas dormir toute seuuuuuuuuuuuuuule".

On buvait du vin avec des gens rencontrés là.
Thomas m'a rejoint.
J'lui avais dit "viens si tu veux toujours qu'on discute.

Je l'ai vu arriver de loin.
J'ai reconnu sa démarche, et j'me suis dit qu'il était à moi ce mec.
Il s'est assi et je l'ai embrassé.
Je l'ai serré fort dans mes bras.

J'me suis levée, j'marchais plus droit, j'avançais vers la tour eiffel.
Il m'a rejoint.
Debout sur la grande place, seuls.
Ca avait le gout de la perfection.
Et même si j'étais complètement bourrée je m'en rendais bien compte.
Y'avait ses épaules, son poil tout doux sur les joues, ses cheveux en bataille qu'il laisse pousser juste pour me faire plaisir (et parce que j'adore mettre mes doigts dedans), son nez qui se frotte contre le mien, son odeur, sa nuque, ses yeux amoureux dans les miens.
Et puis il m'a montré ses nouvelles lunettes, toute belles, toute solide.

On a pas discuté au final.
J'ai continué de parler à des gens bourrés en me marrant avec eux, et on est rentré chez lui.
Y'avait plus rien à dire.

Y'avait plus que des certitudes.

J'voulais savoir s'il tenait vraiment à moi.
J'voulais savoir si ça vallait le coup de continuer.
J'aimerais bien.
J'avais peur de me tromper.
Je souffrirai peut-être mais.
"C'est le prix à payer".


Petit frère



RENAUD - petit voleur (j'suis amoureuse ...)
Ecrit par Emma, le Lundi 16 Avril 2007, 16:28 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ryne
ryne
17-04-07 à 18:32
Alors peut être que tout est revenu dans l'ordre. Ca n'est pas que tu ne l'aimes plus, c'est que tu as besoin qu'il t'aime plus. Et c'est tout naturel...

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meeooow
meeooow
18-04-07 à 18:57
Re:
Salut homme viril^^ (nan j'adore ta voix c'est vrai)

Ahah c'est marrant j'ai l'impression que tu comprends mieux que moi ce qu'il m'arrive. Parce que t'as raison j'avais juste besoin qu'il m'aime plus, j'avais des doutes ...

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ecilora
ecilora
18-04-07 à 22:23
Juste que la photo me laisse un sourire au bord des lèvres.
C'est un peu comme s'il entrait dans un autre monde ton petit frère...tout en se demandant ce qui l'attend encore! :D
BzOo

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meeooow
meeooow
18-04-07 à 22:48
Re:
=)))
Vi il est trop mignon ^^
(et dans le palai des glaces, il s'est fait une bosse sur le front parce qu'il avait pas vu)
(et dans les manèges où y'a du noir, il a peur)

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A quoi ça sert

A quoi ça sert de sortir avec un garçon si c'est pas pour toute la vie ?
A quoi ça sert d'aimer autant d'hommes ?
A quoi ça sert toutes ses blessures ?
Ils sont récupérés quelquepart mes bouts de coeur ? Ca aide des gens ?
C'est fatiguant toutes ses larmes.

Et me revoilà encore une fois avec mon mélodrame.
A envoyer des textos à mère.
Etant fraîchement lesbienne et avertie au sujet des hommes, j'espérais peut-être qu'elle m'aurait dit "tous des connards !!! Bravo ma fille, tu t'en ai rendu compte avant moi !!"

Bah non.

Elle me dit :
Tu sais l'amour ça fait souvent souffrir ! Il faut trouver celui qui t'aimera tellement qu'il fera tout pour que tu ne souffres pas ! Moi je l'ai pas encore trouvé (ah ok j'ai encore 22 ans devant moi tout va bien) mais c'est tellement bien d'aimer qu'il faut souffrir un peu ! c'est le prix à payer !"

Bon.

Ah elle m'a aussi envoyé "rien n'est mieux qu'une grosse réconcialliation sur l'oreiller ! te prends pas la tête !"

Ca parait tellement simple d'un coup.
Pourquoi je me suis pris la tête en fait ?
Bon il faut que je remette les choses à leur place, en forme de mot.
Démêlons les noeuds au peigne fin.

Ca fait plusieurs jours que j'me dis "zut, il me manque pu".
Ca fait plusieurs jours qu'il me dit "je te trouve distante non ? ah j'dois me faire des films".
Non mon coco c'est pas une vidéo.
J'suis réellement distante, parce que j'essaye de réfléchir, mais si t'es dans mes pattes, c'est pas objectif.
L'affection me tord les yeux.
J'y vois pu rien.

J'ai voulu mettre de la musique à fond dans mes oreilles.
Mais ma rate à bouffé l'écouteur gauche de mon casque pourri.
Merci pour le réconfort.
Teigneuse va.

Je me suis vue dans ma grande glace, j'avais le nez rouge.
Comme un clown triste.
J'ai peur des clown.

Bon alors l'histoire.
D'abord il m'a fait "la tête" parce que je lui avais fait une remarque.
Un truc du style "j'aime pas quand tu jures que tu vas rendre l'argent que t'empreintes alors que tu me le rends jamais".
C'est vrai, après moi j'y crois, et j'suis déçue, parce qu'en fait, c'est des paroles qui finissent dans la tombe.
Il s'est énérvé et m'a parlé méchamment.
Soudainement.
J'ai attendu un peu.
Et puis j'en ai eu marre d'être là, j'en avais marre de ce petit jeu, j'me sentais crevée.
J'suis partie.
Et j'étais contente de partir.

Mais il m'a rattrapé.
Alors j'ai essayé de partir de façon plus carressante.
Mais il ne voulait pas.
"J'vais pas dormir de la nuit, pars pas steuplait blabla".
Alors bon, comme une conne, je cède.
Soudain il était tout gentil, prêt à aller me cueillir du romarin si j'lui avais demandé.

On a passé le reste de la journée ensemble.
C'était cool.
Et à 8h40, il me dit "dans 20 minutes il faut que tu partes, j'dois jouer à mon jeu".

Il est en train de m'expliquer qu'il m'abandonne pour des puceaux pleins de boutons, des pauvres mecs qu'on rien à foutre de leur vie que de tuer des dragons derrière leur PC ???

J'ai comme une envie de gerber.

Pourquoi je suis restée avec lui.

Je reste sur le lit, la tête dans les oreillers.
J'ai des larmes sur le bord des yeux.
Je me dis que se sont des larmes de crocodile.

Je lui fais un bisou avant de foncer dans l'ascenseur.
J'ai les mains qui tremblent.
J'veux partir.

Les portes se referment.
J'explose dans des pleurs.
Ca me surprend, mais ça me fait pas rire.
Je reste au rez-de-chaussé comme une conne, parce que j'arrive pu à avancer.
Deux étages plus haut, il est retourné jouer.
Ca me dégoute.
Ca me dégoute.

Je suis fatiguée.
J'me dis que j'vais pas en mourir, c'est toujours comme ça d'façon, on pleure un peu, et on passe au suivant.
Et les chiffres s'affoleront.
Il me dira qu'il pourra pas vivre sans moi.
J'le croirai. Un peu.
Et il aura une nouvelle copine.
Comme les autres.

J'ai dans la tête une vision de l'amour assez ... impossible.
J'croyais que le premier serait le dernier.
Et j'suis tombée sur un taré.
J'me suis accrochée.
J'ai vraiment voulu que ça dure.
J'ai arrêté de voir mes amis parce qu'il le voulait.
J'ai voulu arrêter le collège pour le rejoindre.
J'me suis disputée avec mes parents.
Je ne sortais pu le samedi soir parce qu'il était jaloux.
Tous mon argent partait en téléphone.
Tout mon temps était à lui.
J'vivais pour lui.

Il m'a trompé.
J'ai bouché le lavabo en gerbant.
J'ai pleuré toute la nuit.
J'voulais pu manger.
J'voulais juste mourir.
De toute façon j'étais seule.

J'étais vraiment amoureuse, parce que j'ai tout donné.

Maintenant je donne pu.
Je joue.
J'aime bien définir les règles, et moi je les enfreints.
C'est plus drôle.
J'ai l'impression que j'suis même un peu sadique.
J'aime bien les faire souffrir.
C'est facile.

Alors ?
Est-ce que je les aime encore ?
Pourquoi j'ai arrêté de pleuré si vite dans son hall ?

J'ai vu Félix (son chat) derrière la vitre.
Il m'a snobé.
Même son putain de chat il me snobe.
Et puis j'ai trop d'orgueil.
Alors je vais déjà lui faire la tête pendant plusieurs jours.
J'm'en fous du reste.
D'façon c'est tous les mêmes ...
Ecrit par Emma, le Mercredi 11 Avril 2007, 22:52 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
MangakaDine
MangakaDine
12-04-07 à 00:54

Pffff....comme je comprends.
Moi aussi, j'ai tout donné pour mon premier. J'étais amoureuse, j'attendais tous les soirs à mon pseudo arret de bus qui me ralongerait d'une demi heure le trajet jusqu'à chez moi rien que pour le voir rentrer chez lui, en coup de vent furtif. La plupart du temps, il ne remarquait meme pas ma présence. Mais des fois, il venait me demander de passer chez lui. Alors, tous les jours, j'attendais. Dans l'espoir de tomber sur un good day. Finalement, c'est cet abruti à qui j'ai tout donné qui s'est permis de faire n'importe quoi de ma confiance. Qui a passé la plupart de son temps a essayer de trouver le meilleur stratagème pour me faire le plus mal. Alors qu'il aurait juste pu me serrer dans ses bras.

Alors aujourd'hui, je suis comme toi. J'aime bien être maitre du jeu, même si je ne fais pas ce que je n'aimerais pas qu'on me fasse, et tente de rester le plus sincère vis à vis de la personne en face. Sauf que voilà. J'ai déjà tout donné à quelqu'un d'autre, il me reste plus grand chose à refourguer.
Je préfère me faire de bons souvenirs plutot que de bons sentiments. C'est trop marqué au fer rouge sur ta peau, après. Et puis la relation et moins prise de tete. Quoi que...m'enfin, ça fait moins mal de sortir à l'autre ses quatre vérités et de lui faire la tronche. C'est plus facile, oui.

C'est marrant, ma mère aujourd'hui m'a aussi parlé de l'amour. Elle m'a dit, "Quand t'es amoureux, c'est vraiment pas pareil. C'est rien, à côté des choses que tu vis aujourd'hui." C'est juste qu'on a pas trouvé l'homme+l'amour. Enfin j'me comprends.

Oh et puis comme c'est chiant le genre de prises de tête "je reste pour toi mais t'en a rien à foutre", je connais aussi, pas plus tard qu'hier, moi aussi j'ai chialé en partant précipitament de chez lui, mais dans la rue, à crier au téléphone au milieu des gens. Ca s'est arrangé, hein. Mais c'est parce que j'ai ouvert ma gueule et que je lui ai dit, égoistement, de quoi j'avais besoin dans le moment présent, et que s'il ne pouvait pas me le donner, ben je rentrais chez moi. C'est un peu sadique, effectivement.

M'enfin, tout ça pour dire que....
...heu je sais pas trop, mais je te soutiens dans ta déprime attitude. Je t'encourage à ouvrir ta bouche plutot qu'à faire la tronche, parce qu'après les mecs ils disent qu'avec les filles ils doivent tout le temps jouer aux devinettes. Les ultimatum, ça marche bien aussi.

Je dis ça, je dis rien...

Bonne continuation (et désolée pour le pavé "racontage de life")

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meeooow
meeooow
12-04-07 à 11:58
Re:
Ca me fait plaisir ce genre réconfort ! Merci.

J'ai du mal à parler, à exprimer vocalement ce que j'ai dans la tête, pour ça que souvent j'envoie des mails, ou un texto, ou je reste avec mon silence.
Ouai c'est con, peut-être que si je parlais ...

C'est pratique une maman, ça voit l'amour d'un peu plus loin, et peut-être bien qu'on a pas encore trouvé l'homme+l'amour, ou que j'ai pas su le voir ou le conserver? j'en sais rien ...

Si ils doivent toujours jouer aux devinettes avec nous c'est parce que c'est des gros naze qui comprennent rien Peut-être ... j'pensais qu'on pouvait se comprendre sans parler mais la communication télépathique c'est foireux plus qu'autre chose ... enfin jsais pas

Allez, j'me lance dans une grande déprime "la vie est trop compliqué pour moi" ! Ca va passer !

Merci Dine (Dine = pianiste au dents très blanches ^^ description by Ryne) =)

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MangakaDine
MangakaDine
12-04-07 à 12:14
Re: Re:
Les mails et les textos c'est bien mais ça calme pas vraiment la situation dans le moment présent, c'est plutot des choses qui se lisent lorsqu'on a déjà pris du recul, je crois. Quand on est amoureux, c'est très dur d'ouvrir sa bouche. Je me rappelle, pour Maro, un type dont j'étais folle, je n'arrive pas à sortir un son en sa présence tellement il me perturbait, c'était aussi fort qu'une phobie ou un truc du genre. C'est pour ça que ça aide d'aimer moins. On n'a pas vraiment peur des conséquences, enfin...Il faut s'entrainer, de toutes manières. Petits à petits, ce sont des traits de caractère qui peuvent évoluer facilement. Faut juste pas s'attaquer à trop gros tout de suite.

Tu sais, les gens peuvent se comprendre sans parler. C'est juste que quand ils sont en colère, il ont pas vraiment envie de savoir, même s'ils ont bien vu. C'est si facile de se dire, "je vois peut etre ce qui cloche, mais bon, elle m'a rien dit alors, je peux me tromper". C'est pour ça qu'il faut bien leur enfoncer dans le crâne ce que l'on pense. Après, ils ont plus aucune excuse!

Voili voilou!
Dine, sponsor officiel pour Colgate.

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meeooow
meeooow
12-04-07 à 12:29
Re: Re: Re:
Vi c'est vrai, ça doit être ça "Quand on est amoureux, c'est très dur d'ouvrir sa bouche."
C'est sympa, tu m'ouvres les yeux, marci beaucoup =)
Allez je vais m'entrainer !!

"Dine, sponsor officiel pour Colgate" lol

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ryne
ryne
12-04-07 à 07:15
ahhhh. J'ai raté mon bus alors je suis passée ici en attendant le prochain, sauf que justement il va passer dans 5 minutes alors j'ai pas le temps de commenter correctement. Je ferais ça plus tard aujourd'hui, promis ;)

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meeooow
meeooow
12-04-07 à 12:02
Re:

Lol Ryne =))) trop choupette

Ah t'es pas en vacances ?? =p

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ryne
ryne
12-04-07 à 21:59
Re: Re:

Dans le Nord c'est à la fin de la semaine! Faut t'apprendre la vie Emma, c'est mignon.

Bon alors cet article il est *pfiou*... Déjà parce que, ça n'est plus un secret, j'aime l'entremêlement de tes mots. Et puis aussi parce qu'on est pour beaucoup déjà passée par-là. Pour moi, c'est surtout l'impression amère d'avoir tout donné à celui qui ne méritait rien qui me bouffe encore 4 ans après. Comme si j'avais tout gâché dès le départ et qu'aujourd'hui, si je ne m'en sors pas, c'est sûrement parce qu'il a balancé mon cœur je ne sais dans quelle poubelle, et que même si on arrive toujours à se connecter à distance, mon cœur et moi, il ne peut plus vraiment marcher.

Alors je ne sais pas. Est-ce qu'on aime toute une vie? Et comment on aime? Et pourquoi on aime? Est-ce que ça se mérite? Est-ce que c'est une question de chance? Est-ce que c'est gratuit?

J'en sais rien, et sûrement que tu n'en sais pas plus. Ne t'en veux pas de ne plus ressentir les choses comme avant pour lui.

Le tout, même si c'est une fin que tu décris ici, c'est de se dire que l'histoire que la précède a eu ces grands moments de gloire. Ca t'as fait changer d'une certaine façon. Et pour toute la vie, même si cet amour est mort, tu te baladeras avec les conséquences de cette histoire dans le cœur.

Je pense que c'est une façon d'aimer toujours.

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meeooow
meeooow
13-04-07 à 14:12
Re: Re: Re:

Vi c'est sûr, qui n'est pas tombé amoureuse du pauvre connard qui nous bouffe ?
Et après faudrait faire confiance aux autres ...

Je suis incapable de répondre à ces questions, j'aimerais bien que l'amour dure toute la vie, mais si on considère que rien ne dure ...

Je sais pas si c'est une fin réelle, j'en sais trop rien encore, il me faudrait plus de temps, j'ai peur des choix ^^

Merci pour ce petit soutien et témoignage ^^ allez on va pas s'mettre à déprimer alors qu'il fait super beau et que le monde est pleins de chocolat (j'ai fini ma boite de paques, ça remonte super bien le moral !)

D'ailleurs qui parle de Déprime ? On va super bien, surtout toi Ryne !! =)) on les emmerde tous ces phallus !!

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Quand le soleil se montre enfin

J'ai sorti le I-pod d'Adrien de son pull (orange tout moche), j'ai enfilé son casque (très beau, jlui aurais bien chourré) et j'ai joué à "comment on allume l'écran" (sans succès c'est Thomas qui me l'a allumé) (non jsuis pas une assistée).
Je suis tombée sur cette chanson.
Né sous la même étoile.
Absente.

Cette chanson que je n'avais pas entendu depuis plusieurs années.
Cette chanson qui passait avec le soleil derrière les volets fermés.
Je revois la chaleur tranquille.
Je revois ma mère en train de faire secher les "plantes magiques".
Je revois le canapé, mon frère, les après-midi aux odeurs de palmiers.
Je revois la voiture toute pourrie et le vent qui emmele les cheveux et qui carresse le visage.
Les odeurs surtout.
Les odeurs douces des promenades au bord de la plage en septembre.
Les feux d'artifice sur le sable froid.

Et j'ai envie de ce sud, maintenant.
Mon sud.
Fréjus, St Raphaël.
Prendre le train et partir.
(Patience).

On est allé au parc (ça remplace pas le sable mais bon).
On s'est allongé dans l'herbe tous les deux, un grand sourire sur mes lèvres.
J'me suis endormie sur son ventre. Le soleil sur la peau.
Le vent s'est levé. Il avait froid. J'ai détourné la conversation 100 fois pour qu'on reste encore.
Mais on a fini par partir (Pffffff).

"Allo ? Oui on arrive mais là Emma vient de monter 3 marches, elle est fatiguée, on fait une pause"
Je ris parce que c'est vrai, à bout de souffle.
"Ah c'est bon, Emma a vu un lapin, on avance !"
Je le tire par la main pour aller plus vite.
J'ai envie d'avoir un gros lapin tout noir moi aussi.
Mais j'ai peur de ma Lundi se bastonne avec.
C'est une garce tu sais elle a fait plein de trous dans ma couette.
Pffff.

On rejoint Adrien et JC devant le grand parc.
Une bière dans la main.
Je ne bois pas.
Je me saoule avec le soleil.
Et j'avance, les yeux presque ouverts, mélancolique.

Thomas a cassé ses lunettes, il voit tout flou.
J'en ai profité pour me moquer de lui.
Je lui dis que j'adore les hommes qui ont des lunettes.
J'aimerais pouvoir en porter.
Je sais, ceux qui portent des lunettes vont me dire "pfff tu sais pas ce que tu dis".
Oui bon.
Mais j'ai un faible pour vos lunettes.
Quand j'étais petite j'essayais de réduire ma vue.
Je portais les lunettes de ma grand-mère le plus longtemps possible.
Et j'me faisais toujours engueuler.
Pourtant j'ai tout donné.
J'étais préparée au pire !
J'ai appris à lire le langage des aveugles.
Fascinée.
Je voulais plongée dans le monde de l'obscurité.
Dans le monde ou on sent avec les mains.
Le monde des odeurs.
(Le monde d'Helen Keller.)

Je suis rentrée avec le dernier bus.
J'ai eu peur.
Pour la première fois.
Je me suis retournée vers le silence pour voir.
Il n'y avait personne.
J'ai marché vite.
Maintenant je sais comment ça arrive.
On se croit invicible mais.
Et ce frisson devant le mot "impasse".

(Le "serial-violeur" a été retrouvé dans le 18eme.
En flagrant délit.
C'était dans le journal.
On ne sait pas encore si c'est vraiment lui.)

Il y a eu ce film : La haine.
Encore trop d'émotions.
Et je mets du temps à sortir de cet univers.
Tellement vrai.
J'ai le sourire difficile.
Et encore le mcdo.
Je fais la grève de la faim.
J'ai juste envie de regarder les lumières dans la nuit.

Ca s'arrange au moment où je décapsule la bouteille de bière.
Je me prépare un cocktail de vodka aussi.
Et un deuxième.
Pour gouter le jus d'ananas bien sûr.

J'me fais battre au pocker pour pouvoir gambader dans l'appart de Jc.
Y'en a marre du pocker.
Le pocker le pocker le pocker le pocker !!!
JE SATURE !!!
Je me couche allez hop on en parle plus !
Tiens Renaud prends mon tapis.

Je m'inscruste dans une conversation.
Et je la détourne sur un sujet qui m'interresse un chouïa plus.
C'est à dire euuuuh ... phallus, poils pubien et companie.
Oui j'avais pas très envie de parler politique ce soir.
"OOOOH Jc t'as la même gratounette que moi !! Tu l'as acheté à Monoprix toi aussi ????"
Le monde est simple, le monde est con.
Je le voudrais.
Mais ce film qui reste gravé en moi, tellement il me parle.
J'attrappe les sourires, les regards carressants.
Je me sens loin de cette bande.
Et loin de lui.

Alors je pars.
Je cours dans la rue.
Je vais rejoindre mes potes du lycée.
Et j'ai trop bu.
Quand je commence à montrer mes poils roux, c'est que je plane au dessus de la réalité.
Et je continue de boire tant que le monde ne tourne pas trop.

J'ai oublié certaines choses.
Par exemple, je suis allée sur le pc de Mathieu pour changer son surnom MSN.
J'ai mis "je suis un petit con".
Ca m'a beaucoup fait rire sur l'instant.
Ca m'a moins fait rire quand il a changé le mien.

Et puis j'ai laissé un message douteux sur le répondeur de Georgia.
Ca aussi j'avais oublié.
"T'étais trop faite sur ton message !!
- Quel message ? ... aaah oups (grosse honte)"
Ca m'apprendra tiens.

Il y avait Irina.
Il y avait mes pulsions.
Ce que je sais d'elle.
J'ai des envies pleins la tête.
Et on s'endort tous comme des loques, moi avec le manteau sur les épaules, prete à partir.

Mon téléphone vibre dans ma poche, oups, je cours rejoindre Thomas.
Il doit être 4h.
J'ai peur de marcher seule, j'appelle Thomas plusieurs fois.
Il vient me chercher au croisement.

On rentre, et je sens des doutes au fond de moi.
"Je t'aime, enfin je crois".
"Comment ça je crois ?"
Pourquoi c'est si compliqué.
Je me protège d'un silence.
Ou est ma petite fée qui me dirait tout ce que je dois faire ?
Il est où le père noel.

Il y a eu ce cours de philo.
Pas celui avec ma prof complètement à l'ouest.
Celui avec le prof de soutien.
En une heure il remplit mon cerveau de pensées extraordinaires.
En plus il est incollable sur le cinéma (moi j'y connais rien).
"On ne vit jamais dans l'instant présent".
La vérité abonde de sa bouche.
"Entre la religion et l'amour, et Dieu me le pardonnera, je choisis l'amour".
Wahouuu je l'aime ^^

C'est déjà les vacances.
Et je suis déjà nostalgique de devoir partir.
Le ciel est tout bleu.
Envie d'avancer tout doucement.

J'ai pris le RER avec Lundi dans mon sac (Lundi : ma rate).
J'ai décidé de l'emmener afin que mon petit frère se défoule sur quelque chose d'autre que moi.
Et ça a marché.
Et que j'te met dans la boite, et que je te sors, et viens sur moi, non pas par là, et que j'te cris dans les oreilles, etc. (faut bien que les gosses s'amusent) (non jsuis pas cruelle !)
La pauvre, je l'ai jamais vu aussi fatiguée.
Elle s'est blottie derrière mes cheveux et n'en n'a plus bougé.
J'ai profité du soleil en papotant avec ma mère, dans le parc.
Tout est plus beau quand le temps est doux.

Je suis arrivée à Paris avec une boule de poil derrière les oreilles.
Elle m'a suivis dans les bars, sauf qu'Emilie me disait "Dégage, ahh non m'approche pas avec ça dans les cheveux !!".
J'ai décidé de la ranger dans sa boite.
Elle a pas bronchée.

J'ai des doutes pour Thomas. Ca persiste, et j'ai pas envie, j'ai pas envie de ne plus être amoureuse. J'ai l'impression que la batterie de mon coeur est usée, elle dure moins longtemps qu'avant. Les papillons s'en vont trop vite. L'ennuie leur succède. Mais j'ai vraiment pas envie. J'veux pas écrire ses mots. J'veux pas les penser. Je vais attendre, d'accord ? Peut-être ...

J'ai pris un "réveil lapin" (wisky vodka jus d'orange coca) Jérémie a raconté la blague du flan, Emilie a raconté la blague de Roberte et Lucien.
J'étais morte rire.
Moi j'ai raconté "papa caca".
Une soirée follement enrichissante, avec la tête qui tourne et la mémoire qui déconne.
J'étais heureuse.

Maintenant je relis mon bouquin sur la drogue.
Flash ou le grand voyage, de Charles Duchaussois (celui que j'avais prété à Georgia et qu'elle a jamais retrouvé) (merci les amis ^^).
Il est super connu ce livre, tout le monde l'a lu, même mon père (c'est pour dire).
Oh j'ai rêvé que mon père volait dans les airs en tutu rose.
Quand j'ai bu je fais des rêves trop bizarres.
Ah ce que ma vie peu être palpitante !!


Ecrit par Emma, le Mardi 10 Avril 2007, 16:53 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ecilora
ecilora
10-04-07 à 18:28
Parce que moi, c'est pas St Raph' mais presque... [Mais là... là... Le Sud est venu jusqu'à nous!! et en plus, c'est encore mieux: pendant les vacances! ^^]
Je te prêterais bien les miennes de lunettes (mais non... je les aime) Et maintenant, ya un truc magique quand tu veux pas les mettre: les lentilles de contact! ^^ Cà c'est surtout cool l'été. Parce que tu as pas besoin d'avoir la paire de lunettes de soleil sur la tête et les autres sur le nez quand tu rentres dedans.
Et puis, il y a trop de choses dans ces articles! ^^ lol
Je me souviens plus de tout! :D
BzOo


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meeooow
meeooow
10-04-07 à 21:13
Re:
To Ecilora (parce que des fois il se met pas bien en dessous le commentaire)

ah tu connais un peu St raphael ? goui !
Vi j'avoue ça va il fait bien beau jva pas me plaindre à la mairie.
Ah c'est rare qu'on me dise "j"aime mes lunettes", bah voilà c'est fait =p
Ah mais tout le monde se plains de mes articles trop long, va falloir que j'écrive tous les jours pour que les gens aient le temps de commenter chacune de mes phrases (d'un côté c'est pas obligatoire ^^)
Gros zoubiiiiiiiiiiii je sors =)

Ah oui au fait ton télécoum il avait des lunettes avant, et mtn tu lui as mis des lentilles ^^

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ryne
ryne
10-04-07 à 18:39

Bon alors déjà c'est quoi la blague de Roberte et Lucien?

Ensuite j'en ai marre de tes articles trop longs parce qu'à chaque fois j'ai 40 milles trucs a dire mais j'oublie tout au fur et à mesure et maintenant je vais être obligée de connecter mes deux neurones pour te répondre malgré tout (y a aussi que j'ai rien d'autre à faire...)

IAM c'est un peu de la merde quand même. En faite je juge sans savoir parce que j'ai jamais été capable de les écouter jusqu'au bout, je devrais aller lire les paroles sur internet. Ca serait déjà plus intelligent.

Moi mon sud, c'est montpellier, et j'y retournerais bien aussi...

J'aime aussi les hommes à lunettes. Avec de la barbe si possible. Je sais pas bien d'ou j'ai pondu ça surtout que oui, les lunettes c'es chiant même que je le sais parce que j'en portais encore l'année denière.

Pi même que moi aussi je voulais être aveugle. Comment t'as copié sur moi et tout. Moi je volais les lunettes de mon frère (qui a l'epoque avait des loupes) et puis je les emennais à l'école pour faire croire à mes copines que je portais des lunettes et que je devenais aveugle comme Marie Ingals. (En plus d'être bizarre, j'étais mythomane)

Je pense que toi et moi, on est toutes les deux mûres pour les alcooliques anonymes.. Enfin je dis ça, je dis rien.

Il fut un temps (que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaîtreuhh...) j'avais moi même trois ratouts à la maison. Même que la seule fois où je les ai sorti de leur cage pour les présenter à des inconnus, ben ils se sont cachés dans les trous du billard et il m'a fallut 4h pour les faire sortir...

Bref, je sors (non parce que j'vais m'user la rétine à trop rester coller devant l'écran...)

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meeooow
meeooow
10-04-07 à 21:10
Re:
La blague ^^ elle est vachement bien quand c'est Emilie qui raconte parce qu'elle raconte trop bien moi jsuis trop naze, faut qu'tu viennes si tu veux l'entendre =p

Attention je n'ai jamais dit qu'I am c'était de la bombe bébé ! Mais à l'époque quand j'étais petite et passive, ma mère écoutait la radio et la TV, et donc cette chanson passait souvent, jlai pas choisit, mais de l'avoir entendu ça m'a tout rappelé c'était agréable (quoi que les paroles sont très belles)

Tu mets des lentilles ? ou t'as retrouvé la vue comme Marie ingals (lol eh toi aussi tu m'enerves j'aimais trop quand elle devenait aveugle, mais j'm'en suis rappelé dans ton com, alala ça fait bizarre) La petite maison dans la prairie aaaah ske c'était bidon ^^

Non attention maman m'a dit "si tu bois tous les jours tu es alcoolique ma fille" donc pour le moment, tout va bien =) en plus je bois comme une tapette en ce moment et jsuis bourrée avec une pinte de bière

Ah je vois que tu as de la culture années 50 et compagnie ^^ "il fut un temps que les moins de 20 ans" lol

Putain y étaient cons tes ratouts lol la mienne elle adore m'emmerder, me lecher les doigts et tout, un pot de colle ^^

Allez il est 9h, c'est l'heure d'aller boire (ah oui, en fait, euh pdt les vacances on peut dire que je suis un tantinet alcoolique) (...)

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J'te prete mes yeux

J'ai retrouvé une boite d'allumette dans un sac. Elle devait être pour Thomas, quand je rentrais bourrée dans les bars pour voler des boites d'allumettes, et lui offrir le lendemain. Monsieur je-n'ai-jamais-de-briquet. J'ai allumé de l'encens avant de me jeter dans mon lit. Dans ma maison toute propre. Une heure et demi de ménage, à chercher tous les petits coins sales, pour les faire redevenir tout blanc. L'extase. Rajoutez un fond musical (Chante France est hautement conseillé) et vous serez complètement Zen. J'ai pas encore super l'habitude de faire le ménage. J'apprends, c'est ma première année. J'aime ses gestes qui appaisent, et la fierté d'après. C'est comme s'occuper de soi, s'épiler, se laver, se maquiller, s'habiller, jusqu'à se trouver suffisament belle pour être heureuse. Les gestes que l'ont répète en boucle toutes notre vie, sans jamais se lasser, peut-être.

Hier c'était pas facile. Ca a commencé par un appel de Renaud "Anouck fait n'importe quoi, elle a encore pris des conneries, j'vais la chercher, elle est chez Abella". J'ai dit qu'il pouvait me rejoindre avec Anouck. J'ai recommencé à penser. Comme quand j'y pense le soir avant de dormir, le matin en ouvrant les paupières, la journée dans des instants embrouillés. Ce problème, qui n'est pas le mien, mais qui me touche, parce qu'elle est mon amie. (j'y pense tellement). Et puis ils étaient là, devant Rodin, à m'attendre. Anouck avait les yeux rouge, Renaud m'a fait un petit sourire forcé. J'ai pris Anouck dans mes bras, elle était gelée, j'ai commencé à la rechauffer en lui disant des mots gentils, j'ai dit qu'il fallait qu'on aille vite au café. Thomas est arrivé juste après, il est venu avec nous. Anouck s'est plongée dans mes bras comme une âme qui s'écroule, elle a sangloté. Le décors a disparu. C'est dans ses moments là qu'il n'y a rien d'autre qu'elle au monde. Un éléphant pourrait arriver au galop sur nous, je ne le verrai pas. J'ai pensé qu'à la réchauffer en lui faisant des bisous, entrecoupé de quelques paroles. On a marché toutes les deux devant, je lui frottais les mains, je lui posais des questions. "il fallait me le dire si tu voulais que j'en parle à tes parents, je l'aurais fait ma Anouck". J'ai rappelé une seconde fois, après avoir commandé trois cafés. J'ai galeré à faire le numéro, j'voyais mes doigts qui visaient pas très bien. Elle était silencieuse en face, elle tentait un sourire à des moments, mais on savait très bien qu'on allait passer un sale moment. Renaud faisait des petites blagues, moi je me mettais à la place d'Anouck, Thomas restait neutre. On est parti, on a pris le bus. Il y avait de la place pour nous quatre, et on essayait de voir l'accident au milieu du boulevard pour se distraire un peu. On est passé devant l'impasse. J'ai demandé à Anouck si ça lui faisait mal de passer là. Elle m'a dit non, que là il faisait jour. Et j'ai pu trop parlé. A part devant son immeuble, pour lui dire que j'étais très heureuse d'être là pour elle, que ça allait être un très mauvais moment à passé, mais que ça lui ferait du bien. "Arrête d'être désolée, tu n'y es pour rien, c'est toi la victime, tu n'as jamais voulu ce qui est arrivé." J'espère qu'elle n'a pas fait semblant de me croire. Elle voulait terminer sa clope avant de prendre l'ascenseur. Dans l'ascenseur, elle s'est mise à pleurer, elle bougeait plus, j'avais le coeur tout serré, Renaud s'occupait de maintenir les portes ouvertes, j'essayais de la consoler. Mais elle l'a fait toute seule. Elle a respiré longtemps avant d'appuyer sur la sonnette. Sa mère est venue nous ouvrir, Anouck s'est jetée dans ses bras comme un enfant qui a fait une bétise. J'ai salué ses parents, et on est allé dans le salon directement. Je crois bien que personne n'avait envie de faire durer l'attente. A part Renaud qui est allé aux toilettes, pendant que je suis restée avec Anouck et sa mère sur le canapé. Les secondes semblaient douloureusement longues. La mère posait des questions et Anouck n'arrivait pas à parler, elle pleurait, la tête dans ses mains. Renaud est revenu avec le père. il a fermé la porte derrière. J'avais pu très envie de parler d'un coup, et je regardait Renaud avec l'espoir qu'il se lancerait avant moi. Et comme les secondes étaient trop longues, j'ai acceléré en rajoutant des phrases après les siennes. La mère a deviner seule ce qui s'était passé. Voilà, c'est dit. Les mots sont rentrés dans le cerveau de la mère et du père, et Anouck a recommencer un peu à pleurer, derrière ses mains. J'ai vu les yeux du père se brouiller de larmes en regardant sa fille, immobile sur sa chaise. J'ai vu sa mère tenter d'être forte et dire tout ce qu'il faut dire. Le reste est passé doucement, entre les colères, les questions, les blessures, les calins et les larmes aux yeux. Les merci pour nous, mais merci de quoi, tu sais on a pas fait grand chose. J'ai raconté le commissariat, mais j'aurais aimé raconté que tout ça n'était qu'une blague. Et pourtant elle est là, ma Anouck, elle pleure, elle s'évade, elle continue de rire avec les souvenirs qui hantent, elle aurait bien aimé oublié, mais personne n'est assez fort, elle se détruit lentement sous nos yeux tristes. On a tenté de leur dire pour "les conneries", mais on a pas réussi. On est parti, après les calins et les bisous sur ses yeux mouillés. Et puis le silence. Les pensées, encore. Les pensées obsédantes dans la rue, dans le hall, dans l'ascenseur, sur son lit, et même sous les bisous. Puis les rêves. Mais c'est tellement rien comparé à elle.
J'espère qu'ils vont réélement la faire courir dans le jardin à la recherche des oeufs de paques.

(Je sais qu'ici je devrais peut-être ne pas parler de certaines choses.
Vie privée des autres.
Ecrire ou ne pas écrire.
Mais je m'y autorise, parce que très peu d'amis connaissent ce blog, alors.)

J'ai fini par penser à autre chose. Qu'ai-je fais avec Thomas. Un peu les mêmes choses. Discussions, calins, interdictions d'aller sur le pc, et je boude, et tu boudes, et tu reviens, et je te sers contre moi, et tu me dis que je suis belle que je suis fachée, alors je fonds, et je te dis que j'ai mal quand tu t'absentes, toi dans le jeu, et je suis seule, j'ai mal au ventre. Il embrasse ma nuque, je lui enseigne les coups de langues de bas en haut, je frissonne, il fait chaud, et toujours ce problème des yeux fermés, mais après tout, je suis comme ça. Pudique. Il essaye de me chasser parce qu'il doit travailler, je dis que j'ai la flemme, il insiste et je le prends mal. Il me laisse et va travailler, pas longtemps, il finit par jouer au pc. Je me vexe, il revient sur le lit, tanpis si je suis chiante. Il parait que c'est mignon, une fille jalouse qui peut pas se passer de nous (nous : les grands et vénérables hommes hum). Il aime bien. Il me dit que sa vie est beaucoup plus belle depuis moi. Qu'avant ça devait pas être terrible. J'ai pu envie de dormir et je le couvre de bisous sur son ventre chaud. Il me demande comment j'ai fait pour coucher avec Mathieu. Je lui explique la bouteille de Vodka. J'espère que ça ne lui fait pas mal d'imaginer ça. Moi j'ai du mal à différencier présent et passé, jalouse à en crever. Les autres y arrivent mieux je crois.

Le lendemain son père nous réveille. Je frotte mon visage contre le sien. C'est mon ours. Je réclame un verre de lait (j'suis accro au lait, y parait que c'est pu de mon age). Et après avoir enfilé mes chaussettes je remets du noir sous mes yeux. On part, il reste avec moi le plus possible en attendant son bus. Sourire. Il ne l'avait jamais fait. Je pars en revassant. assise sur ma chaise, bercé par l'italien, je respire mes mains. Elles sont encore pleines de lui. Et cette écharpe verte qu'il m'a preté, elle sent lui aussi. J'voudrais bien que les odeurs soient eternelles.

Il y a eu samedi soir évidement.
Ma soirée chez Lucie.
Mais d'abord "Emma, tu viens en bas de chez moi ?"
J'ai rejoins ma belle Anouck pour papoter.
Elle m'avait tellement manqué.
L'air était doux.
On a rejoins les amis près de Montparnass, dans un grand bar.
Une bière pour tout le monde.
Une cigarette dehors, tous les trois, elle nous raconte l'italie, on parle de sexe comme on en a l'habitude.
On va ensuite au Mcdo, elle me raconte un peu son copain.
Le Mcdo, j'aime pas, mais quand on est toute seule à faire la révolution.
Alors j'avale mon BigMac en silence.
"alors c'est bon ?"
Bouai.
Mathieu nous a rejoins, Anouck s'est envolée, et c'est moi qui doit guider ma petite troupe.
Je dépense mon argent en Vodka.
"Eh c'est l'anniv de Lucie merde".
On lui ramene une grosse bouteille et du jus d'orange.
Je guide très bien ma troupe, c'est avec succès qu'on arrive chez Louis, l'homme de Lucie (le premier et le dernier si ça continue comme ça).
On monte.
Bon c'est pas tout à fait ce à quoi on s'attendait.
Enfin on s'attendait bien à connaitre personne, mais on avait imaginé un peu de musique !
Mais la plus belle musique du monde, c'est bien sur les cris hystériques (les rires pardon) de Lucie !
Ma petite Corse (corse = beaucoup de décibels dans la voix)
Je suis toute charmée de la revoir, avec sa petite robe et ses cheveux ébourrifés.
J'lui présente mon homme (énervé d'avoir du trouver le chemin tout seul) (mais s'il était moins en retard on l'aurait attendu) (pouète).
Elle l'accueil d'un ravissant "BONJOUR MONSIEUR TORSE NU !!".
Mon homme reste sans voix.
Comment lui expliquer.
En fait un jour j'ai montré une photo de lui à Lucie, une très belle photo où il était torse nu(pour mettre en valeur ses poils virils) (et nombreux).
Et depuis elle le surnome monsieur-torse-nu.
Bon.
Je lui épargne l'explication et m'occupe de lui faire des bisous.
Robin est assis sur une chaise, ou plutôt, Robin essaye de lutter contre la gravité.
Il ferme à moitié les yeux, il me fait rire.
Je tente vaguement de lui présenter mon homme, et je lui dis "attend-moi, j'me sers quelques verres de vodka et j'arrive".
d'façon tu voulais qu'il aille où dans son état.
Je bois plusieurs verres d'affilés.
J'ai l'alcool trèèèèèès facile ces jours-ci, je suis pétée de la foufoune en moins de cinq minutes.
Je fais de la concurrence à Lucie en hurlant des obsénités dans l'appartement.
Je demande à une fille assez mignonne de m'épouser. Elle rit.
Je rejoins mon homme pour me consoler, en plus j'ai vu une fille s'assoire à côté de lui (j'y pète la gueule moua)
Renaud me cherche des problèmes "alors y parait que t'es jalouse d'Emilie".
Moi, idiote, je me jette dans le piège, je m'énèrve, je crie.
"Y TE PLAISE PAS MES SEINS C'EST CA ??? TU PREFERES CEUX D'EMILIE !!!!???"
Alors que le pauvre Thomas n'avait rien dit, mais bon on est jalouse ou on l'est pas hein.
Je suis toute bourrée et Mathieu me défie au cul-sec de Vodka.
Dans la chambre il y a un concours de blague.
D'ailleurs, comment dit-on "Alice au pays des merveilles" en Arabe ?
Ahah tu sais pas.
C'est facile !
"Fatima chez Tatie !"
Ahah.
Bon c'est la seule que j'ai retenu.
Ensuite j'ai fait chier tout le monde, j'ai voulu faire pipi par la fenêtre comme mon père et j'me suis rappelé que j'avais pas l'équipement nécessaire.
J'ai la tête qui tourne de plus en plus vite.
Avec une légère envie de vomir.
Hum.
Thomas me conseille de prendre l'air frai dehors.
Je trouve qu'il a de très bonnes idées, et puis les autres sont partis.
On marche avec Mathieu qui tente d'escalader un mur.
Ca me fascine.
Je décide d'escalader tout ce qui semble escaladable (ahah le mot).
Ce qui saoule profondement Thomas.
J'ai battu Robin je crois (le bourré sur la chaise).
Un homme dans la rue m'offre un poisson d'avril Ikéa.
Je suis comblée et décide de le garder toute ma vie dans ma poche.
C'est pas vraiment un poisson d'avril c'est un hareng d'avril.
Y sont drôles chez Ikéa.
Je parle avec les mecs qui attendent le bus, j'leur explique qu'y'en a pu à cette heure là.
Ils m'ont dit qu'ils attendaient le bus qui va à Toulon.
Ah.
Et on a continué, sans Mathieu, parce qu'il avait faim.
Après, c'est le néant.
Avant aussi d'ailleurs.
J'ai la mémoire en forme de gruyère.
On rentre chez moi et je m'endors.

Je dois me lever tôt, pour aller à Chatelet rejoindre mon père, pour qu'il fasse semblant de m'engueuler parce que je suis en retard, pour qu'on discute sagement, et je me sens loin de lui.
Et mon grand-père qui refuse de boire de l'eau parce que ça fait rouiller. "L'eau, c'est bien pour nager. Re-sert moi un ptit coup d'wisky". Ca fait rire mon père. Le temps passe vite, je pense à lui.

Je prends des photos avec mon ptit blond, je le mitraille, pour les regarder plus tard, avec de l'amour plein les yeux, en pensant que c'est mon ptit frère rien qu'à moi. Il va devoir aller en pension. Après les vacances. Parce que c'est un ptit rebel, parce qu'il ne veut pas apprendre à lire ou à écrire. Il reste sur sa chaise à regarder les nuages. Il a dû redoubler son CP. Et il ne veut toujours pas. Mais je sais qu'il est le plus intelligent de la planète.

J'en ai un peu marre du lycée.
J'ai ai marre du bac blanc ou personne n'a la moyenne pour nous faire peur.
J'ai ai marre du mot bac.
J'voudrais qu'ils arrêtent de nous rabattre les oreilles avec le BAAAAC.
J'en ai ras la fouffe !!!
Celui qui m'invente une machine à accelerer le temps je l'épouse.
Voilà j'le jure sur la tête de mon hareng d'avril Ikéa.
(D'ailleurs j'espère que j'l'ai toujours)
Ecrit par Emma, le Jeudi 5 Avril 2007, 03:21 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ryne
ryne
10-04-07 à 17:09

Bon je vais me lancer dans un truc assez technique. Vu que j'ai déjà lu cet article mais qu'il est trop long pour que je m'en souvienne vraiment et que quand j'ai voulu le commenter je pouvais pas à cause de ta mise en page foireuse (t'es trop nule Emma serieux...). Ben je vais tout relire et commenter paragraphe par paragraphe comme ça, ça n'aura l'air de rien et ça me ferra rire un peu.

1-->Bon alors déjà ça me fait penser que je me suis épilée hier à la cire toute seule comme une grande, et putain jaurais pas du attendre aussi longtemps. Plus c'est long plus ça fait mal. Mais mantenant je suis douce telle une rose sans épine!!! Quant au ménage, ça attendra...

2-->Pour Anouck je sais pas trop quoi te dire. Sûrement parce que justement il n'y a rien a dire, a part que tes mots sont beaux, qu'on voit comme tu tiens a cette perle là. Les histoires d'amitié, même quand c'est lié aux larmes, ça me fait toujours quelque chose de fort.

4-->"les grands et vénérables hommes" comment tu sers à rien Emma. Non mais ça va pas de dire des conneries pareil. Je t'en veux au moins pour trois siècles et demi. Je suis dans ma période "Tous des faux-mecs, tous des sans-couilles!" alors forcement j'ai le poil qui s'hérisse quand je lis des choses comme ça. Mais t'en fais pas, d'ici peu j'te rejoindrais dans la vénération de l'être masculin (je leur en veux jamais très longtemps...). Sinon ta vie de couple me fait bien marrer. Vous avez de la chance de vous supporter si bien (enfin on dirait que vous vous supportez bien du moins). J'me souviens que l'homme était tolérance zero pour les crises de jalousie et autres pétages de câble moyennement justifiés. C'était même pas drôle.

5-->Les odeurs. Bordel de merde (je sais, je ne suis pas polie). Je crois que c'est ce qu'il y a de pire pour les filles en post-rupture comme moi. Je m'y raccroche. Parce que son pull sent encore sa chambre alors qu'il est dans la mienne et que Derek porte son parfum (d'ailleurs je viens d'apprendre que c'était "l'homme" d'Yves St Laurent, si c'est pas drôle ça!). Mais pour rien au monde je me sentirais prête à m'en séprarer. Faudrait quelles soient eternelles, en effet...

6-->Tes wek end ressemble au mien. Je me ferrais definitivement bien une petite bouteille de vodka avec toi un de ces quatre. ET QUE TOUTES CES PETASSES A NICHONS RESTENT LOIN DE NOS HOMMES!!!

(Roh, les grand esprits ce renconter, je finis cet article pile au moment ou je reçois un mail qui me dit que tu as commenté chez moi. C'est trop magnifique...)

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meeooow
meeooow
10-04-07 à 17:27
Re:
Tu me fais tellement rire !!! T'as vu comme on est synchro jsais pas c'est un signe =p

Eh pour les mecs c'était complètement ironique ! Tu vas quand mm pas m'en vouloir pdt trois siècles et demi bordel !! Arrete ou je pirate ton blog de commentaires obsènes !!

Oui jsais jsuis trop une quiche en informatique ^^ mais jsuis sure jte prends et jte mets par terre, jte défis au HTML MOUA !!

Ouai ma vie de couple bof jsais pu trop on va voir. T'inquiète moi aussi j'ai des soucis, mais c'est jamais pire que de se faire larguer, ça non, c'est l'pire ... (bande d'hommes, rien que le mot "homme" c'est une insulte pouet)

Lol tu t'épiles à la cire, ahah encore une fois tu n'as pas level Emma, qui consiste à s'épiler avec une EPILATRICE (le truc qui arrache les poils un par un ^^) mais je te pardonne t'inquiete pas tu as toute la vie devant toi

Putain les odeurs, ya rien de pire pour les coups de blues, en une micro seconde tous les souvenirs qui reviennent à cause d'une putain de molécule (jcrois que c'est ça)

Bon c'est d'accord pour la bouteille mais on fait moit-moit et c'est toi qui paye le jus d'orange (tu as le droit de contester)

Bon la quiche te salue et tu fais un gros bisou tout gras =)

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ryne
ryne
10-04-07 à 17:34
Re: Re:

Saches, pour ta gouverne, Jean Guimauve, que je possède et utilise un épilatEUR! Même que ça fait même pas mal parce que je suis trop forte et que la douleur ça me fait pas peur (du coup c'est elle qui a peur tellement je suis musclée et elle se barre en courant). Mais en ce moment je l'utilise pour les finissions parce que ça va quand même plus vite à la cire et que j'ai pas toute la vie quoi!

Moi ma vodka je l'aime pure. L'mpression de boire de l'ether me fait me sentir plus vivante (putain, c'est beau...) Mas jte payerais ton jus d'orange quand même si tu veux (en plus je suis généreuse...)

Et puis t'inquiete je suis nul en informatique moi aussi (pourquoi tu crois que je ne change jamais de mise en page?)

Je veux bien réduire ta sentence et ne t'en vouloir que pour 14 895 jours. Mais c'est un prix d'amie.

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meeooow
meeooow
10-04-07 à 17:46
Re: Re: Re:
ah merde tu m'as eu là. Moi qui pensait être supérieure et tout. En fait jsuis trop naze parce que je sais pas m'épiler à la cire (tu m'apprendras ???)

En plus tu fais les gros bras, tu crois que jsais pas boire cul sec, ok poulette on va faire des économies de jus d'orange et on va se désinfecter les molaires, je t'attends!

"Et puis t'inquiete je suis nul en informatique moi aussi (pourquoi tu crois que je ne change jamais de mise en page?)"
ahah c'est bien tu es lucide ^^

Mais t'es dur en affaire, avec un peu de chance demain tu auras oublié

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Ces instants

1.

"il caffè, il cioccolata"

Je recopiais ces mots doux comme des carresses, tracés sur le tableau noir.
Un rayon de soleil dans les yeux.

J'ai vu une terrasse au bord de la plage, j'ai senti la pierre chaude sous mes pieds nus, j'ai respiré l'odeur de la mer, du café, du chocolat, les yeux mi-clos, j'ai senti la paresse des jours de vacances, j'ai senti mon corps détendu, la respiration lente, et mon père qui boit son café en regardant l'horizon tout bleu.

J'ai rêvé d'un matin d'aout en Italie.

2.

Il y a eu le comico, le plan vigipirate, les ciseaux de Guillaume confisqués, l'attente avec les autres, les agents de nettoyage en blouse fluo, leur bonne humeur, simplicité, à s'émerveiller devant un portable écran couleur, et les bobos, pour le contraste, "oh oui c'est scandaleux, trois fois que je me fais cambrioler toute ma porcelaine et mes tableaux !", ils ont des bijoux plein les doigts et les oreilles, il y a le motard qui ne comprend pas ce que veut dire "sous le choc", je lui explique, alors il me drague, mais j'suis pas d'humeur.
L'heure passe, les plaintes aussi, les vols, les agressions, la femme toute maigre qui va faire un malaise, les douleurs qu'on traine jusqu'ici.
Il y a la flic qui retient sa respiration pour m'écouter, son regard absent d'un coup, ses doigts qui courent sur le clavier pour attraper mes mots, les questions brèves et abondantes, les mots qui coulent de ma bouche entre deux serrements de gorge.
"Merci pour elle".
Il y a l'impasse où j'essaye de comprendre, pourquoi tant de fenêtres, pourquoi aucune trace, les cris sont partis, une poussette passe à côté de moi, le calme, le vide. J'écris les mots qui font mal sur une feuille, je les abandonne, pour combler le vide, ne pas laisser faire ça, et je pars, le coeur lourd.

3.

Le concert.

Ca faisait vachement longtemps que ma place était accrochée au mur.
Elle a pris la poussière.
Je la glisse dans mon sac.
Je ne réalise pas encore.

J'arrive parmi la foule, on me file un CD gratuit d'Aldebert, la première partie du concert.
Allo Renaud t'es où ? (oui parce que je vais au concert de Renaud avec Renaud héhé).
J'observe la palai des sports, rien de spécial, je retrouve Edouard, une Juliette et Renaud.
De peur qu'on me prenne mon appareil photo à l'entrée, je le fous entre mes jambes, là où les garçons ont ... enfin voilà.
Je marche comme une débile du coup j'ai l'air fine.
Je ris.
On trouve pas l'entrée.
J'ai du mal à les suivre avec mon appareil entre les jambes.
c'est dur d'être un homme.
On entre dans la salle énorme.
Souvenir de mon premier concert ici, il y a 4 ans.
Impressionnée.
J'apperçois quelques bandanas rouges.
Sourire.
Je me roule une cigarette et demande du feu.
"On a pas le droit de fumer".
Ah.
"Ouai c'est la nouvelle loi".
Ah ...
Mais on fume quand-même.
Il nous manque les bières.
Assis par terre, on se fait marcher dessus.
"Dis donc y'a vachement plus de bobos que de sosis d'Renaud !"
"Ah bon c'est ton premier concert ? je savais pas !"
"Judith m'a dit que ça allait être naze, y parait qu'il veut pu chanter Manu et tout".
Je réalise toujours pas.
La salle se plonge dans le noir.
On se lève.
C'est la première partie normalement.
Eh mais !
C'est la voix de Renaud !
Vite je jette mes yeux sur la scène.
Il est là, une perruque de cheveux long sur la tête, une guitare dans les mains.
Il est là, à quelques mètres de moi.
Je réalise.
Sa voix.
Je me mets à chanter avec lui, les yeux grands ouverts.
Sur la pointe des pieds.
L'appareil photo (sorti du pantalon) levé du bout des doigts.
Il chante toutes ses plus vieilles chansons.
Il y a les cris, les bravos, les "Renaud", et puis le noir à nouveau.
Je ne comprends plus rien.
Mais on est le fameux Aldebert tant attendu de la première partie ??
D'façon avec un nom comme ça, tant mieux qui soit pas v'nu (haha jsuis drôle).
La salle se replonge dans le noir.
Sur la scène, le décors représente les toits de Paris, c'est beau, avec des étoiles.
Il y a tous ses musiciens, comme dans mon divix.
Hystérique, je cris, je saute, je chante.
J'appelle Judith au moment où il chante Manu.
J'entends ces petits cris de joie dans le téléphone.
Et puis, toutes les autres chansons, Mistral Gagnant, Dans mon HLM, Hexagone, Morgane de toi, C'est quand qu'on va où, La chanson du loubard, laisse béton, Chanson pour Pierrot, Ma gonzesse, Deuxième génération, Baby sitting blues, En cloque, Il pleut, Les bobos, Mister renard, Les cinq sens ...
Entre chaque chanson, il nous parle, raconte de nouvelles de choses.
Il constate qu'on respecte super bien l'interdiction de fumer.
Il crache sur les politiques et chante pour ceux à qui ont a supprimé la liberté.
Il chante pour nous aussi.
Dépassée par les émotions, je me sens vivre, je l'aime.
Les pieds et le dos en feu.
Il revient trois fois sur scène.
Juliette en a marre des "attends pars pas maintenant, c'est la dernière !" mais c'est jamais vrai.
Il ne s'arrête plus, et la lumière qui éblouit, j'en peux plus d'être comblée.
La salle crie des RENAUD !! RENAUD !!
"Renaud (mon pote) dit "Ca fait bizarre d'entendre son prénom crié comme ça, j'ferme les yeux et j'imagine que ça moi qu'on appelle"
La salle se rallume et la magie part avec.
Le concert à duré plus de 3h.

On s'en va dans la nuit.
Je supplie qu'on achète une bière avant le dernier métro.
Miam.
Les fesses posées dans le métro, on est content, tous agréablements surpris.
C'est le moment où on se remémore tout.
Indispensable.
Et on rit encore un peu.

La bière me rend euphorique, j'appelle Thomas pour lui raconter.
Je sautille.

C'est le plus beau concert que j'ai vécu.
(Je sais que j'en ai pas vu beaucoup mais)
C'était magique !

4.

La prof de philo nous a rendu les contrôles.
Celui où on a triché comme des chacals.
Eh bien, je m'attendais vraiment pas à ça.
On avait recopié mots pour mots la correction du devoir !!!
Et elle ose nous écrire "avez-vous vraiment lu le livre ?"
J'hallucine.
Elle estime donc que son cours vaut 8/20 ??

Ah ces profs ...

5.

Allongée dans mon lit, j'n'écoute plus que du Renaud.
C'était quand ? Mardi ?
C'est déjà trop loin.

Il y a eu un mercredi rempli de films avec Thomas.
"Je préfère qu'on regarde d'abord les films, et qu'on fasse l'amour après, comme ça je suis sûre que tu restes jusqu'à la fin !"
Ca le fait rire, "genre je suis un mec comme ça !!", bah c'est vrai, c'est qu'un garçon hein, et moi j'ai pas confiance.

On voit La science des rêves, le DVD qu'il m'a offert.
On comprend pas tout à l'histoire.
Y'a pleins de trucs en carton qui bougent, des nuages en coton qui volent, des machines à avancer le temps, un homme comme un enfant, et des rêves mélés à la réalité.
Mais où est l'histoire ? (je suis ouverte aux explications ^^)

Rire et chatiment.
J'aime !
D'façon, dès que ça parle un peu d'amour, c'est dans mes cordes.

Il y a eu un vendredi soir chez Edouard.
Les cartes transparentes d'Ophélie, la tarfiflette, les patates à éplucher "ah c'est dur !", les joins qui tournent, la bière dans le frigo, la Playstation 2, la musique, ariane qui veut faire la vaisselle que sur du rap, le piano désacordé, le trou dans les clémentines "hé j'te vois à travers !", nos bisous interrompus par les autres, et tout ce qui ne me revient pas parce que j'ai bu trop, ou peut-être que la tartiflette était trop bonne.
Thomas rentre avec moi, ma jalousie skouate la discussion pour s'amuser un peu, j'ai peur d'Emilie, ça dure longtemps, il ne sait plus quoi dire pour me prouver qu'il ne me trompera jamais, je boude, je rigole juste après, je lui fais dire qu'il deteste les gros seins, qu'Emilie est moche (sympa), et que même si j'existais pas, il coucherait pas avec elle. On fait l'amour. Il fume. Emilie m'appelle pour savoir si j'veux la rejoindre. "C'était le thon ?" s'empresse de dire Thomas, je m'empresse de l'embrasser, même si je sais qu'elle est belle ma Milie, je veux pas qu'elle soit belle pour lui. Pour tous les autres mais pas lui. il me borde, puis s'en va. J'aurais dû aller en cours le lendemain, mais j'ai pas réussi.

6.

Je n'ai plus de lait dans mon frigo.
Quoi de pire pour mal commencer un samedi.
Alors je me mets à mon clavier pour compenser.
Je lis mes petits préférés.
J'aime les mots tristes, j'aime les passions.
Et pleins de livres inachevés sur la table.

Ce soir il y a l'anniversaire de Lucie.
J'y connais pas grand monde, mais tant mieux, ça peut être rigolo.
J'ai envie de voir Robin et sa troupe de comique, j'ai envie de manger des gateaux, j'ai envie d'aller dans un appartement inconnu, j'ai envie de boire, j'ai envie de parler politique et ours en peluche à tout le monde. Et d'amour.

(En plus j'me suis épilée.
Ouai non y'a pas de rapport.
Si y parait qu'on est plus zen sans nos poils !
Encore un truc que m'a dit ma mère.
Merci moman ^^)
Ecrit par Emma, le Samedi 31 Mars 2007, 14:45 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ecilora
ecilora
31-03-07 à 15:12
Hein? Hein? Hein?
TU as vu Aldebert?! Et pas moi? Je te déteste! ;) Ah non... Bon alors, oublie ce que j'ai dit! ^^
Je voudrais aller avec toi au 1. Je n'ai pas tout compris au 2. Le 3. me rappelle moi. Surtout après, quand tu rentres et que tu es encore là-bas. Le 4.... rien que çà, faudrait lui dire. Mais 8, c'est une bonne note!! Au 5. j'ai lu "Crime" aulieu de "Rire" (non, je ne suis pas traumatisée par mon bouquin). Et 6. Bonne soirée! ^^
On n'oublie pas que demain, c'est l'heure de faire des blagues...
BzOo


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meeooow
meeooow
01-04-07 à 22:20
Re:
J'ai écouté Aldebert depuis le concert (vu que j'ai eu un CD gratuit) et j'avoue que c'est pas mal en fait (mais son nom me fait toujours marrer ^^)

Oh oui allons en italie, tu es libre en aout ? lol
Vi le 2 c'est fait exprès c'est pas fait pour être compris (mais alors pourquoi je l'écris euuuhh ^^)
à la fin de l'année je raconterai s't'histoire à ma prof, enfin quoi que, elle est déjà assez victimisée, c'est méchant =/
8/20 ouai j'm'en contente ^^
c'est normal que tu aies lu Crime et chatiment, le livre est évoqué dans le film, il tourne pas qu'autour du livre, mais il est dedans, d'où le titre je pense (alors regarde le =p )

J'ai du mal à faire des blagues en ce moment =(
Enfin c'est plus facile d'écrire des trucs tristes disons, j'aime bien la mélancolie peut-etre ^^

Bisous !! merci merci d'être là. Je m'attache vite surment mais je t'affectionne beaucoup =)

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ecilora
ecilora
01-04-07 à 22:25
Re: Re:

En août? Bien sûr! Allons en Italie! ;)
J'avoue qu'il a un drôle de nom... Au moins, c'est pas courant... ^^

Aaaaaah! Je suis donc poursuivie... je l'ai sous les yeux là. Depuis une heure, je me dis qu'il faut que je commence ma première partie de commentaire... :( [e m'y mets. juste après] Mais une heure, çà passe vite. ^^

L'année dernière, j'ai fait un baby-sitting de groupe ce jour là. j'ai passé la journée à dessiner des poissons... Du coup cette année, je n'ai rien fait d'autre qu'en attacher sur mes fringues... Et personne ne l'a remarqué! :D

BzOo.
Et juste. C'est réciproque. Juste que moi, je pensais pas m'attacher vite et en fait, quand j'ai atteris ici, çà m'a prouvé le contraire! lolol

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Blueyes
Blueyes
31-03-07 à 19:48
Ah, ça fait toujours plaisir de passer ici! ;) Même si je suis un peu embarassée de devoir avouer que je ne connais pas Renaud (j'imagine ta tête scandalisée à cet instant), ça doit être un truc de Français lol. Sinon bien le truc de ta prof m'a bien fait rire, ça reste assez incroyable... Puis la sciences des rêves je peux pas vraiment t'offrir d'explication satisfaisante, j'avais juste bien aimé l'univers en général, mais si tu veux en voir un bon dans le même genre mais avec une histoire histoire, écoute etarnal sunshine of the spotless mind. T'as l'air d'avoir des bonnes méthodes pour convaincre ton amoureux d'écouter des films avec toi de toute façon ;)

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meeooow
meeooow
01-04-07 à 22:27
Re:
OOOOOOOOOOOOOHHH TU CONNAIS PAAAAAAAAS RENAUD ??

Oui t'as raison jsuis sous le choc ^^ il a pas du percer jusqu'au Quebec, c'est qu'un ptit français qu'on adore, pas pour sa voix merdique ^^ mais pour ses textes, et pour lui, il est tellement touchant, il écrit tellement bien. Vas immédiatement sur www.radioblogclub.com !! =)

pour ma prof c'est vrai que ça sonne un peu faux, mais comme elle est vieille, on peut téléphoner en cours, elle a aucune autorité ... enfin elle est particuliere, on a tous eu un prof comme ça, completement à l'ouest ^^

Jl'ai vu Etarnal truc (c'est long le titre ^^) parce que j'adore Jim Carrey et et sa compagne, mais pareil, bizarrement, ce film m'a laissé dans un flou bizarre.

=))

J'espère que tu vas vite retrouver ton homme, tu vas pu beaucoup sur ton blog toi au fait >_<

Allez reviens nous !! =) bisous

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Fatigué

Le sexe fort ne sert à rien.
Il m'arrive de le penser franchement.
Quand je cherche ce que les hommes m'ont apporté.
Si je ne trouve rien, c'est que je suis aigrie.
Un peu comme ce soir.

Le monde est mal foutu.
Ca je le pense très souvent.
Quand je vois des femmes se bousculer devant la boulangerie.
Quand elles passent devant le SDF assis par terre, juste après, l'air désolé.
C'est mieux de penser à soi je comprends oui.
Quand je vois que du métro jusqu'à chez moi, je passe devant une 20aine de vitrines, aguicheuses, société consommatrice.
Quand je sais que la nuit, il y a des mecs qui violent et des gens qui n'ouvrent pas leurs volets.
Quand sur la première page du journal il est écrit "Mickey 3D s'appelle maintenant Mick !".
Quand les gens oublient trop vite, parce qu'on veut pas être malheureux à cause des problèmes des autres.
Quand des gens se font agresser à 50m du commissariat, quand la police ne sert définitivement à rien.
Quand les femmes pleurent d'amour.
Quand les lames ouvrent les peaux dans l'obscurité.
Quand l'homme est saoule sur le quai du métro, plus seul que personne, la foule passe, chacun ses problèmes.
Quand les apparts sont trop petits pour ta famille, va falloir s'entasser un peu tu sais.
Quand les pères s'insultent devant leurs enfants, se détruisent, égoistement.
Quand des imbéciles se partagent l'univers.
Quand les étudiants sont menotés parce que leurs parents n'étaient pas nés en France.
Quand un français passe 3h par jour devant sa télé.
Quand l'argent dirige le monde.
Etc.

Fatiguée de ce monde ...

Ca tombe bien, demain soir, pour la première fois de ma vie, je vais chanter avec Renaud.
A bercy.
Tu sais combien j'aime Renaud.

=)
Ecrit par Emma, le Mardi 27 Mars 2007, 02:55 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ryne
ryne
27-03-07 à 22:51

Ah! T'as pas le droit de dérpimer. J'ai besoin de lire des choses joyeuses moi en ce moment...

T'as qu'à ne penser plus qu'à Renaud! Ca devrait marcher

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meeooow
meeooow
28-03-07 à 02:23
Re:
roh là tu peux pas savoir comment je suis heureuse, je reviens du concert les pieds en feu et je suis heureuse heureuse heureuse c'était magique vite vite faut que j'en parle ^^ jva écrire des choses rigolotes pour toi =) bonne nuit !!

=))))))) RENAUD RENAUD RENAUD RENAUD !!!!!!

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ecilora
ecilora
28-03-07 à 19:49
Re: Re:
Je voulais laissé un commentaire hier. Mais j'étais je suis dans le même état. Sauf que je n'ai pas été voir Renaud, moi! ;)
vivement demain... que je puisse dormir! ;)
BzOo

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ecilora
ecilora
29-03-07 à 22:20
Re: Re:
Et juste aussi... j'ai pensé à toi aujourd'hui. Les mots fléchés du 20 min laissaient deviner son nom dans les cases...

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Coruscante
Coruscante
29-03-07 à 21:30
jaime bien ta "liste"
je partage ton avis.
je tembrasse fort. Profite de ce concert !

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meeooow
meeooow
31-03-07 à 14:49
Re:
Ecilora> hihi ouai Renaud à la cote depuis ses concerts à Bercy, j'l'ai lu dans Métro ^^
Contente que tu sois heureuse aussi ! Bisous =))

Coruscante> Ma "liste" ^^ ouai mais bon j'en parle pas aussi bien que Renaud dans ses chansons ( ***Renaud Renaud Renaud *** mon idole *** lol ) Merci, j'ai bien profité c'était magique ! Gros bisous !

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Mieux vaut ton absence que ton indifférence
--> Gainsbourg

Mercredi

Une envie de grasse matinée m'a fait rater un contrôle de Philo.
Quel dommage.
Il a donc fallu le repasser.
Zut.

Avoir encore un 9.
Ca les rassure les profs, de nous voir travailler, et à la fin, ils mettent toujours des 9.
Le pire c'est qu'ils écrivent "bon travail" en rouge à côté. Mais je m'en fous tellement de toutes ses notes.

Le truc plus rigolo dans cette histoire, c'est que ma prof, en plus de ressembler au gendarme dans Oui-oui, bah elle a pas inventer la nouvelle technologie, mais on lui pardonne, elle a des problèmes de jambes.

Elle a réuni les 4 gros chomeurs de la TL2, dans une petite salle, seuls, avec cet espoir insensé de les voir travailler.
Et au même instant, deux salles plus loin, elle corrigeait NOTRE contrôle.

On a pas eu besoin de beaucoup réfléchir pour en venir à cette conclusion : ils nous faut les réponses !

Irina a sorti son téléphone.
Elle a mi le haut parleur et elle a posé le portable sur la table pour pouvoir recopier.
Mathieu nous repetait les phrases distinctement.
On gratait.

Elle est venu nous voir deux fois.
Nous, on le savait déjà, alors on jouait nos rôles d'élèves super concentrés.
Quand elle est retournée dans l'autre salle, on l'entendait dire dans le téléphone "Dis donc ! Qu'ils sont sages ! En plus ils travaillent vraiment !"

Je pense que la correction de nos devoirs sera drôle.
Elle va croire qu'on est devenu intelligent dans la nuit, tous en même temps.
Ou alors elle va tous nous mettre zéro, au choix.
Mais elle aura pas de preuve.
Alors on protestera et ça sera le bordel encore.

Je m'en souviendrais de ma prof de philo.
Un sourire aux lèvres.

A la fin, j'ai vu qu'on était dans la salle d'italien.
Celle où je suis depuis trois ans.
Et depuis trois ans, ya un beau poster qui me nargue sur le mur.
Une peinture de la mer de Capri, bleu, jaune, vert.
J'aime la regarder, j'oublie, et je m'amuse à plonger dans la mer en faisant des vagues sur les rochers.

J'ai chuchoté un truc à l'oreille de Guillaume : "j'ai un projet diabolique, je voudrais savoir si tu veux bien être mon complice - oui ? - tu vois la belle affiche là haut ?"
J'avais pas terminé ma phrase qu'il escaladait le bureau pour arracher les punaises.
Je gigotais d'exitation, avec cette peur agréable de se faire pincer en plein délit.
J'aime tellement ces moments. J'aurais volé la télé qui pèse une tonne juste pour sentir ce frisson.

Jeudi

On avait un contrôle sur les contes de Perrault.
30 questions en 30 minutes.
Ma prof est une garce.

J'en pouvais plus de gratter le plus vite possible, et quand est arrivé la dernière question
"quelle est la morale du conte Les Souhaits Ridicules ?"
et que j'en avais aucune idée sur l'instant, j'ai écrit
"La morale est qu'il faut arrêter de boire (non je sais pas)".

J'ai trouvé ça très drôle sur l'instant.
J'ai pas pensé qu'il fallait que j'efface ma connerie.
J'étais ivre de questions et de réponses, mon cerveau parlait, j'écrivais, fallait juste que j'ai tout rempli avant la sonnerie.

Quand je suis sortie de la classe, je me suis dit que j'allais me faire humillier publiquement au prochain cours.
Ma prof est une garce, je lui ai offert l'occasion de m'executer.

Vendredi

J'en avait vraiment marre de la pluie, le pantalon trempé, et le visage frappé par les gouttes parce qu'Emilie m'a chourré mon parapluie turquoise.
Il grèle !!!
Et quatre fois j'ai fait le chemin du lycée à chez moi.
C'est long.

Je comatais dans mon lit, quand ma coiffeuse est arrivée.
Ma coiffeuse, en fait, c'est pas vraiment une coiffeuse.
C'est une amie, et pour mon anniv, elle a dit qu'elle voulait bien essayer de me couper les cheveux.
Oui c'est différent.

Thomas était pas rassuré.
Moi non plus.

On avait pas de ciseaux, alors j'ai chourré ceux de la trousse de Guillaume.
Je m'assoie sur la chaise, face au miroir, je regarde mes cheveux longs.
Georgia me fait une couette ridicule sur la tête, ça fait professionnel.
Elle me met quelques poings dans le nez et les ciseaux tout près des yeux.
Ca c'est moins professionnel.
J'me marre trop.

Quand c'est fini le sol est couvert de cheveux roux.
Je réalise.
J'ai les cheveux aux épaules et ça me plait tout ce volume.

On a papoté encore un peu, elle a oublié son cadeau, la culotte noir et rose transparente de chez Pouffeland, on est revenu, j'avais le sourire quoi qu'il arrive.

J'ai rejoins Thomas pour aller dans les catacombes.
Rien que le mot il est glauque.
Depuis le temps qu'il me parle de ce truc, j'aimerais bien essayer.

Zélie est arrivée avec Adrien.
Elle est marrante Zélie, elle crie tout le temps, elle se bat, elle est vénère, et elle rit aussi.
Elle a trouvé le moyen de skouater un hall d'immeuble en passant par un resto.
On a fumé à l'intérieur, ils ont partagé l'herbe en cinq, et j'avais peur que quelqu'un nous voit, j'avais ce stresse agréable de me retrouver chez les flics.

On est parti et j'ai suivi Zélie avec Thomas.
Adrien est allé soulever une plaque pour voir si on pouvait toujours entrer, à côté de Luxembourg.
Zélie criait qu'on était trop cramé, qu'il fallait pas qu'une voiture de flics se ramène.
Petit stresse agréable.

On s'est retrouvé près de Fénelon, dans le bar ou j'avais vu Robin et qu'Emilie avait gueulé que je voulais coucher avec lui.
Le bar était plein, comme tous les autres, Zélie parlait avec une fille trop bourrée, je suis allée commander une bière pour deux.
La fille bourrée me faisait rire, surtout quand Zélie lui mettait des claques pour qu'elle vienne avec nous dans les catas.

On est allé chez une copine de Zélie.
Un studio sympa à St Michel.
Là bas tournaient les verres de vin et les cigarettes qui endorment, je commençais à m'éloigner de ce monde étrange.
Thomas me demandait si j'étais toujours motivée, j'avais l'air fatiguée.
Il m'a convaincu assez facilement qu'il en avait marre d'attendre et qu'on allait rentré dormir.
J'ai dit ok.
Mais j'ai pensé que j'allais pas avoir l'odeur des catacombes dans les narines, pas ce soir.

On a pris un noctilien, il faisait froid.
Ca me rend désagréable le froid, quand je suis crispée, quand je tremble, quand je marche comme un pingoin.
Je crois que j'aime de moins en moins le froid.
C'est bète mais, quand il fait soleil, je suis toujours de bonne humeur.
Si tu m'offres une plage et un maillot de bain, promi, je décroche jamais mon sourire.
Quand je regarde le futur, je ne vois que ça, un ciel bleu, des jupettes, la mer, et moi en mode escalope blanche sur le sable.
Ca m'évite de penser au bac.

Samedi

Encore un bar, puisque j'adore ça.
J'étais contente de revoir Renaud, mais y'avait pas Anouck.
C'est déboussolant d'être la seule fille au milieu de 6 garçons.
Heureusement, ya Renaud, pour avoir des conversations de filles avec moi.

On a marché de bars en bars, à la recherche d'une table.
C'est dur de vivre à Paris, j'te jure, ya trop de monde.

On a fait un billard, j'ai mis qu'une seule boule, j'étais pas fière.
Faut dire que le gros mec qui jouait après nous, il a beaucoup aidé Matthieu et Renaud, mais pas trop moi et JC.
Pffffffffff.
Et j'étais pas bourrée.
Non j'pense pas que je joue mieux bourrée en fait.

Je suis rentrée en bateau, l'eau jaillissait sur les côtés, j'ai rejoins mon nid jaune en haut de mon arbre, et je me suis endormie comme un oppossum.
Ecrit par Emma, le Dimanche 25 Mars 2007, 17:00 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ryne
ryne
26-03-07 à 23:40

Pendant quelques jours j'ai eu peur que tu ais déserté joueb pour de bon... (J'aurais lu quoi, moi, franchement?)

Ca fait d bien de te relire. J'ai eu du mal à imaginer ton petit délire de triche mais au moins ça avait l'air divertissant (sûrement plus que la philo en tout cas) Ca m'aurait bien aidé une anti-sèche de ce genre ce matin. Mon sujet de dissertation de littérature français était "En quoi Le ravissement de Lol V Stein est un roman du regard" (un bouquin de Marguerite Duras) Ben je peux te dire que ça m'a pas fait rire. Surtout que j'ai eu des problèmes gastriques pas très glamour en plein milieu du DS et qu'ils ne nous autorisent pas à quitter la salle avant la fin

Bref, ma vie est palpitante. J'ai du retard sur joueb, mais je vais tenter de me rattraper. Continue d'écrire!

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meeooow
meeooow
27-03-07 à 03:01
Re:

Merci =))

Moi aussi j'ai cru que j'allais déserter, mais non ^^ j'ai juste pas beaucoup d'inspiration, période de vide.
Mais je pourrais te retourner cette phrase !! "tu fous quoi Ryne ? Tu chomes ??!!!" =p

Vi j'ai mal décrit la scène de la triche, juste on a téléphoné à la classe pour écouter les réponses, comme notre prof ne voit rien ... ^^
Lol c'est horrible ! et si t'as une envie de vomir en pleins milieu d'un DS, tu fais dans tes mains ? (glamour toujours !)

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ryne
ryne
27-03-07 à 08:28
Re: Re:
Disons que j'ai eu mes raisons pour cette période de vide. Tu comrpendras bien assez tôt parce que je compte bien combler mon retard. Rien que là j'ai pondu l'article le plus long de l'histoire de mon blog et ça n'est que le tier de mon voyage chez Dine à Marseille... Tinquiete pas, tu avs avoir de la lecture ;)

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meeooow
meeooow
28-03-07 à 02:26
Re: Re: Re:
viiiiiii de la lecture =)))
J'attends la fin de ton weekend hé allez vite à ton clavier parce que faut pas trop faire attendre ses lecteurs !!
bon jvais me coucher parce que là piou je suis tellement joyeuse que j'en deviens débile ^^

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J'aime, j'aime pas

J'aime ces soirées.
J'aime qu'on me dise que je suis belle avec les cheveux attachés, même si j'le pense pas, j'aime sentir sa main autour de ma taille, le samedi soir c'est plutôt rare, j'aime qu'on me chante une chanson dans le noir avec des guitares et toutes ses petites voix pour moi, j'ai de la chance, il dure lontemps mon anniv hein, j'aime bien faire chier JC juste après, et puis sauter sur le lit et casser une late au passage, ça j'aime moins, j'aime que Thomas me rejoigne parce qu'il s'inquiètait de mon long séjour aux toilettes, et nos grands débats politique, ouai ouai genre, Adam qui veut être président, Noémie qui me raconte les sous-vêtements avec des trous "pratiques", j'aime quand Thomas me demande de le rejoindre parce que je fais des papouilles à Victor et qu'il aime pas trop, j'aime moins quand il part dans la chambre avec Emilie pour tester ma "confiance" et que JC m'empeche de passer dans le couloir, j'adore le traiter de nain, lui il aime pas, alors il me porte du bout des bras, je fais l'avion dans les airs, j'adore les petites phrase qu'il place discretement (et délicatement) du genre "tu crois que c'est pour quoi que les mecs payent des coups aux filles ? c'est pour leur en mettre un après", j'aime quand on descend les marches sans être sûre d'avoir la prochaine, j'aime communiquer en langage des signes avec des gens derrière la vitre d'un bar, puis rentrer et leur dire que c'est mon anniv pour leur taxer un peu de bières, j'aime moins quand j'me rends compte que leur bière est dégueulasse, j'aime me rendre compte qu'il est déjà 3h du matin, j'aime moins quand le noctilien arrive pas, j'aime bien voir comment JC a fait saigner sa main contre le mur en essayant de frapper Thomas, je lui mets son pansement et je m'excuse de l'avoir encore traité de nain tout à l'heure, et puis on a des places dans le fond, il est 4h peut-être, je dors chez Thomas, on s'installe sous la couette et on parle encore, je me sens vraiment bien avec lui, je lui dis, mais les mots sont pas assez fort.

J'ai pas aimé le RER.
Un homme s'assoit en face de moi, il m'écrase le pied, s'excuse, il a l'air triste avec sa bouteille de mousseux, à 3h de l'aprèm, il me questionne, "tu veux faire prof de français ?", et puis il baisse les yeux, par terre, il me dit qu'aujourd'hui c'est son anniversaire, c'est pour ça qu'il boit, je lui fais un grand sourire en pensant que c'est aussi celui de mon père, mais, j'ai le coeur serré, il me raconte que c'est un rappeur, mais bon, le rap ça passe ou ça dérappe, il chante "1, 2, 3, tu viens avec moi, 4, 5, 6, ceuillir du vice", je chantonne avec lui "7, 8, 9, dans ton cabriolé neuf", il s'arrête, me regarde, petit sourire, mais vite remplacé par un visage statique "ce connard, c'est de moi ça, j'le connais st'enculé, on vendait du shit ensemble à Bastille, et maintenant il soutient Sarko ...", alors j'essaye de le reconforter avec mes yeux, mais il regarde par terre, j'me dis qu'à 30 ans, on a doit avoir une assez bonne experience de la vie, ça donne pas toujours envie de sourire, au contraire ; il m'a serré la main avant de partir, il avait des gants ; je crois qu'il avait même pas vu le soleil.

J'aime mon tit frère.
J'aime quand mon petit frère déclare fièrement qu'il est le seul à avoir un cadeau pour moi, mais qu'il a pas de papier pour le cacher, alors il l'a mis dans un boite à chaussures, ses petits cheveux d'ange et ses yeux bleu, j'ouvre la boite et je vois un petit poisson en peluche, "tu l'as peut-être déjà vu parce qu'en fait il était déjà dans la maison avant", je l'aime, moi aussi quand j'étais petite, j'offrais des trucs qui m'appartenaient, je trouvais ça pratique ; je ne lache plus mon poisson rouge, on le parfume, ma mère me tend un join et un briquet en plus des gateaux, ça me fait rire, décalage, mon grand-frère et sa copine sont là aussi, un petit bout de famille réunie, pour moi, mes trois frères, ma mère, même si, les silences et les tensions, moi je m'en fous, il m'a offert de l'encens que Kenzo s'est empressé d'ouvrir pour moi, mon blondinet, puis le grand dadet est parti, et moi aussi un peu après ; dehors en attendant le RER, j'ai vu l'horizon, tout rose, je suis restée immobile, mon poisson rouge dans la main.

J'aime pas les nationnalistes.
Je comprends pas qu'on soit de droite, j'ai pas été habitué, on m'a toujours dit à la maison que les gens de droite, sté les méchants ; j'ai des gargouillis quand j'entends certains discours, et puis j'ai peur, je réfléchis, s'il passe, non, impossible, bah pourquoi ? admettons, s'il passe, je veux des centaines de personnes réunis, une foule, un seul cri, des actions dans Paris, je voudrais une révolution, une 6eme république, ou sinon partir, comme disait Lucie, je sais pas où, mais ailleurs, loin ; oui mais, s'il passe, c'est que la majorité le voulait ; j'ai un peu peur tu sais.

J'aime ou j'aime pas les disputes ?
On était en froid pendant 4 jours. J'avais fait une liste, j'étais super énervée, les "contres" avaient noirci ma feuille à une vitesse TGV, et de temps en temps, un petit "pour" arrivait à se faufiler, mais bon, ça faisait pas le poid. Il m'a écrit un texto, j'en ai profité pour le menacer de rupture. Il m'avait blessé avec son refus de trop, je savais pu trop ce que je faisais avec lui, s'il m'aimait. Et puis une nuit, les 2 petits "pour" de ma liste ont fait des bébés, et pleins d'autres petits "pour" sont venus au monde. Même qu'ils étaient beaucoup plus beaux que les "contre" d'à côté. Parce qu'un garçon qui seche les cours avec moi, par solidarité, quand je pleure d'aller à mon oral d'italien le lendemain, qui me promet une nuit à parler et une grasse matinée avec mon habituel petit déjeuner au lit, bah c'est craquant, quand-même. Pour une fois que je sors avec un cerveau, un cerveau mignon en plus, pas maniaque, qui me fait rire, qui me rassure, ... faudrait peut-être que j'le garde. Et depuis notre réconcilliation au café de Tolbiac, j'ai le coeur qui palpite, c'est dur à décrire.

ETC ^^

Mes problèmes de configuration se règlent doucement, merci beaucoup à Ecilora à Coruscante =))

Ecrit par Emma, le Lundi 19 Mars 2007, 01:28 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ecilora
ecilora
19-03-07 à 12:39
^^
De rien!
Moi, j'aime bien quand les anniversaires, ils durent. Et ils durent. je l'ai fêté trois week-ends de suite le mien. Et tout de suite, le début d'année commence toujours bien! :D
J'aime, j'aime pas...
J'aime! ;) C'est des souvenirs comme çà qu'on voudrait pour toujours. Et sourire à l'envers à la mention de ce môssieur seul pour son jour. :)
Et c'est joli toutes ces étoiiiiiiiiiiiiles! ^^
Sauf qu'on voit pas très bien ce qu'il y a d'écrit...
BzOo et bonne journée!

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meeooow
meeooow
20-03-07 à 15:32
Re:

C'est super agréable de faire durer son anniv en effet =) joyeux anniversaire à toi aussi, même si c'était ya qqs mois ^^

Ah on arrive pas bien à lire =/ bon de toute façon, c'est plus un chantier qu'un blog pour le moment =p on voit enfin les petits télécoums i'm happy ! Merci de m'aider dans mon chantier lol

Biyyouuu !

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Coruscante
Coruscante
23-03-07 à 21:35
Re: Re:
aaa mais moi aussi je veux aider :D
jai rien fais encore !!!

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meeooow
meeooow
25-03-07 à 17:05
Re: Re: Re:
Bah si ! Tu m'as proposé ton aide, c'est djà super sympa =)
(parce que vous êtes les deux seules ^^)
Thanx !!

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Juste un mercredi matin

Bon bah voilà, ça, c'est fait.
J'ai loupé mon épreuve d'histoire géo.
Je me suis pas réveillée héhé.
J'étais tellement à l'ouest.
J'ai cru qu'on pouvait réduire ses heures de sommeil et jouer à passer le bac blanc en même temps.
Ouai bah non.

Ma CPE a téléphoné chez moi.
(Oui on est très proche).

MA CPE - bah alors Emma, qu'est-ce qu'il s'est passé, pourquoi t'es pas là !
MOI - blabla je sais pas ce qu'il s'est passé blabla j'ai rien entendu blabla ...
MA CPE - mais comment ça se fait ?? tu sors le soir ??

Oui tous les soirs je vais au Queen qu'est-ce tu crois

MOI - non c'est juste que ... c'est le bac blanc, ça me stresse, je m'endors plus blabla (je sais pu quoi inventer) euh je peux pas repasser l'épreuve ??
ELLE - je sais pas du tout, faut voir avec ton prof d'histoire géo, sinon t'auras zéro, ou une absence je sais pas
MOI complètement aigrie - d'accord, merci, bon, bah, merci, au revoir

J'ai plus qu'à aller voir mon prof avec mes yeux de bambi.
On verra bien.

Je me lève, complètement énérvée, dégoutée, rageuse, tout ce qu'on veut.
Jusqu'à ce que je m'envoie deux crêpes au nutella.
Je libère ma Lundi et lui fais pleins de bisous en réponse à ses léchouilles sur mes doigts.
Elle s'en va bondir un peu plus loin.

Et puis à un moment, elle ne répond plus quand je l'appelle.
Ca m'inquiète, j'ai toujours peur qu'elle soit en train de bouffer mon tube de dentifrice ou qu'elle soit en train de démenager mes pâtes du placard à mon lit (sont cons ces bestioles).
Je me lève pour voir ou elle est.
Le bruit de ses petites pattes sur le sol à disparu.
Je cherche encore.
Rien.

Je commence à avoir des picotements dans le haut du ventre.
J'entends des bruits bizarres.
Alors on a le temps de s'imaginer des tonnes de choses quand on entend des bruits bizarres et qu'on voit rien, à part une petite queue dépasser à côté du lit.
Je l'effleure, elle ne bouge pas.
J'ai les mains qui commence à trembler, voilà, je me dis, elle est en train de s'éléctrocuter, elle est morte, elle bouge plus, ohlala, non, ...
Mes mains se sont mises à trembler en même temps, et je suis allée couper le courant.

J'osais pu bouger, j'osais pas aller voir, je me suis assise sur le lit et j'ai essayé d'appeler Georgia mais ça répondait pas.
J'entends les bruits qui ressemble à celui que font les abeilles quand elle vole et que je me dis que c'est le courant qui la traverse par petit coup.

J'y connais rien en éléctricité, sauf qu'on reste collé et qu'au bout d'un moment on meurt, enfin c'est ce que disait mon beau père, quand il m'expliquait la mort de mon idole (claude françois) (bon ça va j'étais jeune).
J'avais envie de me barrer, je me suis dis qu'il fallait que Thomas vienne parce que je pourrais pas la toucher moi, pas si elle est morte.
J'avais envie de pleurer mais c'était trop brutal encore.

Et puis à un moment j'ai entendu un bruit de pattes sur le sol.
Ca m'a fait une décharge.
Je me suis retournée, elle était là, par terre, toute vivante, elle faisait même pas attention à moi.
J'y ai pas cru au début.
J'attendais de voir le moment où elle allait devenir vert-fluo et clignoter comme une guirlande.
Mais non, elle était brune, et j'ai pas osé la touché tout de suite.

Quand j'ai eu fini de me méfier, je me suis jetée sur elle et je l'ai asphyxié de bisous.
Je me suis dit qu'elle avait dû ressucité.
Ou que je m'étais montée tout un spielberg dans ma tête.

Du coup j'ai fait plein de photos d'elle !
D'ai air gaga forcément.
En les coloriant en rose après, ouai c'est plus classe.
Elle est crrooooo mignonne !

Ceux qui n'aiment pas les rongeurs, n'allez pas plus loin !












Oui c'est une alcoolique aussi.

là je crois qu'elle essaye de jouer à faire une boule comme Sonic.

Ouuh mon ptit écureuil !

(voilà la minute skyblog est écoulée merci à tous)
(oui je suis niaise avec mon animal ressucité)
(bon j'vais réviser alors)

Et aussi, au réveil ce matin j'ai entendu deux voisins qui cosaient dans les escaliers.
L'un d'eux à été cambriolé.
Je suis super rassurée depuis.

(Et je galère avec ma nouvelle configuration de joueb, j'arrive à rien !!)
Ecrit par Emma, le Mercredi 7 Mars 2007, 16:44 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ecilora
ecilora
12-03-07 à 13:42
bouh!!
tu as reçu mon commentaite de réponse où j'expliquais tout???
histoire de savoir si 'jai été assez claire... :)

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Coruscante
Coruscante
12-03-07 à 19:17
Re:
aaaaah c trop cool les écureuils !!!
et pis pr joueb ! moi jveux bien t'aider hein!

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meeooow
meeooow
12-03-07 à 19:25
Re: Re:

Ecilora > non j'ai rien recu =/ c'est bizarre tu me l'as envoyé où ??

Coruscante > lol c'est pas un écureuil c'est une rate !!! pour joueb j'aimerais bien créer une page de liens à part avec un lien on clique dessus et ça apparait wahouuuu comme toi quoi ^^

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Coruscante
Coruscante
12-03-07 à 20:33
Re: Re: Re:
rentre mon adresse msn !

Repondre a ce commentaire
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ecilora
ecilora
12-03-07 à 21:37
Re: Re: Re:
Baaaaaaaah... J't'avais répondu à un comm chez moi mais bon... Qd j'ai voulu le laisser chez toi, yavait plus rien (tu devais faire des essais... Vala! Si j'arrive pas trop tard! ;)

**

Tadaaaaaaaaaaaaaaam...
Etape 1: Menu Administrateur_ texte_ Créer un texte.
(pour l'instant, ce n'est pas très compliqué!)

Etape 2: Tu écris le nom de ton lien tel que tu veux qu'il apparaisse...
genre, ecilora. Tu le sélectionnes avec ta petite souris... Et ensuite, tu appuie sur le petit bouton "insérer un hyperlien"
(2 boutons à droite du pot de peinture!!)

Etape 3: Un petit fenêtre apparaît sortie de nul part où tu peux mettre l'adresse http:// etc...

Etape 4: Et tu recommences jusqu'à ce que ce soit fini.
Après, tu valides... n'oublie pas! lol

Etape 5: retour dans Menu Administrateur_ texte_
Tu cliques sur le titre que tu as choisi et tu copies l'adresse de la barre d'adresse...
Et tu la colles quelque part que ce soit facile d'accès! ^^ lol

Ensuite... maintenant que la page est crée... Il faut la mettre en lien! ^^
lalala...

Etape 6: Mise en page_ Modèles de mises en pages persos_ ta mise en page_ Bouton modifier.
C'est bon jusque là? tu atterris sur une page où tu comprends pas grand chose mais c'est pas grave! ^^ mdr

Etape 7: Après, faut chercher...
<object class=cmd_submit_news>
- <a href="<attribute url>"><attribute url></a>
</object>

Etape 8: Copier çà... quelque part...
Ensuite, tu remplaces le cmd_submit_news par le titre de ton article
Tu enlèves le deuxième <attribute url>
Tu effaces le premier en gardant les guillements. Et entre ces guillements tu colles l'adresse de ta page de liens.
Voilà.
Mais, faut mettre un titre à ta page, on est d'accord!!
Donc...- <a href="l'adresse de ta page">TON TITRE</a>

Etape 9: çà doit donner un truc dans le genre:

<object classe=titre de ta page de lien>
- <a href="http://meooow.joueb.com/texts/ton titre.shtml">TonTitre</a>

Fiou...

Etape 10: Tu copies tout çà...
Et tu le colles juste après çà:

<center><object class=location id!=administrator_menu>
<div id="topMenu">
<a href="<SITE_URL>">Page principale</a>

Etape 11: Tu valides tamise en page, et normalement c'est bon...


****
J'espère que çà ira! ;)
BzOo et bon courage
(professionnelle... moué... j'ai juste passé bcp de temps à vouloir faire la même chose! ^^)

Repondre a ce commentaire
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meeooow
meeooow
13-03-07 à 00:19
Re: Re: Re: Re:

Waaaaaaaah tu m'as mis dans un tel état d'extase !!!! j'avais jamais pensé à me servir de la partie texte du menu admin !!!! J'ai enfin compris, j'ai compris, grace à toi, merci beaucoup !!

(bon je ne te cache pas que j'ai encore des petits pbs mais là, trop de neuronnes se sont connectés d'un coup !!) c'est jouissif le Html

merci beaucoup =')))

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ModifierJuste un mercredi matin

Bon bah voilà, ça, c'est fait.
J'ai loupé mon épreuve d'histoire géo.
Je me suis pas réveillée héhé.
J'étais tellement à l'ouest.
J'ai cru qu'on pouvait réduire ses heures de sommeil et jouer à passer le bac blanc en même temps.
Ouai bah non.

Ma CPE a téléphoné chez moi.
(Oui on est très proche).

MA CPE - bah alors Emma, qu'est-ce qu'il s'est passé, pourquoi t'es pas là !
MOI - blabla je sais pas ce qu'il s'est passé blabla j'ai rien entendu blabla ...
MA CPE - mais comment ça se fait ?? tu sors le soir ??

Oui tous les soirs je vais au Queen qu'est-ce tu crois

MOI - non c'est juste que ... c'est le bac blanc, ça me stresse, je m'endors plus blabla (je sais pu quoi inventer) euh je peux pas repasser l'épreuve ??
ELLE - je sais pas du tout, faut voir avec ton prof d'histoire géo, sinon t'auras zéro, ou une absence je sais pas
MOI complètement aigrie - d'accord, merci, bon, bah, merci, au revoir

J'ai plus qu'à aller voir mon prof avec mes yeux de bambi.
On verra bien.

Je me lève, complètement énérvée, dégoutée, rageuse, tout ce qu'on veut.
Jusqu'à ce que je m'envoie deux crêpes au nutella.
Je libère ma Lundi et lui fais pleins de bisous en réponse à ses léchouilles sur mes doigts.
Elle s'en va bondir un peu plus loin.

Et puis à un moment, elle ne répond plus quand je l'appelle.
Ca m'inquiète, j'ai toujours peur qu'elle soit en train de bouffer mon tube de dentifrice ou qu'elle soit en train de démenager mes pâtes du placard à mon lit (sont cons ces bestioles).
Je me lève pour voir ou elle est.
Le bruit de ses petites pattes sur le sol à disparu.
Je cherche encore.
Rien.

Je commence à avoir des picotements dans le haut du ventre.
J'entends des bruits bizarres.
Alors on a le temps de s'imaginer des tonnes de choses quand on entend des bruits bizarres et qu'on voit rien, à part une petite queue dépasser à côté du lit.
Je l'effleure, elle ne bouge pas.
J'ai les mains qui commence à trembler, voilà, je me dis, elle est en train de s'éléctrocuter, elle est morte, elle bouge plus, ohlala, non, ...
Mes mains se sont mises à trembler en même temps, et je suis allée couper le courant.

J'osais pu bouger, j'osais pas aller voir, je me suis assise sur le lit et j'ai essayé d'appeler Georgia mais ça répondait pas.
J'entends les bruits qui ressemble à celui que font les abeilles quand elle vole et que je me dis que c'est le courant qui la traverse par petit coup.

J'y connais rien en éléctricité, sauf qu'on reste collé et qu'au bout d'un moment on meurt, enfin c'est ce que disait mon beau père, quand il m'expliquait la mort de mon idole (claude françois) (bon ça va j'étais jeune).
J'avais envie de me barrer, je me suis dis qu'il fallait que Thomas vienne parce que je pourrais pas la toucher moi, pas si elle est morte.
J'avais envie de pleurer mais c'était trop brutal encore.

Et puis à un moment j'ai entendu un bruit de pattes sur le sol.
Ca m'a fait une décharge.
Je me suis retournée, elle était là, par terre, toute vivante, elle faisait même pas attention à moi.
J'y ai pas cru au début.
J'attendais de voir le moment où elle allait devenir vert-fluo et clignoter comme une guirlande.
Mais non, elle était brune, et j'ai pas osé la touché tout de suite.

Quand j'ai eu fini de me méfier, je me suis jetée sur elle et je l'ai asphyxié de bisous.
Je me suis dit qu'elle avait dû ressucité.
Ou que je m'étais montée tout un spielberg dans ma tête.

Du coup j'ai fait plein de photos d'elle !
D'ai air gaga forcément.
En les coloriant en rose après, ouai c'est plus classe.
Elle est crrooooo mignonne !

Ceux qui n'aiment pas les rongeurs, n'allez pas plus loin !












Oui c'est une alcoolique aussi.

là je crois qu'elle essaye de jouer à faire une boule comme Sonic.

Ouuh mon ptit écureuil !

(voilà la minute skyblog est écoulée merci à tous)
(oui je suis niaise avec mon animal ressucité)
(bon j'vais réviser alors)

Et aussi, au réveil ce matin j'ai entendu deux voisins qui cosaient dans les escaliers.
L'un d'eux à été cambriolé.
Je suis super rassurée depuis.

(Et je galère avec ma nouvelle configuration de joueb, j'arrive à rien !!)
Ecrit par Emma, le Mercredi 7 Mars 2007, 16:44 dans la rubrique Journal.
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ecilora
ecilora
12-03-07 à 13:42
bouh!!
tu as reçu mon commentaite de réponse où j'expliquais tout???
histoire de savoir si 'jai été assez claire... :)

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Coruscante
Coruscante
12-03-07 à 19:17
Re:
aaaaah c trop cool les écureuils !!!
et pis pr joueb ! moi jveux bien t'aider hein!

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meeooow
meeooow
12-03-07 à 19:25
Re: Re:

Ecilora > non j'ai rien recu =/ c'est bizarre tu me l'as envoyé où ??

Coruscante > lol c'est pas un écureuil c'est une rate !!! pour joueb j'aimerais bien créer une page de liens à part avec un lien on clique dessus et ça apparait wahouuuu comme toi quoi ^^

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Coruscante
Coruscante
12-03-07 à 20:33
Re: Re: Re:
rentre mon adresse msn !

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ecilora
ecilora
12-03-07 à 21:37
Re: Re: Re:
Baaaaaaaah... J't'avais répondu à un comm chez moi mais bon... Qd j'ai voulu le laisser chez toi, yavait plus rien (tu devais faire des essais... Vala! Si j'arrive pas trop tard! ;)

**

Tadaaaaaaaaaaaaaaam...
Etape 1: Menu Administrateur_ texte_ Créer un texte.
(pour l'instant, ce n'est pas très compliqué!)

Etape 2: Tu écris le nom de ton lien tel que tu veux qu'il apparaisse...
genre, ecilora. Tu le sélectionnes avec ta petite souris... Et ensuite, tu appuie sur le petit bouton "insérer un hyperlien"
(2 boutons à droite du pot de peinture!!)

Etape 3: Un petit fenêtre apparaît sortie de nul part où tu peux mettre l'adresse http:// etc...

Etape 4: Et tu recommences jusqu'à ce que ce soit fini.
Après, tu valides... n'oublie pas! lol

Etape 5: retour dans Menu Administrateur_ texte_
Tu cliques sur le titre que tu as choisi et tu copies l'adresse de la barre d'adresse...
Et tu la colles quelque part que ce soit facile d'accès! ^^ lol

Ensuite... maintenant que la page est crée... Il faut la mettre en lien! ^^
lalala...

Etape 6: Mise en page_ Modèles de mises en pages persos_ ta mise en page_ Bouton modifier.
C'est bon jusque là? tu atterris sur une page où tu comprends pas grand chose mais c'est pas grave! ^^ mdr

Etape 7: Après, faut chercher...
<object class=cmd_submit_news>
- <a href="<attribute url>"><attribute url></a>
</object>

Etape 8: Copier çà... quelque part...
Ensuite, tu remplaces le cmd_submit_news par le titre de ton article
Tu enlèves le deuxième <attribute url>
Tu effaces le premier en gardant les guillements. Et entre ces guillements tu colles l'adresse de ta page de liens.
Voilà.
Mais, faut mettre un titre à ta page, on est d'accord!!
Donc...- <a href="l'adresse de ta page">TON TITRE</a>

Etape 9: çà doit donner un truc dans le genre:

<object classe=titre de ta page de lien>
- <a href="http://meooow.joueb.com/texts/ton titre.shtml">TonTitre</a>

Fiou...

Etape 10: Tu copies tout çà...
Et tu le colles juste après çà:

<center><object class=location id!=administrator_menu>
<div id="topMenu">
<a href="<SITE_URL>">Page principale</a>

Etape 11: Tu valides tamise en page, et normalement c'est bon...


****
J'espère que çà ira! ;)
BzOo et bon courage
(professionnelle... moué... j'ai juste passé bcp de temps à vouloir faire la même chose! ^^)

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meeooow
meeooow
13-03-07 à 00:19
Re: Re: Re: Re:

Waaaaaaaah tu m'as mis dans un tel état d'extase !!!! j'avais jamais pensé à me servir de la partie texte du menu admin !!!! J'ai enfin compris, j'ai compris, grace à toi, merci beaucoup !!

(bon je ne te cache pas que j'ai encore des petits pbs mais là, trop de neuronnes se sont connectés d'un coup !!) c'est jouissif le Html

merci beaucoup =')))

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Et la vie n'était qu'un tissu d'absurdités
--> (37,2° le matin)

C'est dingue toutes les choses qu'on trouve à faire quand on a pas envie de travailler.
Samedi soir je m'étais enfermée chez moi, interdiction d'aller faire la fête dans les bars.
Ca t'apprendra à pas travailler espèce de faignasse.
Et soudainement j'ai trouvé 1000 choses à faire dans mon 9m².

- "ah j'ai une grosse dread derrière la tête, et si je me coiffais ?
- "et si j'enregistrais des numéros dans mon téléphone fixe ?"
(oui la vie est palpitante)

Puis laver par terre en chantant, regarder Quasimodo en couinant qu'ya aucune ressemblance avec le livre et que ce dessin animé est pourri, lire quelques lignes de mon roman d'amour d'un air coupable, coller des photos aux murs tel une décoratrice d'intérieur (la grosse qui passe sur M6 de préférence), écrire sur mes jambes avec mon stylo-plume, compter mes dents avec ma langue ...

Mais finalement j'ai réussi à travailler
(le lendemain)
(oui bon c'est déjà ça).
Le nez dans les cours de philo sur internet, je me rends compte que j'ai rien appris depuis le début de l'année.
Et que là je tente de rattrapper 7 mois en quelques heures pour demain matin.
Je grimace un peu.
J'ai dû mal à piger pourquoi les philosophes se prennent autant la tête.
Ca va loin quand-même.

Je finis par comprendre, après une dizaine de re-lectures, les notions qui rentrent, ça commence à me plaire, et j'apprends dix mille trucs en une soirée.
Je me sens philosophe dans l'âme.
Oui oui.

Je rejoins Thomas dans sa chambre verte clair.
Je révise avec Félix sur le ventre (mon pc) en écoutant David Bowie à fond les oreilles.
Il joue à final fantasie.
Après on se raconte quelques potins, blabla la vie les copains, on passe du coq à l'âne sans vraiment s'arrêter.
J'ai des fou rire à tous les instants, tellement heureuse de ne plus déprimer.
On a pas sommeil, alors on dort pas, on fait marcher nos langues jusqu'à 4h du matin.

Le problème, c'est qu'ya un problème (eh oui).
Mon truc de philo, il est à 8h.

Je me fais reveiller par une petite pluie de bisous sur mes épaules et sur mes joues.
Bon ok, ça me met tout de suite de bonne humeur.
En plus il me laisse dormir juqu'à la dernière minute, le moment ou je saute dans mon jean comme super-man et que j'avance jusqu'à la porte de sortie les yeux fermés. Le sommeil c'est sacré.

Je regarde mes pieds m'entrainer jusqu'au lycée.
Je n'ai pas peur, j'ai tellement pleuré que ce ne sont plus que des émotions sèches.
Et puis j'vais leur montrer c'est qui la philosophe ici (ouai bon je m'encourage).
Un pain au chocolat, un peu d'eau, je suis prête.
Il fait froid, j'ai pu l'habitude de me lever si tôt, le vent me glace le dos.

Y'a du soleil à travers les rideaux jaunes et ça fait des flashs sur mes yeux un peu fanés.
Je vais à côté de Mathieu qui me dit que je suis à la bourre.
même pas vrai.

Le sujet tombe, mais c'est comme si je m'en foutais, je vais faire avec ce que j'ai dans la tête.
Ne pas penser à Thomas, ne pas penser à Thomas ...
Je regarde le prof d'histoire. Y m'avait manqué celui-là. On dirait un président de la république. Il en impose avec ses mimiques trop marrantes.
Je pense au futur crudité-thon que je vais m'envoyer quand j'aurais fini.

Je retrouve mon petit monde que j'aime bien, le ptit Guillaume, Inou, fany, pi ma petite Judith.
On va prendre un café toutes les deux.
L'heure est grave, elle s'est faite larguer.
Ca me rappelle quand Thomas voulait pas sortir avec moi au début.
L'impuissance, voir la personne désirée nous passer sous le nez, quoi de plus douloureux, je vois ses grands yeux qui brillent un peu par moment, ça me fout le bourdon.
Je rentre en repensant à mes petites peines de coeur, ce que j'en avais retenu, ce qui avait changé depuis mes 15 ans.
Les yeux toujours un peu éclatés.

J'ai supra envie de prendre une douche brûlante et de m'étaler dans mon lit.
Y'a pleins de papiers avec des lettres en caractères gras au dessus des boites aux lettres.
Je me dis que c'est peut-être important.
Je plisse les yeux.
En raison de travaux blabla coupure d'eau chaude du lundi 5 au mardi 6.

Eh oh, ils ont tous décidé de me sapper le moral !!!
Obligé de se laver à l'ancienne dans le lavabo en faisant chauffer de l'eau dans une casserole.
On se croirait en Picardie.
Quoi que maintenant ils doivent avoir l'eau chaude eux aussi.
Pfff.
(non j'ai rien contre les picards j'ai la famille là bas eh oh).

Je plonge ma tête dans le bac à vaisselle.
So exiting.
Je me sors pas trop mal au final.
Mais c'est loin d'être aussi jouissif qu'une averse brûlante sur la peau.

Je fais un rapide bilan dans ma tête.
Ce sont fait largués (et ne sont pas super joyeux youpi tralala) :

- Renaud (ouai en fait la nouvelle copine c'était une salope) "je me suis fait avoir par un être à jupon"
- Judith "putain je vais pas bien Emma ..."
- Noémie "j'ai froid sans amour"

Bon.
Je m'endors comme une loque.

3h plus tard, je mets du temps à me rappeler qui je suis.
Et que j'ai des lettres à réviser.
Ce foutu bac blanc qui ne fait que commencer.
Fuck off !





dessin de Georgia

(j'aime tellement comme elle dessine ^^)
Ecrit par Emma, le Lundi 5 Mars 2007, 22:44 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
LENARRATEUR
LENARRATEUR
05-03-07 à 23:44
Superbes dessins....Je te pique le Lion....si tu passes par chez moi tu sauras pourquoi.....^^
Mais non la vie n'est pas un tissus d'absurdités....il faut juste savoir coudre et se battre pour ses rêves....
Tiens si t'a envie de venir a la rencontre d'un fauve....
http://arturmathieu.joueb.com

Courage!!
Artur

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meeooow
meeooow
05-03-07 à 23:57
Re:
Bah quand même, elle est belle cette phrase !
Ouai sont super beaux les dessins =)) bon allez, j't'en veux pas que tu m'aies piqué mon lion, il était pas vraiment à moi ^^

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LENARRATEUR
LENARRATEUR
05-03-07 à 23:59
Re: Re:
Si ton amie a un joueb et que je peux faire de la pioube.....^^
Amitiés!
Artur

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chacal
06-03-07 à 15:14
Re: Re:

et tu me demandes meme pas mon avis avant de dire oui!!! jaurai du mieux negocié mes droits de publication!!

bisous a bientot roukine

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LENARRATEUR
LENARRATEUR
06-03-07 à 00:01
Je vois que comme moi tu aime bien coruscante....^^
C'est une très vielle amie a moi!
Super bon jme sens bien ici je vais poser mes pattes et te lire ^^
A bientot!!
Artur

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meeooow
meeooow
06-03-07 à 19:07
Re:
le narrateur > oui j'aime bien coruscante j'ai vu que tu skouatais chez elle ^^ vas-y installe-toi j'aime bien les lions ça va c'est supportable ^^
Si l'auteur des dessins désire se faire connaitre, elle laissera son blog elle même lol j'en ai déjà trop dit

Chacal > ouai ouai genre je t'ai pas demandé, t'es vraiment une chacal !! =)) bisous lapinou

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ecilora
ecilora
07-03-07 à 18:35
Re: Re:
Moi, j'aime les bottes! (non, je ne suis pas une collectionneuse de chaussures! ^^)
Et pffff... je m'en vais parce que j'ai un oral à finir pour demain (quelle idée j'ai eu? hein?)
Et c'est très mauve. Mais c'est tout mauve! ^^ (oui, j'ai vu que t'étais en galère...) Si tu veux... je reviendrais demain, si je peux t'être d'une quelconque aide! ;)

BzOo

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meeooow
meeooow
08-03-07 à 14:29
Re: Re: Re:
oh oui merci !! j'essaye toujours de me débrouiller par moi-même mais ya des moments où je fais plus du n'importe quoi qu'autre chose ^^ ouai j'adore les bottes aussi j'ai vu qu'elle avait dessiné des autres chaussures recements stu veux (et si l'auteur est d'accord lol) j'arrive pas a mettre mes liens au dessus à coté de page principal et ça m'énerve ^^ gros bisous !! =)
(et mes petits télécoums qui s'affichent puuuuuuuu ='( snif)

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ecilora
ecilora
08-03-07 à 17:59
Re: Re: Re: Re:
Mais, tu veux mettre tous tes liens à côté ou juste faire apparaitre ta page de liens quand tu cliques dessus? ^^
Parce qu'il faut procédé par étapes! Et si je sais faire (enfin je crois) pour l'un, pour l'autre, je suis un peu plus sceptique!! lol
Et les tetoucoums... ils sont revenus! ^^ Je vois que tu as remporté cette manche! lol

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meeooow
meeooow
12-03-07 à 11:13
Re: Re: Re: Re: Re:

je les vois pas en entier les télécoums =/

oui je voudrais creer une page de liens et mettre l'accès à cette page à côté d'archives et page principale. Mais ça doit pas être tout simple ^^

Mais j'ai flairé du professionnalisme dans ton commentaire lol (on sait jamais ^^)

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Des tartines aussi larges que des skis nautiques
--> (37,2° le matin)

Bon alors je n'avais aucune intention de jouer à la groupie hystérique.
Mais là c'est pas ma faute j'y étais pour rien !

On était en train de retirer de l'argent au distributeur, près de chez Renaud.
Ophélie a dit tout bas "regarde qui y'a juste à côté".
Je l'ai vu, je l'ai reconnu aussitôt et sans vraiment réaliser j'ai discretement crié un "EMMANUELLE BEART ???"
pour m'assurer qu'elle était bien à 1 mètre de moi.
Elle a tourné la tête (plus vers le poteau que vers moi), elle a dit "oui ?" sans s'arrêter, et elle est partie.
Je suis restée bloquée, avec une vue sur ses fesses qui s'éloignaient.
Moi qui voulais voir ses yeux.
Elle a même pas soulevé les paupières, comme elle sait si bien le faire dans les films.

J'étais partagée entre un "eh salope tu pourrais répondre quand on t'cause !!!!!!"
Ou un "Mais reviens !!! J'te kiffe trooooooooop !!!!!!"
Bon j'étais bourrée.
Et j'ai rien dit du tout.
Enfin pas sur le coup, après j'ai dû répéter une cinquantaine de fois "putain on a vu Emmanuelle Beart truc de ouf zi va" (ouai jparle en ouaich quand je suis impressionnée).
Mais j'ai beau réfléchir, je crois que j'ai bien fait de me taire parce que j'aurais pas su quoi lui dire.
Même sobre.

Alors on a continué à marcher.
Thomas était là.
Je disais que des conneries et il essayait de m'empecher de parler avec une main devant la bouche, je me débattais, fallait que j'la sorte ma blague pourrie sur la fourchette tu comprends.
Avec Anouck on était sorti chercher une petite bouteille en inconito, avec les deux euros tombés du ciel. On a blablaté dehors, et puis j'ai dû boire la moitié de la bouteille, en plus de ma bière, parce que j'étais toute pétée.
Je suis allée faire pipi derrière un camion,
Là j'ai fait n'importe quoi.
Je suis tombée.
Il pleuvait.
Mon pantalon était trempé.
Alors après je m'asseyais par terre tout le temps parce que c'était trop tard pour avoir les fesses au sec d'façon.
J'avais envie d'embrasser tout le monde, ça allait mieux.

Avant on avait trinqué pour Renaud parce qu'il a enfin trouvé une amoureuse.
Il a répondu que c'était pas non plus un miracle, merde !
Ca nous a fait rire.
En plus elle est sympa et jolie.
Edouard jouait de la guitare, ou c'était les Ogres qui chantaient, et les no lifes sont arrivés, dont un c'est mon amoureux, alors j'étais contente.

A midi, j'ai dû me reveiller.
Ca me contrarie, en ce moment, à chaque réveil j'ai envie de disparaitre, mourir, fermer les yeux, et je comprends pas comment je faisais avant pour me lever avec le sourire.
Surtout quand je vois qu'il a dormi avec sa main autour de moi, comme si j'étais une peluche, j'ose pas bouger, j'veux pas bouger.

J'suis allée jusqu'à Chatelet avec ma gueule toute enfarinée, mon pantalon dégueulasse et mon sourire à l'envers en guise de super-motivation.
Je me suis rappelée les cadeaux de mon papa que j'allais avoir. ça m'a réchauffé.
Je le retrouve sur le quai du RER, avec son journal d'intello dans une main et son sac genre franprix dans l'autre. Ca fait bizarre un papa sans moto. On est monté doucement, j'ai lu son journal, j'ai ris à ses blagues et j'ai essayé de pas pleurer, comme hier au téléphone. Les larmes qui coulent pour un oui ou pour un non, je suis complètement à l'ouest.
Il y avait du soleil à travers les vitres, ça m'a réchauffé aussi.

On arrive comme des princes, les huitres sur la table entre les citrons, que des sourires, et mon grand-père qui pose 30 fois les mêmes questions parce qu'il oublie tout le temps, ou quand il dit "bonne fête Emma" et ma grand-mère qui hurle "mais NON c'est son ANNIVERSAIRE, oh pov vieux ké malheur", il me fait rire, on dirait le professeur Tournesol dans Tintin, mais j'aime pas voir les années qui passent trop vite, ça fait peur aussi.

Il sort deux paquets cadeaux de son gros sac moche franprix. il me les tend, je sens que j'ai des larmes aux yeux alors je me force à penser à qqch d'autre pendant que j'enlève le scotch. J'suis trop à l'ouest. Y'a le petit coeur découpé dans du papier jaune soleil qui me dit "mille pensées pour toi", il me facilite pas la tache. Je découvre un stylo-plume, et j'ai encore plus envie de pleurer. Dessus y'a écrit "j'écris donc je suis". il s'est mis dans la tête que je voulais écrire des trucs, ça fait comme un message, une complicité, un espoir dans ses yeux, un encouragement peut-être. J'ai gardé le papier cadeau.
L'autre, c'est un truc trop beau, trois parfums d'intérieur avec des petits bouts de bois, comme un bouquet de mikado dans un petit bocal, et puis ça sent bon. J'arrête pas de sourire. Mes grands-parents sortent le gateau, le champagne, les compliments, c'est trop d'un coup.

Je rentre en flanant.
Je vois un bac avec écrit "livre : 1€50"
Je m'arrête, on sait jamais.
Là je vois Amélie Nothomb.
Wahou ! Je prends je prends !
Et dans ma lancé j'appercois 37°2 Le matin, de Philippe Djian.
J'en reviens pas, j'ai envie de pleurer, la devant le bac à livre.
Mais j'essaye de pas être trop ridicule.
Surtout devant ma nouvelle copine librairie.
Je tends un billet de 10 au mec, il me dit qu'il a pas de monnaie.
"c'est pas grave, vous payerez un autre jour !" et il me tend mes bouquins.
Euh, c'est une blague ?
J'ai l'impression de tenir de l'or dans ce sac plastique, et l'autre il me l'offre comme on donne des prospectus.
Ca va pas du tout.
Je me bas pour payer.
Le nez dans mon porte-monnaie je tombe sur un billet de 5.
Ouf.
Il rit et me redonne une pièce en échange.
Je rentre chez moi victorieuse.

J'ai à peine le temps de me foutre à poil pour prendre une douche et de poser mes yeux dans mon livre que quelqu'un frappe à la porte.
C'est Mathieu.
Qui s'incruste évidement.
Puisque je lui avais dit "non passe pas chez moi" au téléphone.
Il pose ses pieds sur ma chaise, dépose délicatement des miettes de tabac sur le lit et utilise mon fixe pour appeler Emilie.

J'avais pas envie de sourire.
Je me sens pas bien, irritée, je voulais être seule, avec mes révisions, pourquoi on m'empeche de réviser, pourquoi on me dit de sortir chaque soir, et cette impression de me battre tout le temps, alors il suffit d'une poussière pour que j'éternue et tout se chamboulle dans ma tête, pourtant c'est pas vrai, personne me force, personne m'empeche, c'est moi qui n'arrive à rien, j'ai un problème avec le temps, à toujours me sentir dépasser, les heures qui s'étirent jamais comme je le voudrais, et je finis par gueuler sur tout le monde, parce que j'ai l'impression de manquer d'air.

Envie de voir celui que j'avais quitté au réveil avec des envies de crever, et lui montrer que maintenant j'étais presque de bonne humeur.
Mais j'ai pas osé.
Enfin ... pas tout de suite.
=)

Ecrit par Emma, le Samedi 3 Mars 2007, 23:14 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
Coruscante
Coruscante
23-03-07 à 21:29
quelles journées... je t'envie un peu... je crois.

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meeooow
meeooow
25-03-07 à 17:03
Re:
Et moi je t'envie pour ta capacité à écrire une histoire telle qu'Ellie, j'adore =)

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C'était dur

Grosse déprime d'anniversaire.
Je sais pas trop comment ça a commencé.
Par quel bout doit-on tirer pour que ça se démèle, tout se bordel dans la tête.

Je me reveille d'un cauchemard, avec des battes de baseball et des gens sur le sol, la nuit. Moi qui me sauve mais la violence me suit et je vois tout, j'ai peur, je cours, impuissante, et puis ça se finit et l'on rentre se coucher, comme si tout était naturel.

J'ouvre les yeux.
Beuha.
J'ai reçu 4 textos.
Ca m'irrite "qui a osé me harcelé pendant mon sommeil ?"
Je lis des "joyeux anniversaires" dans chacun des messages.
Ah oui oups.
Rayon de soleil, je me sens reine, un peu.
Je vois que Marie m'a écrit.
Je me dis que les anniversaires sont peut-être des prétextes.
Et ça me fout le bourdon, les prétextes.

La musique me sort de mes réflexions (profondes).
Je m'égaye un peu, à faire des allers retours dans ma chambre, entre le pot de nutella et la casserole de lait.
Je reprends gouts à la vie doucement, en avalant mes corn-flakes.

Je réalise que Lucie et Robin avaient prévus de passer aujourd'hui.
Pour mon anniversaire en fait.
J'avais pas fait gaffe (oui j'ai du mal à faire des liens).
Deuxième rayon de soleil.
Je me prélasse en les attendant.

Ils arrivent tout gaiement en m'offrant un éclair au chocolat et un pot de Nutella.
Ils me font mourir de rire.
On fait un quiz musical, Robin est imbattable en ce qui concerne la musique des années 80 à aujourd'hui (chante france !).
Ils se moquent de ma vie amoureuse chaotique.
On regarde les vieilles photos foirées d'ya deux ans.
Alors quand ils s'en vont j'ai cette impression de passer à côté.
La distance, les rendez-vous annuels, ça tient à quoi en fait, je sais pas trop.

Seule encore, j'attends Thomas, il a dit qu'il passerait.
Envie de rien, Il est 20h et j'ai toujours l'impression de me reveiller.
Pas envie de sortir, pas la force, pas la joie, pas l'humeur.

22h30, je suis dehors.
Direction Edouard et les autres.
Mais on fait un détour chez JC.
Erreur à ne plus comettre.
Les garçons mettent trop de temps à séparer é-qui-ta-ble-ment leurs plantes vertes.
Et Anouck qui m'appelle pour me dire qu'elle part bientôt en boite.
Il est 23h30.
Je boue sur place.
M'font tous chier.
J'aime pas les mecs, j'veux voir Anouck ...
Je fais la grêve des cordes vocales.
Thomas me rattrappe en faisant la moue.
J'y fais un gros bisou.

Les heures passent sans s'amuser, les yeux loin d'ici.
Dehors le vent qui souffle à mort, ça m'amuse, mon parapluie qui se retourne, moi qui crie, Thomas qui m'aide.
Il me suit, je sais pas pourquoi, pour me faire plaisir, il dit d'accord à tout.
Il y a la piole d'Arthur, et pleins de mauvais souvenirs qui reviennent, pourquoi, je sais pas.
Et les manga sexuels à mort qui me dérangent, pourquoi, j'sais vraiment pas.
J'aime pas qu'il lise ça avec attention, ya pas d'histoire, j'veux pas, j'suis jalouse des dessins, je ne dis rien.

Sur le chemin du retour, j'ai le menton qui tremblote, je dis que j'en ai marre que ça soit mon anniversaire, j'en veux plus, il fixe mes yeux pour s'assurer que je vais pas bien, mais je dis que c'est le vent.
Il n'arrive pas à enlever son manteau, coincé, ça me divertie, le voir s'enerver, c'est mignon, et puis j'arrive à lui enlever (fille de Mc Giver), alors il me couvre de bisous "tu m'as sauvé la vie", je ris, il m'allume la TV, je m'endors.

A quoi ça sert, un anniversaire.
J'ai encore fait un mauvais rêve.

J'ai pas envie d'ouvrir les yeux, j'ai pas envie de vivre ce matin, il me dit "mais faut quand-même se lever", je me sens seule, dans ma déprime, "ah c'est encore ton anniversaire, c'est ton jour, tu peux dormir autant de temps que tu veux".
Je lis un peu mon Victor Hugo. C'est triste. Je me rendors.
Même le Nutella est fade.
Il joue à son nouveau jeu, Final Fantasy.
Et puis je me mets à pleurer sous la couette, il me rejoint, gros calin, un peu d'humour, mais ça passe pas, "qu'est-ce qui va pas ? je t'avais jamais vu comme ça !"

Je reçois un mail de mon père, un mail tout bète, ou il me dit qu'il va m'acheter un cadeau au BHV, et que je suis charmante, que j'aurai un vrai cadeau. Je sombre, en larme, je suis toute petite, trop loin, trop seule, et maman qui me dit qu'elle aura de l'argent que mardi, je vois les galères, et j'attends de voir si mon frère m'a totalement oublié ou s'il aura encore un flash en regardant la date sur son portable. Peut-être pas.
Mes grands parents m'ont pas appelé.

C'est le bac blanc dans 4 jours, je stresse, ça recommence, j'ai peur.
Les exams ça me tue. Je veux pu sortir, je m'amuse pas, je vais réviser.

On est sur son lit, je le regarde jouer à la play.
J'ai envie de mon grand frère, quand je le regardais jouer des heures à Lara Croft, y gagnait toujours, on était complice.
Je me dis qu'il faut que j'arrête de prendre mes petits copains pour des grands frères ou des papas.
Mais je reste blottie en fixant l'écran, je me rappelle avant, j'ai les larmes qui reviennent, parce qu'il m'a juste écrit "bon anniv sister", et qu'il me manque. "bah appelle-le non ?" j'ai peur de me cogner à un mur. Il a sa copine, alors bon.

Les journées sont courtes et amers.
Je voudrais aller voir mon lapinou, avec mes yeux éclatés, mais j'ai juste la force de prendre le dernier bus.
Je ne sens plus mon corps.
Je rentre sous une douche brûlante.
J'écris quelques trucs, je pleure, et je m'endors en regardant le Roi Lion, parce que c'est rassurant.
J'avais pas envie de rentrer chez moi, pour une fois.
Pas envie d'être seule.

C'est ton anniversaire ?
Alors t'as quel âge, en vrai ?
Parce que t'es née le 29 février toi.
4 ans 3/4 ?

Bah c'est peut-être vrai en fait, j'ai 4 ans, on est tous ensemble, et je m'amuse à torturer le chat avec mon grand-frère, pendant que Maman fait des crêpes et que Papa met la table. Et je pleure parce que j'ai touché la crêpière avec ma main et que ça fait mal. C'est souvent comme ça que ça se passe.

Ecrit par Emma, le Vendredi 2 Mars 2007, 15:10 dans la rubrique Journal.






Séquences

Séquence 1

MATHIEU : merde, c'est l'anniversaire de ma soeur aujourd'hui !
MOI : ah mais tu l'avais pas déjà fêté l'an dernier ??

(élu connerie collector 2007)

MATHIEU : J'ai pas réussi à baiser au ski ... pourtant y'avait des filles partouuuuuut
MOI : Mon pauvre
MATHIEU : pfff même pas tu compaties ...
MOI : Bah si, j'ai toujours pas fait l'amour depuis les dernières vacances
MATHIEU : !!!!
MOI : Mais, pour mon anniversaire, on a dit qu'on allait peut-être essayer de refaire l'amour !!
MATHIEU : Ah quand même
(Oui c'est dur. Il m'arrive même de rêver que je fais l'amour avec Judith.)

MOI : j'ai pas aimé comment Thomas il te regardait, la bouche grande ouverte, quand tu faisais ton discours sur "comment vivre avec des gros seins au quotidien", tout en replaçant ton décolleté.
EMILIE : Bah si tu veux, en tant que pote, je chaufferai Thomas quand tu seras pas là, pour que tu sois sûre de sa fidélité !
MOI : ...

(je crois qu'on a une vision différente de l'amitié mon anus).

EMILIE : Manon, je te rejoins avec Emma et un ami qui s'appelle Mathieu, je te préviens, il a pas baisé depuis 9 mois, alors sois très vigilante !!
MATHIEU : ...

On fait un abécédaire du sexe, le serveur qui nous écoute très attentivement.
Emilie me fout des glaçons sous mon pull, et dans les trous de mon pantalon, je le saute dessus, ça me fait marrer, et puis y'a l'autre qui arrête pas de sortir sa sience, mais il masse bien alors ça va.
On boit un shot à la rose, au kiwi, au melon, à la passion. Je n'arrive plus à être saoule. Juste contente de revoir Mathieu, j'ai retrouvé ma fonction principale d'acoudoir, le monde a de nouveau un sens.

Séquence 2

Dans mon lit, je pleure un peu, parce que.
Il est 22h.
Il me reste 20€ pour finir les vacances.
Tristesse.
Marre d'être triste.
Décide de m'acheter une petite bouteille de Rhum ambré (et pas Rome)(inculte).

Dans le métro, mes yeux de cocker, je fais tomber une grosse gorgé sur ma langue.
Ca désinfecte.
Je Grimace.
Ca chauffe d'un coup.
Une femme me regarde, pleine de compassion.
J'ai cru qu'elle allait me proposer le numéro des alcooliques anonymes.
Elle a pas osé.

Je sors du wagon, les yeux dans le vague.
Je cours.
J'ai la tête qui tourne, mon ventre râle que c'est trop fort.
Je respire.
A l'avenir, boire moins vite.

J'arrive chez Renaud, bouteille moitié-vide.
Youpi tralala.

On sort acheter une crêpe avec les deux lapinous.
Je cours pour rentrer, j'ai fini la bouteille.
Youpi tralala.

Il y a deux inconnus chez Renaud.
Je demande leur prénom, l'un me répond "Lancelot".
J'explose de rire.
Grand silence.
"LANCELOT HAAAAAA HAAAAAAAA QUEL PRENOM DE MERDE HAAAAAAA HAAAAAAA".
"Euh Emma, c'est pas super gentil".
J'arrive pas à m'arrêter.
Je ne pense pas que, désormais, Lancelot veuille devenir mon ami.

On me dit qu'il faut que je drague Joel.
Je m'execute "oh oui Joel", suivis d'un carressage de cuisse, probablement super sexy.
Joel râle.
Joel ne veut vraiment pas de moi.

Joel en a marre, il m'attrappe, je touche plus le sol, je vole, et je me retrouve posée sur l'espèce de goutière.
Il ferme la fenêtre.
Je ris.
Je fais des grands coucous aux passantes intriguées.

On me dit de violer Renaud.
Je m'execute.
Je lui saute dessus, je me bas, lui chope les bras, les pieds, ou je sais pu trop quoi.
Anouck m'aide.
Rien à faire.

Pause-pipi, je me rhabille dans le couloir, sous le regard choquée de Lancelot.

Renaud nous vire parce qu'on (je) gueule trop, et que sa mère arrive bientôt.
Joel s'enfuit en courant au moment de me faire la bise.
Je ne comprends pas.
Peut-être avait-il senti un piège.
loin de moi cette idée.

Je tappe la converse à des anglaises dans le Noctilien.
Qu'est-ce que j'ai bien pu leur raconter ?

J'arrive dans le hall de Thomas.
Il est pas là, je tiens pas en place (ou "tout tourne autour de moi").
Je décide de compter tous les triangles sur le mur.
1er fois : il y en a 47
2eme fois : 48
3eme fois : 46
4eme fois : 44
5eme fois : 49
Thomas rentre à ce moment là.
Moi, imperturbable, je compte, très sérieusement.
"T'inquiete pas Emma, y'en a 48, j'en suis sûre".
Thomas, l'homme de la situation.
Je suis rassurée, on monte chez lui.
Je m'endors, toute habillée, après avoir jarté les bisous qui font tourner la tête.

Séquence 3

GEORGIA : Putain je sens que je vais pas rentrer en boite, j'ai pas ma carte d'identité
MOI : Mais si mais si

Les autres passent, un par un, montrant le contenu de leur sac.

GEORGIA (persuadée que les autres montraient leur carte) : MONSIEUR J'SUIS DESOLEE J'AI PAS MA CARTE D'IDENTITE !!
MOI (tout bas) : Mais chuuut il les demande pas !
LE VIDEUR : Vous n'avez pas de pièce d'identité c'est ça ?
GEORGIA, piégée : Euh, oui voilà ...
LE VIDEUR : Ah bah vous rentrez pas alors.
MOI : putaiiin mais t'es trop connne !!!

On a dû faire les yeux doux pendant 5 minutes au monsieur pour pouvoir rentrer. Il a fini pas ceder. J'le comprends.
Et puis danser, esquiver les "salut mademoiselle c'est quoi votre prénom - nan mais arrête jsuis lesbienne - moi ça me dérange pas" (très mauvaise tactique), parler à des inconnus, Arthur avec du noir sous les yeux, so sexy, la cousine d'Emilie, ma délicatesse "Oh mais dis donc, les gros seins c'est de famille !", la non-motivation, les toilettes avec plus d'eau par terre que dans la cuvette, les regards complices entre filles qui ont la vessie pleine, et puis le noctilien avec mon lapinou d'amour, la chambre verte clair de mon amoureux, nos conversations sur tout et sur rien, parce que pour une fois t'as vu je suis pas complètement pétée.

Séquence 4

Anouck et Renaud qui chahute sur le canapé.

ANOUCK : Oh oui Renaud baise moi
RENAUD : Oh oui Anouck

Etc.

L'interphone qui sonne.
Les deux sont imperturbables.

OPHELIE : Renaud, c'est ta mère

Ils n'ont pas entendu.
Ophélie me fait chut du doigt.

OPHELIE, d'une voix très naturelle : Anouck, vas-y continue de sauter sur Renaud
ANOUCK, pas du tout contrariante, écartant les jambes au maximum : Oh oui Renaud baiiiiise moiiiii

La mère de Renaud qui rentre dans la pièce, avec comme première vision, l'entre-jambe d'Anouck.
Grand silence.
Anouck devient toute rouge.
On explose de rire.
C'était trop tentant.
Ecrit par Emma, le Lundi 26 Février 2007, 18:39 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ecilora
ecilora
26-02-07 à 20:38
Oulala. Merci pour la crise de rire. :)
Comme tu l'as écrit précédemment, tu as l'air d'avoir des amis formidables... Hihihi. Mais quand même, la 4 elle bat tout! ^^ lol
Bonne soirée mzelle.

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meeooow
meeooow
28-02-07 à 04:22
Re:
Merci oui ma Nounouck elle est formidable ^^ ils me font tous bien rire, bonne nuit Mzelle

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ecilora
ecilora
28-02-07 à 16:01
Re: Re:
;)
Et en fait, euh... joyeux anniversaire! ^^
BzOo

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meeooow
meeooow
28-02-07 à 19:23
Re: Re: Re:

Bouh c'est trop gentil !!!!

='))

bisous !

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C'est plus sympa de mourir quand on est en été
--> (les hurlements de léo)

Je me suis éveillée près de mon homme, un bisou sur mon épaule, une main sur mon ventre. Je me retourne pour éffleurer son nez, doucement, son souffle chaud sur mes lèvres, calmement je me sens heureuse. J'entreprends une exploration de son corps brulant, j'aime sentir. Le plaisir qui prend vie.

Allongée dans son lit, il me dit "je parle beaucoup hein ? - non j'aime, je t'écoute - J'ai envie de parler ce soir, je sais pas pourquoi", je croirais m'entendre, à vouloir parler toute la nuit, mais, juste capable d'admirer son visage, je pense mes réponses sans les dire. Il me cherche un cadeau d'anniversaire. Un pot de Nutella me suffit largement, mais il proteste. Bon alors, une peluche, pour dormir avec un morceau de toi. Ah, je l'ai convaincue. Il fume en souriant. Il me raconte son frère, son travail, moi je lui raconte Renaud et son voyage en Afrique, tout ce que mon père à réparer chez moi, le fusible que j'ai mis toute seule "oh, si j'avais su que t'avais mis un fusible, je t'aurais pas embeter avec mes histoires de boulot ! Dis donc, y t'en arrives des trucs !" je me sens princesse dans un chateau de verre, lui et moi, sans aucun reproche à la bouche. Comme jamais avant.

Il s'est plaint d'avoir perdu un de mes mails "qui était super bien écrit ou je disais ce que je pensais", que c'était surement son père, qui utilise son adresse Email. Il était étonné que je ne lui ai pas envoyé un nouveau mail, comme à chacune de nos disputes. Et puis hier soir, quand il n'avait plus de batterie, dans son noctilien, il a regardé à Censier voir si je ne l'attendais pas. "on peut toujours rêver". Il se blotti fortement dans mes bras, contre ma joue ou dans ma nuque. Il change, il m'aime de plus en plus, je le sens. J'ai jamais été aussi bien avec un garçon, j'ai cessé de comparé tellement c'est mieux.

Je ne sais plus quels mots utilisés pour exprimer. Le silence est pas mal aussi. L'escalator m'a fait voir le ciel, quelques étoiles au dela des grands immeubles, mon regard qui m'attire vers le haut, le vent qui sous les cheveux. Juste ça et je me sens rêveuse, je voudrais me confondre avec le vent, avoir le vertige, sentir, ne plus rien controler et me laisser partir, avec les courants, n'être qu'un corps à la dérive, sentir, ne plus rien penser, n'être qu'une bulle de sensations, les yeux fermés.

La bibliothèque, avec le coin enfants tout moelleux et coloré. J'ai envie d'engloutir tous ces romans d'enfants, que je n'ai jamais lu, préférant la télévision et ses dessins animés, on m'en avait pas parlé. Ca m'a fait bizarre de rentrer dans une nouvelle bibliothèque. Ma carte n'était plus bonne, depuis septembre. J'ai donné ma nouvelle adresse et je suis partie en enfermant Notre Dame de Paris et Nana dans mon sac noir. Mais je ne trouve pas le temps de lire. Ou peut-être l'envie, je ne sais plus.

Les pensées dans la têtes, les problèmes, "mais comment tu fais, les parents sont censés représenté la stabilité" oui mais habitude, être décalée, "t'as vu, ça existe, des gens qui galère, et hop un jour, ils gagnent au loto", cachée sous ma couette jaune, j'imagine, si je gagnais des euros par millions, j'acheterais un appart à mon papa, un truc avec deux chambres pour ses amis et moi peut-être quelques soirs, je l'acheterais pour qu'il n'y ai pas de proprio qui le mette dehors, ou va-t-il aller, ça m'angoisse, s'il ne fait rien, puisqu'il est comme moi, à toujours attendre, se laisser faire, il retrouverait du travail, une moto, non, il arrêterait de travailler, pour jouer du piano tout le temps, devenir célèbre, j'aurais tellement voulu pour lui, impuissante, à être la seule qui l'écoute.
Et si j'avais de l'argent, j'achetais une grande maison à ma mère, avec une belle salle de bain, un truc qui fait des bulles, elle adore, loin des HLM tout pétés, près du soleil, un truc avec un jardin, deux chambres pour mes petits bouts, une pour ma mère et Nathalie, et si ça pouvait s'acheter, je souhaiterais qu'elles vivent ensemble, sans qu'elle parte tout le temps, la stabilité pour une fois, pour voir, et puis si j'avais de l'argent, je me serais acheté de la tékila ce soir, pour chasser la tristesse.

Tout à l'heure, dans le métro, mes yeux dans un livre, distraitement, je rejoins ma mère et les p'tites boules de nerfs, les marches, direction l'illusion, l'enfance, cité des sciences et de l'industrie, là où mon père m'emmenait flaner, en moto, la boite à papillon, les salles noires remplis d'étoiles, et m'y revoilà, quoi, 15 ans après, la nostalgie qui me guide, je retrouve tout, le squelette qui me terrifiait, en fait c'était un pantin, c'était pas moi sur le vélo, j'ai des sourires à les voir s'emerveiller, on plonge dans le tunnel voir les fourmis, j'ai 6 ans, même si tout à l'air faux, et puis ses petits calins de blonds, sa main dans la mienne, je veux être maman soudain, ou juste grande soeur, il m'appelle sa chérie, je réponds mon amour, et puis c'est l'heure, le métro, mes yeux dans le livre, pour ne pas penser, pour ne pas revoir ses yeux fatigués, la voix qui monte, l'argent absent, les pneus crevés, les problèmes, toujours, mon par-coeur, ce qui m'a fait, ce que je défends, parce que c'est moi.

Et puis crotte après on va me dire que je me plains, ou je sais pas ce qu'on va me dire, je me plains pas, mais là j'ai des envies de pleurer, d'écrire, de m'enfoncer, puisque de toute façon, demain j'écrirai tout ce qui me fait rire, alors, pourquoi pas, un peu.

Papa, maman, kisses.

(Heureusement, j'ai des amis ...

... irremplacables ^^)
Ecrit par Emma, le Vendredi 23 Février 2007, 22:37 dans la rubrique Journal.






Défauts


Emmanuelle béart dans Nathalie

Oui, j'ai des défauts.
J'y pensais tout à l'heure dans la douche.
J'me suis dit qu'il fallait éclaircir tout ça.

1er défaut :

Je fais des listes.

Oui je suis une maniaque des listes, c'est convulsif, ou compulsif, enfin j'peux pas m'en empecher.

Je commence par un emploi du temps de mes vacances :

- réviser mon bac blanc (je m'accorde 4 jours à la fin des vacances, hop)
- travailler pour survivre (enfin pour mon loyer)
- voir mes amis (étant fachée contre petit ami, + de temps haha)
- lire, glander, dormir (12h minimum par jour)

Ensuite, je fais des listes plus précises.
par exemple

- penser à faire un scandale téléphonique à la RATP pour avoir augmenter le prix de ma carte imagin R (les trucs qu'on doit faire depuis septembre)
- changer de forfait téléphonique (l'actuel ne m'arrangeant pas depuis mon divorce)

Mais surtout

- revendre le gros Pc qui prend plein de place,

donc
1. trouver un moyen de locomotion (un après-midi d'automne, on avait trouvé un moyen de locomotionnnnn)
2. trouver une nouvelle souris (ma rate ayant mangé l'ancienne, par jalousie j'imagine) (connasse)
3. allez chez Papa pour trouver le CD d'installation pour reformater (je sens la galère d'ici)
4. dépoussièrer l'engin diabolique (sans tout casser, sans tout débrancher. j'y arriverai jamais)

ouai bah c'est super méga relou tout ça.

Ce qui est plus rigolo, c'est les trucs du genre

- Allez voir au BHV s'il y a des lampes bleues, vertes, rouges, ou jaunes pour éclairage fosforescent dans ma chambre (la classe)
- Acheter une couette deux places (pour petit ami du moment) et des oreillers (pour plus de confort et plus de bordel)
- Allez chez le coiffeur (en priant pour ne pas ressortir avec la coupe de Mireille Matthieu cette fois-ci)
- Acheter un truc sexy et ridicule pour l'anniv de Georgia
- le porte jarretelle pour l'anniv Anouck : c'est fait !
- trouver un cadeau pour renaud, c'est pas encore fait ... (anniversaire était en septembre)

Et LAAA, un GROS PROBLEME se pose (tadadaaaaaaa mais lequel !!?)
Je n'ai plus d'argent (ah zut)
Adieu rêves et utopie d'un monde meilleur (bouuhouu)

Du coup, la liste s'allonge, je rajoute

- faire du baby sitting (avec des fils de bourgeois capricieux, tétu, qui veulent pas écouter quand je leur dis poliment de pas foutre du savon partout AUTOUR de la baignoire mais DEDANS, et qui veulent rien nettoyer du tout) (bbrrrr)
- allez voir mes grands-parents pour mon anniversaire (je sais c'est petit)(et en plus c'est super loin)
- ne pas trop dépenser en alcool (aaaaaaah monde cruel)

Une fois que la liste est faite, je la mets d'un coin, et je me rends compte un mois après que j'ai pas fait la moitié des choses espérées.

Conclusion : je ne suis vraiment pas une fille organisée.


Deuxième défaut:

Je ne sais pas faire de choix.
Je sais pas si ça vous fait la même chose
(j'appelle à une certaine solidarité)
(sniff)

En fait, quand on me demande de choisir entre deux choses, je ne supporte pas l'idée de devoir renoncer à quelquechose (c'est clair ?)
Je me dis que je vais surement passer à côté d'un super truc, et j'aurais préféré faire les deux plutôt qu'un seul.

Du coup, je suis très influencable, car étant incapable de faire des choix, je fais confiance à la divine parole de mes proches.
Parfois, ça marche.
Parfois, ça foire.

Avec Judith on se demande de répondre par oui ou par non sans connaitre la question.
On lance des dés magiques aussi.
On on brule des allumettes et si l'allumette se tord vers le bas ça veut dire non, si elle se tord vers le haut, ça veut dire oui.
(Si l'allumette refuse de s'allumer c'est que la question était trop conne.
On peut bruler plusieurs allumettes si la réponse ne nous a pas satisfaite.)
Il y aussi la solution de raconter sa vie à tout le monde, pour avoir le plus d'avis possible, faire le pourcentage, deux divisions et trois multiplications.
(cette solution n'aidant pas à se faire des amis)

Voilà. C'est comme ça que je prends des décisions moi.
Donc je peux décider de larguer mon copain à cause d'une allumette.

Oui, c'est du propre.

(et en plus je crois à l'astrologie, persuadée qu'en tant que poisson, mon idéal est la vierge, je me tappe que des puceaux
Non c'est pas ce que je voulais dire
Mais Thomas il est vierge (astrologiquement) donc je me dis qu'on devrait bien s'entendre, même si on s'engueule, mais ça c'est mon)

Troisième défaut !

Je suis trop passionnelle.
Ou excessive.
Enfin chiante.
Incapable de relativiser en faisant une liste des points positive de notre relation, je m'emporte au moindre petit échec.

Hier je voulais absolument le voir parce qu'il me manquait.
Lui, il voulait absolument rester "tout seul chez lui".
Je l'ai suplié.
Il n'a pas abdiqué.
J'ai trouvé que c'était scandaleux et qu'il ne m'aimait pas assez pour cèder à mes caprices.
Je lui ai dit que je voulais pu du tout le voir (pouète tagada).

J'étais tellement énervée que j'ai fait tomber mon cendrier sur mon lit.
Ca m'a encore plus énervée, j'étais vraiment fachée d'être en colère (celui qui reconnait la citation j'y fais un bisou)
Je me suis calmée en écoutant l'histoire d'amour de mon lapin.
Et en même temps je m'amusais à bloquer/débloquer Thomas pour faire explosé son pc.
Mais j'crois que ça a pas marché.

Ok, je suis chiante, puérile, ridicule, capricieuse, indécise et stressée du clitoris.

Mais j'ai aussi ENORMEMENT de qualités, la liste serait trop longue, c'est pour ça, je préfère faire juste les défauts.
Hum.

Ciorale est de retour !!
Ecrit par Emma, le Mardi 20 Février 2007, 17:07 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ecilora
ecilora
20-02-07 à 19:08
"Ciorale est de retour !!"
Cà, c'est du super défaut à l'état pur! ^^
Moi, comme çà, j'aime bien tes défauts! Ils me font rire! :D

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meeooow
meeooow
21-02-07 à 14:37
Re:

J'aurais dû faire une parenthèse "ceci n'est pas un défaut, au contraire, Ciorale est de retour !!" ^^ contente de te faire rire (c'est parce que tu n'as pas à subir mes défauts ^^) =))

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Blueyes
Blueyes
22-02-07 à 04:05
J'aime bien cette liste, elle m'a fait rire et puis je m'y suis reconnue un bon coup pour la cause. Listes: j'en ai fait des millions dans les 24 dernières heures ( quoi envoyer à quelle université pour quelle demande d'inscription, quoi envoyer pour quelle bourse, ce qui reste à trouver...). Pourquoi? Parce que j'arrivais pas à choisir et que donc, je suis dernière minute comme à l'habitude ;) Quoique généralement, je me contente de ne pas choisir, de laisser les choses aller et d'attendre que le ciel me tombe sur la tête, et puis je me mets les pieds dans une situation cocasse et on se fout de ma gueule. Mais bon, ça fait sourire! :D

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Aventurier
Aventurier
22-02-07 à 11:15
Re:
Eula!! Mais tout le monde a des défaults ma ptite mère! lol! Ah les listes de résolutions que personne ne tient...ca me manque! je crois que finallement la seule chose dont je devrais penser c'est: tenir ses résolutions!! ;)

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meeooow
meeooow
22-02-07 à 17:45
Re: Re:

Bah pourquoi ça te manque ? Allez hop hop, au boulot !! fais une liste de résolutions, lé jamais trop tard ! =p

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meeooow
meeooow
22-02-07 à 17:43
Re:

Moi ça, la bourse et la fac, c'est du règlé (ouf), je commence à dompter un peu l'administration ^^ tu me raconteras un des tes galères ?! =p

pas pour me moquer, non ! Pour sourire =)

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Avec tes ailes

--> (weepers circus)


Dessin de Coruscante

(Allez c'est reparti.
Une semaine sans écrire ici me parait immense, j'ai pensé trop de mots et pouf c'est déjà le bazard dans ma petite tête en surchauffe.
Allons allons, on va tenter un effet "désordre ordonné" à la Diderot.
Hum.)

Aaaaaafrica

Texto de Renaud :

"Hey ici tout se passe bien
y fait chaud
35 degrès
j'suis près d'un lac à l'ombre
avec une bière à un euro
et je vois pleins d'choses émouvantes et choquantes
et vous ça se passe les cours ?
héhé"

Ca fait une semaine qu'il est au Burkina Fasso.
...

Je lui répond que ça va pas m'empecher de baiser, et qu'il faut qu'il rentre vite (parce qu'il me manque un peu quand-même ce p'tit con).

J'envoie le texto.
Pas d'accusé de réception.
Je me dis que le texto a fait trois fois le tour de l'Afrique et qu'il s'est finalement perdu près d'une oasis.
Bon, tant pis.

Lendemain matin, nouveau texto, Renaud :

"C'est le 15eme sms de toi que j'reçois"

Houla.
Je me dis que l'Afrique est un pays très bizarre et qu'on va en rester là niveau communication.

Elle est rentrée de Russie quand il partait. Silencieuse, pour préserver les instants, et triste à la fois.

Oeil de lynx (on m'a démasqué)

At school, Irina : tu sais que Guillaume est persuadé que tu connais tout sur tout le monde.

Ah.
Oui, en un regard je suis capable de te raconter ton enfance, j't'expliquerai un jour petit.
Si si.

Guillaume : C'est vrai, tu es toujours en train de regarder les gens, t'as l'air super observatrice.

Il me regarde avec son petit sourire sur la bouche et ses yeux malicieux, de grands yeux et ses mimiques de visages qui me font rire.

Ca va finir par me perturber cette histoire d'observation.
C'est vrai que souvent je pose mes yeux sur les visages, parce que c'est ce que je préfère, regarder les expressions, les émotions parfois, la fatigue, la lassitude, les sourires échangés entre amis.
C'est impoli de trop regarder.
Du fond de la classe, on voit beaucoup plus de choses.

Et puis Thomas : Mais t'es la meilleure amie de tout le monde toi !

Ca m'a fait rire.
On m'a souvent dis qu'il fallait que je devienne psychologue, pour ma curiosité et mon écoute.
Toujours en train de poser 1000 questions, jusqu'à être sûre de bien connaitre la personne, souvent. J'aime ça.

Oui mais de là à dire que je connais toute la classe, hum.
La vie des Miss Paillettes ne m'interressent pas grandement.
Je comprends pas.


Conflit intérieur

Ce qui m'énerve chez lui, même s'il progresse :

- Ca te dit qu'on se voit ce soir ? quand ? bah, quand j'aurai faim. (...)
- (je me retiens de manger pour pas casser l'invitation) au fait ma mère m'a fait à manger, donc on mange pas ensemble ce soir, mais tu peux venir quand-même (ouai merci)
- et je jouerai un peu au PC aussi (nolife attitude, quand tu nous tiens)
- non mais t'inquiète pas, on pourra regarder la TV ensemble après (génial ...)

On avait regardé la télé.
J'aime pas ça.
C'était quoi déjà ... ah oui, Les experts.
Quelle connerie.
J'adore regarder des gens poignarder des cadavres, des femmes se faire battrent, des mains ensanglées par des lames de rasoirs.
Si si j'te jure.
Et ensuite, c'était des millitaires qui s'amusaient à avoir le plus mal possible.
Le pied total.

Si c'est comme ça je préfère allez retrouver mon Jean Valjean et ma Cosette, et puis toi t'as qu'à jouer à ton jeu avec des nains de jardin, des chats géants et des meufs en string.
Je suis fachée à l'intérieur et le soleil se barre un peu de devant mes yeux. Je comprends pu rien moi.

Je m'étais endormie pendant qu'il fumait un join près de son bureau. Soudain il a dit tout haut "Qu'est-ce que tu es belle quand tu dors". J'ai sursauté à cause des décibels et puis je l'ai vu qui me regardait. Mais ça m'a fait le même effet que s'il m'avait dit "t'as vu j'ai acheté des nouveaux meubles". J'étais fachée, incapable de lui dire ou de lui montrer.

Ou parfois ...

Je suis à un stade de notre couple où je m'emporte tellement que j'ai envie de rompre.
Marre des émotions, des battements de coeur, je voudrais retourner à une certaine stabilité. Quitte à le perdre, tant pis. Je ne veux plus le voir. Ne plus être à lui. Il fait sonner mon téléphone, je ne décroche pas. C'est dur pendant 5 minutes, ça finit par passer. J'hésite, m'excuser, ne rien dire, mentir, l'inviter, puisqu'Emilie va passer pour boire, et puis, je sais pas, j'm'en fous.
Quatrième appel de la journée. J'ai voulu décrocher, surtout que je venais de commencer trois textos pour les effacer après. Trouillarde. Lunatique.


Ou même ...

Parfois c'est le bonheur.
Je ne sens l'hivers que du bout des doigts.
Un matin il y avait le soleil chaud sur mon visage, j'ai compris que ça serait bientôt le printemps, mais c'est tout, ça ne m'a pas fait sourire, parce que c'est déjà le soleil dans mes yeux, depuis lui, j'oublie un peu tout.

Après avoir recousu mon pantalon noir, je ne savais plus quoi faire pour m'enfuir de ce cours.
J'ai pris mon stylo pour écrire lentement "le temps".
J'en étais au premier E, très appliqué, telle une maitresse de CP.
Et puis d'un coup, j'ai regardé la feuille, envahie par la surprise : j'avais écris "le Thomas".
J'en étais au S.
Mes pensées trop souvent s'égarent sur lui.

J'écris sur une autre feuille tous les mots gentils qu'il a écrit ou prononcé.
Je me sens rassasiée, je tends le papier à Guillaume pour qu'il partage mon rayon de soleil.
Il me dit que c'est trop mignon, et puis c'est déjà l'heure des vacances.
Je rentre, un peu triste, j'ai toujours aimé allez à l'école.
A 8 ans, ma mère me privait d'école si je finissais pas mon assiète.
Le suplice.


Tu crois ?

L'un des petits homos me demande ce que je veux faire après le bac.
Je jette un petit regard sur Céline. Je ne lui ai pas encore dit pour mon changement.
Timidement, j'articule "fac de lettres".

Céline se penche vers moi : ah ouai ? tu veux plus faire psycho ?

J'ai cru qu'elle allait me dire que du coup, on serait pas dans la même fac, que c'était dommage, qu'elle était déçue.

Et puis non, au contraire : c'est bien, je sentais que la psycho ça te motivait pas, lettres c'est bien.

J'ai mis du temps à réagir, j'ai dû tomber dans quelques pensées, à essayer de comprendre pourquoi.
Mais tant mieux, peut-être.
Je ne reviendrai pas sur ce choix.
Tellement impatiente.

Et de toute façon, je vais arrêter la fac, comme tout le monde. Tous mes amis qui arrêtent en premiere année, et j'ai la trouille soudainement.

Chansonnette

Depuis que je suis passée chez Ryne j'écoute les weepers circus en boucle.

Je vole, je vole
De part les champs de blé
Jusqu'aux Champs Elysées

Je suis Icare

Tu es bizarre, bizarre, bizarre, bizarre
Vous avez dis, avec tes ailes

Je ne manque pas d'air
J'ai une gueule d'atmosphère.

J'suis plutot remplumé
J'ai le bec acerré
Vous vouliez me cuisiner
Mais vous m'avez gavé.

Je vole, je vole
J'ai l'soleil dans les yeux
J'suis une bète à bon dieu
Je vole, je vole

Mais vous m'avez brulé les ailes ...

Je chantonne dans la rue.

J'accompagne Mylène Farmer aussi. Elle monte dans les aigus mais j'arrive à la suivre, fière, mais je manque de souffle, est-ce que c'est joli au moins ? Claude me manque, elle me l'aurait dit, avec ses yeux rieurs.

Il va bientôt arriver, j'essaye de me faire jolie, trop songeuse, je voudrais que Joumana écrive, j'ai tout lu et je relirai mais c'est elle qui me manque. Mathieu est parti tombé dans la neige, il me manque déjà, on rompt pas les habitudes comme ça, c'est dégoulasse, je m'engueule avec qui moi maintenant !! (non non pas Thomas mauvaise idée)

Voilà vous avez compris, tout le monde me manque, et je chantonne avec Félix sur le ventre, comateuse. C'est les vacances qui recommencent et qui vont s'écouler avec les verres d'alcools, les nuits confondues avec les jours, lui, eux, et mon amour pour le sommeil prolongé. J'aime.




Emmanuelle Béart
Ecrit par Emma, le Samedi 17 Février 2007, 16:30 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ecilora
ecilora
17-02-07 à 16:45
Te plains pas. Au moins là, tu es en vacances avec tout le monde. A la fac, soit tu as pas de vacances soit tu en as. Mais jamais en même temps que les autres!! Genre. Quand même, les vacances de Noêl et celles d'avril. Point. Et encore, faut réviser les partiels... :D
C'est marrant... je viens de tomber sur les Weepers Circus sur radioblog tout à fait au hasard.. Je m'amuse, çà m'amuse...
Et tu as pas encore commencé que tu veux déjà arrêter... lol! Hihi. J'attends impatiemment d'arrêter. mais quand même. Les lettres, juste pour les cours, c'est bien. Après pour les commentaires, dissert; etc, c'est moins bien! ^^
Je viens de me rendre compte que... c'est plus très attrayant la fac de la manière dont je la décris... ooops. nan. Mais, c'est bien les lettres: çà cultive! ^^ Hihihi. (un peu). Moi, je ne regrette pas. Et puis, quand on aime les lettres, les livres et tout, on ne compte pas! mdr.
Enfn. Bonnes vacances mamzelle Emma.
BzOo.
Et profites-en! :)

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meeooow
meeooow
19-02-07 à 14:15
Re:

j'me plains pas mais j'ai pas beaucoup d'amis au lycée, vu que j'ai (brillament) redoublé, mes amis sont à la fac souvent, ou au chomage, enfin c'est un peu la désorganisation ^^ ceux qui voyages, ce qui travaillent ...

Et donc si j'dis que j'vais arrêter c'est juste parce que je vois que peu de mes amis continuent leur premier année de fac lol c'est encourageant =) je verrais bien mais j'espère bien aimer la fac de lettres, oui toi tu parles de la fac en faisant beaucoup ressortir le plaisir de lire alors ça donne envie c'est sûr !

J'adore weepers circus je connaissais pas et, piou, j'm'arrête pu ... Gros bisous Ecilora (ton prénom est vraiment une source abondante d'anagrammes ! moi j'ai l'air plouc avec Emma lol)

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ecilora
ecilora
19-02-07 à 15:17
Re: Re:

Les anagrammes, çà m'a occuper un jour. Où j'avais rien d'autre à faire. Ou que j'avais envie de rien faire... Au choix! :) Disons qu'Emma... y a pas trop de possibilités... La première année de fac, c'est toujours la phase test. Soit çà te plait et tu restes. Soit tu fais face à une énorme désillusion et tu t'en vas... Ou t'arives pas à t'accrocher. Et sur ce coup là, j'ai eu de la chance parce que j'ai continué avec une amie de lycée et qu'on s'est motivée pour aller en cours quand on en avait pas envie... (toujours avoir une amie à portée de main qui te forces à aller en cours! lol)

Bonne aprem! BzOo

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meeooow
meeooow
20-02-07 à 17:11
Re: Re: Re:

Merci du conseil ! Bon faut que je recrute qqn pour aller avec moi en face de lettres ... ah mais, ya personne !!! J'ai que des amis artistes qui veulent faire des zoulis dessins =/ lol bon espèront que je serai forte. En fait mon seul anagrammes à moi, c'est âme, en considérant que le chapeau pointu c'est un M qui a volé, mais bon c'est compliqué ^^ bisous !

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ecilora
ecilora
20-02-07 à 19:48
Re: Re: Re: Re:
Oooooooooooh! C'est mignon! ^^
Moi j'aimerais bien que mon anagramme soir âme. nan, j'aime bien mes miens aussi. :D

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georgia
17-02-07 à 17:40
sa devient trop dur de te lire je trouve

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Aventurier
Aventurier
18-02-07 à 22:40
Re:
Aaaaa toi aussi tu laisses sonner le tel parce que ca te fait chier? c'est bon ca me rassure!! lol Ouaip cet espèce d'amour parfois qui fait qu'on est plus "accrocher" à l'autre par nécessité que par amour, je le crains et le redoute. Aplus miss

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meeooow
meeooow
19-02-07 à 14:20
Re: Re:
Oui ça m'arrive souvent et jme dis dans ma tête "ne soyons pas esclave de la nouvelle technologie" hop j'me sens rebelle et je laisse les gens poiroter lol, t'as raison de te méfier, l'amour par necessité ... c'est moche ^^ lol bon j'ai pas la force de réfléchir, c'est les vacances, pour toi aussi j'espère ! =) A plus monsieur !

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Aventurier
Aventurier
20-02-07 à 11:18
Re: Re: Re:
Oui ca y est c'est enfin les vacances. Ne réfléchis pas trop hors scolaire ça fait mal!!lol Et oui le monsieur qui est en fait une jeune adolescente dans la fleur de l'age te remercie lol

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meeooow
meeooow
20-02-07 à 17:12
Re: Re: Re: Re:

Oui j'évite =) jeune adolescent dans la fleur de l'âge, l'adolescente confirmée te salue !! =p

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meeooow
meeooow
19-02-07 à 14:22
Re:
Pourquoi trop dur ? j'ai du mal à écrire en ce moment c'est peut-être pour ça je sais pas j'vais faire une tite pausette

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ryne
ryne
19-02-07 à 20:04

Des fois je me dis que si je devais être sur Paris, bientôt, j'adorerais passer une soirée dans ton monde. J'ai apprit à l'apprécier à travers tes mots et j'aimerais beaucoup mettre un viage sur tous ces noms.


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meeooow
meeooow
20-02-07 à 18:05
Re:
J'adorerai que tu passes me voir sur Paris ! Dis moi si tu viens, un weekend ou +, et je te ferai visiter les bars de Paris youhou ^^ =)

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ecilora
ecilora
20-02-07 à 19:51
Re: Re:
Les meilleurs bars de Paris, en plus, je suppose? ^^
y a toujours un sourire collé au visage quand on se pointe par ici! ^^
Emma, l'organisatrice de ouikend jouebbonautes! mdr.
BzOo

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meeooow
meeooow
21-02-07 à 14:40
Re: Re: Re:

mdr !! Bah bien sûr que je fais visiter les meilleurs bars !!! Selon les attentes du jouebbonaute, s'il désire danser, ou s'il n'a pas bcp d'argent, ou s'il veut de la musique paillarde lol je répondrai à ses attentes !! =p bisous =))

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Et ça s'arrange pas

Weekend

Je me retrouve enfermée dans la chambre de sa soeur, Harry Potter à trois centimètres du nez.
Je crie qu'il est moche et que je veux sortir.
"Promets que tu dépucelles Léonard avant de partir"
Euh ...
Je promets, des fois que ça ouvre la porte.
"Tu jures hein !!"

J'veux bien mais là

- je suis super en retard Céline va m'en vouloir
- ça va me prendre 20 minutes le temps de se déshabiller de parler un peu et de se rhabiller
- j'suis pas épilée j'voudrais pas l'effrayer le pauvre
- je suis amoureusement fidèle.

(Cependant Léonard est très mignon, je crois que je lui ai suffisament répété hum)
(j'accroche trop sur les puceaux, une vraie passion)

Mathieu me prend dans ses bras et déclare que je suis sa GRANDE POTE et que c'est trop rigolo comment je parle.
Hein ?
Plus tard en boite, les deux petits gars homos me disent que j'ai une voix qui fait rire.
Ah.
Je me suspecte d'avoir une voix à la Pikapikatchou et cette découverte me fait un effet boeuf.
Ou peut-être que je dis que des conneries.
J'me tate.

On marche sous la pluie avec les deux petits gars homos.
Ils sont trop mignons.

Fabio, avec ses chaussures en pointe, sa ceinture à paillettes et son air de papa-model.
A toujours venir me demander si ça va quand je comate sur les banquettes de la boite.
(Oui j'ai trop bu merci Mathieu)

Et Julien, au visage parfait, des mèches de cheveux qui lui tombent sur les yeux (beautiful but gay).
On dirait qu'il n'est que douceur, et j'aime bien le regard qu'il pose sur moi, différent des hétéros.

Ils me racompagnent, c'est complètement à l'opposé pour eux, mais on marche, sans trop savoir si on va trouver un noctilien.
Je ne les connais même pas.
Je leur raconte des conneries pour les remercier.

Je pense à Thomas.
Je leur parle de Thomas.
L'épisode du zizi-cassé, ça fait toujours grimacer les hommes.
Je leur dis que mon amoureux c'est le plus beau.
Ils me renvoient mes sourires.

J'ai les pompes trempées mais mon parapluie turquoise est magnifique, ça change tout.
Je saute dans le Noctilien direction chez moi.
Avec cette pluie, j'ai vraiment l'impression d'être à bord d'un bateau, avec les vagues et tout.
(Je pense à Thomas).
Je reviens lentement sur Terre, avant d'aller m'écrouler dans mon lit.

Vendredi soir, Emilie, Arthur et Thomas étaient chez moi.
Bouteilles, joins, rires, calins.
Et en partant, que fait la gentille et adorable petite Emilie ???
ELLE PREND MES CLEFS CETTE CONNASSE !!!!
"Ah j'suis désolée j'ai vu des clefs j'ai cru que c'était les miennes"
...
Donc, impossibilité de fermer ma porte samedi soir.
Zen-attitude, je fais confiance à mes voisins, (je fais un bisou à Félix), je simule un bruit de clef qui tourne, et j'y vais.
Au canada ils laissent bien leur pavillon ouvert, j'ai pas peur moi.

J'ai la gueule de bois.
Hier un mec m'a dit qu'il fallait avaler du sel sans rien.
J'aurais dû lui parler des aspirines.

L'amour

J'ai une vie en dehors de lui mais.

Le weekend dernier, je l'ai quitté avec des papillons dans les yeux, des fleurs, des bisounours tout ça tout ça.
Je pensais à lui, à lui, à lui.
En regardant cette photo de nous, j'ai eu cette envie de lui écrire mon amour.
Texto niais, plus niais tu meurs.

Je n'avais pas remarqué qu'il ne répondait pas.
Non, j'étais avec mon deltaplane tout près des cumulus.
Un jour, deux jours ...

Et puis mardi, au café, d'un coup je tombe.
J'ai peur.
Comme au début, le texto "j'ai envie de te voir", sa réponse "écoute Emma j'ai bien réfléchis..." pendant le cours de français, ça y est, je lui ai encore fait peur, je vais le perdre, et je devrai encore payer 6€ de café pour me vendre à moitié prix, merde merde merde...
J'ai peur.
Je lui envoie un texto court et froid pour rattraper le coup.
Et puis je décide de ne plus le voir pendant une semaine.
J'envisage une rupture aussi, on verra.
Je ravale mon sourire avec difficulté.

J'attends.
Jeudi, il me propose des bisous.
Il en a mis du temps, mais je jubile.
Le soir, il annule.
Je le hais.
C'est décidé je le vois pu je lui parle plus gnagnagna.

J'en ai marre d'être une fille et j'envisage de me faire greffer un phallus.

Vendredi, il m'appelle quatre fois.
Je regarde son nom qui clignote, envie de répondre, tellement envie mais, j'y arrive pas.
Il se doute de quelquechose maintenant (je crois).

On se dispute sur MSN (j'adore les disputes sur MSN vouiiii j'aime le ridicule).
Il se laisse pas faire, il se défend mon homme, ça me fait tout drôle, j'aime.
Et puis, happy end, wonderful, on se retrouve, on s'embrasse, on cloture ce long mois d'abstinance (enfiiiiiiin) et on se dit des petits mots d'amours en se faisant des sourires tous niais tous mignons.

Je suis absorbée par cet amour.
C'est malheureux.
Pardonnez-moi.
Ca va (peut-être) passer !

comment être photogénique d'après l'Aventurier ^^
Ecrit par Emma, le Dimanche 11 Février 2007, 17:46 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
Inou
13-02-07 à 13:29
Inou=Irina (au cas où)
J'aime bien ce que tu écris, ca ressemble à un bouquin que j'ai lu mais je ne sais plus lequel...bref, j'aime bien. Je trouve ca super les phrases courtes, compréhensibles, qui disent tout et rien à la fois, c'est super! J'ai lu quelques pages, je peux pas tout lire j'ai ma litté à faire...grrrrrrrr.
Voilà, c'est tout. Ah si, ci joint un tout petit apercu pourrave pour te donner une idée de ce que j'écris, ya des fautes mais j'ai la flemme de les corriger... A demain!


Il faut que tu t’arrêtes. Il faut que tu respires. Il faut te rendre compte de ce que la vie t’apporte et t’apportera. Il faut que tu te calmes. Il faut que tu te taises pour pouvoir penser raisonnablement. Il faut que tu adviennes de ce qui arrive et que tu laches prise. Il faut te remettre, tu n’as pas de temps pour ca. Il faut que tu retrouves ce pour quoi tu te battais. Il faut que tu rejoignes de nouveau les forces qui croyaient en la valeur de se battre pour le véritable. Il faut que tu comprennes comment tu en es arrivée là. Il faut que plus tard tu puissent témoigner de ton existence si remplie. Il faut, il faut se reprendre, tu n’as pas le choix . Quelques uns comptent sur toi, tu ne saurais les décevoir. Allez du courage mon amie, la vie est ainsi faite. Tu ne pourras pas revenir en arrière, et quand bien même tu le pourrais, le ferais-tu vraiment ? Il faut voir de quelle manière tu traites les choses. Il faut que tu entendes les appels de tes compagnons de route. Il faut que tu recoives ce qu’ils t’offres sans te poser de questions. Il faut pouvoir le croire pour le voir. Il faut te détacher et prendre en main. Il faut détenir et non voler. Il faut partager et donner sa confiance. Il faut parfois dénigrer pour se rendre compte. Il faut trouver pour chercher. Il faut que tu aimes. Il aurait fallu. Il faudra. Je t’aime. A tout ce qu’il adviendra.

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meeooow
meeooow
14-02-07 à 14:55
Re: Inou=Irina (au cas où)

Meuh non c'est pas pourrave kékturaconte !! C'est très intense et le "je t'aime" à la fin il fait comme un éclair dans la poitrine, c'est joli =) j'en veux plus moi, t'es vache, j'espère que tu m'enverras tes débuts de nouvelles oh s'il te plait !! Merci beaucoup d'être passé !

A demain ! (putain la litté ...)

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Inou
16-02-07 à 22:05
Re: Re: Inou=Irina (au cas où)
Lol Emma, je sais pas si je l'aime beaucoup ce texte. Actuellement je suis bourrée, je te jure que quand j'aurai point trop la flemme je t'en enverrai d'autres. Pour l'instant j'en ai pas l'énergie. Je t'en ferai lire en classe si tu veux, c'est plus simple...

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meeooow
meeooow
16-02-07 à 23:46
Re: Re: Re: Inou=Irina (au cas où)
Oh la vénarde ! Moi quand je suis bourrée je fais pleins de fautes de frappe^^ mais toi t'assures, on sent le professionnalisme, j'admire !! lol bah si t'y penses montre-moi ça demain en philo entre deux parties de volley ! bisous Inounette =)

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Blueyes
Blueyes
14-02-07 à 00:50

D'accord mais alors là!!!

Je voulais commencer par m'insuger contre tes préjugés sur le Canada (t'inquiète, je vais y revenir lol), mais alors là! Un mois d'abstinence tout entier?? Mais il est méchant le chéri! ;)

Alors je tiens à préciser (et que tout le monde se le tienne pour dit (!)) que c'est pas vrai qu'au Canada, les gens ne verrouillent pas leurs portes! Nah, même dans notre plusse beau pays du monde ya des voleurs et des méchants... Désolée de faire éclater ta bulle lol, Micheal Moore a menti (et à cause de lui que j'ai dû me taper un débat sur la sécurité au canada avec 1 million deuropéens...grrr...).

Et tes sûre que ton ami, c'est son frère qu'elle voulait que tu dépucelles? Parce que pour ce que j'en sais, elle aurait aussi pu essayer de te tenter, mais pour que tu ouvres le bouquin d'Harry Potter qui n'était pas très loin... Je veux dire, juste à voir sa couverture, t'as automatiquement envie de le caresser et de violer ce foutu bouquin (bah, au moins je parle pour moi...) bisous!

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meeooow
meeooow
14-02-07 à 14:50
Re:

On m'a menti sur l'histoire de la sécurité au Canada =( Wah j'suis décue ... Michael Moore jt'aime pu ... Oui je sors avec un amoureux andicapé, là je crois que j'en ai encore pour deux semaines en fait c'est pas tout à fait cicatriser -_- youpi bientôt je serai bonne soeur.

Non pour l'histoire, c'est mon pote mathieu qui m'avait enfermé dans la chambre de sa soeur, pour m'empecher de partir, parce qu'il fallait d'abord que j'apprenne la vie au jeune Léonard. Et donc je suis restée enfermée dans la chambre, moi en train de donner des coups sur le poster d'Harry qui était accroché à la porte. Non moi j'aime pas Harry Potter lol il est imberbe ça va pas du tout ^^ Bisous Blueyes =)

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Ikon's blog

Mathieu vient d'ouvrir un blog !

Je vous invite à aller voir l'artiste ... ici

(voilà, c'est fait !)

=)
Ecrit par Emma, le Samedi 10 Février 2007, 17:22 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
Ikon
10-02-07 à 17:41
Connasse ^^


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meeooow
meeooow
10-02-07 à 17:43
Re:

De rien mon chou ^^ =p

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I'm think i'm ...


Dessin d'Anouck

Stérilité

Emma : c'est vrai que jpeux devenir stérile si je mets trop le pc portable sur mon pubis ?
Mathieu : ouais
Mathieu : le plus fréquent c'est la décomposition progressive de l'entre-jambe
Mathieu : tu peux donner naissance à des éléphants aussi
Mathieu : mais ca c'est que pour les macs
Mathieu : il parait que c'est douloureux
Mathieu : BOUFONNE

...

(Je suis trop naive.)

Daddy

Mardi matin, dans le bus, encore toute embuée par le sommeil.
Mon portable qui vibre, texto.

Papa : j'ai mangé le cassoulet, je m'excuse.

Moi, les yeux grands ouverts, l'air perplexe.
Oui ?

Première solution : le texto n'était pas pour moi, une grande question se pose alors : "A qui était le cassoulet ??" (grande question j'ai dit - ah pardon)
Deuxième solution : le texto était bien pour moi, et mon père a cru que je lui avais demandé de m'acheter du cassoulet mais il a tout mangé cette nuit sans s'en rendre compte (je n'éloigne pas l'hypothèse d'une surconsommation de cannabis)

Je ne réponds pas à son texto tellement je sais pas quoi répondre. Je souris.
C'est souvent comme ça avec mon papa.

Je crois que ce qui a le plus marqué mes amis, c'est la fois où ils ont vu mon père, dans le noir, attablé devant une salade (pour le régime), avec une lampe torche sur le front, "parce que la lumière du plafond esquinte les yeux".
Ca peut sembler bizarre.

Je l'aime mon papa.

Quand j'avais quatre ans, c'était le seul papa qui criait de joie quand il se mettait à pleuvoir, parce que les gens font toujours la gueule dès qu'il tombe trois gouttes, alors que c'est beau la pluie. Après on sent mieux l'odeur des arbres.
Papa, c'est les crêpes au Nutella le dimanche soir, devant la cheminée, après m'avoir porté de la baignoire jusqu'au canapé, les flammes qui me chatouillent les genoux et les yeux rivés sur les cartoons.
Papa c'est des "je t'aime" dit avec les gestes, des notes de pianos dans ma tête, des chansons et des blagues de clown, des histoires de Petit chaperon rouge racontées tous les soirs parce que j'adore le passage du loup, des lettres avec des marionnettes fabriquées en cacahuètes, des silences, de la tendresse, de la tendresse et des rires.
Il me manque, je me sens loin, depuis huit mois.

amour et sexualité

Non, sexualité, toujours pas.
Frustration, il y a.
Mais j'aime aussi.
Avec lui, je découvre le plaisir d'attendre, de me contenir.

Amour, il y a.
Quand je me vois m'endormir devant cette photo de nous deux.
Quand je me vois lui envoyer des textos niais et enflammés.
Quand je me vois sourire du matin au soir, à dessiner des coeurs sur mes contrôles.
Quand j'écris son prénom au milieu, d'un air très appliqué.
Quand il me rend jalouse et que je l'étouffe d'une étreinte pour desserré mon coeur.

Je crois bien que je suis amoureuse.
Mais chut, faut pas lui dire, j'attendrai, attendre quoi ? il m'a dit que ça ne se disait pas comme ça, alors j'attends, peut-être un jour il me le dira, j'attends.
Je capture ses mots doux, ses attentions, ses regards sur moi.
Mais surtout, pas de faux pas. J'attendrai qu'il m'entraine.
Ecrit par Emma, le Mercredi 7 Février 2007, 01:09 dans la rubrique Journal.







Félix etc

Ca y est.
Je l'ai !

Et là, je l'effleure des doigts pendant qu'il ronronne silencieusement sur mes genoux.
Il me tient chaud.
Il est beau, noir et gris, tout léger (parce que c'est encore qu'un bébé), et puis, il est vif, on sent bien qu'il est tout jeuno.

Il s'appelle Félix.

Mon premier PC portable.
C'est jouissif, tellement jouissif.

1.

Jeudi

Le premier vendeur, c'était un gros con, qui voulait absolument que j'achète un autre Félix, parce qu'il était plus cher.
Moi je voulais pas, mais il s'acharnait.
D'habitude je suis pas tellement contrariante.
Mais j'ai laissé mon compte bancaire choisir pour moi.

Mathieu - T'es sûre que tu fais pas une GROSSE connerie ??
Moi - ...
Mathieu - Pour 100€ de plus, t'as BEAUCOUP mieux, réfléchis bien.
Moi - ...

J'appelle mon frère.

Moi - Blabla ordinateur blabla tu crois que ça vaut le coup ?
Mon frère - Bah d'façon, oui, pour ce que tu fais avec, t'as pas besoin de plus.

La divine voix a parlé.
Je l'achète.
Et je fuck le vendeur qui est moche et surement frustré du zizi.

Mathieu s'achète un MP3 avec un super casque.

Mathieu - Et bam, 60€ d'un coup !
Moi - C'est bon ta gueule, multiplie le chiffre par 10 et on en reparle après
Mathieu - J'avoue !

Oui mais bon.
y faut se faire plaisir, c'est Epicure qui l'dit.

On arrive à la caisse.

Moi - Putain c'est insupportable, j'ai le smile depuis tout à l'heure, j'ai l'air tellement niaise !
Mathieu - Ouai bah j'préfère ça aux trois derniers jours où tu tirais la gueule.
Moi - ...

Je m'imagine déjà en train de jeter mon ancien ordinateur par le fenêtre quand

La caissière - Votre carte ne passe pas.
Mathieu - Ahaha t'as perdu le smile d'un coup !
Moi - Nan c'est bon, no problem, je paye par chèque alors !

Et là je me remercie infiniment d'avoir mon chèquier sur moi.
Je me souviens plus pourquoi je l'ai dans mon sac mais je m'en tamponne la foufoune.
C'est bon, je vais avoir mon bébé.

Je le tiens fort dans mes bras, tout près de mon ventre, le regard plein d'amour.
J'ai peur qu'un jaloux me tombe dessus avec un couteau dans la main ou un bazooka.
Et Mathieu ne m'aidera pas, parce qu'il a encore plus peur que moi.
Pffff homme en carton va.

On arrive enfin chez moi, je le sors doucement de son gros carton.
Wahou !
SO CUTE !
J'en peux plus d'être amoureuse.

On l'allume.
Attention, premier cri, un bip.
Il respire doucement.
J'ai les mains qui tremblent d'exitation.
On attend.

Ca a beau être un bébé, il fait tout tout seul, installation blabla.
On lui souffle de la fumée de clope dessus pour voir si c'est un fumeur.
Pauvre bébé.

On décide de lui montrer un film.
Et on regarde un des divix que m'a filé Cyprien.

Mathieu s'en va, je reste, seule avec lui.
Je le manipule doucement, c'est toujours comme ça au début, on a peur de tout casser.

Je nous lance un deuxième film, tous les deux sur le lit, les pieds qui trainent près de lui.

Je devais voir Th, mais.
Ca devient grave.

"Désolée, je n'ai pas réussi à quitter mon bébé, faut que je sois là pour lui tu comprends ^^ mais demain soir il dormira entre nous ne t'inquiète pas"

Moi aussi je sais faire ma no-life.
Y'a pas de raison.

Il s'endort à côté de moi, après avoir poussé son dernier ronronnement, après avoir fermé les yeux en deux secondes.

Vendredi

Je n'ai pensé qu'à lui, entre deux prises de notes, l'air profondement niaise.
Mettre internet et je déménager mes documents.
Ca va être le pied.

Samedi

Voilà, maintenant c'est fait.
Je m'habitue progressivement à ce nouveau clavier, en poussant des "oh" et des "ah" à chaque nouvelle découverte.
Je suis totalement gaga.

hein qu'il est beau mon Félix, hein, houuuuuuu oui !

2.

Samedi soir, avant la fête d'Anouck, Noémie m'a appelé.
Thibault qui la quitte, et juste après, Reuven qui écoute sa déclaration en silence.
Ca fait beaucoup en deux jours.
J'entends sa gorge retenir les émotions trop fortes.
Elle est dans une cabine téléphonique, je la rejoins le plus vite possible, en bus.

Devant la fac de Tolbiac, je l'écoute évacuer sa peine, pour qu'il ne reste plus que du vide.
Mais il faut passer par le vide pour reconstruire.
Je l'écoute, ma choupette, dans le froid et la nuit.

Et puis des petits collégiens qui viennent nous interrompre.
Moi, très agressive, je les rembarre.
Noémie, plus silencieuse.
Je n'ai pas peur, ils ont vraiment pas l'air méchant ces gosses.
L'un d'eux essaye de prendre le Ipod de Noémie, elle le retient fermement, il n'insiste pas.
Je panique un peu quand j'en vois un revenir avec un baton, c'est vrai.

- Regarde, Ya Thomas qui arrive.

Et là, tout d'un coup, tout qui retombe.
Je le vois, encore un peu loin, mais je me sens en sécurité.
Il me le dira lui même, que si y'avait eu besoin, il aurait pas hésité.

Ca m'a fait réfléchir.

Mon ex, il était pas comme ça.
Il avait peur, se sentant en insécurité à l'idée de sortir dans la rue.
Prenant la voiture pour faire 300 mètres, parce que c'est plus prudent.
Se taisant quand il passe près d'un groupe de jeunes en bas des immeubles.

Je n'aime pas ça.

Et puis il y a eu ce film, The Holligans.

J'aime cette violence, frapper pour le plaisir, et tant pis si on risque quelquechose, le principal, c'est la baston.
Je sais pas pourquoi ça me plait.

Et puis, quand on a fait un combat de bras avec Mathieu, que j'avais un peu bu, et que j'y ai mis tout ce que j'avais, en oubliant la peur, la douleur, juste frapper, atteindre un objectif, le déconcentrer, le faire reculer, prendre le dessus, frapper vite et fort.
Quand on a arrêter, j'avais mal aux bras.
Cétait agréable.

Et quand il s'était battu pour s'amuser avec ses potes.
Quand il avait des marques rouges sur le front, petits points de sang sous la peau.
Ca m'a fasciné.
Son air détaché, comme s'il ne sentait rien.

3.

Je suis songeuse, l'impression que les heures passent trop vite pour moi, comme si je n'avais le temps de rien, encore moins de lire, ou d'écrire.
Il voulait juste voir s'envoler les minutes. (Quand j'avais cinq ans je m'ai tué)

Quand j'ai dit à mon père que j'avais acheté ce nouveau PC, il m'a dit que c'était très bien, que j'allais pouvoir écrire, puisque c'est ce que j'aime faire.
Je me suis demandée comment il savait ça, si je lui avais dit, ou s'il l'avait remarqué, ou si on était relié télépathiquement par le cerveau.
Avec sa voix, ces mots m'ont paru bizarres, trop sérieux, comme si j'allais Ecrire avec un grand E.

Je n'aime pas cette idée, si j'écris c'est parce que j'en ai besoin, parce que j'aime ça, parce que je ne peux pas m'en passer, sans vraiment savoir.

Je me souviens de cette nuit, la première fois, chez mes grands parents, j'étais sur ce lit, je sanglotais, encore, sans raison, le mal être, le "coup de blues" obstiné, cet enorme besoin de tout libérer en parlant, mais, et puis j'ai rallumé les lumières, avec cette obsession qu'il fallait absolument que je trouve un morceau de papier et un crayon, j'ai cherché, vite vite, et puis confrontée à cette page vide, j'ai écrit, après un long moment, "je deteste les jounaux intimes ! Mais j'ai tellement besoin d'écrire ..."

Et ça avait commencé.
Ce qui était médicinal était devenu agréable, j'ai écrit de plus en plus, en cachette, je me suis regardée sur le papier, j'ai compris beaucoup de choses, j'ai soufflé, enfin.
Un peu après, j'ai appris à lire vraiment, me plonger dans les livres, j'ai voulu écrire comme le font certains, ceux qui vous transcendent.
J'en suis là maintenant.
A écrire des lignes et des lignes, pleine d'incertitudes et de critiques, mais c'est tellement agréable.
Ecrit par Emma, le Samedi 3 Février 2007, 20:26 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
Blueyes
Blueyes
03-02-07 à 21:23

Mes félicitations, alors c'est un beau petit garçon finalement! Embrasse donc Félix pour moi...

(Et puis je compte sur toi, je suis sûre que tu vas vraiment le faire lol)

À part de ça... Tu parles de frapper pour le plaisir, tas vu fight club?? J'adore ce film.... Et j'avais adoré aussi Quand j'avais cinq ans je m'ai tué, ça me fait tout drôle d'en entendre parler, un prof me lavait conseillé il y a quatre ou cinq ans, je l'avais lu et puis plus jamais personne n'avait mentionné ça... Mais j'avais beaucoup aimé.

Enfin, profite bien de ton Thomas pour moi!

Et puis ça m'a donné des frissons cette histoire de jeunes qui voulaient peut-être vous attaquer, un gars s'est fait attaquer au couteau devant mon collège cette semaine pour son ipod, je ne comprends pas pourquoi tout le monde est aussi obsédé à propos de ces bidules...

Bon, bisous!


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meeooow
meeooow
04-02-07 à 17:04
Re:

lol tout à fait d'accord du début à la fin

Oui j'ai vu Fight Club, je l'ai pas mentionné mais j'y ai fortement pensé, j'adore aussi, ou Kill Bill, même si là c'est meurtrier et par vangence mais bon ^^

Et Quand j'avais cinq ans je m'ai tué, je l'ai relu récement il est vraiment bien ce boukin, =) contente que tu connaisses

Oui je viens de faire un gros bisous à mon félix pour toi ^^ il ronronne de plus belle !

Ah je voulais pas te faire peur avec st'histoire de ipod (moi non plus jcomprends pas cette obsession, et puis de toute façon c'est super cher) il ne nous ai rien arrivé, ils devaient avoir 14 ans ... =)

J'ai bien profité de mon Thomas =) merci beaucoup, merci de passer par ici, gros bisous ! (de moi et de Félix, oui il fait des bisous lui aussi ^^)

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Aventurier
Aventurier
11-02-07 à 13:34
Re: Re:
Mdr! A les ordis....

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meeooow
meeooow
11-02-07 à 17:49
Re: Re: Re:
Salut l'aventurier ^^ (y m'fait rire ton blog) =)

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Aventurier
Aventurier
18-02-07 à 22:35
Re: Re: Re: Re:
Merci beaucoupp!! ^^ c'est beau l'adolescence et ses fantasmes débiles!! mdr

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meeooow
meeooow
19-02-07 à 14:24
Re: Re: Re: Re: Re:
J'adore, ça me rappelle le collège, avec le donjon de naheulbeuk et tout =) c'est marrant l'adolescence (quoi que je doute d'en être sortie moi-même lol)

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Aventurier
Aventurier
20-02-07 à 11:15
Re: Re: Re: Re: Re: Re:
C'est toujours mieux quand y'a un ptit bout qui y reste à vie! ;)

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meeooow
meeooow
20-02-07 à 17:13
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:
Tout à fait d'accord =))

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ecilora
ecilora
15-02-07 à 21:20
Je voulais juste souhaiter bienvenue à Félix. Je sais ce que sait de tendre la carte bleue ou le chéquier pour payer. Et hésiter à s'enfuir à toutes jambes au moment de saisir le code. Mais quand même. On les veut trop ces bêbêtes là.
Toi aussi, tu l'as baptisé. Le mien s'appelle Amadeus. Même s'il est pas portable... :p
Et peut-être bien que je ne vais pas tarder à te redonner des titres de livre. Le temps que je lise ceux que je vais devoir avaler pour ce deuxième semestre. :)
Bonne soirée.
BzOo dOo

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meeooow
meeooow
15-02-07 à 22:04
Re:

Oh c'est toi Ciorale !! Tu recommences un nouveau blog en plus !! Je viens à l'instant de finir les Misérables de Victor Hugo (la larme à l'oeil) et voilà que je découvre ton retour, ça me fait tout plein plaisir !!

Oui mon petit Félix <3 une grande histoire d'amour =) n'hésite pas pour les titres de livres, bon pour le moment je fais un nettoyage méthodique du CDI de mon lycée, j'en suis à la lettre M (j'essaye d'avaler tous les grands classiques ^^) mais je remarque que l'appétit vient en mangeant et je passe tout mon temps à lire, j'en oublie completement d'écrire ^^ alors je suis ouverte à tes recommandations ! Bisous Coralie ! =))

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Le choix
J'hésitais entre un PC et un Mac.

Un mac, ok, c'est trop la classe, avec sa petite pomme, ses rondeurs, sa blancheur, et puis ça fait super intello d'avoir un mac.
Un PC, j'en ai toujours eu, je connais par coeur, c'est carré, et c'est pas aussi développé qu'un mac tu penses.

Et puis j'ai comparé les prix.
J'ai voté pour un PC portable.

Pourquoi je vous raconte tout ça ?
Il se trouve que j'ai failli me faire assassinée par mon PC.
(Ouai ouai c'est ça Emma.
Si attends j't'explique d'abord.)

J'avais déplié mon lit pour que mon homme actuel (Mister Th) dorme chez moi.
Pour cela il faut que je mette mon PC sur une étagère pour pouvoir plier une table qui gène et donc enfin c'est compliqué quoi, ya tout qui tient en équilibre sur une patte au dessus du lit et je mets 5 minutes pour déplier ce con de lit.

Le lendemain, homme parti, je commence à essayer de tout remettre en place quand
BADABADABOUUUUMMMMM
Position de l'autruche, les bras en l'air, je ferme les yeux, j'attends.

Quand je ré-ouvre les yeux, il fait noir.
Ah.
Sont par terre : mon clavier, ma souris, mon téléphone fixe.
Oups.
L'écran a tenu (c'est déjà ça).

Je suis dans le noir comme une couillonne.
Moi qui me suit toujours servi d'un disjoncteur dès l'age de 4 ans c'est bien connu.
J'allume une bougie.

Je prends tout mon orgueuil et je n'appelle ni Papa ni Th en pleurant que je sais pas c'est quel bouton.
Je le fais toute seule.

Je remets tout à sa place, les fils font des stresses, la souris a explosé et je suis à 4 pattes en train de chercher la boule qui va dedans.
Je maudis mon ordinateur.
Je maudis ce titan qui croit qu'il va me bouffer tout mon espace vital.
C'est décidé, tant pis, je vais acheté un portable.

Voilà c'est parti de là.
Parce qu'il marche encore bien mon PC.
Mais bon.
Quand on est obligé de jouer aux aventuriers de l'an 2007 pour pouvoir dormir avec son copain, une décision doit être prise.
C'était soit l'un soit l'autre.

Au départ je comptais sur l'aide de mon frère.
Ah ah.
Ne jamais croire qu'un frère ça sert à quelquechose.
C'est juste là pour vous frimer la tête.
Avec son BTS informatique, pfff, et vas-y que j'te parle avec que des chiffres et des méga bittes ouai ouai c'est ça.
Frère indigne.

Donc bon normalement j'y vais demain.
Vider tout son compte en une seule fois, le pied !
Ecrit par Emma, le Mercredi 31 Janvier 2007, 20:59 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
cecilia
06-02-07 à 17:50
comment decrire quelquechose sans aucun interet... en mettant des belles phrases, de l'humour et en s'inventant un vieux style

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meeooow
meeooow
06-02-07 à 19:56
Re:
Ah merci

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Coruscante
Coruscante
15-02-07 à 18:47
Re: Re:
tout a fait d'accord !
quel style !!

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meeooow
meeooow
15-02-07 à 20:54
Re: Re: Re:

Je ne pense pas que Cécilia me faisait un compliment, j'avoue que je ne raconte pas des trucs ULTRA interressants ^^ en tout cas merci d'être passée

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Félin pour l'autre

Jeudi

je déroule tout un rouleau de PQ avant de l'enfoncer dans ma poche.
Ca me fera la journée.
Je ferme la porte, un courant d'air froid me chatouille le nez de plus belle.

Je descends.
Je cours.
Je cours parce que je n'aime pas voir le bus partir sans moi.
Et que je deteste être aigrie à 7h44.

La prof de philo pose violement une convocation sur ma table.
"Vous irez dans le bueau de la CPE".
Bon.
Je griffonne 2 nouveaux billets d'absence.
Mais une petite peur, toujours la même, celle d'avoir atteind les limites.

"Emma mets toi sur le côté, faut que j'te parle".

J'obéis.
Je laisse une blonde et une brune de ma classe me passer devant.
Un coup de tampon, merci, suivante.
Elles évacuent la petite pièce rapidement, il fait silence d'un coup, les cours on reprit.

"Ecoute Emma, tes absences, ça va pas du tout"
Je remets un peu mieux mon écharpe autour de mon cou.
Pas de réponse, j'attends qu'elle continue.

"je te l'ai dit 100 fois, je t'ai prévenu, j'ai tout essayé, mais là ça va pas.
Depuis la rentrée tu as eu 4 absences, en plus de toutes les autres, c'est trop"
Un petit silence.
Elle tient un papier devant elle.
On dirait presque qu'elle se force.

"Alors je vais quand même te mettre une sanction"
Elle me regarde.
Elle attend que je lui file mes impressions.
Je me demande s'il va falloir que je signe des papiers ou des conneries comme ça.

- Pourquoi tu étais absente samedi ?

Samedi ... mhhhh.

- J'étais fatiguée, et j'ai sport à 8h. La dernière fois que j'y suis allée avec un manque de sommeil, j'ai perdu au badmington, alors que d'habitude jamais. J'ai eu peur de perdre des points pour le bac.

Petit silence.

- Et après, il te reste une heure de philo, pourquoi tu n'y ai pas allée ?
- Parce qu'on fait rien en philo, on a tout juste le temps de faire l'appel, c'est toujours pareil, le samedi.

Elle sait bien que j'ai raison.
Elle n'est pas fachée.
Je souffle dans mon écharpe pour la réchauffer.
On reste à attendre je ne sais pas trop quoi.

J'avance dans ce long couloir, j'en profite pour aller boire.
Il faut boire, boire de l'eau le plus possible, parce que c'est héréditaire, j'aurais encore une infection.
Je bois jusqu'à ecoeurement.

- Alors elle t'a dit quoi ?
- Que tu sentais pas bon des fesses.

Je me prends un truc dans la figure, un bout de gomme je crois.

- Sérieusement, elle t'a dit quoi ?
- Que tu puais des fesses Mathieu.

Il se retourne, un peu déçu.
Toi aussi tu attends que ça tombe hein.
Faut bien que ça finisse par tomber, tu sèches tout le temps et t'as rien.
Ouai.

Je ne sais pas quoi penser.
ah si, à Thomas.
Je savais bien qu'un avertissement en cachait un autre.
Je lui envoie un texto pour lui annoncer.

"C'est bien tu marches sur mes pas jeune padawan"
Ca me fait sourire.

Oui, je fais enfin partie de l'élite, après tout.

"Viens Anus, on achète une bouteille de vin comme ça on fête mon tout premier avertissement"
Je savais bien qu'elle allait pas refuser.

On marche dans les rues sombres, je me perds un peu, je cache la bouteille devant les parents, je retrouve son odeur, et puis son lit, pour aller avec le vin c'est parfait, on la boit toutes les deux, jusqu'à la dernière goute, je souris à tous les gens du bus, je dis à Emilie que je l'aime par texto, en rentrant je partage la moitié de mes pattes avec le sol, sans oublier d'envoyer des mails prout-prout et bourrés de fautes de frappes, puis je m'endors comme une loque après une douche brulante, les lumières et le pc encore allumés.


Dimanche

(Je voudrais tout dire dans l'ordre, que ça soit exactement ça, mais je n'y arrive pas.
Je voudrais retrouver tous les mots que j'ai écris dans le RER, en regardant les lumières blanches et rouges sur le périf, je voudrais les graver toutes ses émotions, toutes ses pensées flouettes, mais je n'y arrive pas.
Mais si je n'essaye pas.)

C'est toi qui m'a toujours dit, tu te souviens, pour le panier de basket, qu'il fallait toujours y croire, y croire super fort, sinon, si t'y crois pas, elle rentrera jamais la balle, parce que t'avais pas vraiment envie qu'elle rentre.

Et maintenant c'est moi qui te le dit.

Tu me dis que la vie est dure, tu ne rigoles pas, tu me parles comme si on était deux adultes, je te dis que ça n'est pas vrai mais tu grimaces, tes mains qui tremblent de froid, et cette putain de moto qui nous lache alors qu'on y était presque, et ça t'angoisse encore plus, c'est chiant de pas avoir de blé.

Et moi je fais quoi.

Il y a tous ces mots que je pourrais te dire comme ça, comme à un ami, mais ça reste coincé, on n'est pas habitué à trop parler de nous, tu lances que je suis un peu comme ta psy, et que t'as vraiment de la chance d'avoir une fille qui t'encourage comme ça, je me sens tellement rien, je voudrais te dire combien papa est grand et combien papa est le meilleur des papas de la Terre, mais je me contente de regarder ce petit courant d'air triste qui rentre dans ma tête

C'est souvent comme ça les dimanches, ça me rend muette, incapable.
Juste après il y a maman, j'enchaine.
Et depuis 2 mois il faudrait aussi que j'aille jusqu'à mon frère, encore un trajet, encore c'est loin, putain de famille décomposée de merde.

Souvent j'imagine des noel où il y aurait une grande table, avec des rires d'enfants et des voix d'adultes en fond sonore, un truc avec pleins de conversations mélangées, et des sourires en illimité, mais je crois qu'il va falloir pondre des gosses à la chaine pour ça, qu'il va falloir attendre.

(J'ai juste l'impression de tout porter.)

Samedi

Il m'a griffé au visage ce con de chat, j'étais là, toute bourrée après lui avoir couru après, il ne pouvait plus s'échapper et je lui carressais les oreilles quand il a lancé cette patte, tellement vite que j'ai juste eu le temps de comprendre ce gout de sang tombé sur mes lèvres.

Et ça coule, ça coule, je panique, on me questionne, les yeux grand ouverts, je rince, ça n'est rien, enfin juste un chtar sur le nez, thank you monsieur matou, je retourne dans le salon, il y a le god d'anniversaire d'Anouck, le monstre, je le palpe comme font les scientifiques, il y a Thomas qui veut rentrer, j'ai pas envie et je me sauve dans la cuisine, Joel m'attrappe et me porte jusqu'au balcon, je crois qu'il a tenté de se débarrasser d'une piplette un peu chiant-chiant, mais c'est rigolo d'avoir les fesses en l'air alors je continue.

Je découvre que l'écharpe de Renaud est différente de celle que je croyais être la même et que je porte, alors j'échange les deux discretement, il me la reprend de force quand je lui avoue mon stratageme (c'est malin), on cherche mon pull partout, je marche dans des flaques d'eau, je crie sur Castex qui a voulu subtiliser ma bouteille de vin, Dylan qui me roule un palo je sais même pas pourquoi, mais tu sais quoi, je m'en fou, je roule une cigarette parce que j'en meurs d'envie tu sais, et j'entraine mon homme sur le lit au moment de prendre mon manteau, pour retarder et prolonger la fête, oh s'il te plait encore un peu, j'aime l'embrasser j'aime le regarder, et je suis les conseils d'Ariane pour rentrer, "marcher tout droit, se tenir à lui et fermer les yeux".

Je n'ai pas honte de lui à des moments. Je ne me dis pas qu'il est gamin, pas drole, chiant ou moche avec les cheveux comme ça, non jamais, c'est différent des autres, et puis je me suis appaisée et je l'ai regardé vraiment, sans penser à moi, et je lui ai dit que je voulais qu'on reste ensemble si possible, il m'a dit que lui aussi.

("je suis plus heureux depuis que je te connais".)


Vendredi

Je rêve que mon grand père se fait manger par une pieuvre.
Mon père regarde l'horizon et me dit "il aimait chanter La mer, il est mort dans la mer".
Mais je n'aime pas cette fin, je ne veux pas qu'il meurt, alors je fais un retour en arrière et c'est mon prof d'histoire qui se fait manger par la pieuvre, moi je reste à nager près de mon grand père.
C'est mieux.

Je rêve que j'ai donné l'autorisation à Noémie de couché avec Lui.
Elle me demande "tu es sûre hein ?" je lui répond que oui, c'est bon, maintenant j'ai pris mes distances, j'en ai fini de penser à lui sans cesse, et que c'est mort de toute façon, on est juste des amis.
Je l'aide à s'épiler les aisselles pour ce soir.
Et puis je sens mon coeur se serrer, l'heure qui approche, je les imagine tous les deux, je lui demande d'annuler, elle ne comprend pas, j'avais dit oui, je suis chiante, j'ai les larmes aux yeux, je la supplie de ne pas le faire, je pleure.
J'pensais pouvoir mais ça ne veut pas partir, il est toujours là, accroché à mon coeur, malgrès tout.

Elle est partie en Russie à midi, je l'imagine, toute heureuse, je l'espere, je suis tellement contente d'imaginer son sourire sous la neige, j'aime bien les histoires d'amour, encore plus quand c'est pas tout simple.
Je suis bien une gonzesse j'te jure.


(Voilà encore une fois je n'ai pas réussi à tout écrire, mais bon.
J'me dis qu'avec de l'entrainement, un jour je n'aurais plus cette frustration.)

Et pour finir je suis heureuse de vous apprendre que je n'ai aucune anomalie nucléaire dans mon utérus.
Merci tchernobile de t'être abstenu.
Ecrit par Emma, le Dimanche 28 Janvier 2007, 23:42 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
georgia
29-01-07 à 18:25
yo oui je suis en russie et je suis bien arrivee, il fait moins 10 mais jen'ai pas froid du tout, c trop beau ya de la neige et les fleuves sont geles... comme d'habitude je ne veux pas rentrer mais la je suis obligee^^
a bientot roukine!!

from russia with love

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meeooow
meeooow
29-01-07 à 18:59
Re:
Oh ma Georginette, reconnecte toi vite, j'ai hate que tu me racontes tout =))
Couvre-toi bien et ne joue pas trop à sauter sur la glace des fleuves ^^
Bisous mon lapinou ! Amuse-toi bien !

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ryne
ryne
29-01-07 à 19:52

J'aime bien ta façon de donner tous les détails sans que rien de ce que tu dis soit chiant. Moi quand je commence, je me donne l'impression d'être un somnifère. Mais c'est important de les ecrires, je crois. Pouvoir se relire et ce souvenir avec exactitude de moment qu'on a aimé.

J'aime ça. J'écris pour ça je crois.

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meeooow
meeooow
29-01-07 à 21:35
Re:
Oui Ryne, écris écris, et toujours plus, je penses qu'il faudrait vraiment que tu te donnes bcp de mal pour devenir un somnifer (et encore, ça serait du 500, pas du 1000 haha)
Bisous =)

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anonymous
29-01-07 à 21:40
est-ce que ton mec sait que tu tiens ce blog? et si oui est-ce qu'il lit ce que tu mets sur lui -_-'
sympa sinon ton blog ^_^

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meeooow
meeooow
29-01-07 à 22:01
Re:
Euh non il le sait pas, mais pourquoi ? Tu me trouves méchante avec lui ? =/
Merci en tout cas !

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anonymous
29-01-07 à 22:45
Re: Re:
pas méchante. comment dire... je sais pas trop. déjà quand tu l'appelles "fantôme" bien que ça vienne de lui. mais que tu parles de lui avec autant de détachement. et Lui c'est qui? enfin, quand j'ai lu ce passage et que j'ai remarqué ( oui il m'a fallu plusieurs lectures lol, connecting neurones! ^_^) que Lui n'était pas fantome et bien tu vois rien que pour ça je me dis "j'espere qu'il ne lit pas ça". d'où ma question. mais bref passons, l'important c'est quand meme que j'ai passé un bon moment a lire quelques articles qui m'ont permis de passer l'apres midi ^_^.
c'est un bon cru. lol je reviendrais

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meeooow
meeooow
30-01-07 à 09:59
Re: Re: Re:
Oui j'essaye de pas trop trop m'attacher à la folie furieuse de l'amour passionnel qui tue tout wahou (enfin parce que si je suis toute seule à m'attacher c'est pas terrible =/ )
Si je l'ai longtemps appelé fantôme c'était sa faute oui déjà, mais maintenant je l'appelle pu comme ça ya eu des changements =)
Connecting neuronnes lol je connais ^^ non il ne lit pas ça, j'aurais la trouille qu'il lise tout ce que j'ai écrit avant et tout, j'aimerais bien qu'il ne tombe pas sur ce blog =S
Merci de comparer mes articles à du vin (miaaaam) je crois que c'est un des meilleurs compliments que j'ai reçu ^^ (on se demande bien pourquoi) =p

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anonymous
30-01-07 à 19:35
Re: Re: Re: Re:
bon c'est déjà ça si ton fantome a retrouvé un nom lol. il redevient matiere. avant de redevenir poussiere. oui l'amour fais beaucoup de remu ménage, il souffle un vent de folie, mais je trouve que c'est agréable de devenir fou pour quelq'une. bon après c'est sur s'il (elle)(oui pour ma part lol) nous laisse dans notre folie c'est une autre histoire. de toute façon après l'amour on redevient poussiere (ou fantome pour ceux qui y croient loool). puis après on peu pousser encore plus loin. la réincarnation? bon bref lol.
je crois que c'était tout ce que je voulais dire sur ce sujet là.
ah oui, donc pour le vin, je dirais un côte de blaie de 1996. (mon premier vin, quand dans mes jeunes années j'ai commencé a boire =p)
je te rassure c'est du bon vin ^_^

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meeooow
meeooow
31-01-07 à 16:44
Re: Re: Re: Re: Re:
Oui c'est exactement ça : il a retrouvé un nom il est redevenu matière =)
la réincarnation ? ou pourquoi pas la réminiscence ?? lol ^^
Oui c'est agréable d'être amoureux mais la redescente est souvent dure alors j'ose pas trop tomber là dedans en plus après t'es accro et tout vaut mieux pas y toucher j'suis encore jeune ... (breeeeef)
=) j'espère gouter ce vin un jour, je prends note, à bientôt anonymous

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anonymous
31-01-07 à 21:34
Re: Re: Re: Re: Re: Re:
loool, bon blague a part ça me refais penser à coluche et son sketche du belge devant le distributeur de boisson. il met une piece. la machine lui donne une cannette. il remet une piece, la machine lui redonne une cannette. alors le belge remet encore une piece, et la machine lui repond en lui rendant une cannette suplémentaire. un gars derriere qui lui dit, c'est pas biento fini? tu vas vider le distributeur ! ! ! le belge se retourne et rétorque : "eh ! tant que je gagne... je joue !"
tout ça pour en venir au fait lol que tu répond a chacun des postes que l'on te fais. c'est sympa. et ça m'insite a revenir encore et encore. parce que tant que j'ai une réponse.... je reviens ^_^

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Qui qua quo

Y'a pas d'ange sur cette terre
A part dans les cimetières
Les églises
Y'a qu'des types comme y faut
Avec leur bitte leur couteau
Sous la chemise

J'suis qu'un mec fait avec
Des "fais pas comme moi mon amour"
Ou à peine pour t'vanger mais
Sans haine sans regret et sans amour

tu m'dis qu'toi c'que t'aimes pas
C'est l'mensonge que ça t'ronge et qu'tu meurs
Moi c'est la vérité que jtrouve triste à pleurer et je pleure.

"Me jette pas", Renaud

Samedi soir

Je suis allée chez Judith pour "boire l'appéro".
Mathieu m'avait devancé d'une dizaine de minutes.
Canapé, La rue kétanou, bouteille de vin, shisha, joins, soirée tranquille.

J'ai l'impression d'être la seule à boire la bouteille, mais je sais pu si c'était une impression.
Il y a la fenêtre qui donne sur la grande place, Lilite qui fixe la shisha, Mathieu qui roule je sais pu combien de joins, et moi qui commence à voir la vie en fushia.
On blablate non-stop, je crame mon sac avec le charbon, Mathieu nous fait l'apologie du sel sur la moquette pour enlever les taches de vins, Judith qui se fou en collant pour me prouver qu'elle a des grosses cuisses (alors que non mais bon on est des filles), les photos jamais réussies, nos insultes et nos discutions "réfléchies" (rarement).

Je suis toute bourrée, et ça fait trois fois que j'appelle Renaud pour lui expliquer que j'arrive bientôt.
Oui mais, j'arrive même plus à lire les textos que m'envoie Georgia.

- "jte suis dès kg fini" Je te suis dès kajé fini ???
- mais non t'es con, j'te suis dès que j'ai fini
- ah ...!

Ok je vais pas allez super loin ce soir.

Je vais directement chez mon fantôme, c'est juste à côté.
Je crie dans la rue, hystérique, je me mets en plein milieu de la route pour arrêter les voitures , de façon à ce que mathieu puisse traverser.

- Mais t'es tarée Emma t'es complètement tarée y'a 20 voitures qui te foncent dessus et tu bouges pas, ça va pas !!
- Mais tu traverses pas aussi, j't'attendais !!!

Il roule une cigarette, je lui taxe en poussant des cries orgasmiques parce que là j'avais SUPRA ENVIE d'une cigarette.

On passe devant le Merle (souvenirs souvenirs) et c'est l'heure de se quitter parce qu'il va par là et moi par là.
Mais ça me fait flipper parce que je vois tout trouble.
Je me concentre très fortement sur le roulage d'une cigarette, puis sur "comment taxer du feu", les rues sont toutes petites, y'a des moulins partout je n'arrive pas à marcher vite, j'ai peur toute seule, mais pourquoi t'as peur ? bah je sais pas en fait non j'ai pas peur, j'essaye déjà de marcher droit dès que quelqu'un passe à côté de moi, question de dignité, marcher à égale distance des deux murs, courage.

Bon ça y est je crois bien que je suis perdue.
J'appelle mon GPS th.

- ouiiiiiiiii c'est moiiiiiii !!
- oui tu es ou ?
- justement, je sais PAS !
- ah bon, tu es dans quelle rue ?
- euh, à côté de l'école, euh, je crois, pas loin.
- bah continue tout droit normalement tu y es presque.
- t'entends ya une voiture qui passe à côté de moi ...
- euh oui oui.
- c'est une voiture rouge jcrois qu'elle se dirige vers toi attention.
- oui, toi surtout fais attention, mets toi sur le trotoir.
- T'INQUIETE je suis la pro des voitures j'ai pas peur !
- Euh ...
- Eh c'est encore loin j'en ai marre et j'te vois PAS ! J'ai la tête qui tourne !

Finalement je l'apperçois à sa fenêtre.
Je monte dans l'ascenseur tel un lamatin.
Youhou Thomas !
Avec JC, en train de fumer, devant l'ordinateur.
mhhhh.

Je m'allonge sur le lit quand Thomas essaye de m'expliquer qu'il ya des nouveaux meubles qu'il a monté st'aprèm avec JC.
Wonderfull.
J'ai la tête qui tourne, je lutte pour garder les yeux ouverts.

Au bout d'un moment on décide de partir parce que c'est pas l'hotel ici.
Gnagnagna d'façon on peut PAS faire crac crac pfff.
Je me lève, je tombe, je me lève, je tombe.
C'est bon on est parti cette fois-ci j'te dis.

On rentre dans le froid, je m'écroule encore, trou de mémoire.

Réveil à 5h, j'ai faim, je fixe son réveil, la tête me tourne.

dimanche

13h, Emilie qui m'appelle.
Elle a pas l'air bien du tout, voix crispée, "on peut se voir s'il te plait, j'peux pas te dire au téléphone, faut que j'te vois". Bon, je m'habille et je file.

On se retrouve devant un café, mais Emilie voudrait du soleil, alors on cherche une terrasse, elle me raconte la nuit horrible qu'elle a passé à attendre Arthur de 2h à 5h du matin, en bas de chez lui, sans qu'il arrive, sans qu'elle puisse rentrer chez elle, sans nouvelle, dans le froid.
Je l'écoute, on est assise, je prends des photos parce que je la trouve magnifique, elle ne remarque pas, absente, 1000 pensées dans sa tête, quel connard, quel connard, et moi "mais pourquoi t'es pas rentrée chez toi, mais pourquoi tu m'as pas appelé, mais pourquoi t'as pas sonné chez sa mère".
J'entends de l'amour dans sa haine, je sais bien combien elle l'aime, des cernes sous les yeux.

On appelle Renaud.
On arrive.
Il y a son appart tout en vrac, sa chambre toute blanche, il y les cartons partout, il y a Edouard et Matthieu C, sur le canapé tout mou, les ordines, les clopes, la flemme du dimanche, les devoirs qu'on a pas envie de faire, les rires, les yeux pas vraiment ouverts.

Je skouate le pc, je lis mes mails, et puis je réussi à partir, dans un élan de courage, 2h après.

Je m'endors à 4 du matin, le classeur ouvert, je n'arrive pas à réviser, je me bloque, peur.

Lundi

Le réveil, je me fais violence, j'y vais.
3h d'espagnole, devoir type bac.
La prof me regarde avec des grands yeux "Qu'est-ce que t'as ??".
Confirmation que j'ai la tête d'une détérrée.

Puis l'oral d'italien.
Je révise un peu.
J'ai peur.
Je ferme mon classeur, je m'éloigne de la salle, doucement d'abord, je n'ai pas le droit de faire ça, j'avance,
je ne sais pas trop où, je suis lache, le coeur tout serré, comme tétanisée.

Je croise Judith "bah qu'est-ce tu fous ?"
Euh je ... je sais pas.

Je fais quoi, j'y vais, tremblante, begayant mes mots, ou je me sauve, dehors, loin de ce tresse qui me bouffe le ventre ?
Non, je ne peux pas y aller, je sors, lachement.

Et comme si c'était pas assez, je vais au mcdo avec Judith.
Ah bah bravo.
En plus c'est tout dégueulasse.

Ca va mieux, je respire, j'ai juste honte.

Je passe devant le Monoprix, j'y vois l'écharpe de Renaud, la belle violette, toute douce, celle que je lui ai piqué une fois, pour qu'il la cherche partout dans sa chambre (oui ça me fait rire haha).
Je l'achète, en plus elle est en solde.
Je suis toute heureuse.

Par contre y'a écrit "laver à sec".
Mais comment on fait pour laver sans mettre d'eau ?
"bah tu la laves pas, tant pis"
Ouai génial, moi qui comptait la porter tous les jours.
Vive l'hygiène.

Je vais voir mon daddy, en frimant avec mon écharpe.
Il a un entretien bientôt pour un boulot, et il ne sait pas comment s'habiller.
Alors il me montre toutes les vestes qu'il a, une par une
"Ca fait trop vieux celle là hein, ouai, pi celle là ça fait trop zone, bon, et celle là ?"
So cute daddy.

Je suis toute joyeuse, et on s'amuse à imiter les animaux en philo.
Et puis le cours d'italien ou je me fais toute petite, trop honteuse, mais elle ne m'engueule même pas, il n'y a plus de compassion dans ses yeux, je lui ai trop fait, c'est trop tard maintenant.

Et je rentre, toute penaude, avec une foule de mots italiens restés bloqués dans la gorge.

Allez, t'as plus qu'à rentrer, c'est fini maintenant.

J'aurais vraiment voulu voir Thomas.
Mais il avait la flemme de monter dans le bus qui nous sépare, alors je suis aigrie, et je m'énerve, un repproche qui sort, un deuxième, il se froisse, je vais prendre une douche brûlante pour appaiser ma colère.
Et puis dans la foulée j'insulte un peu mon ex, ça fait pas d'mal.

J'aimerais de l'amour, j'aimerais des clichés, j'aimerais qu'on me livre un homme sur mesure, sans avoir à téléphoner, et je ne me rends pas compte à quel point je suis simplement triste et égoiste.

Et si je me braque, comment l'amour pourrait-il rentrer, hein ?

Mardi

Tu sais quoi, je ne suis jamais sortie avec une fille.
Et pourquoi ?
Je n'y avais même pas songé.
Je n'aime pas les filles, je les trouve belles, je les veux, elles m'intimident parfois, mais c'est tout.
Merde, je m'en étais même pas rendue compte.
Faut que j'arrête de dire que je suis bi.
Peut-être.

Mon lapinou est venu me voir au café.
Toute calme, avec ses grands yeux.
On se raconte les anecdotes du collège.
"Tu te souviens quand truc balançait des tampons sur le prof en 4eme ?
Ou quand bidul à montrer un préservatif à la prof d'anglais ?"
Ca nous fait rire avec Mathieu, ça nous manque un peu.

Et Noémie qui me raconte ses vacances au ski, entre deux parties de cartes.
Les cartes les cartes les cartes.
Toujours les cartes.

Le soir, Thomas vient chez moi, il n'a pas eu la flemme, je crois qu'il fait des efforts, j'en sais rien.
Il lance Tanguy pendant que je prépare une shisha pour nous, que je galère à allumer avec des putains d'allumettes, et l'alluminium que je vais chercher chez mon américain, qui est convaincu que je vais m'en servir pour smocker du canabis, et que je lui raconte n'importe quoi avec mes histoires de "fumer des fruits", je remonte dans ma chambre en riant.

On se blottit dans mon lit. Je le regarde, parfois pleine d'admiration, parfois avec tellement de recul, mais quand je respire son odeur, j'oublie un peu tout, mes lèvres contre les siennes, et je m'en fou qu'il soit nolife, fantôme ou pas assez attentionné. Je suis fière de marcher à ses côté, j'aime lui parler, l'entendre rire, mais je ne me réveille pas en pensant à lui. Et alors ?

Il part et j'attends, j'espère secretement qu'il n'y aura plus de bus et qu'il reviendra.
Naive.
J'aurais pu attendre longtemps, si Renaud ne m'avait pas rappeler qu'il faut dormir le soir.
Merci Renaud je t'en serai reconnaissante tout ma vie.

Bon j'vais me moucher ça vaut mieux.
Fais chier cette neige, y marche mal le réchauffement de la planète.
pfffff.
Ecrit par Emma, le Mercredi 24 Janvier 2007, 19:07 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ryne
ryne
25-01-07 à 12:06

Parfois je pense que le connard qui a inventé le portable devrait être pendu sur la palce publique pour le bien des femmes de ce monde.

Faut toujours qu'on soit dans l'attente, à la limite de la depression en se repetant interieurement "sonne salopard de portable ou je t'étrangle dans la minute". Bon, j'exagère. Mais ça serait parfois plus simple.

Juste pour l'anecdote, je me suis carrement inventée une dispute avec l'homme parce que je n'ai pas eu de réponse à un texto dans la journée qui l'a suivit. Pour réaiser qu'en faite il dormait, et que même sans ça, il n'avait plus de crédit. Je nous croyais carrement au bord de la rupture et il ne s'en doute même pas. Ben qu'il reste ignorant tien!

Bref, je suis pas une fille pour rien...

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meeooow
meeooow
26-01-07 à 18:07
Re:
Je te comprends c'est chiant les textos ^^
Et après quand il t'a répondu tu t'es sentie toute stupide ouai on est bien des filles moi maintenant j'appelle ça me torture moins les neuronnes =)
Bisous Ryne, écris-nous toutes tes aventures !

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Blueyes
Blueyes
28-01-07 à 22:55

Bonjour!

Ah jadore passer ici, c'est toujours plein de petits moments agréables et racontés simplement qui me font penser à ma propre vie, les shishas, les conneries au milieu de la rue, des bouteilles qui se vident trop vite et des histoires d'amour satisfaisantes, pas satisfaisantes, dépendamment des jours...

Puis je voyais que t'avais l'air de te questionner sur le fait d'être bi ou non, ou peut-être pas, c'était pas si clair en fait... D'expérience, je te dirais: faut essayer pour le savoir! J'ai déjà cru que je pourrais être attirée par les filles, pour découvrir à deux heures du matin un beau jour que je m'ennuyais à mort au lit avec une... Ya pas plus sûr, comme test. ;)

Enfin, bonne "suite" avec Thomas, tu as l'air heureuse, je suis contente pour toi... bisous!

Ah oui, je suis canadienne en fait, ou plutôt québécoise... d'où les dollars dans le commentaire précédent lol.

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meeooow
meeooow
28-01-07 à 23:48
Re:
Merci =)
Non j'ai déjà essayé avec des filles, ça me plait mais c'est juste que, je suis incapable d'aimer une fille, de sortir avec une fille, ça ne me traverse même pas la tête. C'est pour ça que je me demandais si je dois me considerer bi ou pas =/ mais bon c'est pas génialement important au final ^^
Oui le Thomas ... alala ... so cute.
Et toi et toi ? bon j'irai te lire pour savoir où ça en est =p
Hihi une québécoise, j'adore !
Bonsoir Blueyes !

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A quelle heure on arrive

Ces jours-ci je n'arrête pas de me prendre des "t'es moche" dans la figure.
Il y a les "je sais pas comment elle fait pour enchainer les mecs comme ça, elle est pas super belle".
Ou les "avec ta tronche, tu peux parler".

Et comme je suis pas très contrariante, je les crois.
Tous mes vieux complexes se font une joie de revenir m'embeter.
Alors j'ai mis une photo de moi !! (ai enlevé ma photo)

TOUS A VOS CLAVIERS !!

Tappez 1 si vous me jeter à la poubelle.
Tappez 2 si

Nan c'est bon jdéconne !!
Si j'étais vraiment déséspérée j'irais sur caramail, comme tout le monde.

J'avoue que j'ai été jalouse de ses grands yeux bleus.
Mais à part ça, ça reste une blondasse-à-paillettes.
Pourquoi blondasse-à-paillettes ?
Je n'aime pas toutes ces filles superficielles qui ont toutes un skyblog gorgé de photos d'elles en train de faire des bisous à l'appareil photo.
C'est bon, y'a des limite à la connerie.

Voilà, c'est fait, je me sens mieux.

Ah non, pardon, c'est pas fini.
Mon fantôme aussi, il m'énerve.
(Vous vous demandez si j'ai pas mes règles mhh)

Je cite
"Le seul interêt d'aller dans des bars, c'est de trouver une copine, mais bon, maintenant que je t'ai ..."
Fin de citation.

Et toi quand tu bouffes, c'est juste pour aller faire caca après ??!!!

Il y a tellement de choses qui nous éloignent.
Moi j'aime les bars, j'aime bouger, danser, parler à des inconnus complètement ivre, et rire comme une cruche en lançant des "je t'aime" à tous mes amis.

Lui, il aime fumer des joins et jouer à l'ordinateur (no life attitude).
3 stations de métro c'est l'autre bout du Sahara, à l'écouter.

J'aime marcher dans Paris la nuit, 3 bouteilles, une dans chaque main, à crier des absurdités, puis se retrouver sous la tour Eiffel, en rond avec eux, regarder en l'air jusqu'à en avoir le vertige, et sourire betement en prenant des photos des fourmis par terre.

Lui, il aime pas les bars, il aime pas boire, il aime pas les boites, il aime pas marcher.
Qu'est-ce que tu veux que j'en fasse moi, de ce garçon ?
"Bon bah largue-le alors!"
Mais non, c'est pas drôle sinon, je sais pas pourquoi mais je l'aime bien.
Cultivons la différence les enfants, haha, connerie.

De toute façon, et ça j'en suis sûre et certaine, je suis une fille.
Et une fille, c'est un peu chiant, quand même.
Toujours a attendre que l'autre devine tout seul ce qu'il y a dans nos têtes, et ça nous irrite que l'autre il ait pas lu dans tes yeux que t'avais envie d'un coca.
Y comprennent rien les mecs, y sont bètes, pouète.

C'est très exigeant une fille.
Moi même, j'ai tenté de décrire le mec parfait.
Et quand je relis ma liste, je me dis que j'ai un peu forcé là quand même.
Tant pis.
Ca donne un peu ça :

- il rêvera la nuit
- il lira des livres (exclu harry potter) (non je reviendrais pas sur ma décision)
- il aura les cheveux en bataille
- il sera bordélique, mais hygiénique quand même
- il mangera peu
- il rêvera le jour aussi
- il aura des convictions politiques
- il donnera de l'argent aux mendiants dans le métro
- il aimera parler des heures avec moi la nuit
- il aura une voix grave et rassurante
- il écoutere du Renaud
- il sera aussi bavard que moi après avoir bu
- il me fera rire jusqu'à pipi dans la culotte
- il aura un regard difficilement soutenable
- il aimera pas regarder la télé parce qu'il sait qu'elle nous impose un point de vue
- il ira pas voir toutes les niaiseries bon publique qui sortent au cinoch'
- il insultera les contrôleurs avec moi
- il aimera les chats, et ma Lundi
- il aura les yeux à demi fermés, l'air blasé
- il fera bien l'amour (quand même)
- il aimera partager des cigarettes avec moi
- il dormira blotti contre ma peau
- il m'appelera sur mon fixe pour me dire des conneries
- il m'emmenera dans les montagnes pour voir toutes les étoiles du ciel
- il me demandera à quoi je pense quand je regarde dans le vide
- il aimera respirer l'air après la pluie


Je m'arrête là sinon j'en ai pour la nuit.
Tout ça pour dire que je crois encore à son existence, et que je l'attends depuis que j'ai 7ans.
Oui.

Voilà j'ai plus qu'à chanter " je suis maaaaaaaaal aimééééé je suis le maaaaaal aimééééé" et on sera au plus bas.
Un peu de fièrté ma fille !

On non j'ai 4h de contrôle demain.
Je vais pas survivre à tant de pression sociale !!
Ecrit par Emma, le Lundi 22 Janvier 2007, 02:18 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
Blueyes
Blueyes
22-01-07 à 04:15

Wahou, mais ya plein de choses à répondre sur tout ça en fait!

Ah bien tout d'abord moi je choisis l'option deux han! ;) Je sais pas trop ce que tu y aurais écrit, mais c'est mieux que le choix numéro un lol, et je dis à bas tout ceux qui ne seraient pas d'accord avec moi, ce sont des mollusques imbéciles (on fait ce qu'on peut, mieux vaut une insulte généralisée ici).

Et puis Lui, il a pas l'air d'être le prince charmant de ta liste, mais on le lui passe bien s'il répond à un ou deux critères au moins... Mais, philosophie personnelle: mieux vaut être seule qu'officiellement mal accompagnée! (être seule n'exclut cependant pas une ou deux histoires discrètes...)

Pour la liste... Faut pas être méchante avec Harry, c'est PAS bien! lol. Et puis les mendiants, ils sont parfois arnaqueurs... Tiens, juste cet après-midi, une fille m'arrête pour me demander de l'argent pour prendre le métro, je lui donne deux dollars elle est contente, youpi. Je repasse deux heures plus tard et elle me le redemande... Pas sûre qu'elle s'en est servi pour prendre le métro! Mais c'est dommage...

Bon j'arrête, en fait, je fuis le travail que je dois rédiger pour demain, c'est pas bien... Bisous!


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meeooow
meeooow
22-01-07 à 13:00
Re:

Lol j'adore ton commentaire !

Toi aussi tu t'es couché à 4h hier en espèrant bosser à un moment mais non ^^

Oui je sais pour les gens dans le métro, y parait même qu'il y en a qui gagnent + que le smic, mais je trouve ça con comme argument, j'aime bien donner une petite pièce, on est pas capitaliste bordel =)

Hihi je sais je suis cruelle avec Harry, surtout que j'en ai même pas lu une page, mais quand j'entends des gens dire "harry potter c'est le top du top de la littérature d'aujourd'hui", et que je repense au film que j'ai vu avec les voitures volantes et les balais des sorcière sous les fesses, forcement ça me froisse ! Je suis pleine de préjugés j'ai honte mais j'assume et un jour peut-être que je lirai, mais j'aime pas les mondes trop imaginaires, avec des monstres et tout j'ai peur (ouai c'est ça)

Oui c'est clair que le fantôme ne correspond pas à mon idéal d'homme ^^ mais très gentil et plutôt mignon alors pourquoi pas, de toute façon je crois que ça existe pas les hommes parfaits alors on fait avec ce que la nature nous donne =p

Merci beaucoup, maintenant le premier qui dit que je suis moche c'est un mollusque imbéciles lol je suis tellement rassurée =)

Tu vis en Amérique pour avoir des dollars sur toi ?

Gros bisous blueyes !

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ryne
ryne
22-01-07 à 10:37

Moi l'homme parfait, jvoudrais juste qu'il soit digne de confiance. Pour le reste ya toujours moyen de faire avec!

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meeooow
meeooow
22-01-07 à 13:03
Re:

=))) Bouh c'est trop mignon comme réponse, et je crois que c'est toi qui a raison, faut pas avoir trop d'exigences sinon, c'est pu vraiment de l'amour ...

Bisous Ryne !

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Fais moi, fais moi un bon café

Jeudi

Je m'amuse à frotter énérgétiquement sa petite tête poilue contre ma joue, petite peluche qui tient dans la main, museau tout rond, et ses yeux fermés quand elle me fait des bisous sur les mains, je craque !
Peut-être qu'elle croit que je suis juste des mains, comme dans Les fourmis, puisqu'elle me les léchouille tout le temps les doigts.
Tellement mignonne ma Lundi.

Ce matin j'ai redécoré tout mon blog.
Pour ça j'ai séché les cours MAIS j'avais de bonnes raisons.
(-on a toujours de bonnes raisons Emma
-merde)

1. Un blocus était prévu depuis deux semaines à mon lycée (pour les étudiants sans papiers qui se font rapatrier dans leur pays bravo sarkozy)
2. Je me suis couchée tard parce que j'ai vu mon fantôme hier soir
3. J'avais pas fini Jacques le fataliste et y'avait un contrôle dessus

Je reçois un appel de Judith

- T'es ou ma grosse ?
- Chez moi.
- Tu vas en anglais tout à l'heure ?
- Bof j'ai un peu la flemme ...
- Moi aussi.
- On y va ?
- Non.
- Oki.
- Et le blocus, il a marché ?
- Ouai, et au fait, ta prof de français, elle était absente.
- Génial !

Tu vois ça vallait pas le coup d'y aller.
J'ai préféré jouer avec le HTML en pyjama.

Mercredi

J'ai vu mon fantôme.
Je me suis sentie tellement chiante.

Il y avait mon coeur qui me serrait fort, l'angoisse d'aimer du vide, envie de tout arrêter, de fuir, de rentrer chez moi, mais.
On mange un grec, j'aime pas trop ce plat, mais je lui dis que j'adore, parce que je m'en fou tellement.
Il me manque encore plus quand il est là, quand je suis près de lui, et que je lui demande de me serrer fort dans ses bras, mais c'est jamais assez, il me manque encore plus, et mon coeur qui crie solitude. Insupportable.

Je réunis mes forces, je prends sur moi, et je joue à lui faire des chatouilles, pour voir son sourire, pour exploser de rire ensemble, pour oublier, et pour parler d'autres choses.
D'ailleurs je ferais mieux d'écouter mon horoscope ces jours-ci.

Poisson : Ne vous laissez pas gagner par le doute, optimisez la situation. Dégagez de votre histoire ce qu'il y a de meilleur, vous avez besoin de vous tranquilliser.

J'ai l'impression qu'il me parle.
Arrête après je vais y croire et je vais lire Métro tous les matins.
La honte.

Vendredi

Je ne sais pas trop à quoi je joue ces temps-ci.
Mais c'était pas trop la joie cette semaine voyons voir

- Mon panda qui ne veut plus me voir à cause de ce fucking baiser
- Mon lapinou qui m'en voulait
- Mon reflet dans la glace qui me déprime
- Mon ex qui sort avec une blondasse à paillettes
- Mon fantôme qui se retrouve avec un zizi hors fonction

Ah oui ça c'était dur ça aussi.
J'ai dû avoir une longue conversation avec mes hormones, pour leur expliquer ce qui ce passait.
"Vous comprenez mes petits, il va falloir être sage pendant une 15aine de jours, le zizi du fantôme est très malade, mais pas de caprice, il va guérir, j'en suis sûre".
Ca marche, maintenant je suis en mode-bouda, tout va bien.
Je vois des petites fleurs et des papillons partout (des bisounours aussi).

Mouai.

Jeudi soir (suite)

Je décide d'aller insulter mon ex.
(Puisque je suis instable, puisque je suis compliquée, autant s'appliquer).

Tout se chamboule dans ma sale tête, pourquoi tu m'as oublié, pourquoi ça me fait mal d'un coup, pourquoi j'ai besoin de te parler, et pourquoi tu es si froid, et pourquoi on s'aime plus au fait ... Cette impression de tout perdre en même temps, de ne rien comprendre, le doute, la solitude, les regrets. Je suis tellement égoiste.

Et je pleure stupidement dans mon lit, après avoir expulsés tous ces mots.

Sur MSN

- Mathieu ! Je suis déprimée ! On fait quoi d'habitude pour arrêter de bader ?? (larmes qui coulent et tout, gros chagrin snif snif, en attente de la solution miracle)
- On se jette par la fenêtre

J'explose de rire.
Comment me redonner le sourire en une phrase, bah voilà.
Je l'aime.

Il me file un lien et je me retrouve à regarder des épisodes de manga sur Dailymotion.
Ca va mieux.

Je ne veux pas rester seule.
Je demande à mon fantôme l'asile politique dont il m'a parlé un fois.
J'ai hâte, sa chambre, une cigarette avec lui, son grand lit et tous ses oreillers.
Dehors il pluviote sur mon nez, il fait doux, anormalement doux, je savoure, j'ai le temps d'une première cigarette, et le bus arrive au moment de l'éteindre, je me dis que la vie est bien faite, un sourire dans le ventre.

Je suis trop impulsive parfois, vraiment.
Maintenant calmée, je me trouve stupide, je n'ai plus envie de parler, juste l'écouter et m'endormir.

Mais mon inconscient me colle aux pattes.
Un sale rêve, moi en train de tabasser mon ex et sa blondasse à paillettes.
La rage qui revient au creux du ventre.
Je ne me rendors pas.
Il est 6h, je crois qu'il dort, je n'ose pas bouger.

Je n'ai toujours pas vraiment trouver de réponse à mes fucking question.
Mais je m'en fou.
On verra bien, tombera, tombera pas, je suiverai mes impulsions, puisque je suis instable, puisque je suis trop compliquée ...
Assume ma fille !

Fais moi, fais moi un bon café
Les joyeux urbains
(cliquer sur "écouter la radio" en haut à droite)

Tenir un blog, c'est comme avoir un chien, ça vous oblige à mettre le nez dehors et ça vous fait rencontrer des gens.

Alexxandra
Ryne
Ecrit par Emma, le Vendredi 19 Janvier 2007, 23:27 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ryne
ryne
20-01-07 à 11:05
Re:

(j'ai completement merdé avec les touches de mon clavier. Si tu me fais l'honneur d'effacer les deux merdes d'au dessus, jte promets de te refaire un commentaire normal :D°

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meeooow
meeooow
20-01-07 à 11:22
Re: Re:
Lol voilà c'est tout propre !!
=))

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ryne
ryne
20-01-07 à 22:02
Re: Re: Re:

Je disais donc, merci pour la spécaile ddicasse de fin d'article qui ma d'autant plus touché que je n'ai cessé de me retrouver dans tes mots. Ta façon de le voir lui, de vous voir vous.

Je me demande souvent si je suis faite pour tout ça, ou si seulement je me laisse le croire, je me force à faire, parce que j'ai des envies de bonheur, comme tout le monde.

Sinon, j'ai beaucoup de peine pour tes hormones, je sais moi même a quel point ça peut être pénible... Prions pour elles!

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meeooow
meeooow
21-01-07 à 21:53
Re: Re: Re: Re:
Oui mes pauvres hormones ! Tu connais ça toi aussi ^^
De rien pour la dédicasse, c'est vrai j'adore tes articles alors ...
Merci pour ce soutien féminin ! Ca nous aide pas à y voir plus clair mais bon, déjà on est pas toute seule =p
Bonne chance à toi (avec lui), pas de torture mentale, ou pas trop ^^
Bisous !

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KO

Blessée. Je me sens blessée.
Mais c'est bien fait pour moi, je sais.
"Tu ne penses qu'à toi".
J'ai mal là, entre les os, au dessus du ventre, ça sert.

Même lui, il m'a blessé.
il m'a oublié.
Sortant avec une autre moche, aussi moche que moi.
Orgueil.
Elle a l'air tellement conne, aussi conne que moi, quand je l'ai aimé.
Je ne vaux rien.
Je ne veux pas le voir, je ne veux pas voir son amour, je ne veux pas le voir heureux.
Merde, j'ai mal.

T'es contente, tu sais quand même faire souffrir.
T'aurais dû ranger tes lèvres, pour une fois, t'as plus qu'à les mordre, et jusqu'au sang, allez.
Egoiste.
On joue pas avec les coeurs, c'est fragile.

Je me sens tellement rien.
Je sors du lycée, dans ma main, mon portable, dans mon portable, ses mots à elle, il fait nuit, je ne veux pas rentrer, seule, je prie pour qu'il soit encore au café, joie, il est là, je l'aime, je ris un peu, puis les larmes qui veulent sortir, tiens ça fait longtemps que je n'ai pas pleuré, les gens qui ne voient qu'eux, pourquoi ça pleurerait.

J'ai compris, promis. Pardonne moi. Je me rends compte, je réalise combien je ne peux pas me passer d'elle, combien ça me fait mal, qu'elle me rejete, et combien je croyais tout savoir.
Besoin d'une étreinte pour me consoler, j'appelle mon fantôme, juste envie de poser ma tête contre lui, juste ça, pourquoi ...

Ca ne sert à rien tu sais. Ton coeur va se serrer quand il sera l'heure de rentrer, tu devras supporter les derniers baisers, et tu te diras "mais arrête Emma, tu vas le revoir, c'est pas la fin du monde", et tous ces mots brûlant que tu retiens dans ton ventre, des jolis mots, bien niais, pleins d'affections, ceux que tu voudrais tellement entendre, mais les siens sont tellement vides, les garçons de toute façon, c'est vide.

On croit tout savoir, on croit maîtriser.
On croit pouvoir rester seule, mais on a trop besoin d'amour.

J'ai honte.

Le chocolat.
Il me faut du chocolat. Je me dis que ça remonte toujours le morale, alors j'avale le tier de mon pot de nutella.

Je me plonge sous une douche brûlante, ma peau devient rouge, l'eau coule le long de mes cheveux, je n'entends plus rien.
Quand j'ouvre les yeux, tout est flou, je ne sais plus où je suis.
C'est bon d'oublier.

Je voudrais un texto de mon fantôme.
"J'ai la flemme d'écrire."
Je voudrais le tuer.

Antigone

Oui, j'aime Hémon. J'aime un hémon dur
et jeune ; un Hémon exigeant et fidèle,
comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur
doivent passer sur lui avec leur usure, si
Hémon ne doit plus palir quand je pâlis, s'il
ne doit plus me croire morte quand je suis en
retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se
sentir seul au monde et me détester quand je
ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir
près de moi le monsieur Hémon, s'il doit
apprendre à dire "oui", lui aussi, alors je
n'aime plus hémon !

Je sers fort le livre contre moi.
Il fait nuit, je me demande pourquoi je marche encore.
Petit sourire quand je repense à mon frère.
Brosse à dent bleu, brosse à dent rose, côte à côte, dans ce même gobelet.
Pourquoi pas.
Je sais pas.

Non, rien d'interressant cette semaine.

J'ai découpé nos deux horoscopes, parce qu'ils étaient liés, et je lui ai montré, il a sourit.
On a fait des mots croisés.
J'ai eu une mauvaise note en français, je ne sais pas si je dois en vouloir à ma prof ou à moi, si j'ai tout perdu, si j'y arriverai, à ravoir de bonnes notes.
Il y a une cette pièce de théâtre, magique, les deux danseuses, qui tombent dans le vide, qui se raccrochent et qui remontent, tout en silence, juste leur corps tellement expressifs, juste mon émotion.
Il y a eu Vassili, qui m'a dit qu'il fallait faire la liaison entre les mots, il a 6 ans, on lit l'histoire de la galette qui roule qui roule qui roule, il se blottit contre moi, et je recule, parce que.
J'ai perdu au badmington.
J'en peux plus d'être fatiguée.
Emma elle va pas bien - mais si elle va bien - NON elle va pas bien !!
"Come, Sab et Tania, ils ont dit que t'étais pas belle."
Le prof d'histoire qui ferme la porte à clef après m'avoir regardé dans les yeux, parce que j'ai 10 secondes de retard, parce que les règles sont les règles.
Bataille de gomme en philo, mais je ne pense qu'à elle et à notre bataille de mots, par texto.
Les cours que je n'écoute pas.

Non ... Rien d'interressant ...
Ecrit par Emma, le Mardi 16 Janvier 2007, 23:56 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ryne
ryne
17-01-07 à 12:52

Je me demandais quoi faire cet après midi. Je vais donc me lire antigone jusqu'a plus soif. Cet extrait m'a fait des trucs à l'interieur.

j'aime vous lire, au faite...

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meeooow
meeooow
17-01-07 à 14:19
Re:
Oh non, pas de "vous", je n'ai que 18 ans !
Oui oui lire Antigone c'est tellement ... =')
Merci, j'vais faire un tour par chez toi moi aussi bisous !

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Lalala


Comment bien reprendre.

Lundi

7h15.
Mon portable qui vibre.
Je l'attrappe d'un air ahurit.
Je louche pour réussir à avoir ce qu'il me raconte.
"réveil".
Hein ? Mais il est quel heure ?
Je regarde l'heure, je lis 5h15.
(parce que je confonds les chiffres évidement, mais c'est pas de ma faute, va comprendre pourquoi on dit qu'il est 17h quand il est 5h, n'importe quoi.)
(je m'étais endormie 1h avant, évidement, le décalage horaire des vacances)
"Mais qu'est-ce qui te prends de me réveiller à s't'heure là ça va pas ou quoi ! Tu me réveilleras quand il sera 7h pov' nul" (oui je parle à mon réveil).
Et je me rendors aussitôt.

Mon portable qui vibre encore.
"Mais crotte c'est quoi ça encore".
Je me rends compte que c'est Mathieu qui m'appelle pour savoir où je suis.
Il est 8h.
Oups.

Et voilà, une absence de plus, le premier jour, merci la France.
Tant qu'à être absente, moi je préfère ne pas me lever du tout.
Je me rendors, dégoutée.

Midi, je me lève, apathique.
Je lis, je mange, je me prépare lentement.
Puis je m'amuse à choisir les 4 livres que je vais commander à France Culture pour 1€ (et ouai, ils m'envoient même un wok gratuit en cadeau de bienvenue si je réponds, j'crois qu'ils font faillite les pauvres).
J'écris la lettre pour mon proprio, pour le loyer.
La lettre que j'envoie toujours en retard.
Et toujours je culpabilise.
Pourquoi je mets jamais moins de 10 jours pour poster une lettre, je sais pas (freud help me).

Mathieu qui m'appelle

- Tu viens au café ?
- Oui oui j'arrive.
- T'arrives quand ?
- Bah pour 2h30, quand on a cours.
- Mais viens manger à Rodin.
- Non j'suis pas prête
- (s'énerve) Tu vas pas me saouler, ça fait 10 jours qu'on s'est pas vu, arrête de faire ta relou
- Mais j'fais pas ma relou, c'est toi qui me saoule là !

Bon.

Je re-sors mon fidèle sac.
Je le remplis.
Ca fait bizarre.
Et au moment de le fermer, la fermeture qui me lache.
Et je suis en retard.
Heuresement, je suis la fille de Mc Giver et j'te répare ça vite fait sous l'abris bus.

Les 62 se sont métamorphosés.
Je sais pas comment s'est arrivé, une nuit peut-être, et le matin, il n'y avait que des bus en accordéon (beaucoup plus grands).
Le résultat, c'est que je peux m'assoir maintenant, on est moins sérré.
Alors je me suis mise à lire.
Mais faut faire attention de pas louper l'arrêt, c'est super dur, ça fait travailler le cerveau j'pense.

J'arrive devant mon lycée, sans trop réaliser.
Le stylo a perdu l'habitude de mes doigts, je fais pleins de ratures sur ma feuille, ça me fait rire.

Mathieu qui me saoule à nouveau, parce que je suis comateuse et que ça lui plait pas.
Bon.
Oh joie de la rentrée des classes.

1h plus tard, je suis convoquée chez ma CPE à la récréation.
Putain elle perd pas le nord, j'ai même pas eu le temps de faire mon mot d'absence.
J'irais demain, j'ai pas le temps.

Mais en sortant du cours de philo, un surveillant qui m'attend à la porte.
Enfin j'étais pas sûr que c'était pour moi, mais j'ai senti comme une piège.
J'avance vers la porte, je vois qu'il bouge pas, nos regards qui se croisent, je regarde ailleurs, j'avance, suspence, "mais il me veut quoi", regards qui se croisent, "c'est pour moi j'en suis sûr, mais j'ai fait quoi ?" j'accèlère, je le frôle, mais ça rate pas, il m'arrête "Eh c'est toi Emma ?"
J'allais pas mentir.
"Pourquoi t'es pas aller voir la CPE tout à l'heure ?"
Mais fuck, c'est du harcèlement là !
Et il me tient presque par la main pour que j'y aille maintenant tout de suite.
Je stresse. Et si c'était pour me coller un avertissement ? Depuis le temps que je lui tourne autour, il va bien finir par tomber.
Je lui dis que j'ai cours d'italien là, que je peux pas, mais il insiste, c'est important.
Houla.

Mais non, elle me fait juste la morale d'un air méchant
"blablabla tu prends des vitamines tu viens en cours TOUT LE TEMPS !!"
Ouf.

Je retrouve ma petite Judith, assise près d'un radiateur dans le couloir.
Les yeux complètement explosés (je suis pas la seule a avoir des problèmes de décalage horaire).
On a pleins de choses à se raconter, c'est dur de pas parler pendant le cours.
En plus elle a rencontré un mec et y'a possibilité d'histoire d'amour (discution palpitante de filles).

Le temps me parait long, j'ai mal aux fesses sur cette chaise en bois.
Je suis pas concentrée, les yeux dans le vide.
Je réalise toujours pas en fait.

Ca y est il fait nuit, j'achète un pain au chocolat, et on rentre avec Mathieu.
J'lui dis qu'il me saoule et il fait comme si il me faisait un calin.
Ca me fait sourire, surprise.
Il me saoule plus.
Et on papote comme des gonzesses.

Je lis dans le bus.

Quand je suis chez moi, je reçois un appel de mon fantôme.
Juste pour bavarder.
Et pour se voir demain aussi.
Comme quoi, envoyer des mails douteux, ça marche.
Je jubile.

Cyprien passe me voir chez moi.
C'est pour mon appareil photo.
C'était dimanche soir.

J'suis sûr que ça vous est déjà arrivé : vous venez de prendre des supers jolies photos (pour une fois) vous avez déjà des projets photoshop dans la tête, et en rentrant, vous avez hâte de les enregistrer sur votre ordinateur.
Et là, un moment d'égarement, de folie, vous appuyer sur "effacer toutes les photos", et toutes les photos s'effacent.
Vous restez devant votre écran 20 secondes, la rage au coeur, la honte, le vide.
Et là, une amie vous dit qu'il est possible de les récuperer.
Un espoir horrible qui nait dans la tête.
Celui qu'on a pas envie d'écouter, parce que c'est déjà assez douloureux, et que si tu m'racontes n'imp en plus, j'vais craquer.
Mais non, c'est trop tentant, alors j'essaye, je suis les instructions, et je passe 4h à télécharger des logiciels pour sauvez mes photos.
Mais rien.

Alors Cyprien est venu m'aider, mais ça n'a rien donner.
Tant pis, j'en ferai d'autres, des photos.
Il m'a filé Marie-Antoinette, j'étais ravie.
Depuis le temps que j'ai envie de le revoir ce fucking film.

Puis je suis allée sur un site de photo.
A la rubrique des nues, bien sûr.
Et j'ai passé ma soirée à regarder les 150 pages de nues, complètement absodée par toutes ses formes, ses couleurs, ses courbures, scannant des yeux.
J'ai fait ma séléction en ne gardant que les plus belles.
"Emma c'est Robert dans un corps de femme".
J'ai souvent mes yeux qui s'égarent, sur certaines filles, c'est vrai, il m'arrive d'avoir des réactions de mec, mais ça me fait rire, j'assume ce côté pervers qui s'éveille en moi.

J'ai repensé à Coralie, mon fantasme depuis la seconde, miniature de femme, des boucles brunes, petit visage fin, presque parfait, ses pieds qui se balancent sur sa chaise parce qu'elle ne touche pas le sol, sa peau chocolatée, son décolté à dentelles et ses jeans moulants. On ne sait jamais parlé, parce qu'elle lançait des regards de haine à Judith. C'est dur quand on est dans le camps ennemi.
Maintenant elle est partie faire bronzer sa peau en Espagne, elle me manque.



Vers 4h30 du matin, j'éteinds mon ordinateur.
J'entends des oiseaux dehors.
J'ai cru qu'il chantait pour moi.

Mardi

Réveil à 10h30 (c'est progressif).

Le midi, il m'attend devant les grilles du lycée.
Petit bisou mais grande joie, même si je fais un peu semblant, protection.
On bavarde, il traduit l'espagnole avec moi, embrasse mes mains, mes joues, j'ai de l'admiration dans les yeux.
Je fume sur ses cigarettes, pendant que Mathieu aspire des feuilles à rouler par le nez.

Le soir, Emilie passe au théâtre, elle reste avec moi après, et je la speed parce que je suis pressée de voir à quoi ressemble ma (peut-être) future chorale.
J'entends des voix lointaines, c'est beau, on se rapproche, c'est au bout du couloir à gauche.
Mais décéption.
"Euh, je crois qu'on est dans un club du 3eme âge là"
Que des vieux retraités.
Bon.
Mais c'est très joli, ce concerto de Mozart, je reste un peu admirative, les voix qui me font tourner la tête.
On s'en va en remerçiant la chef (qui a une super voix piou).

On va chez moi puis chez Juliette.
Première chose que je vois : le chaton !!!!
Je lui saute dessus pendant qu'Emilie étouffe Juliette de bisous.
Il est magnifique, blanc comme une peluche, les oreilles grises, des yeux bleu de rêves.

- Il louche un peu, c'est trop beau
- oui, c'est un chat de race, et comme il louche, je l'ai eu pour moins cher
- la chance

Je le prends dans mes bras en le traitant de peluche, bisous sur le nez et air gaga.

On se raconte nos vacances, Emilie sort l'absynthe de Prague, Juliette le vin et un joint d'angleterre.
Je renverse du vin sur moi, Emilie prend des photos, Juliette me fait voir un clip trop bizarre, le chat nous renifle, "il s'appelle Lucie, c'est un transexuel", ah.
Je m'endors, alors je rentre me coucher, c'est l'heure.

Mercredi

Réveil à 8h15 (ah c'est plus dur)

Je suis plongée dans ce nouveau livre d'Amélie Nothomb, Hygiène de l'assassin, je le dévore.
Dans le bus, en cours de philo, dans le bus, puis chez moi.
On n'est jamais le même après avoir lu un livre : ça vous change. Modifier le regard : c'est ça, notre grand oeuvre.
Ca me déconnecte de lire. Je ne suis plus en train de perdre mon temps à écouter cette prof faire l'appel pendant une demi heure, répétant 20 fois les mêmes phrases, je ne suis plus là à m'ennuyer, je suis dans ce livre, avec les journalistes et cet écrivain.
Ca fait du bien.

J'ai des envies de mysanthropie, rester avec les livres, loin des cafés, mais bon.

14h, je fais mes courses, et mon petit frère qui m'appelle "tu fais quoi ?", je lui explique que je choisis une nouvelle brosse à dent, il me demande pourquoi, mais parce que ça fait longteeeeeeeeeeeeeeeemps que j'ai la même (en esperant que personne m'écoute, hum, vive l'hygiène), il me dit "ah d'accord et tu viens aujourd'hui ?" non je ne peux pas, mais je lui dis que je passerai dimanche, et on compte les jours ensemble pour voir si c'est pas trop dans longtemps.

Je me sens bien, seule, sans MSN, juste ma Lundi dormant tout contre moi, petite boule de poils, la solitude me manque, ça me passera surement, besoin de calme après ce tourbillon, vacances trop agitée pour moi, "5 en 1 mois", quand tout est flou on ne voit rien venir, on se laisse aller, mais, et puis il y a lui, que j'adore, je pourrais m'attacher, mais je l'attends, et ça reste ainsi, calme, c'est peut-être bien après tout.

Je sais pas pourquoi, mais inconsiement j'ai fait pleins de résolutions dans ma tête.
Genre être sérieuse, travailler, pu d'absence, des bonnes notes, lire tout l'temps ...
Mais bon, c'est l'effet-rentrée, ça me passera !

(Et encore un peu de photos, juste pour les yeux^^)

ici pour plus de photos
Ecrit par Emma, le Mercredi 10 Janvier 2007, 20:51 dans la rubrique Journal.





La tentation
Tu ne feras point n'importe quoi.

Il était là, posé sur cette table blanche, seul, imposant. Au début je n'y ai pas cru, je me suis demandée comment on aurait pu l'oublier sans s'en rendre compte. Je suis passée une première fois à côté de lui, en contournant bien la table, pour ne pas le toucher. J'ai regardé tout autour de moi. Personne. J'ai regardé à travers la vitre si un regard était posé sur moi. Personne. Je suis retournée près de ma machine pour voir si elle tournait bien. Mais c'est lui que je regardais. Immense, posé là, tout seul. C'était tellement facile.

J'ai réfléchis en regardant mon linge se mouiller lentement. Je me suis dit que c'était bas, j'ai pensé à la tristesse de celui qui reviendrait en courant pour le chercher, et qui ne le trouverait pas. Puis je me suis dit qu'il l'avait peut-être fini, après tout.

Je me suis approchée et je l'ai pris dans mes mains. Il était lourd. Je l'ai retourné pour y voir le prix. 23€. 23€, posés là, devant moi, s'offrant presque, avec sa couverture brillante et toutes ses couleurs. Je n'aurais qu'à le gouter, je ne le dirais à personne. je le cacherais dans ma chambre, et je le prendrais dans mon lit.

Je l'ai ouvert au hazard et j'ai posé mes yeux sur quelques phrases. Pas longtemps, 10 secondes. ça m'a suffit. Je l'ai reposé et je suis partie.

Non, j'aurais trop honte si je me mettais à lire du Harry Potter.
Ecrit par Emma, le Mardi 9 Janvier 2007, 00:20 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
blueyes
blueyes
10-01-07 à 01:55

Ouais tu vois, moi je suis une grande fan d'Harry, et j'apprends tranquillement à m'assumer... Je te jure on se fait pas mettre au ban de la société ou quoi que ce soit, au contraire, on a plutôt l'impression de céder à un espèce de péché mignon international et de vendre son indépendance intellectuelle, mais en bout de ligne... c'est vachement chouette (shame on me lol).

Puis sinon tu vois moi il m'arrive jamais des trucs sympas à la laverie... Tout au plus jme fais dévisager par un vieux monsieur grincheux et quelques passants parce que forcément je porte des fringues atroces d'il y a dix ans vu que tout le reste est sale (dernière minute, moi?)... On change de place? ;)


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meeooow
meeooow
10-01-07 à 15:18
Re:
Lol tu serais déçue de changer de place avec moi, je fais la même : dernière minute, vêtements troués (ceux qu'on garde au cas ou mais bon)
Grande fan ? Du genre à les lire en anglais parce qu'ils sortent avant et tout ?
C'est dommage t'aurais dû m'le dire, jte l'aurais pris ce Harry =))
Mais j'ai pas osé le prendre, c'est tellement génant de se dire qu'on va faire de la peine à qqn
Bisous !

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ciorale
ciorale
12-01-07 à 16:47

Ah bon? Bizarre... Moi j'm'assume complètement. Au point même de les acheter en anglais figure-toi. Parce que de un, il est moins cher (je l'ai payé 12€ au lieu de 23... lalala) et de deux, çà me fait lire de l'anglais. Que j'ai perdu très vite à partir du moment où j'ai intégré la fac. :D

J'ai lu aussi, avant je crois, que tu lisais du Maupassant (si je ne me trompe pas sur le prénom Jeanne... toute façon, il n'y a qu'elle qui a une vie pourrie et qui s'appelle Jeanne). Moi j'ai aimé ce livre. Un peu peur aussi... parce que bon hein... Même si c'était pas du tout du Maupassant, et bah tant pis: faut quand même lire ce livre! Il est biiiien! ^^

BzOo

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meeooow
meeooow
12-01-07 à 17:27
Re:
Ah, bon bah je suis minoritaire là d'un coup ^^
Oui c'est bien Maupassant, Une vie que j'ai lu (bien joué !), et j'ai beaucoup aimé, un peu comme Madame Bovary, j'étais impatiente de connaitre la suite mais bon faut bien dormir de temps en temps, tu avais peur toi ? Moi ça m'a fait rire pour ce côté "abusif" (la pauvre, il lui arrive RIEN de bien à la fin ça tourne au comique, comme Voltaire Candide) mais d'un autre côté c'est triste ... et là j'viens de terminer Amélie Nothomb, Hygiène de l'assassin, wah c'était trop bien je me régale le cerveau en ce moment =p
Si t'as d'autres livres à me conseiller (puisque j'aime tes goûts) =)
Bisous Coralie ! (cool ton anagramme)

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ciorale
ciorale
12-01-07 à 20:07
Re: Re:

J'ai lu les premiers romans de Guillaume Musso récemment (à ne pas lire si tu n'aimes pas Marc Levy).
En cours, le livre qu'il m'a le plus parlé ce semestre c'est Mes parents d'hervé Guibert. Cà peut paraître terrible la manière dont il parle d'eux mais...
Et puis, j'aime bien Gide aussi. Les faux monnayeurs (j'ai été la seule à aimer dans mon entourage tellement c'est particulier). Et je lis Saül, une pièce de théâtre qui a trouvé le moyen de me faire rire et pleurer à la fois. Flaubert, j'ai pas accroché tant que çà avec L'Education sentimentale. Et Madame Bovary, j'arrête toujours au même endroit...

Enfin, alors, quelle fac de Lettres l'année prochaine?! ^_^

Boooooooonne soirée.
BzOo

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ciorale
ciorale
12-01-07 à 20:11
Re: Re:

J'ai lu les premiers romans de Guillaume Musso récemment (à ne pas lire si tu n'aimes pas Marc Levy).
En cours, le livre qu'il m'a le plus parlé ce semestre c'est Mes parents d'hervé Guibert. Cà peut paraître terrible la manière dont il parle d'eux mais...
Et puis, j'aime bien Gide aussi. Les faux monnayeurs (j'ai été la seule à aimer dans mon entourage tellement c'est particulier). Et je lis Saül, une pièce de théâtre qui a trouvé le moyen de me faire rire et pleurer à la fois. Flaubert, j'ai pas accroché tant que çà avec L'Education sentimentale. Et Madame Bovary, j'arrête toujours au même endroit...

Enfin, alors, quelle fac de Lettres l'année prochaine?! ^_^

Pour le pseudo, c'est marrant comme une lettre peut tout changer!
Cà me fait tout bizarre de me faire appeler par mon prénom! :D

Boooooooonne soirée.
BzOo

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meeooow
meeooow
13-01-07 à 13:18
Re: Re: Re:
Oui en plus je ne comprenais pas ton pseudo, si ça voulait dire qqch ou pas, j'aurais jamais penser à un anagrame, c'est super la classe en tout cas ^^

Bon je prends note pour tes conseils, merci beaucoup !! là ya Jacques Le fatal(iste) ahah qui m'attend (lecture pour le bac)

Oui vivement la fac =))
Bisous !

T'es sûre de sûre que tu veux pu écrire dans ton blog ? ='(

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ciorale
ciorale
13-01-07 à 15:11
Re: Re: Re: Re:

Lol
Genre, en plus j'y ai pensé quand il a fallu trouver le nom d'identification. ^^
Ah... j'en ai entendu parler de Jacques mais jamais lu! ^^
Et je ne sais pas. Mai dire mai comme me l'a appris Lilou. Ne jamais dire jamais. On me l'a dit. Mais pas tout de suite en tout cas! J'ai pas craqué quand j'ai voulu récrire trois jours après (çà aurait fait nuuul). Et maintenant, je commence à prendre mes marques. Et j'aime assez que mes amis voient un peu ce que fais. Parce que leur montrer mes mots, c'est une grande étape. Alors, peut-être dans six mois. Peut-être dans dix. Peut-être dans un an. Qui sait? Quand j'aurais besoin de me replonger dans ma bulle de rêves. ;)

Bon week-end.
BzOo

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Correspondances

mon fantôme

Samedi
Mail de moi à fantôme.

Bon tu trouves que je me pose trop de questions c'est ça
J'aurais dû te répondre "normal : j'suis une fille"
Non ?
Bon je vais te prouver que tu as raison, je sais pas bien si je vais y arriver là comme ça à 05h26
Je sais même pas si j'ai quelquechose à t'expliquer
En plus y'a Jeanne et ses malheurs qui m'attendent
Mais bon

Je te vois (ou plutôt je te vois pas haha), bref je te vois pas en effet, j'ai l'impression de ne pas réussir à savoir qui tu es, comme quand je regarde dans tes yeux et que j'ai du mal à lire quelquechose, comme si tu brouillais toutes mes pistes, comme si c'était tout noir.

Je ne te sens pas, je te surnome de ce charmant petit nom "mon fantôme" (mais moi jsuis pas fantômette, qu'on soit d'accord) (ça se serait vu)
Bref
Et de ne pas te sentir, j'ai cette sensation de ne pas t'appartenir, comme si ça ne te préocupait pas, comme si le temps qu'on ne passe pas ensemble était le mien et que je pouvais en faire tout ce que je voulais. Comme si je n'étais que moi au final. Sans toi.
Alors j'ai peut-être une vision trop passionnelle du couple.
Ca se pourrait.

Mais ça me dérange.
Je ne me demande pas en permanence si tu penses à moi, je me demande en permanence ce que je dois penser de nous. Si on est un couple. Quelle décision prendre, ce que je dois assumer, faire, prévoir.
Je suis égoiste quand même. Je pense beaucoup à moi, plus trop aux autres, monde de brutes qui fait ça.

Je me souviens t'avoir expliqué que je ne croyais plus en l'amour. Oui ça me passera peut-être mais.

Je sais pas si on est super compatible au final. Je suis completement nympho d'affection, j'ai besoin de bisous sur mes lèvres, d'étreintes, d'une main à serrer, d'un corps à carresser,
Et toi tu n'es pas souvent là, pour boire avec moi le soir, pour parler sur msn, pour moi simplement. Solitaire va.

Je le supporte pas. Encore ce matin j'aurais juste voulu que tu me sers fort, que tu m'enlaces, et ça m'a rendu triste de me cogner contre cette solitude, à toujours devoir réclamer.

Ca me rend distante, ça m'énerve, puis ça m'attriste.
Je n'aime pas l'entre-deux, je veux pas faire semblant de t'accompagner si c'est pour marcher toute seule.
Et ce qui est stupide, c'est que je pense à toi chaque fois que mon portable vibre.
Et toujours un peu déçue.

J'n'aime pas les petites douleurs à répétion, je préfère rien du tout, c'est juste une protection, j'suis qu'une fille.
Alors j'me dis souvent que ça va pas durer longtemps tous les deux, si c'est ça, mais quand je tiens ton visage entre mes mains, j'ai du mal à ne pas te couvrir de bisous, je craque, sinon j'me ferais pas chier à t'écrire aussi. Ou peut-être que c'est juste pour ton odeur qui sait.

Y'a qqch qui me retient en toi, je sais pas quoi, me regarde pas comme ça jsais pas !
qqch qui me plait, qui fait que j'ai toujours envie de courir pour arriver plus vite, qui me fait parler de toi, qui me fait t'adorer, mais c'est comme un embryon qui refuserait de naitre, ya pas assez, et les filles ça en veut toujours plus tu comprends, bah oui, hé.

bon voilà un peu comment réfléchis une fille.
J'espère que ce fut ludique et démocratique.
Y'a rien à comprendre je te demanderai pas un résumé en trois parties.
J'voulais juste que tu connaisses mes pensées. Par écrit c'est plus facile.
J'espère que tu dors paisiblement, bisous petit fantôme

Samedi
Mail de ma grand-mère maternelle à moi

je te souhaite de réussir dans la vie
-emploi stable et vie de couple-
Créer un couple, c'est trouver la bonne personne compatible, capable, saine, volontaire,
afin de construire un patrimoine pour une vie durant, ne perd pas ça de vue.
le grand amour avec un grand A, ce n'est que dans les romans, il ne faut pas rêver,
l'estime, la reconnaissance, exister, l'autosatisfaction etc. sont plus importants
mets tous les atouts de ton côté "santé, sobriété, bonne hygiène de vie, rencontrer les bonnes personnes"
Mamie, à bientôt

Aujourd'hui

OK Mamie on s'appelle
Non mais vraiment
moi je me casse les fesses à écrire des mails

- passionnés
- émouvants
- sensibles
- avec un humour à s'en déboiter la machoire (hum)

Et on me répond "sois riche et marie-toi par interêt y'a qu'ça d'vrai ma fille"

Je suis pas capitaliste, moi.
Et j'aime les romans d'amour, MOI.

Bien sûr, je n'ai pas eu de réponses écrites de mon fantôme.
Les hommes ça écrit pas.
Je sais pas pourquoi.
(Oh oui, une correspondance à la Appolinaire !)
(Rêve pas)
...

J'ai toujours écrit à mes amoureux.
J'ai toujours eu des réponses du genre "j'aime pas écrire" ou "je sais pas quoi dire"

Aie aie aie, j'suis trop romantique dans ma tête de fille.
Le temps est au cybersex.
Que veux-tu.

J'ai stressé en écrivant ce mail
Ca fait un peu pré-rupture
Mais le soir même il faisait vibrer mon portable
On est allé dans un bar, celui qu'il aime pas parce qu'on est tous entassé à respirer la fumée par le nez
Il m'a fait assoire sur ses genoux
J'ai joué à dire le plus de conneries possibles avec mes potes
En buvant une pinte et en goutant quelques cocktails

Puis on est tous allé en boite
Même lui t'imagines
Bon il a pas été jusqu'à danser tu penses
On a skouaté la banquette et on a parlé de nous
Mais ça n'a mené à rien, c'était comme creuser dans du béton, non, c'était plus
C'est que je me suis rendue compte que je voulais qu'il m'aime
Capricieuse qui les voudrait tous à ses pieds

Alors j'ai stopé cette discution et on est rentré chez moi
En faisant la liste des filles avec qui on pourrait coucher

Je n'ai pas dansé
Je ne sais pas si j'en avais envie

Le matin je me suis amusée à prendre des photos
Il était beau dessus
Je viens de les perdre en cliquant trop vite sur effacer
...
Même en photo y veut pas être à moi !!
Fucking life

Non bon c'est pas grave c'est qu'un homme et moi je m'en fou des hommes et j'en ai jamais rien eu à foutre, d'ailleurs je me suis toujours forcée à sortir avec des garçons, si si
Bon ok j'suis crédible

Et puis j'en ai marre !!
On va encore me dire que j'écris des choses tristes
Bah allez voir agapi si c'est le cas
Et écrivez-moi des lettres d'amour comme ça je serai contente haha
Ou faites-moi livrez des fleurs, je sais pas, un peu d'imagination merde !


Ecrit par Emma, le Dimanche 7 Janvier 2007, 21:11 dans la rubrique Journal.








Là franchement c'est trop
Bon

Ah c'qu'on est bien quand on est dans son lit !
Le clavier sous les doigts
(Parce que chez moi c'est tout petit alors je peux tout faire de mon lit, si si)
Shape of my heart en fond sonore.
Petit confort, mais cette chanson me fait penser à lui, elle est passée plusieurs fois sur son pc, pendant qu'il disait "C'est marrant, avec toi j'arrête pas de découvrir de nouvelles chansons".

Ca pourrait être plaisant de penser à lui, mais ça ne l'est pas.

Quand j'essaye de mettre des mots sur cette boule de noeud qu'est ma tête, ça me rend nerveuse.
Je ne les regarde même plus, je les compte, incapable de dire si.
Et les chiffres, ça m'affole.
Je les vois qui grimpent sur moi, humiliant parfois.

J'étais dans le bus
Je lisais, un peu affolée, le passage ou Jeanne se fait violement dépuceler par son nouveau mari
C'est déjà assez épprouvant comme ça, mais
mon téléphone qui vibre
Moi qui pense "Thomas peut-être ?"
(Espoir quand tu nous tiens)
Numéro que je ne connais pas, un 01

- oui ?
- oui, salut Emma, c'est Maxime
- (Maxime, c'est qui ça, je connais pas de ... aaaaaaaaaah) Ah ! Salut ça va ?? (voix de grosse stressée)
- Oui et toi ? Tu fais quoi là ?
- (Question facile je devrais pouvoir y arriver) Bah là je suis dans le bus, je rentre chez moi, je ...
- Ah ok, ça serait possible qu'on se voit s't'aprèm ?
- (non pitié) Bah là ça va pas être possible, je dois rentrer me laver et tout, et ce soir je vais à une soirée pocker
- Ok, bon bah tu m'appelles si tu veux qu'on se revoit ?
- (moi qui souhaite écourter cet appel au plus vite) ok pas de soucis je t'appelle demain bisous !

Et fuck fuck fuck, pourquoi il me rappelle lui ...

Je n'arrive même plus à lire, parce que mes pensées sont ailleurs, même si mes yeux suivent les lignes.
Comment se concentrer sur une histoire, quand la notre nous obsède, incapable de prendre une seule décision, juste capable de faire des conneries.

J'EN AI MARRE !

Je préfèrerais ne pas y penser.

Ou penser plutôt à cette nuit avec mon fauve, tirant toute la couette, me donnant des coups, s'étalant, et moi qui essaye de me caser entre ses jambes et ses bras, pour ne pas tomber, et pour avoir un peu de couette, en priant le sommeil pour qu'il s'empare de moi, vite, avant qu'il fasse déjà jour.
Et lui qui dort comme une crotte, me grognant dans les oreilles.
Merci Renaud !
La prochaine fois je dormirais avec les microbes d'Anouck, c'est moins risqué.

Puis le réveil, à 13h, la confiture, les oeufs, le bacon grillé,
Et regarder un DVD comme des loques.
Et pleurer quand le grand prisonnier il fait revivre la petite souris que le méchant à écraser avec le pied.
bouhouh.

Ou hier

Ce pari sur MSN, que j'ai gagné, son stresse, et le mien avec, comme pour une première fois, mon coeur qui bat fort tout d'un coup, juste pour un simple baiser, va savoir pourquoi.

Mais ça revient au galop

- Je suis sûr que tu dois être de nature à angoisser, non ?
- Oui euh je sais pas, peut-être
- Toujours en train de te poser pleins de questions
- oui ça oui ...

- Avec la famille de ouf que t'as, et le fait que tu vives seule, ça te dirait pas de voir un psy ?
- Oui pourquoi pas, ça pourrait être bien
- Ca te vexe pas hein c'que j'te dis ?
- Non pas du tout ...

- T'es lunatique moi j'trouve, tu changes d'humeur trop souvent, sans raison
- ah ...

- Le pauvre Thomas, s'il savait ... En plus j'crois qu'il est attaché à toi

Ca fait beaucoup à assumer là.
J'ai beau faire comme si, mais ça résonne dans ma tête, ces putains de phrases.

Non
J'en ai marre ...
de moi
mais ça passera
t'inquiète pas
Ecrit par Emma, le Jeudi 4 Janvier 2007, 19:36 dans la rubrique Journal.





Le nouvel an

Moi
jeune et innocente
dans ma campagne
blonde à l'époque
très fière d'apprendre à marcher
(classe)

Ca a commencé par un petit coup de blues.
C'était bizarre.

J'étais chez moi, le grand moment approchait.
(Le grand moment c'est le nouvel an hein)
(Oui bon)

Et puis j'ai eu une grosse pulsion ménage.
Ca m'arrive oui.

- J'ai fait TOUTE ma vaisselle (et pas de "cette assiète d'façon j'en aurais pas besoin, elle peut attendre)
- Un grand coup de balai par terre, voire même 2 grands coups de balai, pour être sûre
- Suivis un dépoussièrage de mes nombreux meubles

(Bon, ok ! Dans un 9m², c'est rapide)

Puis j'ai ouvert la fenêtre, parce que j'aime vraiment trop ce temps.
12°

J'ai respiré longtemps, j'ai regardé les nuages, l'obscurité, la pluie fine sur le sol, les arbres de la résidence d'à côté, j'ai repensé à plein de choses, trop de choses, j'étais toute émue d'un coup.
J'ai mis longtemps à être prête, mais je suis sortie.

Le mec qui est toujours assis en bas de chez moi m'a encore demandé une cigarette, mais j'en avais pas.

Des anglais m'ont demandé si le feu d'artifices était meilleur au champs Elysés ou à la tour Eiffel.
J'aurais dû faire comme mon père et les envoyer chier avec un "tu m'as pris pour l'Officiel des spectacles ou quoi ?" mais j'ai pris mon air supra-réfléchis, et j'ai déclaré qu'il fallait sans aucun doute aller à la tour Eiffel.

J'aurais bien aimé voir un feu d'artifice.
Et puis non.

J'ai eu le droit à ma place préférée dans le bus (tout devant, limite à côté du chauffeur, comme ça je vois tout en avant première à travers la graaaaaaaande vitre wahou)

J'étais vraiment trop nostalgique.
Ca n'allait pas.
J'ai donc décidé qu'il fallait que je boive.
Et beaucoup.

Direction l'épicerie, où je tente d'attraper une bouteille de Muscador (j'adore) du haut de mon 1m70, sans y parvenir, sous les regards amusés des autres acheteurs.
Puis j'ai voulu faire mon intelligente en m'emparant du bras mécanique, conçu pour attraper les bouteilles (!!!).
Et je me suis encore ridiculiser en ne sachant pas l'utiliser.
On a échappé à une bouteille cassée, c'est déjà ça.
Bon.

Je retrouve Emilie devant le bar qu'on a reserved.
Juste pour NOUS !
(La classe)

Bon, 10h30, on est 5.
Emilie qui tente d'expliquer au serveur que les gens vont arriver d'une minute à l'autre.
Ouai ouaiiii.

Je cache tant bien que mal ma bouteille dans mon sac.
Le but du jeu étant de la verser discretement dans un verre vide pour faire genre qu'on a comandé tout va bien.

Je fais peter le bouchon dans un BOOM ultra discret.
Bravo.

Et bien sûr, la bouteille qui se renverse partout sur la banquette.
Bon.

La troupe de gens arrive.
Dont mon fantôme, oh la surprise.
Je lui saute dessus, l'agressant à coup de bisous.
Ce qui ne m'empeche pas de boire évidement.

On commence à faire beaucoup de bruit, à tous gueuler des bonnes années à 10h56.
Le serveur-gros-pas-beau vient nous embeter.
Relou.

Bon tout va bien, on est a peu près 50 dans une toute petite salle, et je blablate, et je crie, tout ça tout ça.

Minuit approche.
Attention, on vérifie bien qu'on a tous la même heure.
Ah non mon fantôme, t'es complètement décalé, il est 11h57, pas 11h34.
Pfffff.
Tu m'étonnes qu'il soit toujours en retard.

Ah y est j'entends des cries hystériques, et des gens qui se précipitent pour embrasser des bouches.
Ouai trop bien.

Me voilà parti pour embrassé tout le bar, en criant SUR LA BOUUUUUUUCHE à chaque nouvelle tête que je croise.

Evidement, il y a des pièges.
Les barbes, les rouges à lèvres, mais rien ne m'arrête.
Et Emilie qui me roule un gros palo, essayant surement de me tuer avec sa langue, je sais pas.

Puis on s'embrasse tous, allez c'est parti, Anouck, Sophie complètement pétée, Georgia qui avait faim et qui me mort la lèvre, moi qui gémit pendant 5minutes parce que j'ai mal, Ophélie qui tente (elle aussi) de me tuer avec sa langue, et moi qui pousse mon fantôme à embrasser tout le monde, parce que y'a pas de raison.

Ca chauffe dans ma tête, ça y est je vois trouble.

On s'en va, on va dans un autre bar.
Bon j'vous suis.

On descend tous dans une cave, moi je vais comander une autre pinte.
Mais il faut que je la finisse cul-sec parce qu'on s'en va.
Ah.

Et là, GROS DILEMME.
D'un côté,Thomas qui veut rester attendre quelqu'un avec ses potes, parce que mon copain est un toxico, et que sinon il va pas pouvoir fumer ce soir.
De l'autre côté, tous mes potes qui s'éloignent, direction le grand loft de Jérémy, pour faire la fête.

J'agrippe mes mains des deux côtés, Ninette, Thomas, Ninette, Thomas, je lache prise, il m'envoie des bisous avec ses mains, mais je ne supporte pas cette image parce que je sens que ça sera trop compliqué de se retrouver, alors je coure vers lui, faiblement, sans me retourner, en lui repprochant de m'avoir kidnappé.

Je le dirige vers le Panthéon.
Même bourrée, je connais quand même le quartier.

Agression de tous les passants

- VOUS AURIEZ PAS UNE CIGARETTE ?? NON ? BONNE ANNEE !
- Mais non il faut dire d'abord bonne année et ensuite la cigarette !
- aaaaaaaaah !

On va faire pipi SUR le panthéon.
Enfin sur les grilles quoi.
Les fesses à l'air, la classe.

Les mecs se battent entre eux, s'amusent à se mettre des coups, ça me fait rire.
C'est une façon comme une autre d'être copain, après tout.

On va prendre le métro, direction Kremelin.
La grande question que je me pose est : vais-je retrouver la maison de Jérémie ?
La dernière fois, c'était il y a un an pil, au nouvel an, quand on avait marché pendant 1h, moi dans un caddy parce que j'étais fatiguée.
Alors la maison de Jérémie, je situe pu trop là.

Tant pis, j'y vais à l'instinc.
Mais je vous dis que c'est par là, suivez moi.
J'inspire confiance.
"Ouai attends je téléphone à Renaud quand même"
Pfffff mais c'est par là je reconnais cette arbre, j'ai fait pipi dessus une fois !!

Bon, on finit par trouver, j'étais à 2 doigts de les amener jusqu'à la porte, mais j'me suis perdue au dernier virage.
Crotte.

On rentre, musique à fond, buée sur les vitres, bouteilles vides partout (ce qui m'exaspère profondement), des gens qui dansent, d'autres qui blablatent
Je pose mon sac et je me dirige vers la piste de danse.
Ca durera 2 minutes.

Parce qu'il y a l'appel de l'alcool qui me réclame.
Oh yes, une bouteille de vin.
CUL-SEC !
Non quand même pas, j'y vais raisonnablement.

Mon homme est près de moi.
Je lui poses 3000 questions cochonnes.

Exemple :

- ça te dirait un truc à trois ?
- euh ... mais avec qui ?
- bah je sais pas, Anouck ! ou Noémie !
- euh je sais pas moi euh ...

La première chose qu'il me dira au réveil sera "tu te souviens que tu voulais faire un truc à trois hier ?"
Et là c'est moi qui dira "euhhhh ... ah bon ?? T'es sûr ??"
Hum.

Je suis de nouveau sur-bourrée.

Wah y'a des taosts sur la table.
Je mange sans m'arrêter, comme si j'allais mourir si je laissais un truc pour les autres sur la table.
Thomas m'aide un peu, puisque y'a des appéricubes.
Et moi je vais voler une part de gateau dans le frigo
- tu peux en prendre : il est dégueulasse
- merci !
Je ne sens même pas le gout du chocolat qui tombe dans ma bouche, et encore moins le gout de celui qui tombe par terre.
Bon.

Que se passe-t-il après, je ne sais plus trop, il y avait le canapé, les gens à qui je faisais des grands sourires pour ensuite dire à Thomas "lui je l'aime pas c'est un gros con", Cyprien que j'ai tenté de violer de la bouche, et Tomtom qui essayait de me retenir, les grandes phrases que j'ai dites sur "je ne croit plus en l'amour" et lui qui me répond "oh, mais tu sais c'est pas grave, t'as que 18 ans ma petite" en me carressant la joue, et ça me fait rire tellement je me trouve stupide, embrassons-nous, il vaut mieux, de toute façon, pourquoi vouloir toujours tout comprendre.

On s'en va, à pied, dans la banlieue, je me sens tomber sur les côtés, je sens que j'ai mal aux jambes, mais j'aime cette balade nocturne, et je raconte des conneries, surement.

En arrivant je m'écroule sur son lit tel un éléphant de mer.
Je ne bouge plus.

Gros trou.

J'entends une voix lointaine "je peux avoir un peu de place ?"
Ah oui pardon.

Dans mon sommeil, je rêve que je suis enceinte, et qu'on essaye de me planter cette grosse aiguille dans le poignet, je me débats, je veux pas, pas encore, non.

2 yeux posés sur moi, je me réveille.
Bonjour
Eh mais il est 10h, ça va pas du tout.
Je me rendors.

15h, je me réveille à nouveau.
Voilà, c'est déjà plus normale comme horaire.
Hum.

On flemmarde, surtout moi, il y a ses parents, tellement gentils, ils me font rire, j'ai les cheveux en vrac, les yeux tout nuageux, lui aussi un peu, il me sourit, m'offre un bol de lait, comme à chaque réveil, on a loupé le soleil, tant pis.

Et ce soir, c'est repos.
Je vais lire Une vie de Maupassant (que j'ai taxé à mon fantôme)
après avoir mangé une purée et un cordon bleu
(repas de luxe)
(parce que ça m'arrive de manger de la viande, oui, je fais des folies, c'est 2007 merde)
Voilà.

PARFAIT !

Lien du jour
KAMINI !!!
Ecrit par Emma, le Mardi 2 Janvier 2007, 00:58 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
Blueyes
Blueyes
02-01-07 à 01:31

Je sais pas pourquoi, ce genre d'histoire fait ding ding ding dans ma tête quand je la lis!

Ouais enfin tu sais bien t'amuser... ;)

Mais je dois dire que ça fait bien quelques mois que j'ai pas embrassé la totalité d'une salle par exemple! Ouh je m'assagis...

Enfin, bonne année!

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meeooow
meeooow
02-01-07 à 19:45
Re:
Mais faut pas, c'est pas bien de s'assagir !!! =))
Ca fait ding ding ding ? Ca fait pas mal au moins ? ^^
Bonne année à toi aussi !!

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Brouillard

Petit chat trop chou

C'est pas de ma faute.

On parlait d'amour, à 7h du mat', sur ce lit tout pété, encore un peu bourré, et puis, ça m'a ému (il en faut peu oui), et du coup, je me suis posée des questions, et maintenant, trop tard, ça me prend la tête.

C'est quand la dernière fois que j'ai été amoureuse ?
C'est quand la dernière fois que j'ai imaginé une vie à deux ?
C'est quand ?
C'est quand la dernière fois que je me suis imaginée avoir des enfants ?
C'est quand la dernière fois que je me suis dit "on ne se quittera jamais" ?
C'est quand la dernière fois que je me suis levée avec du soleil dans les yeux parce qu'aujourd'hui je vais le voir ?
C'est quand la dernière fois que j'aurais donné ma vie si c'était pour son bonheur ?
C'est quand la dernière fois que j'ai été aveugle ?

Houla

Est-ce une sorte de protection ?
Est-ce que c'est parce que j'ai eu trop mal ?
Est-ce que j'ai déjà connu ça au moins ? oui, non ? mais dis moi
Est-ce que je suis bornée ?
Est-ce que je me mens tout le temps, à trop y croire ?

Houla

Et je me rends compte, ça n'est que de l'attachement
Oui, de l'attachement, je les aime bien, mais bon, ça ne durera pas, je le sais
Et les mois qui passent, mais de toute façon, je n'y crois pas

C'est peut-être à cause du psykopate, que depuis, plus jamais, non non non, je veux plus, je le hais, tellement je l'ai aimé, tellement il m'a tué, tellement il m'a fait peur, tellement je me suis donnée, dépenser sans compter, n'attendre que lui, m'enfermer pour lui, pour qu'il prenne tout, pour qu'à la fin, je me retrouve seule, à en avoir trop donné, me rendre compte que, et respirer, enfin

houla

Ou à force de lui, qu'il me donne du pain sans savoir que je meurs de soif, à force d'ouvrir ma peau parce qu'il me manque, douleur qui coule sous mes yeux, parce que je n'avais rien vu venir, et son absence, et mes pleurs, pleurer dans les bras d'un autre, question d'habitude, et moi je le fais tout le temps, parce que c'est plus facile, tu penses.

Et maintenant je sers ma liberté de toutes mes forces, je ne m'imagine pas trouver le bon, je ne m'imagine plus, ça fait longtemps
j'ai envie de tomber amoureux
ah bon ?
Et je me sens crotte, à l'ouest, très loin
A ne penser qu'à m'amuser, à ne jamais dire non, à ne voir que des corps, sans éclairage aveuglant, sans paillette partout, sans arc-en-ciel et tralala, non rien de tout ça.

***

Bon c'est pas la mort, l'amour ça va ça vient, sois patiente un peu.
C'est pas une partie facile l'amour.
Ah oui, ça doit être ça.

Beaucoup moins de temps pour écrire en ce moment, pas vrai ?
Rarement chez moi, juste pour me changer, juste pour téléphoner, me laver, et c'est reparti.

Les skouate chez Emilie.
Mais non rentre pas chez toi t'es relou, tu prends une douche, j'te file une culotte propre, tu te fais des pattes, et ce soir on sort, allez !
Bon ok.

Et je comate devant la TV, les filles du Crazy Horse

Moi : Putain c'est magnifique elles sont trop belles
Mathieu : Graaaave
Moi : Han mais regarde moi ce déhanché !!
Mathieu : Chut : admire.
Emilie : Pfff je comprends pas moi, je trouve ça moche, c'est superficiel, elles sont trop parfaites, c'est nul et c'est pornographique et ça dégrade la femme et ...
Mathieu et moi : CHUUUT regarde ! (bouche grande ouverte, retenant notre respiration) Tu comprends rien toi.

Il y a le chat étalé près du radiateur.
Moi sur internet, invitant à venir chez Emilie.
Manquerait plus que ça soit moi qui bouge.

On boit, on fume, on danse, la lumière rouge, et je perds de plus en plus le rythme.
Dur.
La semaine prochaine je sors en alternance parce que là, les boites, les soirées, eh je suis pas fantomette moi.

On fait des conneries aussi, des actions vérités stupides, strip tease en musique, sexy Renaud, simulation théâtrale d'Emilie, et tout le tralala de tout-le-monde-à-poil.

A force de brouillard dans la tête, j'ouvre à demi les yeux, je plane en permanence, et dans le bus, et dans les bars, et dans la rue, je me sens emportée, mais qu'est-ce que j'ai fait encore, je sais plus, oh zut, j'aurais peut-être pas dû, influence, et c'est l'orgie, parce qu'on s'en fou, mais

- Allez maintenant j'arrête, je suis sage.
- Ouai ouai, c'est ça Emma.
- Mais siiiii promiiiiiis !!

Allez on va en discothèque.
Gratuit pour les filles avant minuit.

- Bonjour, ça fait 20€
- (moi, choquée) mais non, il est pas encore minuit !
- Ah bon ?
- (moi qui sors mon portable comme Lucky Luck) 23h58 !!!!
- Ok c'est bon, bonne soirée

yeahhhhhh on a eu chaud aux fesses.
Mais bon, 4€ le vestiaire, s'foutent vraiment d'nous.

On met l'ambiance dans la boite, en allant danser les premiers, et tout le monde qui suit.
Comme dans les booms du collège.
Et puis ça devient un truc de boxe, mission : esquiver les coups de coudes, fesses, etc.

Anouck trouve sa victime : Alexandro. Elle lui piquera tous ces cocktails en échange de grands sourires.
Eh je l'ai pas embrassé !! J'croyais qu'il était gay, regarde, y fait pas du tout hétéro !

Un fille en noir vient nous prendre en photo avec un appareil top-classe-super-cher j'pense.
Elle nous montre la photo.
je pense très fort "euh, on peut la refaire ?"
Deuxième photo.
Euh, on peut la re-refaire ?
- Voilà, vous serez sur internet.
- ah.
Elle en fait une dernière de Cyprien et moi.
Bah ouai, on a des têtes de stars, qu'est-ce tu veux que j'te dise.

On reste jusqu'à ce qu'ils nous passent trop de RNB dans les oreilles, on part à la recherche d'un noctilien, en criant qu'on a soif, dans les rues désertes.

Ca me rend heureuse ce temps, il fait bon, tellement bon, t'as vu, on fait même pas de fumée avec la bouche !
On accède au carré VIP dans le bus.
Je prends 50 photos débiles avec Cyprien, ça y est, on assume notre statu de stars.

Et v'là qu'on croise Arthur, Jérémie !
Nan mais c'est pas possible, vous nous suivez les mecs !
On les incruste dans le carré VIP du bus.

J'appelle mon fantôme parce que c'est moins galère de skouater chez lui.
Et j'ai le droit à l'asil politique, y parait.
On se retrouve, on blablate, je me dis que j'aime bien parler avec lui, je me dis que je l'adore.
J'oublie un peu mes questions.

Ce soir on change d'année.
J'avais même pas fait le rapprochement.
Il faut faire les trucs de bonnes résolutions.
Bah ouai Emma, déjà t'as pas de télé, t'as pas de micro-onde, fais au moins ça, arrête d'être complètement has been.
Bon bon.
Alors, je fais le voeu ...
Ah non c'est pas ça.

- Arrêter de boire ?
Non
- Arrêter de fumer ?
Réduire.
- Avoir mon bac et ma fac ?
ouiiiiiiiiii

Voilà.
Bah oui je suis parfaite sinon.

Ah oui aussi, m'inscrire dans cette chorale, vite.
Ca fait trois mois maintenant.
Trois mois sans chanter.
Manque d'argent.
Les sons restent étouffés en moi, cette envie de vibration frustrée, perte de confiance, chat dans la gorge, et moi je veux chanter, je veux chanter, j'ai besoin de chanter, mais quand on me dit "chante", je dis non.
Chanter.
Chanter.
Chanter.

Et écrire pour ne pas devenir tarée dans ce monde de brutes.
Ecrire et lire beaucoup.

Valà.

Bonne année à tous !
Ecrit par Emma, le Dimanche 31 Décembre 2006, 19:25 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
Ilu
Ilu
01-01-07 à 21:29
Les soirées de fou, quoi, pour le nouvel an...
J'aime bien ton écriture...
Je repasserai ;)

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meeooow
meeooow
02-01-07 à 01:01
Re:
Youhou ! merci !
Bah repasse quand tu veux, porte ouverte et tout, une boisson offerte à l'entrée, blablabla ^^
=)

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Ilu
Ilu
02-01-07 à 11:19
Re: Re:

OUAAA alors ça, c'est plus que convaincant :D

compte sur moi ^_^

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Je ne suis pas triste !!

Pink Floyd

Ca m'énerve ce blog tout d'un coup.

Je sais pu ce que j'ai le droit de dire, si je vais me faire griller, par lui ou par un autre, si ça sera drôle, ou pas, on me dit que j'écris des choses tristes, ouai y'a peut-être un peu de laisser aller, je voudrais contredire, mais là j'ai juste envie de laisser courir mes doigts sur le clavier, et tant pis pour le reste, enfin je crois.

Et ce soir je suis énervée contre les hommes, pas les Hommes, non, mais cette espèce dominante qui fait chier en fin de compte, les mâles.

Le nouveau, tu sais, le fantôme, je sais pas très bien combien de temps ça va durer.
J'en ai un peu marre de ses "on se voit", puis de ses "désolés pour le retard je devais faire ça ça ça et c'était compliqué et" ta gueule.
Je lui ai dit, l'autre jour, pour ma bétise.
J'aime pas avoir des mots coincés entre les dents.
Il n'a rien dit, peut-être qu'il a pensé quelquechose, et encore, c'est pas sûr.
Il me plaisait beaucoup au début, mais maintenant, c'est redevenu un prénom parmi les autres.

Et l'autre, tu sais? mais si, mon amant, celui rencontré en boite, non je ne m'imagine pas sortir avec lui, son âge, ses manies, il est marrant c'est sûr, mais ça s'arrêterait là.

Alors au final, il n'y aura pas de couple.
Un an de fidélité, c'est dur, faut se reposer.
Et on est pas obligé de tomber amoureux tous les jours tu sais Emma.
(oui j'me cause)
(un psy ?)
(aie aie aie)

Ah et puis, il y a eu noël.
Mais c'est vite passé cette année.
J'ai échappé au classique coup de blues.
Non, je n'ai pas vu de pleurs dans le RER, juste des gens se battrent pour avoir les derniers bonnets-père-noël à Gare du Nord.
Et puis on a juste regardé un film, avec mes frères, sur le même canapé, sa tête blonde entre mes bras.
Et pas un fim sur Noël, ahah !!
Une histoire d'amour entre le feu et l'eau.
wah.

Le lendemain, il y a eu les escargots (attention faut s'accrocher ! j'en ai essayé 3 !), et toutes ces bonnes choses que des grand-parents vous font manger à Noël.
Puis la moto, les genoux gelés sur le périph, la vitesse, le vent froid sur les joues, ce plaisir, que j'avais un peu oublié, la peur et la confiance, l'abandon, les cheveux qui se décoiffent, le plaisir de retrouver ces choses qu'on aime depuis toujours.

Il y a eu les boites, encore et encore, plus que jamais, cette envie en puissance de danser toute la nuit, de boire, et de fermer les yeux.
Nos pipis dans la rue, les gens qui tentent de prendre des photos de nos fesses, les verres qu'on goute, les cigarettes qu'on pique, les regards amis qu'on se lance, les afters dans le taxi "vous pouvez fumer c'est la fête", et il nous met RMF à fond les enceintes, les "on coure dans la rue ouaiiiiiiiii", le DJ qu'on tente de draguer mais qui est trop occupé avec son micro, et Cyprien pour nous tenir la main, je les aime tellement, j'vous jure.

Et encore un cours manqué samedi matin.
Je VOULAIS y aller !
Mais quand on se couche à 6h, se lever à 7h, c'est tout une histoire.
Et le réveil ne traverse pas mon sommeil.
Et c'est tant pis, maintenant, on est en vacances, wah, j'y crois pas !
Ne rien faire, dormir le jour, oublier l'heure.
Arrête, tu me fais marcher.
Eh non.

EVERYBODY DANCE NOW !! LET'S GO !!

Et là, je n'ai pas sommeil.
Et je ne peux pas m'arrêter.
Je scanne ma chambre du regard.
Je me sens enfin un peu chez moi.
Mon petit confort personnel.
Et avec cette BD d'Enki Bilal posée sur l'étagère, c'est encore plus classe.
Sans oublier : mon nouveau TELEPHONE FIXE ! (very beautiful j'te l'dis)
Je vais enfin pouvoir blablater des heures s'il le faut, en contact vocal avec l'extérieur, ouai Emma, c'est pas bien de jouer à l'ermite à c't'âge là, c'est pas ta rate qui va te faire la conversation, pffff, 'tout leur apprendre à ces gosses.

Non je ne suis pas triste.

Samedi soir, il y a eu le Pulp, encore, avec mes lesbiennes préférées.
Mais c'était un peu vide, les vacances ?
Et j'étais même pas en état d'ivresse.
Ah, un texto.
Mon amant.
Qui veut venir me chercher.
Non non c'est mort, je réponds pas.
5 minutes après : (réflexion) quand même c'était chouette la dernière fois avec lui.
10 minutes après : et il pourrait me ramener en voiture chez moi.
15 minutes après : il pourrait NOUS ramener en voiture chez nous.
20 minutes : (l'envie qui monte) "eh les filles je fais quoi ?"
30 minutes : (texto) "suis o pulp tu c ou c ? jtaten"
Lalalala ...

Non je suis pas méchante ou je-sais-pas-quoi, je profite, c'est tout.

Ah, ça fait du bien d'écrire.
Souvent je me retiens, pourquoi ?
Souvent j'écris dans ma tête, puis j'oublie.
Il parait que les écrivains n'oublient jamais ce qu'ils ont écrit.
Bah tu vois, on en est loin.
Haha ! La rentabilité avant tout ! Je chante DONC je veux devenir chanteuse ! Et toi quand tu donnes 20 francs à mère thérésa c'est pour sauver la faim dans le monde ?!

Et si ce que j'écris vous déprime, ce qui n'est pas mon but, cliquez David Hasselhof

(J'ai découvert il y'a maximum une semaine qu'on pouvait regarder des vidéos sur Youtubes.
Eh oh, doucement les jeunes avec le progrès.
Merci.)


Canon
---> Des heures de comatage devant ce clip.
Faut être communiste un peu.

[Suite]
...
Non c'est pas vrai, je l'aime bien quand même, ce fantôme.
L'autre jour, ça m'a fait bizarre, ces petits points rouges sur son front.
"C'est les coups"
Comme dans Fight Club, juste pour le plaisir de se battre ?
Etrange.
Et je ne néglige pas ces longues minutes qu'on passe à se dire au revoir, parce que c'est jamais le dernier bisou, que j'ai du mal à partir, que dehors il fait froid, que son lit est confortable, et je dois me battre interieurement pour partir, qu'à choisir je flemmarderais des heures avec lui, peu importe.
Eh oui et oui.

AHAHA faiblesse !!
Et voilà je dis n'importe quoi.

BONNES FETES !!
Ecrit par Emma, le Mardi 26 Décembre 2006, 03:52 dans la rubrique Journal.








Je sais pas

dessin que j'ai trouvé joli sur un blog

Je sais pas.
Là franchement, je sais pas du tout.

Toujours cette phrase.
Pour avoir l'esprit embrouillé, là oui j'ai vraiment l'esprit embrouillé.
Alors comme il m'est impossible d'ordonner, je vais écrire les choses comme elles viennent dans ma tête.

Je m'en fou totalement de ce qu'il me raconte.
Je suis trop pétée.
J'ai les oreilles qui bourdonnent, les yeux qui dancent, je me cramponne pour marcher droit.
je m'assoie le moins lourdement possible sur le siège avant, je me retiens d'exploser de rire.
Je m'en fou de ce qu'il raconte.
Je savoure le siège en cuir, et je fixe l'écran du GPS avec fascination.

Je sens la douceur des griffes de georgia sur mes doigts, je sers sa main, elle me donne un glaçon avec ses lèvres, parce que je suis par-terre, que j'entends tout mais que je n'arrive plus à bouger, quelques gorgées de trop, je sens les boom-boom résonner dans ma poitrine, j'appercois un peu la lumière, pas trop en fait, je ne vois pas très loin, attendez juste quelques secondes, j'peux plus danser, le glaçon me réveille, allez c'est reparti, les mains qui se tiennent, on se faufile dans la foule en sueur, je frôle une centaine de peau, tout le monde me traite de bourrée, pourtant j'ai l'impression de danser en rythme et tout, ça chauffe dans ma tête, j'te baise Renaud j'te baise, - j'suis pas un mec facile moi, - ouai ouai, arrête de faire ton farouche, tant pis je vais essayer avec Joel, non, bon, sont pas drôle mes copains, est-ce que t'aurais une cigarette ?, oui merci beaucoup, un bisou ? allez un petit, et je me faufille, et on me marche sur le pied, je crie, j'attrappe le mec, je l'engueule droit dans les yeux comme une hystérique, il m'embrasse, merde, connerie, quand je réussi à partir après avoir rassemblé le plus de neuronnes possibles, ils sont partis, merde, connement je demande à des inconnus si ils auraient pas vu mes amis, je tourne en rond, c'est immense, mais je tombe sur Ives, youpi, tout le monde est là.

On saute dans la rue, Anouck qui fait pipi derrière une voiture, Renaud qui vient malgrès lui, pfff j'suis en train de devenir un clubeur, mais allez tu vas serrer ce soir ! vite un bouteille à 3€90, on enlève le prix pour faire chic, et Renaud qui nous tient chacune, parce que c'est notre mac, et qu'il faut rapporter un bon chiffre d'affaire ce soir. Moi qui rentre pétée dans le bus, et le chauffeur qui m'engueule parce que c'est interdit les bouteilles, connard, je la bois quand même sous ses regards fachés dans le rétroviseur. on arrive devant la boite, le sol qui vibre en dessous, les vestiaires, on a pas le droit de garder le sac, mais je le mets où le ticket ?? - Bah dans votre soutif, ah pas con madame, il y a les marches à descendre, Anouck qui m'embrasse du bout des lèvres, on va aux toilettes, je la tiens par les hanches, il y a Antoine, le p'tit frère de Georgia, rencontré dans le bar, et retrouvé ici, je fais danser ma jupe, celle que j'ai payé très cher, je sens quelqu'un dans mon dos qui me tient par la taille, j'interroge Georgia du regard, j'le connais pas lui hein ?, il m'embrasse, troisième connerie, on s'échange nos prénoms, nos ages, et quelques formalités, on a pas fait les choses dans l'ordre, je le regarde, il me plait, vendu, j'apperçois Emilie qui me fait la bise, la pauvre, je devais sortir pour l'appeler, et zut, et tant pis, elle m'embrasse sur la bouche, ils sont cools tes amis, bah ouai y sont cools, vous direz rien à Thomas hein, merde, qu'est-ce qu'il se passe dans ma tête, que réclame mon corps, pourquoi j'accepte, zut, c'est de sa faute, il aurait dû m'accompagner, je crois qu'il s'en fou tellement ... alors j'éloigne ces pensées, et je dis oui aux circonstances.

J'ai reçu mon bultin.
Posé dans ma boite aux lettres, rien que pour moi.
Il m'a fait rire, rien de plus.
A l'hunanimité, Emma ne travaille pas.
C'est normal.
Va falloir que je leur en mette plein la vue maintenant.
*soupire*

Il y a eu le blocus, à 10h, pour les étudiants sans papier.
Et moi qui sort du bureau de ma CPE.
Bon Emma maintenant tu prends des vitamines, ou tu fais quelquechose, mais je veux plus d'absence, sinon je vais devoir sévir.
Je descends les marches jusqu'à la porte.
Je regarde le blocus, de l'intérieur.
Je ne peux pas.
Non, je suis allée en cours, avec les 4 autres "nan mais c'est quoi ces conneries de blocus moi je veux mon baaaac".
J'avais honte.

Je vais devoir sévir
Pffff.

Il y a eu la pièce de théâtre de vendredi soir.
Trop marrant.
Je n'ai jamais vu autant de gens sortir avant la fin de la représentation.
Les deschiens, pfff, f'rait mieux de nous rembourser les 12€.
Mais les sièges étaient cools, ouai, confortables.
On rentre un peu déprimé.
Même pas assez d'argent pour un coca.

Et l'autre qui est encore en retard.
Je rentre chez moi, détérminée à lui faire la tête.
Tant pis, il avait qu'à être à l'heure, il me verra PAAAS, bien fait.

...
Minuit et demi, il est chez moi.
(manque de volonté Emma manque de volonté)
Avec une couette.
Bon, c'est chou quand même.
Et puis, 1h30 de retard seulement, y'a du progrès.
Et on fume, et on parle, on s'endort, on se réveille, jusqu'à quelle heure ?

Même pas fatiguée, je vais en sport le matin à 7h (avec la voix de ma CPE dans la tête).
je gagne tous mes matchs, convaincue que le prof de sport est amoureux de moi, je lui sors le grand jeu avec un 21 contre 3 !
(Mais moi j'aime ma prof de français héhé)

On allume le chauffage encore une fois.
la chaleur emplifie ma fatigue.
Les carresses, la douceur du lit, la fumée de nos clopes, je m'endors pour toute l'après-midi.

Oui mais.

Tu veux quoi ? Rester avec lui ?
Je sais pas.

Pleine de remords j'essaye de ne pas tout dramatiser.
Pleine de questions, un jour sur deux, ça dépend du temps.
je voudrais lui demander s'il tient un peu à moi, car même si ça lui arrive de me serrer fort dans ses bras pour que je reste, le lendemain il sera fantôme.
Alors.

Parfois je sens mes sentiments qui se meurent, parce que (moi) je n'ai pas besoin de temps pour m'attacher, mais qu'à trop attendre, je me détacherais, surement.

Et peut-être que je deviendrais volage.
Et que j'essayerais de battre le chiffre d'affaire d'Anouck.
Non, quand même pas !
Bah ça serait marrant !
Ouai je sais pas, on verra bien d'façon

Ecrit par Emma, le Dimanche 17 Décembre 2006, 19:23 dans la rubrique Journal.




Oh yeah

Affiche que m'a filée Judith pour décorer ma chambre

Lundi

Lundi matin il m'est arrivé quelquechose de très étrange.

Je dormais paisiblement (j'imagine comme une crotte)
Mon téléphone vibre.
Je mets du temps à réaliser.
C'est quoi ce tremblement de terre ?
J'attrape l'engin.
Je lis "réveil" qui clignote.

Je me rallonge brusquement.
Et là c'est le bad.

Pour le première fois, et je sais pas pourquoi, j'ai re-mis toute ma vie en question.
C'était pas juste une envie de me rendormir.
C'était super fort.
Une foule de questions
mais pourquoi je vis, pourquoi demain, pourquoi hier, pourquoi moi, faut que tout s'arrête, vite, comment j'peux faire pour mourir, rapidement, j'en ai marre, ...

C'était super bizarre.
J'avais jamais eu de pulsions suicidaire avant, même quand j'allais très mal.
J'ai dû faire un rêve pas drôle.

Mais j'me suis pas laissée faire.
Penses-tu.
Au bout de 2 minutes de bad intensif, je me suis levée pour allumé la lumière, et j'ai mis la radio, juste par automatisme.
J'avais la tête qui me tournait.
Et puis j'ai mangé des chocapics.
Je me suis souvenu pourquoi ça vallait la peine de vivre. ^^

Et si je m'étais vraiment suicidé, t'imagines, j'aurais pas pu voir ma petite Judith, sautillant dans son appartement-tout-en-longueur, en train de crier des suis-moi Emma vite vite faut que j'te montre mon chat !! et je cours, d'abord le chat, puis les dessins, les affiches, les photos sur internet, les vêtements à essayer ... T'aimes pas cette affiche ? Bah pourquoi ? Mais t'es relou !! Et celle-là ? Bah pourquoi ? ohh !!, une vraie petite pile, adorable, une insouciance enfantine et mature en même temps, beaucoup de couleurs, beaucoup de vie, si mignonne.
T'imagines, j'aurais pas pu louper ça.

Non non, plus jamais.
J'vous jure que ça m'a perturbé cette histoire.
A en avoir peur de m'endormir.
Le réveil, c'est tellement fourbe !

Et le soir, c'était pas mal non plus.
J'ai pensé à lui, j'me souviens, pendant 30 minutes mon coeur qui battait à toute allure, le manque, l'envie, le manque surtout, repliée dans mon lit, envie de mordre ma peau, je mords mais pas de force dans la machoire, mes interdits, et cette impression de ne rien maitriser.

Mardi

C'est bon, pas de mauvaise surprise au réveil.
Piou.

J'ai enfilé la veste que Judith m'a prété.
Elle est jolie, ça fait sérieuse je trouve.
Enfin ça fait Judith, petite dame en noir, un effet coiffé-décoiffé pour les cheveux, beaucoup de noir sous les yeux, beaucoup de bracelets et de bagues, que des pantalons noirs, parfois une jupe, et des bottes, oui, oubliez pas les bottes.
Moi j'ai juste pris la veste.
Je laisse le style Judith à Judith.
Ca fait un peu dandy, mais en version fille !
Merci Arthur !!

Qu'ils sont mignon, Edouard et Renaud au Monoprix.
Qu'ils sont chou, dans le rayon enfant, Renaud en train de détacher le fourrure-renard d'un manteau pour sauver le pauvre animal, et ça met des lunettes, des casquettes et des écharpes, et ça défile devant la glace, et ça prend des photos stupides, euh on était juste là pour acheter du matériel scolaire.
So cute.

Emilie m'appelle pour que j'la fasse rentrer au théâtre.
Ma Miliiiiiiiiiie !!
On se met dans un coin de la cour pour fumer des cigarettes.
Ca tombe bien, j'avais pas envie de jouer. J'ai même pas mon texte.
D'façon on sait même pas quel rôle t'es dans la pièce.
Merci Mathieu.

En rentrant j'ai lu, je me suis plongée dans un Anna Gavalda, ça m'a fait du bien.
Et j'ai trouvé un antidote pour zapper un peu mon homme-fantôme.
Ca marche.
Suffit de s'amuser à relire tous les mots d'amour qu'on a écrit pour les autres.
Et comme on les aime plus, on trouve ça naze.
L'amour parait niais d'un coup.
Si si ça marche !

Mercredi

A 9h, on attendait sagement notre prof de philo.
Mais elle était en retard.
Ok elle boite mais c'est pas une raison.
Et là, d'un coup d'un seul, comme si Dieu avait pris le contrôle de nos cerveaux, on a TOUS décidé de sécher.
On voit le niveau de travail de la classe ouai.

- Putain je vais jamais lui envoyé ce putain de textooooooooooooo !!!!
- Emma bosse !
- Oui attends je finis mon textoooooooooo !!!!!
- ça fait une heure que t'es dessus !
- Oui mais je sais pas quoi lui diiiiiiiiiiire !!

Je fais chier toutes les tables voisines pour avoir des avis sur la question.
Mais en fait c'est surtout pour parler de moi.
"Voilà ça fait une semaine et deux jours que je suis avec lui blablabla t'en penses quoi ?"
Une vraie gonzesse.

J'envoie le putain de texto en question.
Il me répond.
Je le vois ce soir.
Bah tu vois c'était pas dur.

On retourne en philo, la prof hystérique qui nous crie dessus pendant 10 minutes, pauvre madame.
On va la rendre folle.

Je vais à Jibert pour m'acheter des bouquins.
Oui parce que depuis que j'ai décidé que je ferai une fac de lettres, j'ai aussi décidé qu'il fallait que j'ai beaucoup, BEAUCOUP de livres.
Et oui, quand on a des projets littéraires, faut une bibliothèque perso.

Oui mais arrivée là bas, tout s'écroule.
QUOI !! 6 EURO LE LIVRE !!
Ok, ok.
Je frole tous les rayons de l'oeil, les prix me font reculer, je commence à renoncer à mon projet.
C'est que j'en ai lu beaucoup des livres, à la bibliotèque, beaucoup de livres que je voudrais possèder, maintenant.
Et pas beaucoup d'argent.
Allez tant pis.
Je finis par m'acheter :

- Amelie nothomb, métaphysique des tubes
- Jean Anouilh, Antigone
- Beaudelaire, Les fleurs du mal
- Et Brecht pour le théâtre.

20€.
D'occasion.

- C'est bon vous pouvez tapper votre code
- Ah oui pardon ! (air de la fille qui débarque de mars)

Oui ça m'a un peu enquiquiné cette histoire.
Jusqu'à ce que j'ouvre le libre de Baudelaire.
Wahou.
On a beau dire on a beau faire, s'il est si connu c'est pas pour rien.

Si t'as envie d'acheter un CD ou un DVD, passe à Jibert disque : je suis aux caisses !
Bon alors il est où le Jibert disque ?
Je cherche partout.
C'est petit, une Lucie, elle peut très bien se cacher derrière un CD.
Je fouille partout mais non, rien.
Bon, tant pis.

A la suite d'un appel de Thomas, je me retrouve dans un bar avec Ninette.
On se marre au sujet des toilettes.

- T'as vu où ils l'ont mis le PQ !?
- Ouai, c'est d'un pratique !
- Le pire, c'est que tu PENSES à lever la tête ! "Des fois que" !
- Et faut qu'il soit déroulé, sinon c'est la galère, faut tendre le bras, se lever ...
- Ouai, en fait c'est super matcho.
- Ouai c'est clair ...

Et on enchaine en parlant des hommes.
On bad.

3h plus tard, je le rejoinds enfin.
(J'me vangerai t'inquiètes)

Il fait froid.
Mais j'ai mes nouveaux gants, 4€ à Monoprix.
La classe.

Porte, interphone, ascenseur.
On fume, dans sa chambre, il m'explique les galères qu'il a eu, je souris.
Je me dis qu'il est tard et qu'il faut que je rentre à 10h.
Je pars de chez lui à 11h38.

Je crois qu'il s'attache à moi.
Et moi je crois que je commence à m'habituer.

L'impatience c'est le plus gros des défauts, il faut laisser le temps au temps, sinon c'est là que tu souffriras.

T'as raison ma Ju.
Oui, totalement raison.

Quelquefois, pour apaiser
Ta rage mystérieuse,
Tu prodigues, sérieuse,
La morsure et le baiser ;

Tu me déchires, ma brune,
Avec un rire moqueur,
Et puis tu mets sur mon coeur
Ton oeil doux comme la lune.

Baudelaire, Chanson d'après-midi (extrait)

Ecrit par Emma, le Jeudi 14 Décembre 2006, 21:29 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
ciorale
ciorale
17-12-06 à 14:29
Salut! Salut!
D'abord. Parce qu'elle le vaut bien: Elle est trooooop belle cette affiche! T'en as de la chance... *Meuh non, je veux pas la même*
Tu veux faire une fac de lettres? Et bah... accroche-toi! On a l'impression que c'est facile comme çà, mais non! Parole d'experte. Mais quand on aime ce qu'on fait, on souffre en silence. L'Antigone d'Anouilh... j'aime. Beaucoup. C'est un des livres que je peux lire et relire à l'infini. *_* Tu me diras ce que t'en penses... :)
Bon dimanche.
BzOo

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meeooow
meeooow
17-12-06 à 15:09
Re:
Coucou Ciorale !
Je l'ai déjà lu Antigone oui oui il est génial ^^ j'adore relire en particulier le prologue.
C'est pour ça que je tenais ABSOLUMENT à l'avoir dans ma wonderfull bibliothèque !
Oui de ce que j'ai lu sur ton blog, pas mal de partielles galères en fac de lettres, mais bon j'ai envie d'y gouter on verra bien =)
Tu peux toujours prendre la photo de mon affiche pour compenser ! lol cadeau ^^
Bisous à toi

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Fuck

Mon frère (ouhh qu'il est beau)

Parfois j'ai des fou-rires coincés dans le ventre.

Trop d'énergie en moi, je ne tiens plus en place, trop de pensées, de sensations, de sentiments peut-être, que j'évacue en courant, je cours dans la rue quand il fait nuit, j'attrappe de l'air frai avec mes lèvres pour refroidir tout ce qui brûle en moi, je cours jusqu'à en avoir mal, ça me calme, ça va mieux, je ralenti, mais ça revient encore, une envie de crier dans le silence, d'exploser de rire, mais non, je cours encore, je m'essoufle, plus que quelques mètres, c'est bon, ça va mieux, maintenant je suis sage, je peux appeler.

Je ne comprends pas.

Mais quand c'est l'attente, là ça va moins bien.
Ne pas savoir, juste attendre, haha, moi attendre ?
Fuck.

Vendredi

J'ai du brouillard dans la tête, réélement, je virvolte, je le frôle, je me sers, on va où, je te suis, mais je ne te laisserai pas partir, dit-il, amusement, attachement, début de weekend dans l'insouciance, le noctilien, mon corps qui tombe, les cigarettes portées aux lèvres, le vin à 9€, les pizzas entières chacun, Emilie et moi défoncée à 16h dans la rue, on sèche pas le jour du conseil, ouai il parait, la chicha avec ma mère et mon petit frère, une fois à ton âge j'ai tenu trois jours sans dormir, ce qui est marrant c'est qu'on est toujours à côté de la plaque, moi admirative, envie de danser, j'accepte et j'oublie, une bulle s'est formée autour de mes yeux, trop vite surement, les yeux plus gros que le ventre, j'ai peur soudainement.

Samedi

- Tu vois je n'aurais pas dû lui envoyer ce texto.
- Arrête un peu Emma, t'es coincée du cul là.

Le problème, c'est mon impatience, ça me ronge.

Je me suis dit que ça me ferait du bien, un truc un peu plus reculé, espacé, un truc où on s'écrirait pas tout le temps, ça me changerait, ça m'éduquerait, mais j'ai du mal, et pourquoi, pourquoi faut-il que je vive toujours tout à 120 à l'heure, inquiète, j'ai fait tombé mon sourire, j'avance un peu, j'ai froid, blessée par un silence, une absence, et mon autre petite voix qui me dit tant mieux, tu vas pas le voir tout le temps quand-même, non, je rentre me coucher, fumant une cigarette dans mon lit, énervée contre moi, le sommeil m'interdira de penser pendant 12h.

Et j'en ai marre de parler de ça.
J'en ai presque marre d'écrire.
Parce que si je m'étale, je le regrettrais.
Et prout.

Pi je suis pas une fille sentimentale et sur-exitée moi.
Non non.
Je suis une fille sérieuse.
Prout.
Ecrit par Emma, le Dimanche 10 Décembre 2006, 13:34 dans la rubrique Journal.





Batifolons gaiement

Félix son chat haha



Mais qu'est-ce ce que je fais là.

Je marche à côté de lui, dans l'obsurité
Les volets sont fermés, les rues sont vides
Où va-t-on, de quoi parle-t-on
Je ne sais plus.

J'avance, esquivant ses regards, écoutant juste sa voix,
Mes courbatures, je ne les sens plus,
Je ne cherche pas à effleurer sa peau,
Les mots nous éloignent.

Maintenant assise en face de lui, je le regarde
Tu m'énerves, pourquoi tes yeux me parlent-ils
Pourquoi tes regards me blessent, mes mains tremblent,
Incontrôlables.

Tu pensais que tout était clair, non,
Pas pour moi, attends, il faut que ça sorte,
Arrête de me regarder comme ça, et sois franc,
Parle moi, dis moi.

Et je me vends, moi et mes qualités,
Je négocie, j'essaye de te comprendre,
Essaye-moi, juste une fois,
Si je te plais, alors pourquoi.

Toi et ta liberté, tes idées reçues,
Je t'ai fais peur, je ne savais pas,
La jalousie, les obligations ?
Non, je ne suis pas comme ça, promi.

Tu souris, tu es tenté, tu vas me rappeler,
Et tu m'embrasses, une fois, deux fois, trois fois ?
Allez vas-t-en, vas réfléchir,
Envole-toi.

Je n'arrive pas à m'endormir, trois heures passent,
A me retourner, à imaginer,
T'es sadique hein, mais j'aime ça,
Le sourire aux lèvres.

Le lendemain, Je n'en peux plus de recevoir des textos,
Le portable qui vibre et moi avec, mais non,
Toujours pas, sois patiente Emma,
Il va t'appeler.

Ca y est, ton prénom sur l'écran, je décroche,
Je blablate, un peu la trouille de savoir,
Je suis préparée, je ferme les oreilles,
Allez vas-y, annonce-moi notre avenir.

Et tu me dis que c'est oui, que tu veux essayer
Tu sembles certain, j'entends ton sourire,
Et moi,
Je jubile.

La suite, on verra bien, je marche doucement,
Ce qui est sûr, c'est que tu me plais,
Et du moment que les coeurs palpitent plus fort que les respirations,
Pourquoi se poser d'avantage de questions ?

kei (J'adore ce texte)
Ecrit par Emma, le Mercredi 6 Décembre 2006, 16:28 dans la rubrique Journal.




Des baisers s'il vous plait

Alors ça y'est, c'est déjà demain
C'est maintenant que l'on se souvient
Un peu trop fort, un peu trop bien
(Debout sur le zinc)

Je me réveille dans la douleur.
Ah oui, c'est vrai, mes courbatures.

Dimanche matin : efforts de mémorisation.
Sinon, c'est que je n'ai pas fait assez la fête.
Et là, ça va plus.

Ah, j'ai reçu des textos.
Matthieu.
Ah oui, au sujet du mail.
Merde.
T'es trop bète Emma !

Alors, soirée, description.

D'abord, théâtre, avec Mathieu, pour aller revoir Oxygène en VIP.
A cause de la baston, on a eu des places gratuites.
On a même pris l'ascenseur.
J'te jure.

Il y a eu le café-philo, avec ces grandes personnes, et Mathieu qui part en leur fermant le bec.
L'acteur avec nous dans la salle, moi toute admirative, lui, imposant, drôle, et juste.
Eux, dévalorisés, avec leurs critiques, leur philosophie, leurs grands airs.
Ah ces intellectuels.

On marche jusqu'à chez Georgia, j'ai une angoisse dans le ventre.
Là ou pas là ce soir ?
Je ne sais pas ce qui serait le mieux.
L'éviter, lui parler, le tuer ?
Mais non, il n'est pas là.
Il parait que c'est normal.

J'achète une bouteille à 2€.
Ma nouvelle passion : Les trucs pas cher avec des bulles dedans.
Mousseu je crois.

Mathieu me l'ouvre, je bois et je recrache dedans à cause des bulles.
Ce qui me permettra par la suite de finir la bouteille toute seule.
"Je peux ? - Non j'ai craché dedans - ah"

Edouard qui s'assoit à côté de moi d'un air plein de compassion
"Je suis désolé pour Thomas, tu sais il est trop bète de te laisser tomber"
Trop chou.

Puis Sophie
"Trop bète ce mec, franchement, il se rend pas bien compte, il passe à côté de quelquechose"
Ah, mes chevilles se regonflent.

Puis Dylan
"Il est trop con de pas sortir avec toi"
Seule phrase qu'il m'ait dit dans la soirée.
Wahou.
J'me sens plus.

J'ai fini la bouteille.
Les souvenirs se brouillent.

Je me souviens d'Emilie dans mes bras, au milieu de la piste de danse, immobile pendant plusieurs minutes
"Tu fais des caresses de maman, je comprends que les garçons tombent amoureux de toi, c'est trop agréable"
Doucement les chevilles, on se calme.

"Juliette embrasse-moi
- ok"
Voilà, ça c'est fait.

Je vais dans la cuisine.
C'est le skouate.
On se retrouve toutes à montrer nos seins
"Ah pas mal les tiens montre encore j'ai pas bien vu"
Ouai.
Et pour finir, on s'est classé par ordre de grandeur.
Bah oui.
Important.

Mais aussi "Emma je veux voir tes poils roux !!"
Ca fascine beaucoup de gens.
Ca se fait rare les rousses faut croire.
Et moi, docile, je montre mes poils aux brunes "moi t'as vu y sont noirs"
Ouai.

Georgia "Emma, j'suis trop bourrée, profite pas de moi"
Nooooooooooooooon.
Voilà, ça s'est fait.

Mes pas m'entrainent dans la chambre du frère.
PC allumé, ah tient, j'insulterais bien Thomas sur MSN.
Que de belles idées.

2 minutes plus tard (parce que je galère un peu) "Eh l'autre y répond pas !! Connard !!
Georgia qui arrive "tu fous quoi !" euh j'insulte Thomas y répond pas.
Wizz le !!! oh oui, un bon wizz dans la gueule !!!
Je suis morte de rire.
Mathieu se ramène.
Et voilà qu'on se met à écrire un mail d'insulte à Thomas.
Avec des rimes et tout.
Et je ris comme une dinde.

Ce jeu nous fait décidément beaucoup rire, on va pas s'arrêter en si bon chemin.
OUAI, ON INSULTE MATTHIEU.
Hum, désolé Matthieu ^^

Il y a eu le relou, Ludwig.
Celui qui ronronne en se frottant contre mon bras au moment ou j'ai décidé de faire une sieste sur le lit de Georgia.
Obligée d'accompagner les filles à l'épicerie, pour l'esquiver.
Ah les hommes, quelle invention.

Il y a eu Anouck, ma petite Anouck.
Et nos danses très ... langoureuses.
Je ne veux plus bouger.
Je suis bien contre elle.
Si jolie.

Et JC qui se colle à nous.
Anouck qui le jarte.
Ah les hommes.
Quelle invention.
(j'me répète là ?)
(Non j'suis pas aigrie)

Je ne sais plus quelle heure il est.
Je n'ai conscience de rien.
Je danse, je danse.
Je cherche des contacts, des sourires, je ris.

DJ panda me sert d'oreiller.
Je pourrais m'endormir.
Hors de question !!
Je me relève et c'est reparti, je danse je danse.
J'ai besoin de me défouler, de crier, de bouger.

Mathieu me demande un calin.
Je m'écroule contre lui.
Je me dis que je l'aime, d'une amitié simple, transparente.
On s'entraide.
J'essaye de le brancher avec Eva.
Mais on est d'accord pour dire qu'il n'y a pas d'homme potable à cette soirée.
Tant pis.
Ah les hommes ...

Joel arrive comme une apparition.
Anouck lui fait un smack.
Je suis très jalouse.
Je réclame moi aussi un bisous.
Voilà, c'était pas compliqué.
Plus rien n'a d'importance.

L'appart se vide.
il est environ 4h de matin.
j'avale un paquet de chips et des petits gateaux au chocolat en calinant les cheveux d'Anouck.
Renaud joue aux cartes avec Cyprien, Ives et Constance.
Y sont ouf.

J'essaye de suivre la discution d'Emilie et de Mathieu sur l'amour.
C'est dur.
Le lit n'est pas loin ...
Je saute dessus.
AHAHA JE T'AI EU !!

Je me réveille.
5h30.
J'entends les derniers partir.
Je saute dans mes chaussures, je suis la foule.
Je marche comme une autiste avec mes courbatures de partout.

Salut tout le monde.
Métro.
Je sors prendre le bus.
Dimanche et jour ferié, premier bus : 7h14
Il est 6h04
GRRRRRRRRRR
Je repars dans le métro en faisant coucou à cyprien qui attend le métro sur l'autre rame.

Je repense au mail débile.
J'envoie un texto d'excuse préventif.
T'es naze Emma (me dit ma petite voix intérieure)

Je frappe les feuilles mortes avec mes chaussures qui font prout quand je marche.
Je n'ai pas sommeil.
J'avance sous les 3 pauvres étoiles qui occupent le ciel de Paris.
Je monte les escaliers comme une cosmonaute, j'ai maaaaaaaaaaal partouuuuuuuuut.
Et en un pas je m'écroule dans mon lit.

Il est 7h.
Je plonge dans un sommeil sans rêve.
Je suis heureuse, même si les hommes sont une mauvaise invention, même si l'amour est égoiste, même si ...
Ecrit par Emma, le Dimanche 3 Décembre 2006, 20:33 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
Georgia
04-12-06 à 11:24


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Georgia
04-12-06 à 11:29

je te pardonerai jamais davoir profitééé de moi alors que j'etais pas ds mon etat normal!!!!
comment tas pu faire sa c vraiment immoral!!! c vraiment pas de ma faute hein c toi laggresseur on est bien daccord?....... bon bin a la prochaine soirée ^^
bisous


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meeooow
meeooow
04-12-06 à 22:59
Re:
Lol ouai ouai c'est ça à la prochaine soirée ^^
Fais attention =p
Bisous mon lapin

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Je m'suis cognée

Je m'imagine que c'est lui en face.
Je frappe le volant avec haine.
Prends ça dans ta gueule.
Tu m'as pris pour qui.
J'vais te les exploser tes lunettes.
Cours plus vite, ah c'est bète, tu l'avais presque celle-là.

Je remporte les matchs les uns après les autres.
Connard.
Mon prof me félicite.
Je sais je suis trop forte ...

Ca faisait tellement longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
Un vilain petit rateau.
J'avais oublié ce gout étrange.
Tu ne peux rien faire Emma, c'est l'autre.
L'autre qui t'a fait croire des choses dans ses silences.

Quelle conne.
J'ai cru que je pourrais, je l'ai même dit, on était d'accord.
Juste un week-end, pas plus.
Après tu arrêtes.
Tu mérites mieux, trouve-toi quelqu'un d'interressant.
Soit un appolon, soit un intellectuel.
Mais pas un mec banal.

Ouai ouai.
Je sais.

Je ne suis pas faite pour papillonner.

Ca serait débile de raconter cette histoire.
Une semaine.
C'est ridicule.

Je sens comme un sabre dans mon ventre.
J'oublie ma fierté.

J'accuse mon prénom.
Dans Emma, on entend un peu amour hein.
"Elle l'aima"
Et si tu le retournes, ça fait âme.
J'aurais donc une âme amoureuse.

C'est débile tout ça.
On se cherche toujours des excuses.

Je revois des images, des extraits, qui respirent la nouveauté, le silence, c'est agréable, comme une obsession.
"T'as le regard dans le vague"
"Oh non tu penses pas à lui putain !! Trouve un mec MIEUX !!!"

Ce n'est pas lui qui me plaisait.
Non non non.
Amoureuse de l'amour comme on dit.
Oui oui oui.
Mais aussi un peu de ses yeux noirs.
Ses regards sombres...
Ou vides.
Oui, vides, c'est mieux.
Mec banal, mec banal, mec banal ...

Allez, je prends ça comme une leçon.
Maintenant je vais peut-être me faire bouda.
Oui, comme Renaud (et Mathieu)(et Judith).
Boudaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !
Après tout, on en meurt pas.


Et celui, qui regarde une femme avec lubricité, ce n'est pas elle qu'il souhaite combler, mais, lui-même qu'il souhaite vider.
C'est pourquoi, si ton oeil droit te séduit, arrache le et jette le au loin, car pour toi, mieux vaut qu'un de tes membres succombe, plutôt que ton corps tout entier ne soit dévorer par les flammes de la géhenne.
Et si ta main droite te séduit, tranche la et jette la au loin, exactement pour la même raison.
(Oxygène)
Ecrit par Emma, le Samedi 2 Décembre 2006, 14:35 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
bouda
03-12-06 à 00:26
piti boudin euh bouda veu parler!
et oui je suis l'ame de la sagesse!! et je ne comprend pas tes angoisses, ou devrai-je dire,... tortures mentales! pourkoi vouloir ou meme prévenir le mec que c'est "Juste un week-end, pas plus." si ce n'est pas du "papillonnage"?
L'allure physique n'est pas une assez bonne raison pour tomber amoureuse meme si ce n'est pas la seule raison! tomber amoureuse ca se passe pas en un week-end, sinon c'est souvent une grossiere erreur, on le remarque seulement trop tard !! alors pourkoi etre perturbé a ce point la ?
On ne peu pas changer pour oublier, c'est une chose que j'ai apprise, on ne remplace pas les gens, mais encore faut il faire le bon choi quand on choisi d'etre avec quelqu'un! l'expérience y joue aussi alors je sais de koi je parle je suis la sagesse née lol !

évite de te faire soufrir dans des histoires sans suite, c'est toi qui te fait du mal dans ce cas la! le meilleure moyen d'etre heureuse c'est de se poser! meme si tu peu avoir peur de la monotonie ca, c'est simple de la briser encore faut il le vouloir! mais etre seule, se réveiller seule la nuit, dans un grand lit vide et regretter, refléchir, ca n'avance a rien! apres tout on se torture l'esprit pour des choses dérisoires alors qu'on sait tous tres bien comment etre heureux encore faut il s'en convaincre.

Pour changer quelque chose chez soit il ne faut pas se le dire, s'en persuader "c'est mieu pour moi!" mais il faut le vouloir ! et le plus important, le faire. la fierté des humains (nous perdra), si tu a fait des choi que tu regrette assumes les, en ravalant ta fierté et réfléchir aux conséquences, apres tout tu es maitre de ta vie!

Choisir : ce mot signifie que l'on a plusieurs possibilitées, la reflexion permet de faire les choix entre plusieurs possibilitées encore faut il faire les bons ! mais sache revenir en arriere choisir justement et n'écoute pas ta tete ni tes hormones (PTDR) mais ton coeur, tes sentiments! et si tu remarques que tu a trop de sentiments pour trop de monde, alors essai de refléchir avec ta tete, ne fait pas des erreurs qui pourraient te détruir ou détruir les autres! la vie est trop courte malheureusement pour laisser passer la chance d'etre heureux pour de bon et ne plus penser a demain.
qui sait ce que demain nous réserve!



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meeooow
meeooow
03-12-06 à 15:37
Re: piti boudin euh bouda veu parler!
Non ça n'est pas de l'amour, juste un attachement, j'avais posé qqs espoirs, j'aurais bien aimé, c'est tout.
Oui je suis UN PEU de nature à me torturer "je souffre donc je suis" non ?
J'ai l'impression que tu me parles de trouver le grand amour, mais c'est pas ce que je recherche ! L'amour papillionnera toujours (je pense)
Et aussi, je ne pense pas qu'il faille forcement être avec qqn pour être heureux. Mais bon je ne sais pas.
Oui bon ma fierté là j'ai un peu marché dessus, je trouve ça ridicule de rester fier je pense. J'aime les sentiments. Sans forcement choisir, ça vient, ça va ... Ca fait vivre !
Bonne journée Bouda (en mode bouda peut-être ?) ^^

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Gerogia
03-12-06 à 12:50
bonjour roukine!
je crois que c'est mon article préféré
assez poetique, et tres fort en emotion!! tu dis tout sans detour et moi jaime bien^^
bon je te laisse j'ai une maison detruite a nettoyer =)
bisous


lapinou

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Georgia
03-12-06 à 12:59
Re:
je crois que je suis tellement dechirée que jarrive meme plus a ecrire mon nom correctement.....

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meeooow
meeooow
03-12-06 à 15:43
Re: Re:
Mon lapinou !!! Moi aussi j'ai des courbatures partout j'suis trop à l'ouest !!
Trop gentil ce que tu dis !
Pauvre maison, moi je me souviens avoir mis de la cendre sur le bureau de ton frère euhhhhh y'avait pas de cendrier, et j'étais trop pétée ... Désolée !!! J'ai pas d'excuse !!!
Siiiiiiii UNE !! je t'aime !! (bah c'est pas mal quand même)
=p
Bisouuuuuus =)

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Oxygène

"BAAAAAAAAAAH il est pas bon ton gateau"

On sait, et on a toujours su, que la véritié sort de la bouche des enfants.

Donc, on aura beau me dire que mon gateau était TREEEEEES bon et qu'on l'a tout-bien-mangé-jusqu'au-bout, MOI je sais qu'il était pas bon.
Je l'ai gouté quand même !

C'était pourtant pas dur.
Noémie était venue exprès chez moi pour m'aider à faire la charlotte au chocolat.
"Je te donne les directives, et toi tu cuisines"
Simple.

Mais pas quand on s'appelle Emma.

"Putain t'aurais dû mettre le beurre AVANT le chocolat, maintenant ça va coller !
- Mais tu me l'avais pas dit !
- Parce que c'est évident !
- Bon euh je fais quoi alors maintenant ?
- Bah tu grattes le fond.
- OK"

Et inconsciente, je comets une deuxième erreur de jeunesse, en mélangeant le bon chocolat avec le chocolat cramé.
Très vite, on se sent intoxiqué dans mon 9m².
Et je suis speedée par le temps.

"Bon tant pis, elle aura juste un p'tit gout de cramé ta charlotte."
Je me sens terriblement nulle.
Même pas capable de faire chauffer du chocolat.

Le dimanche soir j'essaye de faire des crêpes sans oeuf à l'huile d'olive.
Recette déconseillée.

Voilà pour mes exploits en cuisine
(Si vous aviez eu envie de manger chez moi)


Vendredi soir, après la préparation du gateau, je vais au théâtre avec Mathieu.

Oxygène.
Magique !

Pendant la représentation, tout d'un coup des gens dans le fond se lèvent, se frappent et s'insultent.
J'ai peur.
Ils sortent.
Mon coeur met du temps à se calmer.
Quand on sort, il y a Hervé qui fait face à un adolescent, ils se tuent du regard.
"Restons pas là, ça va être encore pire"

On fait la manche pour avoir un ticket de métro et on rejoind Emilie et Juliette dans un café vers Bastille.
Petit café-collé-serré.

Mathieu roule une pelle à un mec pour qu'il lui paye une bière.
Hum

Juliette tente d'empecher Sohan (tombé follement amoureux d'Emilie) de ne pas sauter du toit de son immeuble.
Hum

Moi qui dit à Greg en arrivant "Eh t'as pas grossi toi ??" alors qu'il parait qu'il complexe à mort sur son poid.
Hum
Que je ne m'étonne pas si il ne m'aime pas après.

Renaud se ramène avec mon cadeau et le cadeau d'Anouck.
Je suis contente, je danse.

Anouck et moi nous faisons de grandes déclarations d'amour. Je l'adore.

On rentre à pied, un peu bourré, vers 3h du matin.

On s'accompagne faire pipi derrière une voiture.

Le lendemain je vais en cours de philo, j'ai mal à la tête, et j'ai une sale tête.
"Madaaaaaaaaaaame, je peux aller faire pipi ?"
Ma prof de philo est bien la seule à qui je peux demander ce genre de chose.
Son cours est tellement ... LENT !

Je rentre chez moi, douche, sieste, reveil réglé pour dans une heure.

Une heure et demi plus tard, j'ouvre un oeil.
10 appels manqués.
Oups, je suis en retard.

Je rejoinds vite fait Hélène, les fesses posées dans la voiture, je comate en regardant par la fenêtre.
C'est plus chouette que de prendre le RER.
Merci hélène !

A l'anniversaire de mes p'tits frères, il y a Juliette.
Ca me fait plaisir de la revoir.
C'est un peu comme un repère pour moi, un visage qui fait parti de mon enfance, drôle et douce.

J'avale un restant de pattes avant de repartir pour une nuit de folie chez Renaud.

Faut tenir le rythme les amis, j'vous jure !

Mais quand même, ça se loupe pas les fêtes chez Renaud.

Descriptions :
20 débils en train de danser et de chanter (TRES FORT) sur de la musique qui fait BOOM BOOM (et du cloclo aussi).
Renaud "Eh j'ai des voisins !! ... s'il vous plait !! ... euh ... Moins fort !! ..."

20 débils en train de faire des jeux de colo du genre tap-tap dans les mains, Prout appelle Timy, ect ...

BREF !

Cyprien est tout rouge.
C'est celui qui perd le plus.
Forcement c'est celui qui boit le plus !

Joel et Renaud qui dancent à coup de dé-hanchés.

Mais aussi, Emilie en train de faire mon agent secret, pour pas que je tombe dans la grotte des crânes maudits, un revolver à la main, et moi, explosée de rire sous les regards perplexes.

Non, y'a pas grand chose à comprendre.

Pourquoi faudrait-il toujours tout comprendre ...
Ecrit par Emma, le Mercredi 29 Novembre 2006, 15:38 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
Anonyme
28-01-07 à 17:30
j'ai finalement regardé ton blog
Et bien Emma, je découvre grace à ces pages une autre facette de ta personnalité (bien qu'elles semblent un peu vides de prime abord, les pages) C'est assez sympa je dois dire, mais bon je n'ai pas l'inspiration qu'il faut pour le moment pour te laisser un commentaire de 10 pages donc je me contente de te passe le bonsoir.

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meeooow
meeooow
28-01-07 à 21:03
Re: j'ai finalement regardé ton blog
Je sais que je suis d'une intelligence sur-développée, mais sur le coup je n'arrive pas à deviner qui tu es =/ dis le moi si tu re-passes ! =)

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Les crêpes sans oeuf à l'huile d'olive c'est pas bon

Comme c'est pas trop la joie today, j'ai juste eu envie de remplir un questionnaire stupide


1) Si vous étiez un jour de la semaine ? Le samedi

2) Un fruit ? Une tomate (si c'est bien un fruit)

3) Un mot / expression ? ça me trou l'cul

4) Si vous étiez un vêtement ? Euh c'est dur à imaginer !

5) Un animal ? Une orque mais j'ai peur des profondeurs, ou un chat mais les croquettes c'est dégueulasse ... Dur dur

6a) Un aliment ? Un chou-fleur (c'est mignon !)

6b) Une boisson ? de l'eau (bah quoi ?)

7) Un instrument de musique? un piano

8) Un jeu ? le jeu du Pilou pilou !!

10) Couleur(s) que vous aimez porter ? Rouge, jaune, bleu, noir, blanc, violet, gris, rose, ...

12) Complétez : « ne regardez jamais en arrière, … » bah sinon comment tu fais pour avancer ?

13) Une chanson qui parle de vous ? Emmaaaaaaaaaaaaaa hiyahiyaaaaaaaaaa

14) Un objet que vous aimez ? Mon nouveau stylo-plume, bas les pattes

15) Un objet que vous détestez ? Le fer à repasser (j'crois que ça c'est vu d'ailleurs)

16) Un bruit qui vous agace ? Quand je me rends compte que mon immeuble à une vie sexuelle et qu'il me le fait partager

17) Un bruit qui vous apaise ? Une jolie mélodie, au piano

19) Si vous étiez un bonbon ? un schtroumph

20) Un truc que vous n'aimez pas qu'on vous dise ? Bah qu'est-ce t'as Emma, t'as tes règles ou quoi ?

21) Un truc que vous aimeriez qu'on vous dise ? Wah tu cuisines super bien !!

22) Vous admirez ? Les beaux écrits

23) Vous détestez? La violence

24) Vous ne pouvez pas résister ? A l'amour

25) La couleur des murs de votre chambre? Là c'est blanc monsieur

26) Une corvée que vous n'aimez pas faire ? Plier mes vetêments puis les ranger (voir l'état de ma chambre)

27) Si vous étiez un livre ? Madame Bovary

30) Plus cher désir ? Je ne sais plus trop

31) Restaurant préféré ? Du moment que c'est pas moi qui paye ^^

32) CD que vous écoutez le + souvent ? J'ai que des MP3 monsieur

33) Qu'est-ce qui vous fait rire ces jours-ci ? Voir combien je suis excessive

34) Si vous étiez un film ? 37°2 le matin

35) Si vous étiez une saison ? Maaaaaaaaaa l'automne sans hésiter

36) Si vous étiez une auto ? ANTIPOLLUTION OUAAAAAAAAAAAAAIII convictions !!

37) Si vous étiez une fête ? Celles où l'on boit dans les rires

38) Votre parfum favori ? Tu m'as pris pour un nez ou quoi

39) Votre endroit favori ? Quelle importance

40) Votre glace préférée? Celle avec un cône (au chololat)

41) Votre équipe de foot préférée? SHAME ON YOU !!

43) si vous deviez changer une partie de l'histoire de votre vie, ça serait laquelle ? Euh la période du psykopate peut-être ...

45) Qu'êtes vous prêt à faire par amour ? Tout, c'est bien ça le problème !

47) bas ou collant? Que c'est indiscret !!!

48) Mer ou montagne ? J'ai des envies de plage en ce moment

49) Que vous apporte votre travail ? Le centre de loisir ?? DES BOUTONS !!

50) Du matin ou du soir ? du soir du soir !

51 ) Si vous aviez recours à la chirurgie esthétique ? Eh tu me vexes là !

52) Quelle est l'action la plus incroyable ou la plus surprenante que vous ayez faite ? Euhhhhhhh ...

55) la remarque qu'on vous fait le plus souvent? T'es con !

56) S'il ne vous restait qu'un dernier concert? RENAUUUUUUUUUUUUUUUUUUUD

57) S'il ne vous restait qu'une seule heure à vivre ? Je chanterai "Non rien de rien Non je ne regrette rien" d'Edith Piaf en vidant une bouteille de vin (enfin je crois) (pathétique !!)

58) Le désir implique t'il nécessairement la souffrance ? C'est pas l'moment de philosopher mon gros

59) quelle est ton activité préféré ? CHANTER m'amuser et écrire des conneries ça va de soi

60) La chanson qui vous donne des frissons, qui vous fait vibrer ? Genre une chanson orgasmique ? Euh ...

61)Ta couleur préférée? dur dur

62) Ta plus grande peur ? Etre convoquée à cause de mes absences

63) un truc qui t'énerve ? Me rendre compte que je seche toujours

64) Le mot que vs préférez? YEAH MEN

65) ce pourquoi vous vivez ? grâce à l'opinion publique

66) votre vision d'un moment romantique ? Bah des fleurs des bougies de la musique enfin les clichés quoi

67) qu'elle est la personne que vous noublierez jamais? On oublie pas les gens comme ça

68) skate ou roller ? Patins à roulettes c'est plus classe

70) Un petit mot à dire ? Désoléé

71) Quel est le projet qui vous tient le plus à cœur ? Controler mes sentiments excessifs et incontrolables (bah c'est bien barré...)

Ecrit par Emma, le Lundi 27 Novembre 2006, 16:44 dans la rubrique Journal.




Tu connais pas les pates au pistou ??

Tout à l'heure je suis allée voir la conseillère d'orientation.
J'étais préparée psychologiquement.
"Ne pas l'écouter quand elle me proposera de faire éboueuse non non non"
Je m'étais armée de tout un tas de questions.

Mais ce matin le bus m'a fait une petite surprise.
Histoire de mettre un peu de piquant dans notre relation.
C'est le cap des 3 mois.
Je l'ai attendu pendant 30 minutes
30 minutes !!!!
J'étais en train de rédiger une lettre de 3 pages contre la RATP dans ma tête.
Quand il est arrivé.
Plein comme une saucisse.
Impossible de rentrer, j'avais même plus envie.

J'arrive à mon RDV d'orientation avec 50 minutes de retard.
Ok cool c'est pas grave je suis pas énervée je destresse.

Je fini par ouvrir la porte du bureau.
Elle me fait un grand sourire et je me sens déjà mieux.
Et c'est parti pour le jeu des questions-réponses.

1h plus tard, j'avais trouvé mon orientation.

Eh ! Oui j'étais un peu sur les fesses que ça m'ait tant éclairé.
Je suis ressortie le sourire aux lèvres et pleins de projets en tête.
La brochure de ma future fac dans la main.

30 minutes plus tard j'écoute deux heures de lettres ultra-passionnante, je n'en peux plus de prendre des notes, j'en veux encore plus !!
La poèsie, elle nous parle de Baudelaire, de Rimbaud...
Mon programme tant aimé de l'année passée.
Je me sens complètement passionnée.

5 minutes plus tard, c'est l'inverse.
Je verse quelques larmes de rage contre ma prof d'anglais.
Comment je fais pour passer si vite d'un état de bonheur parfait à une déprime ?

Heureusement, quand je sors des cours, il pleut.
Je sors mon super-parapluie.
Le pied.
J'aurais été triste si j'avais pas pu le sortir, pfff.

Je pose mes fesses sous l'abri-bus, mon téléphone sonne

"Emma c'est Emilie, je suis devant ton lycée !!!
- ( ... malédiction) Oh non !! Mais je suis partie moi !! Je suis trèèèèèèèès loin j'attends mon bus !!
- Pitié ! j'ai pas fait tout ce trajet sous la pluie pour rien, s'il te plaiiiiiiiit Emma revieeeeeeeeeent"

Emilie, quand elle a quelquechose en tête, c'est tellement chiant de l'en dissuader, que je préfère ceder

"Bon, on se retrouve à place d'it, dépeche toi !"

Je l'attends devant une sortie de métro, sous mon parapluie turquoise, à côté d'un stand de bonbons.
Mon ventre fait des gargouillis bizarres, les poches vides.

Je la vois arrivée, toute jolie, elle ne m'a pas vu, je me mets devant elle pour qu'elle s'arrête.
Grand sourire et cheveux en vrac, je craque.
Et on va se poser dans le premier café.
Et l'on parle à ne plus voir le temps passer.

Je suis chez moi à 19h30.
Je fais bouillir des nouilles chinoises, celles à 30 cts.
Je les engloutis en papotant sur MSN.
Lundi qui dort sur mes cuisses.
Chante France en fond sonore.
Je l'aime à mouriiiiiiiiiiiiir !!
Hum.

Je décidé de la dresser ma Lundi.
Depuis hier en fait.
Quand on est allé à un meeting pour les étudiants sans papiers qui se font exclurent des lycées.

J'écoutais, attentive, quand un animal attire mon regard.
Une petite rate blanche posée sur l'épaule d'un garçon de mon âge, avec des dreads pour cheveux.

Je me suis retenue.
...

Une minute plus tard je lui tappais sur l'épaule "Je peux la prendre ??"

Il me tend une grosse saucisse sur pattes.

"Waaaah elle est grosse !! Elle a quel âge ?
- 6 ans"

Ca me parait énorme, je pensais que ça vivait trois ans moi.
Elle est toute douce, le museau rond, toute sage, elle n'essaye pas de sauter comme ma stupidinette à moi, non elle reste blottie dans mes cheveux, je voudrais l'emmener, mais je resiste et lui redonne.

C'est décidé, maintenant je vais engraisser Lundi.
Comme ça elle sera moins active !
Allez bouffe ma grosse !!

Mathieu me lance des regards de dégout.
"T'en as pas marre de toucher les rats !"
Pfff y comprend rien.
Le niouk moi j'dis.

Malrgès tout je l'accompagne à la Fnac.

Il fait un bilan de toutes les conneries que j'ai dites aujourd'hui.
(Je ne ferai pas de citation pour ne pas détruire mon image de fille intelligente.)
(Puis quoi encore.)

Cyprien me rejoinds pour qu'on aille voir un magasin.
Il pleut et j'ai oublié mon parapluie.
On se marre en évitant les goutes d'eau, je crie quand j'en reçois une sur le nez.
Eh !! ça fait mal !

Je me sens heureuse, en harmonie avec la vie, je trouve qu'il y a pleins de belles choses, films, livres, musiques, ou juste des mots, je me sens bien.

Bon maintenant je dois faire une charlotte au chocolat pour l'anniv de mes petits frères, mais
1. je n'ai pas de plat à gateau
2. je n'ai plus que 4 cts sur mon compte.

Ma mission sera donc de trouver un plat à gateau avant demain soir.
Courage Emma...
Ecrit par Emma, le Jeudi 23 Novembre 2006, 22:37 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :
Blueyes
Blueyes
24-11-06 à 00:59
C'est vraiment étrange... Tu es passée sur mon blog il n'y a pas très longtemps, et juste à voir le pseudo et le commentaire, surtout le nom, ça m'a rappelé un autre blog que je lisais il y a un moment... Et puis je passe ici, et je constate qu'il ne s'agit pas d'une simple ressemblance... J'aime bien ce que tu écris, c'est intéressant et amusant, je suis bien contente d'être passée!

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Blueyes
Blueyes
24-11-06 à 01:20
Re:
Ou je me suis peut être trompée... peu importe en fait, ton blog me plaît autant!

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meeooow
meeooow
27-11-06 à 16:53
Re: Re:
Merci beaucoup =))




Anche libero va bene


Dès que la sonnerie a fini de sonner, ils ferment les portes.
On se retrouve coincée dehors à 8h10 et 30 secondes.

Précision
30 secondes de retard = 1h d'absence.
1h d'absence = 1/2 journée d'absence.

Je suis dégoutée.
Règle de merde.
J'ai envie de taper contre la vitre pour qu'elle explose dans la tête de ma directrice.
Mais je ne suis pas violente.
Et je ne pense pas que j'aurais fait exploser la vitre avec mon petit poignet.
Faible femme.

Voilà comment démarre ma nouvelle semaine.
Par une absence en plus.
Et je pense à Irina "au bout de 15 absences t'es convoquée chez le proviseur"
J'ai 18 absences.
J'ai peur.

"On va au cofy" me dit Mathieu.
Bah on va pas rester à se geler les fesses.
Je suis énervée et il m'engueule pour que j'avance plus vite.
A croire que je peux pas faire deux choses en même temps.
(Etre énervée et marcher)

à 9h10, on rentre en cours.
Je foire 3 contrôles en une journée.
Le pied.

17h35, fin des cours.
Judith et moi, on hésite à rentrer chez nous.
Il pleut un peu trop.

Je marche 10 minutes sous une averse.
Le bout du nez gelé, les vêtements humides.
Sensation de sortir d'une douche, mais c'est pas agréable.
Je dois faire des bonds pour éviter les flaques d'eau.
Je fantasme sur un parapluie.

La nuit je me fais réveillée par Lundi qui a réussi à sortir de sa cage malgrès le pot de nutella plein que j'avais posé dessus.

Mardi

THE SAME !!
J'arrive en retard le matin, de pas beaucoup, mais c'est fermé.
AAAAAAAAAAH j'en ai marre !!

MAIS j'en profite pour aller faire les magasins.
Ô joie, Ô bonheur, j'ai de l'argent (merci grand-parents).
J'achête un soutif, un pull, un calçon et un mini-parapluie-turquoise (je sais il est pas très beau).
J'ai le smile !
Juste déçue de ne pas avoir trouvé de pantalon, mais mon compte bancaire n'a pas dit son dernier mot.

Oups, mon rdv ciné avec la classe.
Je cours comme une dinde jusqu'au lycée.
Judith m'engueule parce que j'ai oublié mon téléphone chez moi et qu'elle m'a harcelé de textos.
Oups.

On va voir Libero, un film Italien.
"Eh on a jamais vu de film toutes les deux !"
Ouai c'est vrai.
Je l'aime bien ma Judith.
On pleure devant le film comme des madeleines. Il est beau.
Anche libero va bene

"Oh ça m'enerve que les gens partent comme ça, elle est pas bien la musique du générique c'est ça ??!!"
Du coup on reste assise jusqu'à la fin de la "jolie musique", ça me fait rire.

Puis on se perd dans le quartier.
Il fait froid, les bus sont blindés, et les métros sont loin.
Judith s'arrête dans une animalerie pour aller voir les petits chats.
J'ai faim et j'ai envie de pipi.
Mais on fait les cruches devant les petits poissons rouges (quand-même).
Je lui taxe une cigarette, on trouve le métro et on rentre chez nous.

Pfff il pleut ... Oh !! Mon PARAPLUIE !!
Je suis si fière d'avoir un parapluie.
Même s'il est pas beau.
Il est PRATIQUE !!

"Do you want to go with me to the laverie ?
- Oh yeah thank you !"
Quelques jours plus tôt mon Américain voulait que je lui explique comment ça marche la laverie.
Oui, y'a pire que moi, faut croire.
Je toque donc à sa porte, je ne suis pas très bavarde parce que j'ai un peu du mal à le comprendre, et que j'ai un peu du mal à parler anglais aussi.
Mais il me raconte un tas de truc, sur Los Angeles. C'est de là qu'il vient. On lit un journal américain, il m'aide à comprendre, je me brûle avec le seche-linge, on se marre, il me fait tout le temps des blagues, on parle des guignols de l'info, de la plage, du froid, de nourriture (j'ai cru comprendre que c'était un bon cuisinier), je grelote, il me propose 20 fois son manteau, il me décrit sa mini-machine à laver, et me propose un verre de vin ou une bière. Mais je refuse, c'est un reflexe (limite convulsif) chez moi.
Je l'aime bien mon voisin.

aaaaah mon petit frère !
C'est son anniversaire aujourd'hui.
J'y ai pensé plusieurs fois mais j'avais pas mon portable.
Et quand j'appelle, trop tard il est couché.
La niouk.

Je suis pressée d'être vendredi soir, la semaine ne m'inspire pas, je veux me confondre avec la fumée, le bruit, l'alcool, les rires et les regards.
C'est dure la vie !!
Ecrit par Emma, le Mardi 21 Novembre 2006, 23:54 dans la rubrique Journal.



J'ai encore révé

Dimanche

Je rêve qu'il me prend à part, qu'il me fait tomber dans l'herbe et qu'il se jette sur moi pour m'enlacer dans un sourire.

Je croyais que je l'avais oublié.
Ca a l'air plus compliqué que ça.
Les désirs font désordre

Je rêve que je marche seule dans les rues de paris, j'hésite entre le pulp et le cinéma, j'hésite entre le métro et le bus, je me perds, je tombe sur lui, je me laisse entrainer, je me sens bien, puis je m'en vais, par protection, je vais danser, je danse pendant des heures.

Quand je me réveille, je me sens fatiguée.
Les rêves sont trop réalistes.

Samedi

Sauf que je n'ai pas dansé toute la nuit, il fallait que j'aille dormir, que je me fasse la morale, que j'affronte les "MAIS RESTE".
Oui, c'était dur !!!
Mais je suis pas une petite nature, MOI.

19h30, RDV devant le Rex pour le festival gay et lesbien.
19h50, "désolé, il n'y a plus de place".

On se retrouve comme trois glandues à torturer nos cerveaux pour trouver une solution.
"Y'a bien un autre film, mais c'est un truc porno entre mecs".
On va éviter.

On va fumer dans un petit coin, je me bas contre des branches d'arbres pour rouler, les Fortunas ça craint.

Céline et Juliette trouvent que je suis 3 d'tens'. C'est normal, ce matin j'ai lancé des bouboules de 3kg en sport, une vraie Herculette. Je ne sais pas si c'est vraiment ça.

Céline monopolise la parole, on sent qu'elle a la pêche.

Ma mère est en retard et n'a plus de batterie. On finit par se trouver, et on va boire un verre dans le premier bar qu'on trouve.

Je pars malgrès les yeux suppliant de Céline, et les magouilles de Juliette pour convaincre ma mère de m'obliger à rester.

J'ai des regrets, j'me sens fatiguée, des nosées dans le métros, j'hésite à rentrer, mais j'appelle mon lapinou pour me convaincre.

Georgia : t'es où ?
Moi : à Tolbiac là
Georgia : Bah monte dans le métro on est à maison blanche !

Effectivement, si y'a qu'une station qui nous sépare, c'est stupide.

Donc, je saute gaiement dans le métro.

On chope Lucie un peu plus loin : "Je suis en jupe et en balerines, et IL PLEUT !!!"
Et Eva qui met un sac plastique sur sa tête et qui dit d'un air serein "Y'en a qui sont mort comme ça"
Aucun doute, on a la classe.

On marche vite jusqu'à l'abri bus.
On attend 1/4 d'heure.
On se rend compte qu'il n'y a plus de bus.
On continue.
Tu crois qu'on va réussir à retrouver notre chemin ???

On voit Joel qui fait le garde du corps devant la maison. On essaye de défoncer la grille parce qu'on a pas la clef. Et qu'on a FROID !!

Notre panda vient nous ouvrir. "JOYEUX ANNIVERSAIRE".
Je me dirige vers le buffet. J'ai du mal à resister aux cacahuètes. C'est convulsif.

J'essaye de parler à toutes les personnes que je connais, je veux profiter de chacun, je n'ai pas beaucoup de temps. La pièce est toute éclairée de bleu, c'est joli. Je demande à un homme fort de m'ouvrir une bière. J'entends qu'on parle de ma camionneuse-dragueuse de la semaine dernière, ça me fait rire.
Et j'aime tous ces regards souriants qui croisent le mien.

Et je m'en vais. Avec Lucie, sous une pluie fine, à la recherche du métro.
J'aurais tellement aimé rester. Je n'ai pas sommeil.
Je lis jusqu'à endormissement.

Dimanche (bis)

Mon père m'a apporté mon grand miroir.
Je ne sais pas si c'était une bonne idée, je risque de passer beaucoup de temps devant à faire des grimaces et des danses ridicules.

Tant pis, j'assumerai.

Je suis pas une petite nature, MOI !
Ecrit par Emma, le Dimanche 19 Novembre 2006, 20:39 dans la rubrique Journal.



Mélancolia

(Le fameux train)

Je me suis encore réveillée avant mon réveil.
J'ai encore fait un rêve sombre, inquiètant.
Puis je l'ai oublié.
J'ai repensé à ces dessins qui m'ont choqués sur ce blog
Cette agression tellement réaliste.
Puis j'ai oublié.

Au CDI pour rendre mon bookin, j'ai vu Philippe Djian, je l'ai pris.
Puis je l'ai dévoré.
J'ai aimé l'atmosphère, les personnages, la lassitude, cette première phrase "Marc est mon frère et j'ai du mal à l'imaginer en train de se faire enculer", ce langage cru, en fait je ne sais pas trop, mais quelque chose fait que je me sens chez moi dans ce livre.
Je l'ai refermé pour retarder la fin.
Puis j'ai eu faim.

J'ai appris mes trois poèmes pour le français, à contre coeur.
Je n'aime pas trop Bonnefoy.
J'ai été interrogé, je suis descendue courageusement, je voulais y arriver.
J'ai eu d'immenses trous de mémoire, mes mains qui tremblaient mais si ça n'était que ça.
Je suis retournée m'assoire et j'ai pleuré dans un soupire.
"C'est facile de se dire qu'on est émotif, allez Emma on a tous le trac, arrête un peu c'est bon c'est fini"
Je me suis demandée pourquoi ces larmes et ce coeur serré dans mon ventre.
Puis j'ai essuyé et je suis sortie de la salle.

J'ai embeté Guillaume dans le couloir, ça l'a fait rire, que je le traite d'anus.
J'étais d'accord pour allez insulter la prof de français avec Irina et Mathieu, pleine de motivation, même si je sens qu'au fond je l'admire, cette garce.
Je me suis assise au dernier rang, toujours, et j'ai rit seule des mimiques de mon prof d'histoire, les oreilles bouchées, le stylo en grêve.
J'ai regardé les minutes. J'ai repensé aux poèmes.
Puis j'ai oublié.

Je me suis lamentée d'avoir mal à la vessie. "Ca me brûle."
"Mais vas chez le médecin allez grouille-toi"
Je suis contente que cette semaine soit finie, les contrôles surtout. Dans ma poche je sens la liste que j'ai faite ce matin.
Numéro 2 : TRAVAILLER.
Je me sens fatiguée, peut-être l'hivers, je voudrais être plus dynamique, je me sens rattrappée.
Le bus a mis du temps à arriver, j'ai fermé les yeux.
Puis j'ai soufflée.

Mais si je dis tout ça c'est juste pour expulser cette espèce de mélancolie qui s'est accrochée à mes pattes.

=))
Ecrit par Emma, le Vendredi 17 Novembre 2006, 20:47 dans la rubrique Journal.



Bobo au ventre

Je me retrouve avec un super mal de vessie ce soir. Oui ça fait mal, avec la chance que j'ai c'est encore une infection.
Mais j'ai remarqué que j'avais moins mal assise devant mon pc en mangeant des chocolats.

Les correspondants

La prof : Qui veut un correspond garçon
Judith et moi : MOI !!!!
La prof : D'accord les filles ... Alors j'ai francesco
Moi : Bah c'est moche ça fait François !
Judith : C'est clair pôv' mec
La prof : Bon bah j'ai 2 Marco
Nous : Oh oui un marco !

Moi : Ca serait trop bien qu'ils nous invitent en Italie pour les vacances, t'imagine, hebergement gratuit !
Judith : Moi j'espère qu'il est beau, je lui demande sa photo, s'il est moche j'arrête tout
Moi : Au pire si jamais y te plait pas ton Marco, on pourra les échanger !
Judith : Ok !

Les pauvres, s'ils savaient ...

La honte

La honte quand Mathieu me demande si je viens au théâtre ce soir, et que je lui réponds

"tu sais Mathieu je crois que je vais arrêter le théâtre, les impros ça me fait trop peur, tu sais je vais mourir, toi tu peux pas comprendre mais moi je suis terrifiée !! Je fais des cauchemards la nuit je tremble je ..."

"... Emma les impros c'est fini depuis deux semaines là on a commencé les répèt' pour le spéctacle"

Ah. Bon bah je vais continuer, hein.

La honte aussi quand je me rends compte qu'on m'a donné LE rôle.
Robert la-scie.
Le pôv' mec qui dit une phrase dans toute la pièce.
Euh j'ai comme la sensation qu'on a pas envie que je joue.

Et sinon la semaine ?

C'est marrant je ne me souviens plus trop. Je crois que j'ai passé beaucoup de temps à dormir, en cours surtout, et le reste du temps je pensais à nous deux, à cette relation ambigue, mais tellement ambigue que ça me trouble, je n'aime pas ne pas savoir, et pourtant là je ne comprends plus rien. J'obéis à mes désirs, j'ai l'impression de renaitre, attention c'est peut-être un piège, on verra bien.

PS : J'aime bien ce site Le blog de delphine
Ecrit par Emma, le Jeudi 16 Novembre 2006, 18:17 dans la rubrique Journal.



Encore un week-end alcoolisé

"Si l'on apprennait aux enfants à parler, on mettrait fin aux classes sociales"
My fair Lady


Donc si je récapitule.

De jeudi à vendredi j'ai passé toutes mes heures à penser à mes choix d'orientation.
L'air profondément déprimé.

"L'édition c'est un milieu très fermé, c'est des métiers qui se transmettent de pères en fils, t'as aucune chance" (ah)
"Ecrivain public ? Tu veux écrire des CV pour les fatou toute ta vie ?" (vu comme ça ...)
"Il est certain que la psycho c'est LA fillière-chômage, tous le monde va en psycho alors qu'il n'y a pas grand chose au bout" (et psychologue c'est glauque)
"Tu veux écrire ? Bah tu fais auteur, qui sait, avec de l'entrainement tu pourras nous pondre le futur best seller" (j'ai pas autant d'ambition hein)
"Sinon ouai tu fais lettres, ça te plairait d'être prof ?" (moi au milieu de 30 pré-adolescents en train de brailler des accents circonflexes sur les E... j'hésite)
"Et le journalisme ? Mais bon tu feras pas toujours des choses palpitantes" (ouai c'est bon j'ai compris pfff)

J'ai même pensé à prendre des cours de maths, rattraper tout mon retard et faire un boulot prout-prout, calculette, ordinateur, bureau et un bon salaire chaque fin de mois. Mais je me suis ressaisie.

Du coup, avec toutes ces réfléxions, je n'ai casiment pas travaillé (voire pas du tout en fait).
Dur de bosser quand on se demande en permanence où tout ça va nous conduire.
Heureusement, Dieu à inventer les Ninettes.
La mienne est apparu sur MSN comme une petite fée et m'a donné les mots que j'avais refoulé sous des "il faut être réaliste, il faut trouver un métier ...".
Et vendredi soir je sautillais dans la rue avec pleins de projets dans la tête.

J'atterris chez Juliette l'artiste.
Elle me montre les photomontages qu'elle a fait pour son projet "le sexe dans tous ses états", où elle a mis le sexe de sa girlfriend anglaise à la place de sa bouche. Hum la photo est un peu trash, mais l'idée me plait
"On regarde beaucoup trop les gens à travers leur sexe et non plus pour ce qu'ils sont. Regarde Ségolène Royal, tout le monde l'adore parce que c'est une femme".
Emilie et Charlie arrivent, on boit du vin, je suis fascinée par la photo de ce train qui ne s'est pas arrêté et qui a traversé la gare Montparnasse en 1895.
Je passe mon temps à sourire, la faute à cette joie nouvelle en moi.

Après deux verres de vin je rejoins courageusement Renaud chez sa soeur l'artiste (pour continuer dans ma lancée).
Le champagne coule dans les verres, les gens discutent cinéma, art, blabla, et nous, bah on est les seuls à être en terminal.
Parce qu'ils ont tous au moins 27 ans.
Ca me fait rire.
Je crois que je suis atteinte d'une véritable "diarée verbale" (comme dirait ma prof d'anglais).
Malheureusement c'est toujours le lendemain matin qu'on se rend compte qu'on a trop parlé.
Je m'endors comme une crotte au moment où un jeune prof vient nous faire un cours sur l'économie. A 3h du mat' c'est dur.

Le lendemain, après une longue nuit, je comate dans mon lit en regardant le plafond.
Je savoure cette solitude d'avant la fête, encrée dans mon lit, inerte.
Le bonheur.

Rendez-vous à 9h à Censier pour aller chez mon lapinou.
Je suis la première au RDV.
"Mon petit anus" (traduction : Emilie) est presque à l'heure, y'a du progrès.
Elle taxe 1€ pour pouvoir s'acheter des clopes.
L'un des mecs, qui me trouve "très mignonne", insiste lourdement pour qu'on s'échange nos numéros de téléphone.
Je lui explique que la vie de célibataire me comble pleinement, il n'a pas l'air de comprendre.
Emilie au café du coin se rend compte que le paquet est à 5.5€ seulement, qu'elle l'a du coup payé moins cher vu qu'on lui a offert 1€.
Elle remercie le serveur pendant 2minutes, lui jurant fidélité à l'avenir.
Bon Ninette est là, mon jaco aussi, il manque donc Céline.
On s'installe sous l'abribus où nous rions un peu fort en parlant de sexe et de tous ces sujets génants quand on est sous un abribus avec des gens.
Céline arrive comme une autiste, le téléphone à l'oreille, muette, nous faisant des chuts de la main.
Quel accueil !
J'ai la sensation que nous sommes 4 célibataires sur-exitées oublieuses des gens de la rue.
On se fait arnaquer de 40centimes en achetant deux bouteilles de vin
"Putain mais c'est même pas les 40cts qui me saoule, c'est juste que le mec c'est un gros connard ! Venez on y retourne pour l'insulter !"
Céline en pleine forme, mais on s'est ressaisie. Eh oui on est faible.

On arrive ENFIN chez mon lapinou.
Tout en faisant bande à part avec nos bouteilles.
Céline "j'ai un synthé là depuis un mois j'te l'ai pas dit ! et je suis en train d'apprendre comptine d'un autre été"
waahh on saute sur le piano pour faire un 3 mains (qui normalement est un morceau qui se joue à 2 mains mais bon).
Céline m'impressionne, elle a du talent.
On se bat pour la bouteille, jusqu'à la dernière goute, jusqu'au métro.

On va rejoindre ma mère au Pulp, une boite lesbienne.
Ca me fait rire, mais là je marche plus droit, houla je vais pas tenir la nuit.
Céline embrasse un inconnu à la sortie du métro, euh je me dis que je ne suis pas la seule à être bourrée, ça me rassure.
Je nous revois devant le jouet club mais je ne me souviens plus de ce qu'on a pu dire.
Hum.
Juliette arrive, puis maman avec ses deux copines.
Une boisson gratuite est offerte à l'entrée.
Naturellement, bah je bois encore, et la Vodka pomme me semble être de l'eau.
Je fais de gros bisous à ma mère, l'alcool m'a toujours rendu affective.
Je fume, je danse, je lutte mais je tiens.
Ma mère me propose ses genoux pour m'allonger un peu.
Je tente de resister mais je tombe sans réaliser que je viens de m'endormir.
Je me réveille en pleine forme, enfin c'est relatif, je retourne danser.
En revenant, une sorte de grosse camionneuse se jette sur la banquette en me poussant à moitié et me lance un "Ca va !?"
euh oui
"T'es hétéro ?"
j'ai envie de répondre oui mais je réponds non
"Tu me files ton numéro de téléphone ?"
je regrette d'avoir dit non et je reste sans voix
"Je suis pas ton genre c'est ça?"
Ca me fait bizarre de devoir dire non à une fille, mais bon là j'avais pas le choix
"ok j'te laisse tranquille salut".
Bon bah voilà c'est officiel, je peux maintenant me vanter de m'être fait draguer par une fille.
Hum.
Très classe.
Mais j'ai le souvenir d'une blonde qui me disait que je lui plaisais (si si !!).
Je lui fais un grand sourire avant de retourner danser.
je me suis bien rendue compte que j'étais avant tout hétéro.
A 5h30 Juliette part pour le premier métro et je la suis.
Je m'endors dans le métro, faisant l'effort d'ouvrir un oeil toutes les 3 stations.
Je ne sens même plus mes oreilles qui sifflent, j'imagine ce que les gens doivent penser du cadavre qui dort le long de la fenêtre du métro (moi en fait).

Emma il faut moins boire la prochaine fois oui je sais lalala ...

=)
Ecrit par Emma, le Dimanche 12 Novembre 2006, 22:58 dans la rubrique Journal.



Colle-goute !

Lundi

Mon réveil sonne, le mot "injustice" me saute dessus.
Je mets un pied hors de ma couette, le mot "froid" essaye de me mordre.
Ah oui c'est vrai, le chauffage ne marche pas.
C'est pas grave, je m'habille sous ma couette.
C'est d'un pratique. On dirait Indiana Jones.

J'ai faim mais "ah oui c'est vrai j'ai pas fait les courses".
Wahou il reste du lait et du chocolat, Dieux m'a grâcié.
En fermant la porte je demande à Dieu de réparer mon chauffage aussi.

J'ai envie de musique, j'ai envie de danser dans le froid.
Je saute dans mon bus qui n'est même pas over-super-plein.
Les gens aux yeux fermés me font rire, je ne suis pas la seule à me coucher tard, je ne suis pas la seule à le regretter le matin.
Je descends gaiement en poussant tout le monde. De loin j'apperçois l'écharpe de Mathieu. J'ai envie de parler mais bon j'ai pas non plus une vie palpitante.
Il y a comme un morceaux de déprime coincé derrière mes yeux.

Couloir, escalier, froid, escalier, couloir, chaise.
Ma CPE me fait un grand sourire en tamponnant mes tickets roses. "J'ai pris la décision de ne plus avoir d'absence !" j'ai l'air crédible en plus. Elle me lance un regard plein d'amour.

Midi, au café, je raconte mes exploits des vacances. Mais vite c'est la déprime partagée avec Mathieu. Heureusement qu'on a des grands projets alcool pour le week-end.
On parle de politique aussi, bizarrement ça me donne la pêche.

En philo je retrouve Guillaume, Irina et les batailles de stylos, ce "on s'en fou" dans leurs fou-rires, j'aime cette atmosphère, sur ma chaise, mon stylo-plume en main. Quand je repense au centre de loisir j'en ai mal au ventre. Je suis mieux ici, c'est bête que ça paye pas.

Le soir (encore au café)
Judith : Nan mais tu vois colle-goute je l'ai vu 4 fois en 1 an
Mathieu : colle goute ???
Judith : non COMPTE-goute ça veut dire quand on re-serre les choses !"

Du coup pendant 1/4 d'heure, colle-goute est devenu l'expression préférée de Mathieu.

Judith : bon bref et donc en fait ...
Mathieu : COLLE-GOUTE !
Judith : ... le mec blabla ...
Mathieu : COLLE-GOUTE !
Judith : Oh tu casses les couilles là, bon donc et ...
Mathieu : COLLE- GOUTE !
Judith : PUTAIN MATHIEU !
Mathieu : COLLE-GOUTE !
Judith : ...

Je rentre chez moi, il fait à peine tiède. Papa est là. On fait une saignée au chauffage. Un liquide noir qui sort, mais Papa il est trop fort j'ai confiance.
Par terre il y a Lundi qui joue dans un sac plastique, qui me leche les cheveux, m'escalade, marche sur le clavier, pas du tout sur-exitée, bon je la range dans sa cage, je prends ma douche, histoire de faire une ambiance sona dans la pièce, et je m'endors comme un potage.

Mardi

Je me sens de bonne humeur. Ca ne m'empèchera de foirer mon premier oral d'Italien.
"Emma, est-ce que tu es émotive ?
- euhhh oui un peu (beaucoup)
- Tu n'arrêtes pas de bouger, de tripoter tes cheveux, ton stylo, et tu oublies de lire le texte et de faire l'intro !
- ah oui effectivement ..."
Elle me raconte comment elle a eu son diplôme de prof, comment les examinateurs l'ont forcé à fermer les yeux pendant 5 minutes sans parler, comment elle l'a réussi grâce à ça, et on se met d'accord pour que je repasse mon oral dans une semaine.
Je l'aime bien cette prof.

Matthieu déclare que je suis maniaque "à chaque fois que je vais sur ton blog, y'a un détail qui a changé dans la présentation"
Même si je passe beaucoup de temps à tripoter le HTML (ça m'amuse oui !) je ne sais pas encore si j'ai envie d'assumer mon statu de fille-maniaque.

Au supermarché j'achète un kilo de graines et un jouet pour chat à 1€ pour ma rate. J'espère que ça lui plaira. Au moment d'aller faire ma lessive, je croise mon américain en calçon dans le hall en train de parler au sosi d'Alain Souchon, le mec qui lave les toilettes. Il m'affirme que lui, son chauffage est tellement chaud qu'il est obligé d'ouvrir la fenêtre. Bon. Et que c'est normal que ça chauffe pas bien au 3eme étage, que l'ex locataire avait le même problème que moi. Bon. bizarrement je commence à faire les petites annonces pour un autre appart'.

Mercredi

La prof d'Italien est absente, je me suis levée à 8h pour absolument-que-dal.
Je n'aime plus ma prof.

Je me réfugie chez mon père, je mets le chauffage à fond en lisant La modification de Michel Butor. Le livre ne me plait pas, je m'endors, bercée par la chaleur. Puis je cours à mon heure de philo, où Guillaume dans un grand blanc dit "C'est chiant", la prof qui entend et tout le monde qui rit, s'ajoute aussi la gueulante de Pauline contre la prof et le silence qui s'en suit. J'aime bien ma classe.

L'après-midi, sur mon lit, je remets en question mes choix d'orientation. Sur le site du dico des métiers, un par un je les examine. A tour de rôle je m'imagine Astronaute, bijoutière, caviste, cuisinière, détective, étanchéiste, forgeronne, guide de hautes montagnes, horlogère, inséminatrice, luthière, marionnettiste, nez (ça existe), orthopiste, perchman, restauratrice, ...
Faut-il faire des études qui nous plaisent, ou avoir un métier qui nous plait ? Hein ? Je regarde les métiers après fac de psycho ... rien de palpitant ...
Alors après réflexion et réfléxion, j'atteinds un état d'euphorie, je crois, je ne vais pas faire psycho, non, je vais faire lettres. Je veux traquer les fautes d'orthographe, je veux m'enfermer dans des livres, je veux écrire écrire et écrire ... Ecrire pour les autres ou lire les autres, je ne sais pas encore, je verrai, c'est encore flou, j'y pense tellement que j'en oublie mes devoirs, je me dis que je rêve trop, je ne sais pas si j'y arriverai, ma faignantise me laissera-t-elle être sérieuse ? Je carresse les mots éditrice, écrivain public, on verra bien.

En attendant je vais faire mes devoirs, être sérieuse, appliquée, présente, et de bonne humeur !
Je sens que le morceau de déprime est tombé de derrière mes yeux.
Ecrit par Emma, le Mercredi 8 Novembre 2006, 20:52 dans la rubrique Journal.



Allez un peu de volonté

Il faisait froid, mon nez coulait dans le brouillard
J'ai marché sur ce pont parce qu'il n'y avait plus de bus
J'ai trouvé ça joli, j'ai pris cette photo

Ce matin je me suis réveillée avec de la satisfaction, et de grandes résolutions. J'avais envie d'être heureuse et intelligente (wah !).

Arrêter de voir la vie en noir et blanc, arrêter de trouver que tout est compliqué, partout, que les couples sont trop cul-cul gnian-gnian, ces amis en couples qui vous délaissent, qui ne savent plus vivre sans l'autre, qui vont forcément se faire mal, puisque partout c'est la souffrance intérieure et l'isolement. Arrêter de me dire que c'est dur de bosser, que je suis trop faible, pas assez de caractère, la facilité qui me rattrappe "Emma arrête de sècher sois sérieuse", "ahhh j'ai pas fait mes devoirs" cette phrase qui revient tout le temps, les notes moyennes qui tombent et les visages qui jugent, les heures de trous de 3h chaque midi dans ce café qui me déprime, ces choix que je ne fais pas, l'argent qui s'envole malgrès moi, les distances, le froid, mon corps à l'abandon caché derrière mes vetêments usés, et regarder les informations une fois par mois avec impuissance, sentir des tensions souvent, de l'incompréhension, et ne pas trouver de place.
"Il faudrait que tout le monde s'accroche des oreilles au coeur pour qu'on puisse enfin s'comprendre".

J'ai bien chaud sous la couette d'Emilie. Je me repasse le film de la soirée d'hier, le canapé tout mou, la fumée qui m'endort, l'alcool qui me chauffe, les grands sourires sur le visage d'Anouk et sa bonne humeur, sa simplicité à être belle, Judith qui me fait rire pour ce qu'elle est, la musique, la chaleur, "Emma t'es trop défoncée c'est cramé !", les rues silencieuses à 3h du matin avec nos bras entrelacés, et nos discussions, j'aime quand j'ai l'impression de voir son coeur à travers ses paroles, me sentir elle, parce que je l'adore.

J'aurais envie de ne jamais me lever, comme tous les matins, il fait trop froid, mais elle me propose qu'on aille manger un pain au chocolat dans un café. Comme j'aime trop sa compagnie, et que je ne sais pas dire non au pain au chocolat, on se retrouve à Jussieu pour une nouvelle séance de blablas. Je me sens légère, je sais que ça ne durera pas. Le prix du lait chaud à 3€ me déprime, surtout quand je vois une petite souris passer sous mes pieds avant d'aller se cacher derrière le comptoir. Sympa l'endroit. Je ne dis rien à Emilie des fois qu'elle grimpe sur la table. Je me contente de la regarder fumer ses 10 clopes en 2h, la fumée bleue me rappelle un souvenir flou de mon enfance, peut-être Presles, je ne sais pu trop. On parle d'amour mais mon coeur ne réagit pas. Je crois qu'il dort peut-être, je ne sais pu trop.

On sort en se faisant de gros bisous, enmitouflées dans nos grosses doudounes, elle prend la même ligne mais dans l'autre sens, donc on se sent obligé de se faire des grands signes d'adieux en riant "IL ARRIVE QUAND LE TIEN ? - DANS UNE MINUTE ! - MOI DANS 2 !!".

Dans le métro je me sens d'humeur contemplative. Je fixe un père qui tient son bébé contre son ventre, dans une sorte de poussette pour ventre, enfin bref, le truc qui s'attache, et je trouve ça super beau, un papa avec un bébé accroché à son ventre.

Je me fais bousculée dans le bus, des gens se disputent, je crois que c'est une vieille qui insulte une mère en poussette, mais je m'en fou, et les regards curieux m'agacent. Je rentre dans ma mini-maison-glacée, normal, le chauffage est tiède-froid, je calcule le nombre d'heure que j'ai pour faire mes devoirs, j'ouvre mon classeur de géo, je soupire devant l'énoncé du croquis.

Je ne suis pas prète pour me sentir heureuse, ou intelligente, on est encore en vacances après tout .
Ecrit par Emma, le Dimanche 5 Novembre 2006, 19:05 dans la rubrique Journal.




Lâcheté

Fin du centre de loisir

Je viens de l'appeler encore une fois. C'était dur, mais je l'ai fait, et je savoure mes chocapic d'un air victorieux, dans mon lit, en pyjama.

J'ai encore dit que j'étais malade.
Bah quoi ?
Parce que ça me rend malade d'y aller, même pour une dernière fois.

Je savoure.
En plus il fait 0° ce matin. J'ai bien fait hein ? (oui Emma t'as bien fait) merci.

Je ne reverrais plus ma directrice-supra-niaise-encore-moins-autoritaire-que-moi, ces perles étalées dans tout le centre de loisir que les enfants ne veulent pas ramasser, cette petite furie qui se met toute nue au milieu de la pièce en criant des obsénités, ces enfants qui pleurent toutes les 5 minutes parce que lui il m'a frappé, ces enfants qui m'obligent à rester une demi-heure sur un banc dans le froid parce qu'ils veulent jouer à la corde-à-sauter dehors, ces enfants qui me font écouter skyrock de 8h à 18h, ces enfants sur qui il faut crier tout le temps, comme si ça leur plaisait en fait
"mais pourquoi toi tu cries jamais ?
-euh ..."

Je n'aime pas crier.

Et je ne sais pas si je suis faite pour garder des enfants.
"Quel AUTRE métier je pourrais faire ? Tu sais du genre serveuse, balayeuse, euh ... N'IMPORTE QUOI mais autre chose"

Même si je sais qu'il n'y a pas que des mauvais moments.


Il y a eu ce mardi après-midi au parc, à maquiller les filles

- Wah tu maquilles trop bien !
- Tu peux me faire la même chose ??
- Nan c'est moi d'abord !

Ca me fait rire, elle n'ont même pas 12 ans, c'est vrai qu'elle ne savent pas se mettre du noir sous les yeux, elles font tellement plus agées, ça me fait penser que je n'ai que des frères.
J'aime bien jouer à la grande soeur.


Et ce lundi matin où j'ai réussi à emmener 12 petits CP-CE1, de Tolbiac à Denfert, en métro, comme une pro, allez hop en rang 2 par 2, tout le monde me suit, et celui qui fait n'importe quoi il est privé de cinéma !

Et là c'est tout mon orgueil qui gonfle en regardant le chat botté à côté de mes 12 petites images.


Sans compter leur petit sourire, leur joie quand j'ai fini de leur fabriquer un déguisement de sorcière en papier crépon qu'ils peuvent décorer; tout leurs petits compliments
"Tu dessines troooooooooooooooop bien les citrouilles !
Tu fabriques trooooooooooop bien les déguisements !
Tu fais trooooooooooooooooop bien de la corde-à-sauter !"

Y sont mignons parfois.

Mais bon là j'ai eu ma dose.
"non, rien de rien, non, je ne regrette rien"

Parce que c'est pas normal de se lever et de pleurer devant du lait chaud et des tartines de nutella.
Non non non.

Ou de faire des tests du genre "Etes-vous autoritaire ?" sur internet.
(C'est pas bon signe)

En passant devant la poste, je me rends compte que je n'ai plus que 300€ sur mon compte.

Et LA je culpabilise de n'y être pas allée les deux derniers jours !
Ca m'apprendra ...


Fête

"Emma je t'ai inscrusté à la soirée de Virgile tu viens ?"

Oh oui oh oui, j'avais justement envie de boire, loin de tout, oublier toute cette galère.

Tout a super bien commencé. Je me suis retrouvée

- En bas de chez Virgile
- Toute seule parce que Georgia répondait pas au téléphone
- Et j'ai casiment assisté à un viol ou je sais pas trop quoi de pas très cool

Je suis super rassurée. Heureusement je trouve Cyprien mon sauveur et on va à cette foutue soirée.

Ensuite, j'ai commencé à boire.

Donc

Je me rappelle de moi dans la baignoire de Virgile en train de dire 1000 mots d'amour à Matthieu alors qu'on est censé être en pleine rupture, moi en train d'insulter un mec parce qu'il est pas beau et que j'ai pu envie de le voir dans la cuisine, moi en train de crier parce que le monsieur pas beau viens de me vomir sur les chaussures, moi en train de faire un champoing à cyprien (sans savon ni eau), moi qui arrache le téléphone de Cyprien et qui coure dans les escaliers pour aller ouvrir la porte à Renaud Edouard Joel Dylan et Thomas, moi qui demande si Virgile est puceau, Moi qui ne veut pas rentrer chez moi dans cet état, Georgia qui prend 60 photos, la bataille de petit gateau franklin dans la rue vers 2h du mat', Renaud qui joue de l'accordeon vers 3h du mat', et moi qui m'endort comme une crotte vers 4h.

J'adore.



Il y a aussi ce mardi soir, "This is halloween", j'achète 2 paquets de bonbons pour mes petits frères et je monte de la RER. Je me sens fatiguée.

Je me retrouve à la soirée d'anniversaire de Marie. téquila vodka ?

L'alcool fait son effet, je fais pipi dans le jardin et je fais des sourires à tout le monde en riant.
Je prends une part de pizza.
AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIE !!!
Euh je crois que j'ai encore croqué dans ma langue pffff
Je mets mon doigt dans la bouche, je le ressors plein de sang
Euh ... MAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAATTTT !!!
Je chouine, la main devant la bouche, en montrant ma langue à tout le monde, sans parler parce que j'ai peur que ma langue tombe, hein.
"T'inquiète pas, la langue, c'est ce qui CICATRISE le mieux !!"
Ah je suis rassurée.
Et je m'endors comme une crotte dans le canapé sans m'en rendre compte, malgrès le strombinoscope qui envoie des éclairs réguliers dans mes yeux et ma tête qui ne veut pas s'arreter de tourner.
Trop d'émotions pour ce soir.
Je montrai dans la voiture les yeux à demi-fermés, avec un mal-de-langue, en regardant les étoiles.



Rêve

Il y avait ma prof de français qui nous emmenait dans un amphi, elle n'était pas aussi gentille qu'avant et j'étais déçue, je perdais le fil des évènements, je perdais ma classe, devant ce grand batiment, jusqu'à ce que le sol se mette à tomber, en dessus c'était le vide, j'ai peur de tomber mais mathieu me dit que ça va être super cool, alors je rassemble mon courage et je laisse le dernier bout de sol tomber avec moi dessus, je sens que mon coeur n'apprécit pas la chute, et puis c'est pas drôle de tomber eternellement, je vois une sorte de barre en fer comme dans le métro, je m'y accroche, et je reste suspendu, toute seule dans le noir de l'espace.



En ce moment on ne peut pas dire que ça soit la super forme, je suis plutôt du genre pomée, et j'avance, on verra bien de toute façon.
Ecrit par Emma, le Vendredi 3 Novembre 2006, 11:09 dans la rubrique Journal.




Nous

Deux espaces vides.
De la distance.
"Ne pas tomber dans tes bras, ne pas tomber ..."
Le besoin que tu sois là quand-même.
Cette impression de mort sous ma peau vivante, ce manque de battements de coeur, remplacés par des pleures réguliers, ceux qui accompagnent les tiens, désillusionnés.
Je te l'avais pourtant dis mon ange, que c'était toujours pareil.
Cette envie que tout redevienne comme avant, un peu de mensonge pour l'espoir, je ne veux pas que ça recommence, aveuglée par l'espoir, mais c'est le vide qui revient toujours.
Envie de courir vers toi, te donner rendez-vous là tout de suite, m'enfermer avec toi, mais je sais que je vais manquer d'air, que je vais manquer de vie.
Et l'on me donne des conseils, et l'on nous juge, et l'on me dit d'être forte. Les bons conseils.
J'ai pris cette habitudes de me taire devant les chagrins, juste de partager, écouter et essayer de comprendre. Les bons conseils, je les oublie. On ne peut pas comprendre.
Ecrit par Emma, le Samedi 28 Octobre 2006, 16:13 dans la rubrique Journal.





First centre de loisir
Jeudi

6h15
Mon réveil qui vibre
Moi qui hurle
(histoire de faire de la concurence)

"JE VEUX PAAAAAS ALLER AU CENTRE DE LOISIIIIIIIIIIIIR !!"

Mais personne n'est là pour me contredire. Alors c'est moi qui le fait toute seule (je vais devenir schizo à force)

J'ai les yeux encore rouge du chagrin de la veille, je n'ai pas beaucoup dormi, j'ignore totalement ce qui va m'arriver, je sais pas où c'est, je sais pas si je vais survivre, je sais juste que dans 12h je serai enfin dans mon lit.
...
Je suis SUPER motivée à fond les ballons
...

Je me pointe à 7h30 devant une école toute sombre, il fait nuit, c'est glauque. Bon je sonne quand-même hein.
Une dame m'ouvre "euuuuuuh je suis là pour le centre de loisir euuuuh ..."
elle, super réveillée "AH NON vous êtes TRES en AVANCE il faut revenir à 8h20 parce que là y'a PERSONNE hein désolé"
"merci beaucoup"

Je vais m'assoire sur un abri bus pour compter les 62.
Et je m'en veux terriblement de ne pas avoir TELEPHONE pour savoir à quelle heure PRECISE il aurait fallu que je vienne. Ca m'apprendra.

8h10 : Toujours personne. Eh bien, on reconnait les fonctionnaires d'un coup.

8h20 : Les premiers gosses qui rentrent, et qui vont faire du coloriage. Les autres animent qui rentrent et qui vont aussi faire du coloriage. Bon ok j'ai compris moi aussi je peux en faire DU COLORIAGE !!

Je vois que tout le monde se connait, même école même classe, et pour moi commence la lutte des prénoms :

Pablo, Charlotte, Leila, Fatouma, Léa, Thomas, Cécile, Aniss, Cédric, Louise, Pierre, Dodi, Dylan, Cassiopée, Sophia, Ny andou, Douna, Sophiane, Hanna, Kenza, Momar, Talla, Daniel, Amin, Yann, Alexandra, Bramou, Sarah, Penda, Brenda, Claudia, Anais, Maeva, Soumaila, Jessica, Juliette ...

44 enfants.

Et c'est toujours moins pratique d'attirer leur attention avec un "eh toi là bas" DONC allez Emma fais travailler ta mémoire ...

Le matin, ça se passe plutôt bien, c'est à base de "Il est beau mon dessin ? est-ce que je peux aller aux toilettes ? Comment tu t'appelles ?"
Des questions assez simple et des enfants plutôt calmes.

L'après-midi, c'est autre chose.

Faire faire une balle au prisonnier à 14 enfants de CP, pourtant ça a l'air d'une simplicimicicité !!!!

Au bout de 5 minutes

- 4 qui pleurent parce qu'ils sont tombés
- 3 qui ne veulent plus jouer et qui préfèrent ramasser les feuillent par terre
- 5 qui se battent
- 3 qui n'ont rien compris au jeu

Un gros bordel de cris d'enfants et moi qui me demande 1000 fois ce que ferait un bon animateur à ma place.

J'appelle donc du renfort "LOLAAAAAAA help me mes enfants ils sont horribles !!"

Lola arrive, dit 5 phrases : les enfants sont tous rangés 2 par 2 et près à jouer

Elle repart, c'est le bordel

Mais où est-ce que je bien pu mettre cette putain d'autorité.
Je fais tout mon possible pour que le jeu soit joué, mais je vois très bien que je ne suis pas à la hauteur. Comme si une bande de petites fourmis minuscules me grimpait sur le corps sans que je ne puisse rien faire, juste avoir les larmes aux yeux parce que tout me dépasse.

Je n'arrive pas à crier, je n'ai pas envie, je ne sais pas leur faire peur, leur montrer que c'est moi qui commande, que je suis la chef, j'ai trop longtemps été contre, je ne voulais pas grandir de peur de ressembler à ce que j'essaye d'imiter aujourd'hui, j'ai tout un flôt de pensées contradictoires qui se chamaillent dans ma tête.

A 18h, je m'en vais avec un énorme mal de tête, une envie de vomir, de dormir, de m'enfuir. Comme si les cris d'enfants raisonnaient dans ma tête.

18h30 : J'ai tout juste la force de me mettre dans mon lit et de m'endormir.

Je fais un rêve affreux, ou tout un village veut me tuer parce que je sors avec un psykopate qui à tué tous leurs cochons.


Vendredi

7h30 : mon réveil qui vibre
Moi qui grogne
Bah non 13h de sommeil c'est pas suffisant.

J'y retourne en imaginant le pire pour ne pas être "déçue"

Ô bonheur, Ô joie : il n'y a que 34 enfants aujourd'hui.

On recommence le coloriage, pi on fait des masques pour halloween, des deguisements en sac poubelle, des guirlandes qui font SUPER PEUR.

Je commence à les connaitre un petit peu

Pablo c'est le blond aux yeux magnifiques qui fera tomber toutes les filles quand il sera plus grand
Léa c'est la choupinette toute en rose
Aniss c'est le méchant rebel qui m'obéit jamais
Fatouma c'est celle qui se "fait des trucs avec son zizi" en se frotant sur les bancs (Irina tu avais raison, à 6 ans ils se masturbent déjà)
...

A 4h30, on fait une BOOM !

Oui, avec du jus de pomme, de champomy, de l'oasis et des bonbons.
Tout le monde assis sur les bancs et personne qui danse.
Une vraie boom enfin !

Alors je me sens obligée d'aller faire ma cruche au milieu de la piste pour les faire danser, on explose de rire, on tombe par terre, je ris de voir leur petit sourire emerveillé et naif, soudain je les aime tous.

"Oh t'as les cheveux orange au soleil !"
Qui sont mignons !

Roh zut demain c'est le week-end ...
Bon tant pis je vais faire une boom toute seule chez moi
Ca m'a donné envie de bouffer des bonbons toutes ces conneries ...
Ecrit par Emma, le Vendredi 27 Octobre 2006, 20:14 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :


feecora
feecora
27-10-06 à 21:22
Hello
Bon courage! j'ai bossé avec des enfants, ça paraît dur au départ mais en fait ils réussissent souvent à devenir attachants. Et puis la vérité sort de la .....
Accroche-toi!

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meeooow
meeooow
28-10-06 à 16:20
Re: Hello
Merci, je m'accroche !

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Mes voisins seraient donc des tueurs ?
J'ai découvert avec enchantement qui était mon colloc' des toilettes

J'étais en train de trifouiller dans ma boite aux lettres "des fois que" mais je tombe toujours sur du courrier pas pour moi (parce que je partage ma boite aux lettres avec deux ex-locataires aussi ...)

Bref, là, grand moment, il rentre dans l'immeuble.

- BONJOUR (voix hystérico-aigue comme je sais si bien le faire)
- Bonjour ... (du genre blasé)

On monte les marches, il me regarde aller jusqu'à ma porte.

Je pose mon sac et je joue du piano pour esquiver les devoirs.

Deux minutes plus tard, premier vrai contact, intense et tout ce qu'on voudra.

"Toc toc toc"

*Mais qui cela peut-il bien être ??*

Je me dis que j'ai du saouler un voisin avec mes trois morceaux de piano que je joue en boucle depuis dimanche.

- Excusez moi, est-ce que je pourrais vous emprunter du gel pour les mains ?
- DU GEL ??
- Oui pour le main, enfin pour se laver
- HEIN ??
- quelquechose pour me laver les mains
- AHHHH DU SAVON !!! Oui j'en ai attendez (je lui tends mon champoing Dop orange fluo)
- Merci, je vous le rapporte tout de suite
- OK !

C'est bizarre qu'il soit venu me demander du "gel pour les mains" pil-poil le jour où on se voit quand même non ?
...
En plus il m'a l'air louche ...
Hum bon ok j'arrête


la vie secret de mon américain.

Une fois Juliette lui a demandé ce qu'il faisait à Paris (je communique avec lui de la rue par sa fenêtre parce qu'il habite au rez de chaussé)

Il a répondu qu'il était en "vacances prolongées"

"Fais gaffe Emma, généralement les gens qui disent ça, en fait ce sont des criminels en fuite !! C'est pour ça qu'il se planque dans un neuf m² et qu'il ne sort jamais de chez lui !!"

Euh ...

Et aujourd'hui en rentrant, je le vois qui m'interpelle dans la rue "Oh Emma !"

il me raconte un tas de truc
j'en comprends la moitié
et en partant je réalise qu'il avait
- des lunettes noirs (suspect hein)
- un chapeau (very suspect)
- et un manteau à la colombo (SUPER SUSPECT)
- je crois même qu'il avait des gants pour pas laisser d'emprunte digital ...

...

Mais bon après faut pas s'arrêter à ce genre de détails hein ?
Pas vrai ?

(je vais quand même fermer le verrou)
("des fois que")
Ecrit par Emma, le Lundi 23 Octobre 2006, 19:07 dans la rubrique Journal.




Piano, tu es à moi

Matt jouant sur mon synthé
...
Je n'ai pas envie d'écrire des choses joyeuses.
J'aurais plutôt tendance à explorer le glauque, le morbide, le vide.
(Après tout je suis en pleine recherche de style)
(Oh l'excuse bidon !)


Ca manque de soleil, de chaleur, d'éclats de rire.

Un peu marre d'aller en cours, tous les matins, se forcer à quitter son lit, les mêmes gestes, les mêmes gens silencieux, les mêmes retards et mots d'absences idiots, les mêmes profs hystériques "je vais convoquer vos parents vous aller voir", les mêmes minutes perdues dans certains cours où il vaudrait mieux dormir, les mêmes sandwichs tout gras dans cette boulangerie robotisée, les mêmes discutions dans ce café pourri, les mêmes fringues, les mêmes interdits, les mêmes impossibilités et le même ciel gris, les frissons parce qu'il fait froid, la même tristesse de voir ce petit nuage gris posé sur mes habitudes.


Au milieu de cette salle vide, dans cette maison en deuil, je revois mon père jouant pendant des heures, j'entends sa tristesse, je fais silence, parce que c'est joli.

Depuis peu il y a un nouvel ami chez moi, tu sais, avec des touches noires et blanches, et si tu lui accordes un peu de temps, il est capable de prononcer des phrases magnifiques.
Je m'assoie devant lui, et je me rends compte que je ne connais pas grand chose, qu'il va falloir qu'on travaille, qu'on déchiffre et qu'on y arrive, un peu comme une consolation.


- Et ta flûte traversière, je peux m'en servir comme débouche-chiotte maintenant ?
- ... Mais Papa là j'ai des pulsions-piano, y faut pas refouler l'artiste qui est en nous !
- ...

En gros je me suis acheté un super synthé d'occasion, qui prend toute la place, qui fait des bruits bizarres, mais qui est beauuuuuuuuuuu ! (je sens que ça va vite devenir un objet d'art déco, tient ça serait pas mal accroché au mur ...) Mais le mieux serait qu'il me serve de piano hein.

Bon par contre la clef de fa c'est trop galère.
Va falloir que je révise mon solfège et ça me trou le cul m'embète profondément !
Mais si ça peut ensoleiller mes habitudes ...
Ecrit par Emma, le Dimanche 22 Octobre 2006, 17:34 dans la rubrique Journal.





Rêve étrange
Cette nuit j'ai fait un rêve étrange

Il y avait une salle d'attente, avec des femmes enceintes, l'une demande "et vous ça fait combien de mois?" elle répond que ça n'est pas un enfant qu'elle a dans le ventre, elle a décidé de se faire implanter un spermatozoide de chien, l'autre la regarde avec du racisme dans les yeux, et moi je me dis que son accouchement va être compliqué, je pense.

Le décors s'assombrit, il y a ma mère dans une pièce sombre, avec une lampe de poche, je lui dit d'allumer une lumière, ah oui merci, mais elle reste, je sens une tristesse en elle, la lumière elle s'en fou, immobile dans cette salle vide, presque sans vie.

Le décors s'assombrit, je suis dans un appartement, sur un canapé, il y a du monde, comme pour une fête, mais c'est un cours d'Histoire, Mathieu s'amuse à dire tout haut "Bah Emma tu notes PAS ton cours ???" mon prof qui s'approche, calme froid, les yeux sanglants qui regardent droit devant, qui prend ma feuille violement, elle est blanche, il l'a froisse et la jette, et moi pour me défendre "mais monsieurs je comprends pas votre cours j'aime pas l'Histoire !!" il ne me regarde pas, il s'éloigne. Il fait très sombre, un couple d'homosexuel se jette du balçon, suicide, j'ai de plus en plus peur, Matthieu devait venir me chercher mais il ne m'appelle pas, j'ai la crainte que mon prof revienne, qu'il me frappe, les gens disparaissent, il fait noir, je sens qu'il faut partir d'ici au plus vite, j'appelle Renaud parce qu'il n'habite pas loin, ça ne décroche pas.

Je me réveille brusquement.
Je me demande pourquoi il n'y a jamais de couleur dans mes rêves. Comme s'ils étaient transparents, juste avec des contours un peu flous. Je dois être démodée avec mes rêves en noir et blanc.


Bon je me sens un peu seule dans ce blog perdu, alors si vous lisez cet article, vous DEVEZ me mettre un petit commentaire (au lieu de m'en parlez sur msn), sinon j'arrête d'écrire !
Si si je suis sérieuse ! Pas de nouvel article

Voilà en fait je boude

J'ai le droit quand même ...
Nananère ...
Ecrit par Emma, le Mercredi 18 Octobre 2006, 16:58 dans la rubrique Journal.


alberto
alberto
20-10-06 à 13:00
Tu ne serais pas écoeurée de ton environnement par hasard ?
Tu es sûrement jeune et je pense que malgré ta jeunesse tu répugnes à accepter tout ce qui se passe et tout ce que tu vois se faire dans la vie. Tu t’imagines peut-être qu’il y a autre chose de plus normal et de plus beau, tu ne sais pas encore, mais la “page blanche” (pas encore noircie) est signe d’avenir. Bon courage !

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Petit récapitulatif

Dessin trouvé sur un blog

Petit récapitulatif de ma vie, de moi, de moi et de moi.
Et seulement moi.
Faudrait pas perdre les bonnes habitudes.
Mon entourage ?
Bah pourquoi ? Bon un peu ok.

Une famille

Une maman de 40 ans, tout juste "reconvertie"

Un papa de 50 ans, que j'ai lâchement abandonné depuis 5 mois (j'espère qu'il s'en sort bien tout seul, livré à lui même)

Un grand frère de 21 ans, marié à son ordinateur, mais capable de me faire rire à m'en faire pipi dessus quand il lache son écran

Un petit frère de presque 11 ans, roux jusqu'aux orteilles, assez timide et sensible, discret et mignon comme tout

Un dernier petit frère de presque 7 ans, blond-blanc, une petite boule de nerf qui me laisse toujours des bleus sur le corps, histoire que je pense à lui, une terreur

Des grands parents enracinés dans une banlieue "verte", qui font terriblement bien la bouffe, et qui à chaque fois me disent "c'que tu es belle, intelligente, gentille, calme, tu sais on pense toujours à toi, t'es sûr que tu veux pas un peu de monnaie ?"

D'autres grands-parents complètement absents de ma vie

Une petite rate : Lundi, un tantinet hystérique, et qui pisse partout (et qui bouffe mon tube de dentifrice aussi)

Des amis

Tous différents, plus ou moins présent, avec plus ou moins d'ambiguité passée pour la plus part. Donc comme là ça serait un peu long de tous les décrire (non pas que j'ai une foule d'amis, non non non) mais j'en parlerai pas.
Na

Un lycée

Où je passe ma dernière année (inch halla comme on dit je crois)
Avec des matières que j'adore
Sauf l'histoire.

- Bon Emma qui sont les trois Grands en URSS ?
- Euuuuuuuuuuuh ...
- Allez Emma c'est pas dur putain !!
- Bah euuuuuuuuuuh ... Y'a ...
- Bon je t'aide, ça finit en "ine"
- Euh ... TROTSKINE ????
- ...

"6/20"

Je crois bien que je n'ai jamais aimé l'Histoire. Moi et mon allure de hippie. On me surnome la hippie depuis que je suis au collège

- Emma t'as fumé ou quoi t'es trois d'tens !
- Eh Emma tes cheveux on dirait de la paille ! T'es fringuée comme une hippie en plus

Je crois que j'ai une attitude peace and love. Alors les guerres, les dictatures, les "Grands du monde" qui envoient des milliers de gens se faire tuer, bah j'aime pas.
Et pi j'ai écouter trop de Renaud depuis 4 ans.

Ca me perturbe un peu c'est sûr. Beaucoup me disent que c'est super interressant, qu'il faut savoir pour prendre des décisions, pour ne plus re-produire les mêmes erreurs ... J'ai quelques remords ...
Mais je préfère mille fois lire les petites histoires de chacun à travers des autobiographies.

Et la politique ... C'est bien beau la politique ... Mais comment on peut faire pour mettre tout le monde d'accord hein ?? C'est d'un compliqué ...

Voilà c'est fini je me sens mieux maintenant que c'est expulsé !

Sinon je fais aussi du français, de la philo, de l'anglais, de l'espagnole, de l'italien, du théâtre, du chant.
Et je prends mon pied.

A oui non il y a le théâtre qui me pose problème.
Parce que je suis plutôt timide en fait. Donc j'ai peur d'aller sur la scène.
J'ai peur des improvisations.
J'ai pour habitude de faire des sorties non-théâtrale du genre "euuuuh j'ai mal à la tête je suis malade je crois que je vais mourir je rentre chez moi allez salut !"
C'est pas très classe.

C'est dur d'improviser, j'ai perdu toute mon imagination, je n'ai pas de répartie, je tremble, j'ai besoin d'un texte, j'ai besoin qu'on me dise "joue tel role".
J'aime bien imiter, copier, representer. Mais je ne sais pas inventer.

Comme à mes cours de chant, quand ma prof me dit "ALLEZ EMMA LACHE TOI chante un truc au pif vas-y !!" et que je reste debout comme un baton comme si on m'avait demandé de redémontrer le théoreme de pytagore.

J'ai encore quelques progrès faire.
Mais je suis jeune !

Un 9 m²

Mon intimitée recherchée.

Par terre, des vêtements, des nounours.
Un évier qui me supplie "viens faire la vaisselle s'il te plaaaaaaaaaait !"
Un frigo presque vide (ketchup gruyère beurre lait, la ration de survie)
Un placard contenant plus de nourriture pour rongeurs que de bouffe pour humains
Un ordinateur qui prend toute la place, mais qui est à 2 cm du lit (avantage)

Un aperçu du paradis quoi.


Un bus

pour aller en cours. Le meilleur bus de Paris.
Ou les odeurs de sueurs s'entremellent aux "mais poussez-vous à la fin monsieur vous voyez pas que j'veux descendre ! - oui mais je peux pas bouger"
LE bus. Celui où tout le monde soupire, s'écrase, s'entasse, et pousse encore pour rentrer absolument parce que le prochain est dans 20 minutes.

- Pourquoi t'étais en retard Emma hier matin ? me dit ma CPE
- Euh ... Vous connaissais le bus 62 ?
- houla oui ... bon d'accord allez va en cours

bref.

Des amours

Quand j'étais petite je voulais

1. me marrier
2. avec un roux
3. aux yeux verts
4. et SURTOUT il fallait qu'il soit droitier



Bon bah je suis loin du compte.

1. Je suis contre le marriage
2. j'me suis rendu compte que les roux étaient rarement beaux
3. je ne tombe que sur des yeux bruns
4. et la plus part du temps, ils sont gauchers ...



N'allons pas jusqu'à dire que j'ai raté ma vie. J'avais juste des espérances débiles

Je ne sais pas trop où j'en suis aujourd'hui. Les filles, les garçons, les passants, les regards dans le métro qui animent mon peu d'imagination, de temps en temps. Je sais que je suis du genre à m'attacher très vite, très longtemps, que j'ai du mal à faire autrement, et cet amour frustré qui m'accompagne dans mon quotidien, qui me fait mal, mais au fond je dois aimer ça, un coeur plein ça rassure. Le mien est embouteillé, et mes pensées ne sont pas objectives, je suis tétue, ça me plait, et toi qui m'accompagne pour de vrai, qui me comprend, qui m'écoute sans m'arrêter, et qui court pour me consoler, je dois te dire quand même une chose : je t'aime.
Ecrit par Emma, le Mardi 17 Octobre 2006, 22:13 dans la rubrique Journal.





Elles



Aujourd'hui j'ai décidé de raconter mon pseudo "coming out". Je suis dans une période où l'homosexualité m'entoure complètement, m'absorbe, me fascine.

Jusqu'à mes 15 ans je ne savais pas que des filles pouvaient sortir avec des filles, ou des garçon avec des garçon.

Je me souviens d'un matin, chez mes grands-parents, j'avais allumé la télé, et je tombe sur le clip de Tatu, les deux fausses lesbiennes. "Il est bizarre ce garçon, en plus il a mis une mini jupe pour aller rejoindre sa copine, c'est bizarre ... On dirait presque une fille d'ailleurs ... et pourquoi il est maquillé ... euh ..."

Grand choc. Emma se réveille. Bonjour !

Alors j'ai commencé à beaucoup en parler, dans la cours du collège. Et puis dans une lettre, une amie m'affirme qu'elle pense être bi elle aussi. C'est vrai, je m'amusais à dire que j'étais bi, sans vraiment le penser. Ca m'a fait bizarre, j'ai réfléchis.

Ensuite il y a eu cette question d'elle "comment tu réagirais si je t'embrassais ?" moi qui devient toute rouge au téléphone, qui bégaye presque, et qui masque tout ça derrière un rire sans réponse. Là ça avait commencé, j'ai laissé à mon imagination le droit de faire ce qu'elle voulait. Progressivement, de plus en plus de choses. Les actes ont fini par arrivés.

Ensuite on s'amuse à aller dans le marai, comme quand on va a Disney land pour la première fois, on est fasciné, la gay pride et tous ces couples gays, c'est noël, carnaval, c'est la fête, c'est agréable. Je les rergarde toutes, avec envie. Je voudrais faire partie de ce monde, même si je sais que ça n'est pas vraiment moi.

Récement, il a eu ma mère.

- Emma, je suis amoureuse
- Ah ???
- Tu verras ce week end, c'est une surprise

J'aurais dû me poser plus de question, ça n'est pas vraiment son genre de faire des mystères au sujet de ses conquètes.

Un peu plus tard, avec Renaud sur msn

- ma mère est amoureuse mais je sais pas qui c'est
- t'es allée voir son blog ?
- non pourquoi ?

"cela fait 15 jours que je suis amoureuse ... le plus étonnant, c'est que c'est une fille"

...
30 secondes de récupération.
Ok, bah quoi, il est où le problème hein ? Maman a juste changé d'avis au bout de 40 ans de vie, et alors ?
"je crois que je l'ai toujours été, déjà à 16 ans j'étais amoureuse de ma meilleure amie, mais j'ai voulu faire comme tout le monde, et avoir des enfants ..."
C'est de la que m'est venu cette phrase : je suis née grâce à l'opinion publique !

Je vais la voir un dimanche. Elle est là, souriante. Elle me montre ses ongles : elle ne se les ronge plus. Ca me choque sur le coup, jamais je n'avais vu ses mains comme ça. Elle pianote sur MSN, avec une webcam, elle parle a plusieurs filles. Elle me raconte qu'avec Nathalie c'est fini, qu'elle est partie 4 jours sans prévenir, pour réfléchir, alors ma mère a refléchis pour elle. Elle aimerait une fille stable. Elle me parle et je la trouve bien dans sa peau, plus heureuse, épanouie. C'est étrange, comme si les hommes l'avait angoissé. Comme si elle s'était forcé à faire des études scientifiques alors qu'elle aime la litterature. Comme si maintenant elle s'était délivré. Je ne sais pas.

Juliette m'a prété les DVD de The L word. Zombifiée, je regarde les épisodes les uns après les autres, tous ces coeurs de femmes.

Et puis je suis encore un peu dans cette adolescence où tout le monde se cherche, je vois des couples lesbiens partout.

Et moi, je ne suis qu'une hétéro, parce qu'aucune fille ne m'a encore jamais fait souffrir, c'est peut-être pour ça que je les aime, pour moi elles sont belles et inofensives, il m'arrive souvent de me tourner vers elles quand "tous les hommes sont des salauds"

Même si je sais que j'ai tête d'hétéro à 3km.
Et que je me fais JAMAIS draguer dans le marai !

Pfff ...
Ecrit par Emma, le Dimanche 15 Octobre 2006, 18:51 dans la rubrique Journal.




Le second drame

Avant hier, après une lourde journée, je me dis
"vivement mon petit chez moi avec mon ORDINATEUR"
(même sans internet j'm'en fou).

Je monte les 3 étages, j'ouvre la porte
il y a un petit papier par terre.
EDF.
Ah, ils m'envoient enfin une facture ?
C'est bizarre j'ai un mauvais pré-sentiment.
Pourquoi est-ce qu'ils l'ont glissé sous ma porte, ils ont pas trouvé la boite aux lettres ?
Je lis dans le détail. Je vois le mot "résiliation".
J'ai un petit rire nerveux. B
on, bah, j'appuie sur le bouton de la lumière
rien.

Voilà, je me suis fait couper l'éléctricité. Ma chambre me parait vide. J'ouvre mon frigo pour manger une tomate : pourquoi est-ce qu'il est CHAUD mon frigo ?! Génial, je vais pouvoir jeter mon beurre, mon lait, ma mayonnaise et ... bah c'est tout j'ai pas un frigo super plein.

Il n'y a aucun numéro sur le feuille. Comment je les contact PFFF ! J'appelle Mathieu. Ca sert à ça les amis. J'appelle EDF "Ah excusez-nous, on n'était pas au courant de votre présence, alors bah on a couper ! Il faut prendre RDV pour rétablir tout ça ... Vendredi ça vous va ?" J'avais cours mais je ne me suis pas fait prier.

Que de merdum que de merdum. J'appelle mon daddy pour manger chez lui. Je suis obligée de m'éclairer avec une lampe de poche. Quoi de plus glauque !!! Je positive en mettant mon lecteur radio sur les oreilles, je passe le balai en écoutant RMF. J'ai envie de fumer une cigarette. J'en roule une : pas de briquet !! Je descends voir l'amérloque du rez de chaussé

- have you a briquet please ?
- Oh yeah tiens cadeau for you (il me tend un briquet)
- Thank you very much !!
- No it's not a super cadeau, look (il me montre que le briquet est casiment vide, mais je suis émue quand même. Quand on a plus d'éléctricité ... C'est comme si il m'avait offert un pot de nutella !)
- Thank you quand même !!
- (il regarde ma cigarette) Oh cannabis it's not good
- No ! It's just a cigarette !!
- Hum ... I prefer cannabis !!

On rit et il me parle de la californie. Il me dit "si l'alcool était interdit au moins de 20 ans en France, it will be the REVOLUTION !!!" et il me propose de m'apprendre un jeu avec des chiffres pas plus compliqués que le chiffre 5. Je l'aime bien mon amerloque . Chez lui c'est un peu comme chez moi, en 10 fois plus bordélique. Le soir il met la musique à fond, du rock, et il chante avec une voix d'alcoolique. La journée je crois qu'il dort. Il est gros, chauve, toujours en calçon, et toujours souriant. On dirait un peu une caricature.

Je fume ma cigarette sur mon petit balcon. Je décide de craquer et d'appeler Matthieu. Je me sens mieux après. Et je m'endors comme une crotte.

Je me réveille dans le noir. Je n'arrive pas à voir ma tête dans le miroir. Je lutte pour faire mes tartines, et pour mettre le dentifrice sur ma brosse à dent.

J'ai de moins en mois d'argent.

Une lettre de mon proprio. Il m'a envoyé une quitance de loyer. Je suis triste parce qu'il ne m'a même pas écrit un petit mot à côté.

Juliette m'appelle pour savoir si elle peut dormir chez moi ce soir

- Ouai ya pas de problème viens !
- Merci ! C'est cool !
- Ah et par contre là j'ai pu d'éléctricité m'enfin c'est pas grave !
- Euh ok bon je te rappelle si jamais j'ai pas trouvé d'autre endroit ou dormir

Merci Juliette ...

J'appelle Céline pour la voir après mon cours de chant. Elle est d'accord. Elle annule 30 minutes après parce qu'elle doit faire autre chose. Bouh.

Il fait froid, je suis perdue dans Ivry, il y a un mec bourré qui me regarde bizarrement, qui fait un tour autour de moi et qui s'en va. C'est super rassurant. Et mon bus qui a du retard !! Je me promets de passer chez quick et de prendre le MENU XL rien à foutre des conséquences !!!

Je rentre dans le bus en mâchant mon long bacon très élégament, ma paille et mon jus d'orange dans l'autre main. Un monsieur me fait un super sourire. 2 solutions :
- Soit il me connait
- Soit il se moque de moi
J'hésite.
Il me dit "Ca va ?" toujours avec un immense sourire.
Ca m'enerve je vois pas qui c'est.
Mais je suis d'humeur à sourire pour rien.
Ca y'est, je vois.
C'est le mec de la CAS. Le mec tellement moche que j'arrivais pas à le regarder plus de 3 sc d'affilées. Il avait le menton aussi long que le nez, et au milieu il avait une toute petite bouche, à peine visible à l'oeil nu, un peu frippée : la caricature d'un vieux sur un mec de 30 ans. Le pauvre.
Je suis tellement déprimée que je lui fais un grand sourire et un petit coucou de la main en sirotant mon jus d'orange.

(non mais depuis ça va mieux hein ya des moments comme ça et puis ça passe après !)
Ecrit par Emma, le Jeudi 12 Octobre 2006, 19:56 dans la rubrique Journal.






Le drame

Moi dans le RER

Voilà ça c'est le jour du drame

Lundi

1. Je me fais réveiller par le bourdonnement d'une guèpe (je me cache sous mes duvets) (j'ai peur des guèpes)
2. Pas de bus. Je loupe la première heure du lundi
3. Je n'ai plus d'eau chaude (pratique pour se laver)
4. Je n'ai plus de connexion internet (LE DRAME)
5. Je suis obligée de rappeler télécom
6. Ils me disent que c'est normal, c'est l'activation
7. Donc je n'aurais pas internet avant le 23 octobre maximum, sinon je les rappelle
8. Bon
9. J'ai même pu le droit à du bas débit pourri
10. Je vais prendre une douche chez mon père
11. Y'a rien à manger dans son frigo
12. Je m'endors au lieu de bosser
13. J'aurais pas dû me coucher tard
14. Je loupe les cours de l'après-midi
15. J'ai pas de place assise dans le bus
16. J'ai envie de regarder un DVD, pour me consoler
17. Y'a que des navets au vidéo futur
18. J'ai plus qu'à faire mes devoirs
19. Et la carte imagine R a augmenter de 10€
10. Je comprends pas pourquoi
21. Je crois que c'est tout
22. Ah non j'ai le nez qui coule
23. Et j'ai un bouton sur le nez qui part pas

...

Mardi

1. Je n'entends pas mon réveil
2. Heureusement Mathieu m'appelle
3. Je dois me speeder
4. En sport le prof nous dit que la TL2 (dont moi) avons été "déplacé de groupe"
5. Je trouve ça super injuste mais je me promets de faire un scandale dans le bureau de ma petite CPE
6. Je me prends une balle de volley dans la tête
7. J'ai le tourni
8. Je m'en prends une deuxième
9. ... Et une troisième dans la poitrine
10. J'ai la sensation qu'on veut VRAIMENT que je dégage de ce groupe
11. Je vais à place d'It pour donner mon dossier d'animateur
12. On me dit "voilà vous êtes la 2ème sur la liste d'attente pour les prochaines vacances mais il faut savoir que quand un directeur a besoin d'un animateur, il fait d'abord appel à ceux qui travaillent le mercredi (pas moi), puis aux anim' qu'ils connaissent (pas moi) et ENSUITE ils nous appellent pour avoir des anim' (quand ils sont desesperés en fait ...)
13. Je suis un peu pessimiste du coup
14. L'entretien a duré plus d'une heure j'ai loupé le cours d'anglais
15. Ca fait 3 absences en 2 jours (clap clap)
16. Je m'achète un Giant au quick pour me consoler
17. Le Giant est tout minuscule ça m'a pas du tout consolé
18. Chez moi je mange une tomate gorgée de sel en écoutant Debout Sur Le Zinc
19. J'ai toujours pas fait mes devoirs
20. Et j'ai toujours pas le moral

Heureusement il y a mes grands parents
"Ma petite Emma,
Je sais que tu ne nous as rien demandé mais ça nous fait plaisir de t'envoyer ce chèque
Ton papy et ta mamie"
Ecrit par Emma, le Jeudi 12 Octobre 2006, 19:47 dans la rubrique Journal.





387eme bilan

fée de Loisel


"J'ai envie de te supplier de m'aimer"

Il est 3h de l'après-midi, je suis toujours enveloppée dans mes duvets, j'ai les yeux dans le vide et les pensées qui se chamaillent. Je relis l'un de ces textes "J'ai une fleur fanée dans le ventre" ça m'empeche un peu de respirer, j'ai le coeur serré par toutes ses phrases poignantes, je ne voudrais pas trop faire comme elle mais j'y pense trop souvent et c'est dur de s'empecher d'approcher ce qu'on aime. J'ai le coeur qui bat de plus en plus fort. J'en ai assez de lui, qu'il se taise pour une fois, qu'il arrête de me trahir quand j'enfile mon déguisement de mauvaise actrice, qu'il arrête de me crier ce que je n'ai pas envie d'entendre, qu'il arrête. Qu'il comprenne que ça n'est pas possible, que ça ne le sera jamais, qu'il y a des choses comme ça qui ne se modifient pas, qu'on ne peut pas forcer les gens. Ca n'est pas seulement un sentiment très intense, un attachement englobant la tendresse et l'attirance physique entre deux personnes. Non tu t'es trompé. Il y a quelque chose de plus fort encore, je crois qu'on ne sait pas bien ce que c'est, mais quand ça s'empare de moi, je sais que rien ne peut l'effacer, que quand on se penche pour regarder on se cogne contre l'impossiblité. Ca fait mal évidement. La passion fait toujours mal.

Le temps n'arrange rien, les efforts non plus, j'aurais beau écrire autant de lignes que je le pourrais pour exorciser, ça ne change pas.

Hier j'étais assise au fond de ce petit jardin que je connais trop bien. J'essayais de ne plus écouter ce qui se passait là haut. Ca criait fort. La porte s'ouvre et je vois mon père qui me dit "excuse moi ma fille, je suis désolé, eh oui c'est moi ton papa" et il me lance un bisou avec sa main. Qu'est-ce que je peux répondre à ça ? Un sourire un peu ému. Dans ces moments là il n'y a plus rien qui puisse sortir de ma bouche. C'est comme quand on me parle de politique : c'est trop compliqué. Toute cette souffrance sous un manteau de haine, comment je pourrais lui en vouloir. Je regarde la petite allée au fond du jardin. J'ai envie d'y entrer pour voir. Avant c'était un passage magique, sombre,à l'abris de tous les regards, j'étais une exploratrice et c'était mon labyrinte. Je suis rentrée dedans, et je me suis sentie beaucoup trop grande. Il n'y avait plus que des toiles d'araignées. Quelque chose m'a quitté et ne reviendra pas. Je voudrais encore avoir 5 ans. Je voudrais encore m'amuser à me cacher tout le temps. Dans les magasins, sous les lits, derrière les lampes, en haut des arbres. J'ai toujours aimé me cacher dans des petites boites, j'avais une bulle autour de moi, rien ne m'atteignait, je protégeais mon émotivité, j'étais seule et c'était bien. Je me suis réveillée à mon adolescence, ça m'a griffé, j'ai désiré des regards, des gestes, des mots prononcés à mon oreille.

Je n'aurais pas du grandir.
Ecrit par Emma, le Dimanche 24 Septembre 2006, 15:33 dans la rubrique Journal.





Grande décision d'orientation



Il ne faut jamais aller voir les assistance sociale. Il ne faut pas que je devienne assistante sociale.

Je suis allée la voir aujourd'hui pour savoir si, avec mon nouveaux logement et tout, je pouvais avoir une bourse plus avantageuse. Je mets 7 jours avant d'avoir un RDV avec elle (ça se croit encore en vacances !). Ensuite, je rentre dans son bureau "bonjour" je m'assoie. j'explique mon problème, clairement, rapidement, simplement, enfin j'abrège parce que j'en ai marre de tourner dans le rond de l'administration.

Elle m'écoute attentivement, puis elle commence à dévier sur "Et pourquoi es-tu partie de chez ton père ? Où habite ta maman ? Est-ce que tu as des frères et soeurs ? Pourquoi tu ne veux pas manger à la cantine, c'est beaucoup plus équilibrer, pense à toutes les maladies que tu peux avoir plus tard ! Tu es sûre que tu ne veux pas revenir chez ton père ? Tu n'as pas peur de déprimer le soir toute seule ? C'est grand chez toi ? Houla c'est minuscule ! Et comment tu vas payer ton loyer ? A ta place j'aurais attendu, tu vas surement rater ton bac ... Tu veux faire quoi plus tard ? Psycho ? Fais gaffe, ya vraiment très peu de débouchées dans ce secteur ... Y'a vraiment rien d'autres qui t'interresse ?"

Franchement, franchement de chez franchement, si jamais je fais des études de psycho, et qu'un jour j'emets la plus petite hypothèse d'être juste interressée par le métier d'assistante sociale, n'hésitez pas : soyez ferme et juste, remettez moi sur le bon chemin !

(En plus j'ai pas eu de bourse plus avantageuse. Dans le genre "sert à rien", c'est du propre !)
Ecrit par Emma, le Mardi 12 Septembre 2006, 19:45 dans la rubrique Journal.




L'influence ?

Ce week-end j'ai rompu avec mon copain. Deux heures après l'envoi d'un texto décisif, je suis revenu sur ma décision. J'ai réalisé que je m'étais fait influencer par mon entourage, par la doxa. Après tout, l'opinion publique a bien tué Socrate.

Je suis en couple depuis 9 mois, j'ai 18 ans, je suis jeune et fraiche, je me fais draguer régulièrement par des cas sociaux, ce qui prouve que je suis belle, intelligente ... BREF ! Je me pose souvent cette question : Certe, je suis avec lui et je l'aime, mais si ça s'trouve mon prince charmant, c'est mon colloc' des toilettes, tous les jours je manque de le croiser, mais le jour ou je le verrais ça serait the real love. C'est quand même grave !

Comment peut-on savoir si on ne passe pas à côté d'une vie meilleure.

Je sais que je me pose beaucoup de questions. Par exemple, est-ce que je fais bien de choisir fac de psycho, au lieu de lettres ? On est souvent tenté de chercher le bonheur absolu, et de remettre certaines choses en cause. Je me demande toujours 100 fois si j'ai fait le bon choix ! Pour l'achat de 6 rouleaux de PQ 100% recyclés, ou pour le choix de mon copain. Quoi que lui, je ne l'ai pas choisit. Et il n'est pas si mal !

Il y a cette phrase que j'ai entendu 2 ou 3 fois "tu mérites mieux". Qu'est-ce que ça veut dire ?! Comment savoir qu'une personne en mérite une autre, que faut-il faire pour avoir telle personne en récompense ? L'amour, ça n'est pas simplement un "sentiment très intense, un attachement englobant la tendresse et l'attirance physique entre deux personnes" ?

Et on a cette manie, même moi je l'ai, de vouloir apprécier l'amoureux de sa copine. Il faut qu'il soit à notre gout. Sinon ça nous embète un peu, en plus elle passe tout son temps avec ce gros looser, con comme ses chaussettes. On ne pense plus au bonheur de l'autre, et inconsciement ou pas, on essaye de les séparer. "De toute façon, ça sera mieux pour elle et pour moi." Je n'aime pas les couples. Je le dis souvent. Pourtant je suis en couple. Peut-être que j'ai honte de ça ...

Aussi j'ai le cul entre deux chaises.

Au fond, depuis longtemps sommeil en moi cette petite envie de faire comme les hippopotames : je choisirais un autre hippopotame, et toute ma vie je la passerais avec ce même hippopotame. Mais le dictionnaire dit qu'ils sont en voie de disparation. J'ai l'impression que l'amour disparait, qu'il n'existe plus depuis l'invention du divorce, ou qu'il n'a jamais exister, que les gens ont fait semblant, que les contes de fée sont là juste pour nous faire réver. Parfois ça m'arrive de penser des choses comme ça ...

Alors moi, Ô Grande Emma, pour être plus forte, je voudrais pouvoir vivre seule. Ne jamais me marier, ne jamais avoir de prince, ni de grande maison au bord d'un lac, ni de chat ... Ne pas avancer dans la quète d'une situation, ne pas s'endormir sur des espoirs. (Mais être une femme libérée tu sais c'est pas si facile nan !) (hum)

Quand on est en couple, on a envie d'une rencontre, de palpitation dans le coeur, d'intensité. Mais quand on est seul, on a envie d'entendre des "je t'aime mon amour". L'amour c'est aussi désirer ce qu'on aura jamais, s'obstiner et faire du mal. L'amour, c'est une quête de sa moitié, donc de soi, car "l'amour est un enfant capricieux et malhonnête, qui n'pense qu'à lui qu'à sa pomme sans se soucier du reste" ...

Peut-on réélement choisir son mode de vie ? Ne sommes nous pas obligé de suivre nos instincts, nos sentiments ? Est-ce qu'un romantique peut se permettre une vie de Don Juan ? Est-ce qu'une femme indépendante doit se forcer à rester stable ? Moi, à moins d'un accident de voiture qui me fasse perdre la mémoire et me change complètement, je crois bien qu'on m'a donné un gros coeur, du genre plutôt bruyant, qui n'aime pas du tout se retrouver tout seul. Un peu chiant-chiant sur les bords. Je serai donc obliger d'investir dans une maison au bord d'un lac. (It's life !)
Ecrit par Emma, le Lundi 11 Septembre 2006, 19:43 dans la rubrique Journal.
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Commentaires :


Ninette
21-09-06 à 22:24
mais oui !!!
Est-ce qu'un romantique peut se permettre une vie de Don Juan ?
Et oui hélas... regarde moi ma ninouille... ='(

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meeooow
meeooow
24-09-06 à 16:01
Re: mais oui !!!
Vi c'est vrai =/
Je suis un peu bèbète ^^

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Un grand pas vers la laverie



Regardez-là qui court dans tous les recoins de ma chambre. Regardez-moi étalée sur mon lit, après une journée intensive de 3h de cours. Elle saute comme un mini kangourou et ça me fait sourire.

Je me dis que je vais aller à la laverie dans pas très longtemps. Je n'ai plus de culotte propre dans mon tiroir.
Aujourd'hui, à 5h moins 12, le grand moment va avoir lieu.

Je récapitule

Introduir le linge dans le gros cube
Mettre du produit à laver le linge quelque part
Actionner la machine après avoir touché à des boutons

Je n'en sais pas plus. J'ai la trouille soudainement.

Je m'aventure une première fois dans les lieux. Je devais vraiment avoir une allure de touriste quand

- Vous avez besoin de conseils ?

Je me tourne. C'est le monsieur de la laverie.

- Euh ... non merci beaucoup

Il ne faudrait pas qu'il sache qu'à 18 ans, je n'ai jamais fait tourner de machine à laver.
Je me promets donc de revenir après avoir acheté une boite de lessive, déterminée.

A mon retour, je suis armée d'une valise de linge sal (il était temps). Je jette le tout dans la machine numéro 15 et je vais payer. Je mets sur 30°, je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être que j'ai peur que ça lave trop.

Je me demande combien de temps ça va mettre. Il y a des grands panneaux sur les murs "30° = 25 minutes" pourtant je mets trois minutes à comprendre. Je remonte dans ma chambre regarder un Sex & The City et je redescends pour faire sècher le linge. Une vraie pro.

Tout ça pour dire UNE SEULE CHOSE : Même une machine à laver peut m'intimider. J'ai plus qu'à aller m'étaler sur mon lit, again.

Ecrit par Emma, le Mercredi 6 Septembre 2006, 19:40 dans la rubrique Journal.





Les éclaireurs

Séance peinture


Elle m'a fait penser à une fleur étrange munie d'antennes translucides et d'un coeur en skaï mauve et je connaissais pas beaucoup de filles qui pouvaient porter une minijupe de cette couleur-là avec autant d'insouciance."

37°2 le matin, Philippe Djian.


Je me replonge dans quelques romans qui me plaisent. Un mois sans lire c'est long. Je suis rentrée il y a deux jours de vacances. Cinq heures de train, les yeux dans le vague, à réfléchir un peu à n'importe quoi. Puis les lumières de Paris qui s'approchent lentement de moi, je souris de joie, impatiente. Et le train qui s'arrête, je sens cette odeur parisienne, j'en ai pleins les narines, ça me fait un bien fou. Me revoilà. Je dis en rigolant que l'air des hautes vosges est trop agressif, trop pur, bouark !


Je suis partie 16 jours avec les Eclaireures et Eclaireurs De France. Je n'avais aucune idée de ce que c'était. J'avais demandé à mon frère de me faire partager son expérience personnelle "Alors c'est comment les éclés ? - Bah... c'est bien. - C'est à dire ? - Bah ... C'est bien. Tu verras par toi même !". Ouai. Les dates du séjours allaient parfaitement, j'avais envie d'avoir mon BAFA, allez hop c'était parti. Très motivée, un peu stressée.


Comme chaque fois que je me retrouve seule dans un monde inconnu, je suis timide. Cette étiquette me suit malgrès moi. Je crois que je suis arrivée à un point où ça ne me dérange plus. Ca fait juste partie de moi. J'arrive à la gare de Longyon, accueillit par Jean-marc, Floriane et Emeline. Je retiendrai les prénoms plus tard. On arrive chez Mara et Jean-marc, où je découvre les autres animateurs. On mange des pattes, j'écoute les blablas et les rires de tout le monde, je me sens déjà bien ici.


Le lendemain, on se lève tôt. J'avais prévu le coup en emmenant une boite d'aspirine. Mais je suis de supra bonne humeur, les sourires s'échangent de visages en visages, et les mots commencent enfin à couler de ma bouche.


Les enfants arrivent à la gare un par un. J'observe surtout les parents. Pour me faire une idée. On monte dans le bus, je m'assoie à côté de ma collège-respon-louvetaux. J'ai beaucoup de mal à me mettre en situation de responsable. Je me sens comme une enfant qu'on aurait envoyée en colo, je suis attentive aux ordres des respons, j'applique ce qui a été dit, et je regarde les enfants qui sont là, mais à qui je ne parle pas encore. Je communique en sourire. De temps en temps je demande un âge. J'ose même des "ça va ?" mais pas trop non plus.


Je me sens très vite dépassée. "Emma, occupe toi du brossage des dents, prends une bassine - OK" Alors une bassine ... pour se laver les dents ... comment que j'vais faire ça moi ? est-ce qu'ils doivent cracher dans la bassine, ou à coté ? Et la brosse à dent ils la rincent où ? ils peuvent pas cracher dedans et remplir leur gobelet dedans non ça peut pas être ça ... Indécise, je me retrouve avec au moins 4 petits, la bouche pleine de dentifrice, en attendant mon signal pour pouvoir se rincer la bouche. La directrice me voit en train de galèrer et s'énerve. Je lache l'affaire du brossage de dents. Tout me dépasse d'un coup. Pourquoi on va pas tout simplement au lavabo ?


J'ai eu beaucoup d'avis sur les éclés et le scootisme. Je me suis demandée pourquoi on faisait tout ça. Pourquoi on dort dans des tipis alors qu'il y a des lits, pourquoi on construit des tables alors qu'il y en a des toutes faites dans le centre, pourquoi tous ces retours en arrière. Pourquoi partir deux jours en exploration si c'est pour dormir dans une salle 10km plus loin.


Finalement je m'y suis habituée. Je me suis même surprise à aimer ça. D'un côté j'étais "la parisienne", à qui on demande si elle a dèjà vu une vache dans sa vie, de l'autre je me sentais un peu éclaireuse avec mon look short-chaussettes-colorées-qui-dépassent-des-chaussures et le pull complètement taché de peinture. J'ai du assimiler tout un vocabulaire rigolo "le PAM, le PADAM, le froissartage, le bona, l'explo, les respons, le cinquième ..." qui me semble familier maintenant et qui me rapproche un peu.


Il y a eu Martin avec ses lacets défaits. "Eh Martin tu pourrais faire quelquechose pour tes chaussures - Je sais pas faire mes lacets" Ah.

Souvent quand on est un peu plus grand, on croit que les choses sont évidentes. Mais en fait, faire des lacets ça s'apprend. Alors comment vais-je faire pour lui éduquer la chose ... Y'a une histoire de petit lapin qui saute dans une prairie et pouf le lacet est fait. Non ça marchera jamais ... Je décide de lui montrer l'acte au ralenti. Ca me parait super compliqué d'un coup. D'ailleurs, je ne me souviens plus du tout de MON apprentissage. Trou noir. Et quand j'y pense encore un peu plus, je me rends compte que j'avais des scratchs. C'était la mode. Le top c'était de les croiser. C'est mon frère qui m'avait tout appris.

"Alors Martin tu t'en sors ?" Il avait réussi. Tout seul, en cinq minutes. Encore une preuve que je ne sers à rien.


Il y a des petites phrases que j'ai beaucoup entendu et que j'ai envie d'écrire :

"Casse pastèque sur tête Pascal !
Pafcal, le cassoulet !
Au taquet ! Oh l'travail !
Un doigt deux doigts trois doigts quatre doigts OUAI !
Grognasse !
NON VAS PAS AUX TOILETTES ! ya Jérome qui fait caca ... faut pas le perturber !
Oh la vérole, charogne !
Salut copine !"

Et cette chanson qui m'a émue un soir de guitare :

"C'était son nom lalalalalalalalaaaa
un vagabon qui vivait de soleil d'espace et de chansons"


Il y avait le Bona. La première fois je croyais être tombée dans une secte. Personne ne commence à manger tant qu'on a pas fait le Bona. Quelqu'un se met à hurlet "BONA BONA" et tout le monde en coeur qui répond "PETIIIIT" et ça continue "ON DIT ON DIT - MERCIIIIIII - A VOUS A VOUS - AUSSIIIIII - LE REPAS EST - SERVIIIIIIIII - LES ECLES C'EST - LE PIEEEEEEEEED" et pour finir "JEROME A DES - BEAUX YEEEEEEEEEEUX" Euh ... ?


Les éclés, c'est aussi dormir sous des tipis par 7° et une alerte inondation. C'est aussi faire la vaisselle en chantant CE REEEEVE BLEUUUUUUUUUUUUUUUU et passer le balai en dansant le twist. C'est des jeux autour d'un feu de camp, des chamalow-party, des grosses bananes en guise de cernes et des quarts de lune à la place des yeux. Des fou-rires, quelques pleures et une tête pleine de bons souvenirs.


Au bout des seize jours, quand le car revient pour rapporter les enfants chez eux, je les vois qui se jettent sur moi pour me couvrir de bisous. Wahou. Ca me fait tout bizarre. Ils sont vraiment adorables. Je les embrasse tous avec le sourire de les avoir connu.





De mars à juin 2006 ...

21/03/06 - Je suis majeure. Oui, et alors ?
23/03/06 - Quelques une des choses qu'il faut tout de même que je fasse avant de devenir adulte
24/03/06 - Régime, mode d'emploi
27/03/06 - Comment passer le cap de la quarantaine
30/03/06 - Questions
31/03/06 - Petite frayeur du jeudi
02/04/06 - Mon nouveau joujou
06/04/06 - SFR c'est moins cher
13/04/06 - Notre rencontre
24/04/06 - Découverte scientifique
27/04/06 - Envies d'adolescente
09/05/06 - J'en ai marre de ce blog
20/05/06 - Allez allez je n'arrêterai pas
27/05/06 - Déprime
07/06/06 - J'adore la police
13/06/06 - L'école est finie
20/06/06 - C'est quand qu'on rit
27/06/06 - It is not because you are
29/06/06 - L'oral c'est du blabla !!
11/07/06 - Le déménagement



July 11

Le déménagement


le déménagement, c'est tout un langage à remettre en cause

- Tu l'as laissé où ton chargeur ?
- Chez moi
- Bah jle trouve pas !
- Enfin je veux dire "chez mon père" !
-Bon ok, maintenant on va mettre au point un CODE : Quand on dira "chez ton père" ça voudra dire "chez ton père", et quand on dira "chez toi" ça voudra dire "chez toi" !
- Ok !!!!!
- Bon maintenant faut l'appliquer
- ...


C'est un danger terrible à affronter

- (vers minuit) Matthieu j'ai peur
- Peur de quoi ???
- Je sais pas j'ai peur du métro
- ??
- Je connais pas ce métro je suis pas rassurée !!
- Mais Emma on va juste dans ta nouvelle chambre
- Oui mais j'ai peuuuuuuuuuur !!


C'est aussi des imprévus un peu encombrants qui vous tombent dessus

Moi : Ca y est j'ai ma chambre !!!!
Emilie : Trop bien !! C'est quand que tu fais ta crèmaillère !?
Moi : ... une crèmaillère ?
Juliette : Ouai tu nous invites tous ?
Moi : Euh ...
Victor : Tu comptes planter ??
Moi : Bah ...

Eh oh, neuf mètre carrée ma chambre !!


Il y a aussi les grandes folies

- On va dans la rue où ya pleins d'animaleries ?? J'ai envie d'aller voir les p'tites rates
- Ok

On fait trois fois le tour de l'île St Louis. Je suis paumée, ça m'énerve, je râle tellement fort qu'une femme se retourne pour nous indiquer le chemin. Hum ... Pas toujours très discrète moi.

Mais on arrive enfin. "WAHOU ELLES SONT TROP CHOUPETTES ON EN ACHETE UNE TOUT DE SUITE !!! - mais on a pas encore la cage ! - m'en fou, elle dormira dans la douche !" Ratounette est achetée. Toute douce, elle a deux mois. J'lui ai toujours pas trouvé de nom. Comment ça sera quand j'aurais des gosses ...


Je suis dans ma chambre. J'ai piqué le PC portable de mon franjin pour avoir un peu de musique parce que sinon c'est glauque. J'ai collé des dessins aux murs. C'est dingue ça. Il suffit de qqs bouts de papiers pour se sentir chez soi. Les murs blancs, ça a quelque chose d'inquiètant. Georgia m'avait dit qu'elle me filerait un de ses nus quand j'aurais ma piole. La classe ! Mon immeuble est désert. Ah si, l'autre jour j'ai vu un voisin sortir des toilettes. Trop la classe !!!


Ce qu'en pense mon père, j'en sais rien. Mes grand-parents s'inquiètent de me savoir seule dans une chambre. Et moi je repense à cette phrase "le pire c'est de vivre seule. De rentrer et de n'avoir personne". Alors je redoute ma première nuit sans Matt. Il est une heure du mat', Georgia vient de partir, je prends une douche, et je joue ma nudiste étalée sur le lit. Je roupille en moins de deux. Ca va, c'était pas trop difficil.


Je fais un déménagement progressif. Ca consiste à faire un voyage par jour, prenant des affaires chez mon père, déposant quelques chaussettes sales en échange. C'est assez simple à faire. Je prends mes peluches, mes fringues, mes chaussures et je fourre tout dans une valise. Le plus dur sera de transporter le matela. Je me voyais déjà en train de le trainer dans le métro, en sueur, bousculant tout le monde à l'heure de pointe. Dommage, finalement c'est le père de Georgia qui va me le livrer avec sa voiture ... Et moi qui rêvait d'aventure !


Je n'ai pas trop le temps de mettre ce blog à jour, désolée pour ma fan. J'ai pleins de trucs administratifs à faire. J'ADORE l'administration. J'avoue que je suis un peu à l'ouest. "Bonjour, je viens faire tamponner ma carte imagine R ! - Tu t'es ré-inscrite au lycée ? - Euh ... je sais plus, c'était quand les inscriptions ? - Comment ça tu sais plus ???" Pauvre de moi, j'avais complètement oublié de m'inscrire. Un pion s'est moqué de moi. Je l'ai revu le soir même à la super méga fête de Rodin. J'avais emmené une bouteille de wisky coca. Emilie, Matt, Juliette et moi, en rond dans la cour du lycée vers minuit. L'alcool est interdit évidement. Et là, cinq pions passent quand je suis seule avec le wisky posé en évidence. "Mais c'est la jeune fille de toute à l'heure ! (il m'imite avec une voix niaise) Ah bon il faut se ré-inscrire au lycée je savais pas !" Hum ... Et moi, un peu pompette, je ris comme une baleine. Y sont sympa les pions. Mais j'les aime pas !


Une petite note sur le foot ... J'ai regardé le dernier match. Juste pour voir. J'ai beau ne pas m'interresser au foot, ne jamais en parler, le détester même; impossible de ne pas être courant. Surtout à Paris. Eh bien ya pas de quoi être fièr !!!! Le foot c'est violent, c'est nul, c'est nationaliste, et surtout c'est envahissant !! Pourquoi le foot ?? Il y a des choses beaucoup plus interressantes. "Ces fanatiques fou furieux, abreuvés de haine de bière, déhiffiant les crétins en bleu, insultant les salauds en vert" Renaud. Nananère moi j'aime pas le foot.


J'avais raison pour mon oral. Je l'ai bien réussi j'ai eu 16. Miracle. J'ai 30 pts d'avance pour les épreuves anticipées. Allez Emma tu peux avoir ton bac !! On est TOUS avec toi !! ... Pas vrai ??


Trève de bavardage, j'vais me préparer à partir en vacances ! Adios amigos !

(Je pense que j'ai trouvé un nom pour ma rate : Lundi ! C'est classe hein ? Parce qu'on l'a acheté un lundi, alors j'me suis dit que ... enfin comme dans la famille Adam's quoi ! Avec Mercredi. J'm'en fou c'est décidé elle s'appellera Lundi !! Tant pis si elle a des séquelles psychologiques !)


Robin, un jour sur MSN :

Robin dit :
oubli pa ke jte doi une religieuse
Robin dit :
sinon sa va mal allé
Robin dit :
é jcompte bien te lofrir prochainement
Robin dit :
je c je t pa la
Robin dit :
donc jespere
Robin dit :
ke tt va bien ds ta vie
Robin dit :
é a biento jespere comik va

Comique, moi ? Je ne comprends pas !



June 29

L'oral c'est du blablabla !!

Malgrès quelques bafouillages dû au stress,
malgrès quelques "C'est VACHEMENT MARRANT comme texte, euh enfin ... c'est très interressant je voulais dire...",
malgrès que j'avais à peine révisé Lambeaux,
malgrès TOUT CA (oui quel calvaire)

eh bien OUI ! J'ai réussi mon oral !

J'ai eu le droit a des "c'est tout a fait ça que j'attendais, oui exactement continuez"
et pour finir un magnifique "Je dois dire que c'est tout à fait satisfaisant" qui ponctue et qui me rend ma liberté.

J'ai la parlote et le sourire. Le soleil m'éblouie et me dit que c'est les vacances.

La nuit je me voyais arriver à Louis le Grand, les mains dans les poches "oups ma convocation, soyons discret" et je me faisais interroger par celui qui joue cloclo dans Poduim (l'acteur que je peux pas piffrer). Il s'endormait pendant mon introduction. Hum ! Heureusement que je ne suis pas mémé Irma.

Comme quoi franchement, ya pas besoin de réviser. Pas avec Mme Roger comme prof. On est des sur-entrainés.

On s'en tamponne du bac. C'est fou ce besoin d'afficher sa réussite. C'est peut-être parce que j'arrive pas à y croire. Je pensais que j'allais le rater. Et je me suis surprise en train de blablater non-stop du début à la fin. C'est drôle. J'me fais rire. Mouahaha !
J'VOUS AIME TOUS !!



June 27

"It is not because you are"

J'ai révé que j'emmenageais dans mon neuf mètres carré. La salle s'agrandissait de plus en plus, une fenêtre au plafond qui apparait, puis un petit renfoncement au fond de la pièce, de plus en plus grand, deux lits superposés qui s'y installent, les murs qui s'écartent, "oh une télé !", et puis une nouvelle porte "ça alors, une cuisine !" il y a un grand frigo, je l'ouvre, il est plein "le proprio a même pensé à faire les courses !" Marie me montre qu'on peut sortir par la fenêtre, je suis au moins au 20eme étages, j'ai un peu peur, ça penche, je rentre, la pièce est encore plus grande, il y a pleins de matelas partout, et de la moquette, ma mère vient me rendre visite, avec tous mes frères et mon beau-père. Je compte le nombre de lits dispo. C'est bon tout le monde peut rester dormir.

Je me réveille. Neuf mètres carré Emma, neuf mètres carré.

La gay pride

Je voulais m'habiller en pouf, comme d'habitude. Mais finalement, je n'avais rien préparé. Je rentre mes cheveux dans ma gavroche, et je mets le tee-shirt RATP de Matthieu "on me croira jamais". Dans le RER, mon nez qui saigne un peu, j'ai chaud, j'enlève ma gavroche, j'oublie, je me relève, et dans les escalators "PUTAIN MA GAVROCHE". Je deteste ça. "bouhouuuuuu ça fait la deuxième que je perds ..."

On arrive quand même à place d'it. Beaucoup plus pratique de se donner rdv à un endroit où il n'y a pas d'emeute. Bien jouer Georgia.

Comme d'habitude, on prévoit d'être une dizaine, finalement on est trois. "Désolé j'peux pas venir !!" ouai ouai ...

On suit la marche, la musique, les deguisements, les couleurs, la chaleur et les baisers qui me font sourire. Je suis trop contente de n'être qu'avec Georgia et Matthieu. Et j'en profite pour remplir mon sac de lubrifiant et de préservatifs. Noémie nous rejoint. On blablate sur le bitum. Elle nous dit "Thibault m'a dit que c'était débil de faire une fête en l'honneur de l'homosexualité ! ça se fête pas ce genre de chose ! Mais voyons Thibault, la gay pride c'est une manifestion pour l'égalité et la tolérance ! Nan mais vraiment !". Elle me fait rire. Mais Matt n'arrête pas de miauler qu'il a faim. On mange une pizza dans le petit parc du bas de la rue Mouffetard. Pov' Bioubiou, on lui interdit de prendre le métro. Moi je comate sur l'herbe. C'est éprouvant de sortir de chez soi. On part assez tard de Paris. On loupe le RER E à Val de Fontenay. On passe une demi heure à danser des slows en regardant un feu d'artifice sur le quai de la gare. Dans le RER, je me colle à la fenêtre en affirmant que l'été, en banlieue, ça sent vraiment trop bon.

Il y aussi ce soir là, nous deux dans le lit à parler, pendant qqs heures, d'un peu tout. Un peu de toi, un peu de moi. Et toi, tu étais comment avant ? Je voudrais tout savoir. Ok c'est un peu long. On a toute la nuit, si on le veut. Tu me regardes et je m'emerveille devant ce visage qui se dévoile.

La fête de la musique

Plus jamais ! Enfin, je veux dire que je ne me ferai plus jamais avoir comme ça. Parce que passer une heure à chercher des personnes qui s'en vont au bout d'un quart d'heure, c'est pas terrible. Il pleut, et je n'écoute même pas la musique. Je suis à la recherche de visages connus, pendue à mon téléphone, je m'enerve parce que ça ne capte pas, je le savais que ça allait saturer, mais je continue, parce qu'il faut trouver les gens. Et attendre que les gens se trouvent "oui attends ya bidule qui attend sa copine - ah - elle arrive dans une demie heure - ah. On avance ??? non toujours pas ...". On assiste à une danse d'hommes en calçon dans la fontaine St Michel. Sur les quais, une baston qui fait peur à georgia, elle s'en va dans un courant d'air. Vers 2h du matin, il n'y a plus que nous et nos banlieusards. On galère jusqu'au premier RER, on fait des tours de métro, en avance, on attend, il n'y a plus de musique, c'est chiant. Vers 6h, on croise costar-cravatte qui vont au travail, fraichement rasés. Nous, on est étalés sur les bancs du quais. Hum. Je chante avec Cédric dans le RER. Matthieu dort sur mes cuisses. Je regarde le lever de soleil qui me dit qu'on va enfin aller se coucher. Je suis soudainement en pleine forme, heureuse.

Anniversaire de Victor

Beaucoup de bruit, tout le monde qui blablate, adultes avec adolescents, on est tous en rond. Je fais l'erreur de me mettre entre Emilie et Orlando. Emilie à 17 ans, Orlando en a 4 je crois, et les deux s'amusent à me baver sur le pantalon. Génial. Heureusement, il y a du champagne !! (et du gateau). Victor n'a qu'une envie, c'est de se casser. Ca me fait marrer, son air enervé quand "Alors Victor, t'as pas envie de passer le permi ?? Tu sais, à ton age, moi j'aurais fait n'importe quoi pour le passer" Ouai ouai ouai !! Nous, on va jouer au carte à côté des danseurs de tango sur les quais. Je gagne 10€ en rappelant à georgia que j'ai gardé son poisson rouge pendant les vacances. Je propose la bataille corse, et pour une fois, les gens sont d'accord. Je suis contente, mais ça ne m'empeche pas de perdre. Je vois la petite rate de Dacha, je la fais marcher sur mes jambes et sur mes épaules, et lui faisant des caresses qu'elle ignore parfaitement. Je n'arrive pas à être saoule. Le paysage est net, l'eau se sépare clairement de l'ile st louis. Je vois une étoile et les faisceau lumineux de la tour Eiffel. J'ai mal à la tête, je suis triste de vouloir rentrer si tôt, je m'amusais bien. Je rentre dans le silence, parce que les rues sont très silencieuses dans le coin, je trouve. Je m'allonge sans faire de bruit. Mon père ronfle mais je m'en fou. Je n'arrive pas à dormir, et je réfléchis à rien du tout.

Et après ?

Il faudrait que je révise mon oral. Ca m'enerve. J'ai payé 3€ pour l'explication du texte Ondine d'Aloysius Bertrand. C'est sur internet. Sur bacfrancais.com je crois. Je me dis que ça coute cher un cours de français loupé. Matt me demande pourquoi je n'écris plus de journal dans un cahier "parce que maintenant j'ai mon blog - oui mais c'est tout publique, tu ne peux pas tout dire - ... et en plus j'écris beaucoup moins". Je passe beaucoup de temps toute seule chez moi. C'est ça qui me fait déprimer. Je me dis qu'il faut que je travaille, alors je n'appelle personne, je m'enferme, et je ne fais rien, je lis des histoires tristes comme La Peste de Camu, qui me font penser au film Le Pianiste (beuha), ou je reste betement devant mon ordinateur, comme si il allait se passer quelquechose. Pas étonnant que je pleure, et je cours me réfugier chez Matthieu, et je souris en pleurant et je le prends fort dans mes bras en l'embrassant. Je me dis que tout le monde est en couple. Que ça n'est plus comme avant. Je comprends mieux les repproches. Avant, j'aurais pu dire à Noémie sur msn "tu viens dans 5 minutes en bas, sur notre petit mur ?" et elle venait, et on se racontait nos petites aventures stupides. Je ne la vois plus sur MSN. Elle est avec Thibault. Mais on ne peut pas en vouloir à quelqu'un pour ça, hein. Moi aussi je fais pareil. "Bon d'accord elle est bonne,mais j'vois pas c'qu'elle te donne, de plus que moi ... Des semaines que tu m'délaisses, pour une histoire de fesses, j'le crois pas ... (Renaud)". C'est commun tout ça.

Je suis assise sur ma fidèle chaise à roulettes, les jambes en tailleur, devant le pc. Je discute avec Matthieu sur MSN. Quand tout d'un coup j'entends des cris digne d'une révolution dans la rue. Ok, tout va bien, ça n'est que le foot. Génial.
J'écoute l'intégrale de Gainsbourg. Musicalement ça me change, j'aime beaucoup. J'ai cessé de déprimer. Il y a cette phrase qui m'agace "Pas besoin d'être écrivain pour avoir son espace perso. Vous pouvez simplement y ajouter vos photos de vacances, regrouper ceux qui vous sont chers dans une liste d'amis ou parler de votre musique préférée. Il y a tellement de façons de parler de vous !" Alors moi je me casse le cul à écrire de longs articles, et on me dit que c'est vraiment pas la peine ! Sympa, merci.

Il y a aussi ma mère qui m'étonne en ce moment, il y a deux mois ça n'allait vraiment pas, j'étais inquiète, j'ai eu peur. Et d'un coup cette transition, tous ces changements, toute cette bonne humeur pour un rien, je suis contente de venir la voir, je suis contente de parler avec elle. Mon frère, c'est autre chose. Complètement aveuglé par l'amour, il s'obstine à nous faire croire que cette fois-ci, c'est fini pour de bon, elle a vraiment été trop salope avec lui, c'est la FIN ! Mais bon, on sait tous que ça n'est que la 4eme fois qu'ils nous dit ça. D'un côté c'est mignon. D'un autre, c'est méga lourd ! Mais on l'aime quand même.

Bon bah moi je vais jouer à Titeuf. Mon nouveau passe temps (eh, c'est la première fois que j'arrive à craquer un jeu téléchargé, alors même s'il est un peu naze, je tiens à le finir) (pouèt)





June 20

C'est quand qu'on rit

J'ai un peu du mal en ce moment, il se passe trop de choses, des fois pas assez.

Il y a le bac et sa putain de pression, moi qui veut avoir l'air relax tout au long de l'année "mais arrêtez de stresser !! C'est qu'un contrôle le bac, c'est que dal !!". Mais finalement les dates se rapprochent, la peur qui monte doucement "t'as commencé à réviser toi ? - non - moi non plus" ou alors "de toute façon les maths en L c'est trop simple" oui mais moi je suis une quiche en maths ... Je commence à faire des cauchemars. Je me vois déjà en train d'arriver en retard, je stresse de plus en plus "Youhou Emma reveille toi, c'est dans un mois le bac". Je commence à réaliser que j'ai quatres chapitres d'SVT physique à connaitre, que j'ai pas touché à mon annalbac de maths (vlan, 7€), et mon classeur de français qui pèse 10 tonnes ... Alors finalement c'est le dernier week-end que j'arrive à tout évacuer, je me rends compte que j'ai peur et je pleure un bon coup parce que j'aurais pas pu me retenir plus longtemps. Le jour des premières épreuves je suis stressée stressée. Mais finalement ça se passe plutôt bien (ça aide de se faire foueter par un bioubiou pour retenir ses leçons). Quand les épreuves écrites sont enfin finies, gros néant. Je sais pas, je ne pense à rien, je crois bien que j'ai foiré la dissert', j'aurais pas du prendre la dissert', et puis pourquoi c'est tombé sur la poésie, holala ... Et c'est reparti, je craque au milieu d'un silence, tout se brouille dans mes yeux, je sais c'est fini mais la pression est toujours là, c'est lourd, j'me sens faible d'un coup ...

Quelques jours après je commence les recherches. Il me faut une chambre. Je vais sur le site pap.fr et j'appelle. A la première visite, le proprio me dit qu'il me reserve la chambre si je lui apporte les papiers au plus tôt. Euh je pensais que c'était juste une visite moi, je pensais pas qu'on allait me donner quoi que ce soit !! Alors je cours chez mes grand-parents. C'est eux qui m'aident. Je reviens, mais il n'y a personne. Je finis par abandonner cette offre et je passe au suivant. Bam, la même chose ! Mais cette fois-ci, j'avais tous les papiers sur moi. Ca y est j'ai ma chambre et je commence à flipper pour le loyer. Putain c'est cher. Et je me dis qu'en plus j'en ai pas fini avec le bac. Et je pleure quand j'apprends que l'EDF n'est pas compris dans les charges. Trop de responsabilités d'un coup, je me demande si je vais assurer. Je refais 20 fois le calcule des heures de baby sitting que je vais devoir faire par semaine. Je pense au temps que ça va me prendre. Je me demande combien de temps de retard auront les APL. Et si ma carte banquaire aime bien être dans le négatif plutôt que dans la positif (en euros). Mais je n'aurais pas pu attendre la fac.

Et maintenant c'est presque les vacances, j'attends l'oral sans rien réviser. Et je crois bien que je crêve d'ennuie. Trop de couple qui veulent rester en tête à tête. Alors qu'avant on me repprochait d'être trop avec lui. lui il est en stage. La gorge me sert, les yeux qui piquent, je crois que je vais tomber malade, tout simplement. Tout m'insupporte. Me rend triste. J'ai pas le moral. Et c'est pas normal. Pourquoi je pleure tout le temps ? C'est ma vie qui m'pique les yeux ? Voilà mon vieux coup de blues. Excusez moi.



June 13
L'école est finie


Wahou !! Séquence émotion : le bac est fini !
Oui oui, il reste l'oral, c'est bon je sais.
C'est quand même trop la joie, je peux enfin aller me prélasser au soleil wahou wahou !!

Le spectacle de théâtre (lol) (pardon)

Je me réveille vers 10h :

- AHHHH j'ai peur j'ai le spectacle ce soir !!!

Je fais des efforts toute la journée pour arreter de repeter betement mes trois répliques dans mon lit. Mais c'est plus simple que de réviser le bac.
Je fais des efforts pour me mettre dans le peau de mon personnage DES MAINTENANT !! Une fille très niaise !! Après réflexion, euh ... C'est pas tellement un problème pour moi.

J'arrive à 16h à la répète. L'ULTIME !! Celle qu'on fait le mieux bizarrement d'un coup on a envie d'être au point.

On se donne du courage, une bouteille de vin circule, c'est "pour le track". La prof qui nous regarde de loin, puis qui nous rejoin "Euhhh j'espère que vous ne vous bourrez pas la gueule avec le spectacle hein !!" nous : "NOOOOOOOOOOON !!!!" en cachant la bouteille.

Allez hop hop c'est parti c'est mon premier spectacle, ma première année de théâtre, j'ai pas du tout la trouille, je ne tremble pas, je ne vais pas oublier mon texte, je ne vais pas tomber au moment de descendre les marches pour saluer, je ne vais pas laisser ma petite culotte rose depasser de mon deguisement de deuil, et SURTOUT je ne vais pas me vautrer au moment où je dois courrir chercher le fusil. OK. C'est parti !

Première scène : l'enterrement.
je me concentre lalala tout se passe bien, quand SOUDAIN : le téléphone d'arthur qui sonne dans sa poche, hyper bruyament.

Ok !! On ne rigole pas, on se CONCENTRE, on est à un enterrement, lalala ...

Deuxième scène, je jette quelques coups d'oeil sur le public. Quel bonheur : Matt, Georgia et Renaud qui me fixe au premier rang, gros sourires sadiques. Ok ok ... NE PAS RIRE EMMA NE PAS RIRE !!! Reste niaise et c'est tout.

Bref, tout c'est bien passé. Les autres ont super bien joué, malgrès les gros trou de mémoire trop marrant, j'me suis trop amusée ! La pièce d'Arthur était trop drôle. Godo aussi. Tout le monde c'était cool.

Et en fait je suis trop frustrée d'avoir joué qu'une seule fois !
(J'ai trop envie de rejouer !!!)
(Siiiiiiiii ! qui veut venir ??? Ah ok ... tant pis)



June 07
J'adore la police

Le bac le bac le bac ...
C'est pas bientôt fini ces conneries !!
Voilà alors comme j'ai pas encore commencé à réviser, je vois pas pourquoi AUJOURD'HUI ça serait le grand jour. Je préfère raconter mes p'tites aventures, c'est quand même plus rigolo.

LA JOURNEE MILLITAIRE

Enfin la JAPD, la putain de journée d'appel de merde !! HUIT HEURES enfermée dans une gendarmerie, avec des flics partouts. HUITS HEURS à écouter toutes ces conneries :

- Et nous vous vous avons gardé le meilleur pour la fin, pas vrai sergent de roucocourt !
- Oh oui !! Allez-y je vous laisse présenter nos petits chefs d'oeuvres (ils se marrent)
- Merci sergent, alors ici : les tanks, dernier cri, les plus modernes, les meilleurs pour l'attaque, avec en plus, les lunettes infrarouges !
- Oui oui vous avez raison, voyez-vous mes petits, maintenant c'est comme dans les films ! On peut reperer l'ennemi dans le noir et lui tirer dessus dans les montagnes !

Wahouuu ...
HUIT HEURES avec des ouaichs dans tous les sens, sans doute qu'ils ont voulu me punir : j'ai deserté l'an dernier, alors ils m'ont envoyé à maison alfort les salauds ...

Sur 40 personnes, 7 ont été appelé après avoir fait le test pour voir si on sait à peu près lire. Et je les voyais ressortir, les uns après les autres, avec une brochure de l'armée entre les mains ... J'imagine le discours qu'ils doivent leur faire ...
Et puis HUIT HEURES à regarder des films bourrages de crâne sur la guerre 14-18 et la seconde guerre mondiale "N'oubliez pas tout ce que les anciens ont fait pour nous, on leur doit tout, il faut continuer à se battre pour notre PATRIE !!" J'en pouvais plus, en plus ils m'ont mis au premier rang, les cons.

Bref le seul truc cool c'était la petite heure passée avec des mecs de la croix rouge. On apprend à faire du bouche à bouche pour nos copains qui font des coma itilliques le samedi soir. Bah c'est déjà beaucoup plus ludique !

PETITE COURSE POURSUITE

Samedi soir je crois, Matt, Victor et moi on se pose dans un parc fermé. Moi je flippe toujours un max, comme c'est interdit, je guete les flics, prete à courrir pour sauver ma pauvre petite carte bleue d'une amende.
Depuis quelques mois, les rues sont pleines de flics. Ca n'empeche pas les agressions, penses-tu. Alors ça pouvait pas loupé, 4 flics au coin de la rue.

- AHHHHHHH LES FLICS (je cours)

On court tous vers la ptite sortie de derrière. Je saute la grille, et je vois un flic me foncer dessus

- AHHHHHHHH JE SUIS POURSUIVIE !!!!!!!

Je cours le plus vite que je peux, mais le gendarme court plus vite que moi (pfff le 3 fois 500 mètres ça sert à rien). Il me touche à peine l'épaule que je m'arrète (TOUCHEE !!) Matt qui m'avait doublé, s'arrète aussi (il est mignon hein =) ).
La course est finie, et c'est la fouille qui commence. On me vide mon sac "Je vous laisse le plaisir de tout ranger" merci madame. "Y SONT OU LES STUPEFIANTS !!" bon là évidement ils ont été un peu déçu. Je me rends compte que Victor ne s'est pas fait prendre, et qu'il nous surveille au coin de la rue, discretos.
Tout est bien qui fini bien, pas d'amende, pas de poste. Juste un gros bleu sur la jambe pour Matt. Alors pour finir la soirée, on est allé jouer à la nitendo chez Victor, en se marrant et en buvant quelques verres (c'est beaucoup plus marrant de jouer à Mario quand on est "un peu pompette").




May 27

Déprime

Souvent je commence par me dire que j'ai envie de choses simples. Un amoureux, un week-end, un cinéma, un bus qui me donne l'impression d'être dans un bateau, quelques bisous ... Et puis j'ai l'impression d'en demander toujours un peu plus, toujours être décue.
Mais je sors de deux heures de film. J'ai les fesses toutes engourdies et la tête pleines d'images et d'émotions. J'aurais voulu qu'il ne regarde pas sa montre, qu'il ne me dise pas "vite, il faut que je me depeche pour avoir mon train", qu'il ne me tire pas la main pour que j'accelere, qu'il ne me demande pas qu'elle est la station de métro la plus proche pour aller plus vite.
J'aurais voulu prendre mon temps, réfléchir, digerer ce film, y penser et qu'on en parle un peu, m'assoire, parce qu'on a jamais les fesses assez engourdies, revenir lentement à la réalité. je suis passée du 18eme siècle au 21eme là comme ça d'un coup. C'est stupide. C'est stupide, je suis triste et décue. Alors je marche lentement, je baisse les yeux, je ne réponds plus, je ne fais plus la guide, j'ai envie de libérer ma main pour être libre de prendre mon temps. Je me renferme. C'est stupide. Envie de pleurer, de faire mal, de tomber, de crier. Et je reste sur le quai, sans un mot, j'attends. J'ai été brusqué. Tout ça pour quoi ?
Je recherche un idéal, et je bute contre un mur de deception. Je suis trop ... trop quoi en fait ? Je me bloque à des instants qui ne valent rien.



May 20

Allez allez je n'arrêterai pas

Lundi

J'ai mon troisième et ultime oral blanc avant le vrai. Je stresse trop, je deteste l'oral. Bon, je tombe sur un texte facil. 14 juillet de Ponge. Miracle, j'ai eu 14 !! Me reste plus qu'à réussir le vrai. 34 textes à réviser. Chouette !! ... C'est dur la vie hein ? quand même ...

Je garde 2 petits dans le 6eme. 2 ans et 1 ans. Pas cool. Le plus grand a pour jeu de marcher sur sa soeur. Quel bonheur. Je fais tout mon possible pour être autoritaire. Aie. On en est loin. "euh petit, tu peux lacher ta soeur ... s'il te plait ??"
Je vois un petit papier "faire manger les enfants à 19h30". Je regarde ma montre : 19h45. Aie aie aie !!! Qu'aurait fait la vraie maman à ma place ... Heureusement, elle est rentrée plus tôt. Et elle m'a payé 20€ pour une heure. Ok j'me plains pas.

Mardi

Concert de Debout sur le zinc !
J'ai rdv chez Renaud à 19h avec Noémie. Ok. Son copain connait Renaud. Le monde est petit. On arrive dans sa chambre. Chuis un peu choquée, elle est rangée. Pas une sourie qui traine, pas un yaourt fini posé là depuis 8 jours, pas de contrôle éparpillés dans la chambre ... Même le lit est fait. Ok, sur ce point là, Renaud a changé. Hop on y va. Georgia et Renaud devant, Noémie et moi derrière.

Deux gros chocs pendant le concert : Le chanteur est en fait divisé en trois (enfin ya trois chanteurs, alors que je pensais qu'y'en avais qu'un, tcho la nulle) et puis ils ont chanté des chansons que je ne connaissais pas. A quoi ça sert d'aller à un concert si on peut pas gueuler par coeur toutes les paroles ?? Nan mais vraiment ...

Je suis rentrée, le sourire aux lèvres, les pieds niqués, les oreilles siflotantes et une migraine dans la tête. Trop envie d'y retourner.

Mercredi

J'ai pioncé casiment toute l'aprèm (c'est l'after concert).

Jeudi

Matt est venu à 14h. C'était génial. Je regrette un peu cette pause stupide du weekend dernier, ces doutes, ces incertitudes, cette colère et ces pleures.

Et puis j'ai chant. Ma prof qui me dit "Tu sais Emma, les vocalises qu'on fait là, c'est pas du niveau débutant !! C'est même pas du niveau moyen, c'est très bien !! En plus ta voix est claire aujourd'hui" Je ne sais plus où poser mes yeux, envie d'exploser de joie cacher sous un sourire, pleine de fièrté je continue nos exercices.

J'ai rdv chez Georgia, pour manger du gateau trop bon. On va sur le toit. Et je me dis qu'elle a raison, qu'il ne faut pas que je m'enferme dans ma relation, faut faire un peu comme elle, ne pas oublier les autres, prendre un peu de recul, pour pouvoir respirer. Mais c'est dans ma nature d'aimer les relations passionnelles. J'ai du mal à lutter, mais je fais des efforts, je sais qu'elle a raison, et que c'est mieux.

Vendredi

Ma prof d'espagnol qui nous rend les contrôles "Dis donc Emma, c'est mieux !! - J'avais appris les verbes irréguliers par coeur !!" dis-je sur le ton le plus hypocrite possible. J'suis sûre que mon antisèche traine encore au fond de ma trousse.

Moi qui court le plus vite possible pour faire les 500 mètres en 2 min 10. Je suis rouge tomate, j'en peux plus !! Je croise Juliette qui joue du théâtre et qui est dans le lycée de Lucie. Je savais pas qu'elle devait jouer dans mon lycée. Je lui dis "Je viens de courir 3 fois 500 mètres" elle me dit "mais pourquoi tu fais ça ?". C'est vrai. Je sais plus. Euh pour avoir des points au bac parce qu'il suffit de courir un peu. Et après avoir mal aux jambes pendant une semaine. Hum je sais plus trop d'un coup.

Et le soir, je me suis décidée.
Deux ans que je redoutais d'y aller ...
Deux ans que je passe devant en me disant "putain l'anarque quand même, heureusement que je rentre pas là dedans".
Deux ans que me dit que mes cheveux sont beaucoup mieux comme ça, sans la lame de ciseaux qui pête tout.

Mais faut avouer que ça devenait un peu limite : les cheveux qui coincent partout (même sous les bras), les gens qui s'acoudent forcèment dessus quand je suis allongée, les gros neuds qui font mal, et puis ils sont tellement longs, trop long, allez hop tant pis on verra bien.

Et puis je me suis rappelée que j'aimais bien aller chez le coiffeur. Par exemple au moment où la coiffeuse s'exclame "WAAAAAAAAAAHH vos cheveux ils sont magnifiques !!! Me dites pas que c'est leur couleur naturelle, haaaaaan j'y crois pas !!! ESTELLE !!! VIENS VOIR !! T'as vu les cheveux qu'elle a la demoiselle - Wah c'est naturel ??? Dis donc !!" Alors après m'être fait idolatrée pendant 10 minutes, j'ai le droit au massage cranien.

Franchement, rien que pour ça, je regrette pas les 22€.

Et après on passe aux choses sérieuses. Là, je crois que j'y suis allée un peu fort. La coiffeuse commence "Dis donc, ils sont très abimés vos cheveux, vous en prenez soin? - C'est à dire ? - vous leur faites des masques ? - Euh non jamais - Ah ... (coiffeuse qui commence à ouvrir des grands yeux, alors moi ça m'amuse et j'en rajoute un peu) Pi je les coiffe pas souvent - C'est à dire ???? - Euh disons ... une fois par mois ! (coiffeuse complètement horrifiée) - Mais c'est très mauvais !! Regardez vos cheveux comment ils sont secs et cassants, et blablabla ..."

Alala, elles sont prévisibles quand même les coiffeuses. Et je ne lui ai même pas acheteé son masque pour cheveux à 20€ "le meilleur produit pour vos cheveux mademoiselle, je vous assure qu'avec ça, vos cheveux seront étincellants !" Oui mais bon. Chuis sûr qu'y'a le même à Tati.

Et enfin je sors, toute contente, me sens légère des cheveux. 10 centimètres sont tombés. Personne ne le remarque. Mais je me sens mieux.



May 09
j'en ai marre de ce blog


eh oui c'est la crise du mois de mai.
J'arrive pas à écrire. Mais je vais me forcer parce que ça fait toujours du bien au final (comme quand j'ai trop la flemme de me brosser les dents mais au final c'est beaucoup plus hygienique) (Euh c'était juste un exemple)

Alors quoi de beau en ce moment ...
A part que je deviens la pro de la cuisson des artichauds, que j'ai acheté des nouvelles pompes sans trou à 10€ et que j'ai failli faire chialer ma prof de français, je vois pas trop.

Ah si voyons ! J'ai fait du baby-sitting jeudi soir.

Je sors de mon cours de chant, toute contente je chante dans la rue, histoire de me faire remarquer dans le quartier, et je reçois un appel de l'agence de baby-sitting

La dame : bonjour je ... au sujet de ... vous propose ...
Moi : allo ?? allo ?? alloooooooooooooo ?? putain !!!
La dame : oui ... m'entendez ? ... al ...

Grrrrrr !

Bref, elle finit par me demander si je peux être dans 30 minutes dans le 15eme. Houla, il va falloir courir comme une dinde. Allez hop c'est parti.
J'arrive là bas, rouge-tomate. Je stresse, la dame m'a dit qu'il y aurait 3 gosses. Noémie 7ans, gabriel 5 ans, joséphine 2 ans. J'appelle pour qu'on me donne le code. C'est Noémie qui répond. Elle a l'air mignonne. Sa mère est au téléphone et me laisse poiroter au tel avec sa gosse. Ok. Et puis finalement je trouve la VILLA.
Oui parce qu'il faut bien situer les choses. Je suis dans le 15eme, ce qui veut dire vue sur la Tour Eiffel, et je m'apprete à rentrer dans une villa. Comme toute villa qui se respecte, il y a deux étages (un pour les enfants, avec leur salle de jeu et leur salle de bain perso, et un pour les parents, avec la salle de bain à la romaine truc antique). ok. Au rez de chaussé, deux big canapés super classe, une cuisine hyper grande, avec une poubelle du genre "faut un mode d'emploi pour l'utiliser", le tableau de 2 mètres sur 2 mètres dans le salon, et bien sûr, la TV géante dans la chambre des parents. Bonjour !
J'avance dans le jardin, Noémie m'accueille gentiment. La mère surbouquée est toujours au téléphone. Je fais la causette, et puis la mère vient me donner les instructions. Mais bon, c'était un peu inutil. J'ai eu l'impression de ne servir à rien. Tout mon stresse s'est barré, et gabriel n'est en fait que Gabrielle, une petite fille toute sage. Elles sont toutes les trois très sages. Trois petites blondes qui commencent déjà à grimper sur mes genoux pour me raconter ce qu'elles ont fait à l'école aujourd'hui. Yo ! On a regardé la téloche, les dessins animés. Et puis je leur ai demandé de se coucher, je leur ai lu une histoire chacune, et puis pouf. Je suis toute seule dans la villa. Je suis assise sur le péron, il fait doux. Je trouve dans la bibliothèque un bouquin d'Anna Gavalda que je commence à lire dans le canapé top confort. Je me dis que c'est chouette comme job, quand même. Et puis la mère rentre à minuit, me file mes 30€, et je rentre chez moi, en passant devant la Tour Eiffel qui scintille.
Classe.

Samedi soir, bowling avec toute la troupe de Roissy (ou presque). Je paye deux bières à Cédric parce que c'est son anniv, deux pour moi pour être "un peu pompette" et une pour mon bioubiou. Je cartonne pour le score, je finis deuxième niark. J'ai juste regretté de leur avoir rendu leurs supers pompes.
Ce que je préfère dans le RER, c'est les enfants. Voilà un petit d'environs 3 ans qui rentre, sa poussette se gare juste à côté de moi. Je le regarde, il tourne les yeux vers moi avec curiosité, je lui fais un sourire, il ouvre grand les yeux, et me fait un super sourire, le genre de sourire qui précède le rire. Je tourne les yeux, comme si je n'avais plus rien à lui dire, mais j'ai sa petite image dans la tête, et je sourie betement jusqu'à Val de Fontenay.
(Et oui, je suis tellement aimé des enfants)
(Ou alors je dois avoir une tête qui provoque le rire pour mon jeune public)
(Ah oui ça doit être ça ...)



April 27
Envies d'adolescente

Il y a d'abord ce projet d'être seule, trouver une chambre, pas trop loin, pas trop grande, pas trop cher, juste un endroit clos, fermé, dans un immeuble, avec ou sans ascenseur, avec une fenêtre sur les gens, pour gouter à l'air de la liberté, mais à l'intérieur. Pour m'allonger par terre, juste par terre, immobile autant que je veux, sans interruption, et fixer le même point au plafond pendant des heures si j'en ai envie, savoir que je suis seule et c'est tout. Mais aussi partager mon chez moi, pouvoir passer des nuits avec Lui, sans plan galère, sans skouate, sans l'incertitude, sans aller si loin, sans rentrer toujours trop tôt parce que sinon "c'est un peu risqué". Pouvoir enfin inviter des gens chez moi, tranquillement. Pouvoir laisser trainer mes livres, mes affaires sur mon lit, pouvoir jouer à la nudiste, pour téléphoner sans être écoutée, amenager mon espace, toucher au plaisir que tout le monde a, l'intimité que je n'ai plus.

Et ce rêve de l'évasion, partir à l'étranger parce que ça change un peu, parler une autre langue, voir un soleil encore plus chaud qui brûle la peau et qui guerrit de l'hivers, seule seule et toujours seule, avec trois fois rien, seulement un autocar, une tente, un opossum, une plage et des étoiles pourquoi pas. Manger peu, vivre beaucoup, marcher dans des rues nouvelles, sur de l'herbe, parler un peu espagnol et boire pour voir des sourires partout. Dis, ça ne te plairait pas ça ?

Mais aussi rentrer dans un bibliothèque et se dire que jamais je ne pourrais lire tout ça, alors c'est dur, ne pas savoir quoi prendre, quoi lire, je vais encore passer à côté, merde c'est trop vaste tous ces noms, je voudrais tout connaitre, tout grignoter, c'est long, je n'ai pas le temps ... C'est simple, je ne serai jamais une intello, alors laisse tomber tout ça, réussi au moins le bac, il faut avoir la moyenne. Ah ouf tu me rassures, je peux m'endormir, sans le stresse de toujours passer à côté des choses.

Et ça, cette légende, cette histoire de prince charmant, ça aussi on aimerait bien y croire quand même, c'est joli. Il y a ce film, Les amants du flore ce couple mythique, ce couple eternel. Mais non, ça n'est pas vraiment ça, j'ai beau le regarder pleins de fois, ça n'est pas vraiment ça. L'amour n'est pas fait pour être stable, il faut s'y faire, il papillonnera toujours, au fond je le sais,mais on y croit quand même un peu, ça ne fait pas toujours mal.

J'ai du mal à écrire, un peu paumée ces jours-ci, pleine de confusion, d'incertitude, de non confiance. C'est dur parfois le regard des autres. Et c'est dur de ne pas trop faire comme les autres. Ensuite il faut encore trouver l'abondance. Quelle galère. J'ai déjà du mal à trouver des pompes à Italie 2.

Envie de chanter aussi, prendre du plaisir à le faire pleinement chaque semaine. Sentir ma voix traverser tout mon corps, remplir toute la salle, se calquer sur celle de ma prof, alors qu'au début ça me paraissait impossible. C'est fou ce qu'elle me rend heureuse, ce qu'elle me donne, quand je la quitte c'est toujours avec ce grand sourire dans mon ventre, cette plénitude, le son qui sort de ma bouche, de mes os, de ma tête, qui résonne, qui est fort et qui vibre, wahou, là c'est le bonheur. Elle me flatte et je ris betement, c'est malin ça je ne peux plus chanter si elle me fait rire, alors on se marre, elle s'emporte avec sa guitare, elle me pousse avec ses accords, elle m'entraine dans sa cadence, elle est toujours de bonne humeur, je sais pas comment elle fait, mais j'ai envie d'être comme elle, prendre son énérgie et la lui chanter pour lui offrir quelquechose en retour.

Je cours après un bus. Des controleurs montent juste derrière moi. Je n'aime pas les contrôleurs. Ils vont à la pêche de ceux qui ne payent pas, ce qui ne peuvent pas forcement payer, alors c'est pas logique tout ça, je ne comprends vraiment pas ces gens, ce métier, ça me dégoute, je les hais. Mais bon je crois avoir compris que "c'est pas nous qui marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers" et pour moi c'est encore trop vague, le monde.

Allez moi je retourne à mon téléphone, j'ai bien envie d'aller mourir de sommeil, ça épuise le lycée ...



April 24
Découverte scientifique


L'orgasme vaginal n'existe pas - Waaaaah !!

Un soir, il y a fort longtemps (enfin ça commence à dater) je regardais la télé chez Noémie pendant que mon frère roucoulait avec sa damoiselle dans la chambre. Et là je tombe sur un programme éducatif consacré au clitoris : la classe ! Là j'apprends que cette petite bête serait beaucoup plus grand qu'on ne le pense (genre plusieurs centimetres) et qu'elle irait rejoindre le vagin à un moment donné. Wahou, on arrête pas le progrès.

Et hier, je tombe sur cette phrase :

"Certains sexologues pensent même que l'orgasme vaginal n'existe pas. L'orgasme par pénétration ne serait qu'une amplification du plaisir clitoridien stimulé par les frottements contre le corps du partenaire."

Là, c'est la révélation. Alors comme ça, il n'y aurait qu'une seule catégorie de femmes ... Moi j'en suis casiment sûre en tout cas, c'est quoi cette histoire ! Pourquoi y'aurait des privilégiées !! Non non non ...

Bref, j'étais toute émue. Selon moi, le point G serait en fait une partie du clitoris. Enfin je trouverais ça vachement logique.

Ah c'est beau la science ...




April 13
Notre rencontre


(vu par mes yeux, puisqu’on a pas les mêmes)

Je vais aller revoir ma mère parce qu’un an sans nouvelle, ça me semble suffisant pour une bouderie. J’ai le stresse dans le ventre, d’ailleurs je crois bien que c’est ce jour là que je vais de val de fontenay à val de fontenay sans m’en rendre compte. J’ai la trouille, je recule, j’hésite, mais finalement je me lance. J’arrive à Roissy. Je sonne à l’interphone, mais il n’y a personne. Ah zut, je n’ai pas envie d’attendre à la porte. J’appelle mon frère, des fois qu’il ne soit pas très loin. En effet, il me dit qu’il est à quelques mètres de là. Il me guide téléphoniquement. Je le vois me faire des signes à un balcon. Je sonne à cet interphone de secours. Là je te revois.

Car effectivement, c’est la deuxième fois qu’on se croise. Je me souviens vaguement, de la première fois. Un samedi soir, mon frère m’invite chez Marie pour une soirée avec lui et ses potes. Dans le RER, je finis mon litre de bière. Je suis joyeuse, heureuse, complètement insouciante, saoule sans le savoir, et puis je m’en fou. Toi, tu es triste. Il y a ton ex qui sort avec un pote à toi. Tu es énervé, le cœur lourd sans doute. Tu accompagnes mon frère qui vient me chercher en voiture. Je n’ai aucun souvenirs de toi ce soir là. On s’est sûrement fait la bise. Je suis montée dans la voiture et j’ai blablaté avec mon frère. Arrivée chez Marie je saute sur la Vodka, convaincue que je suis sobre. J’insulte la musique, je danse comme une baleine, et je finis par sombrer dans un canapé. Vers 4h du matin, mon frère me dit qu’il faut y aller. Merde, mais ya pas de train à 4h. Je projette de dormir dans la voiture. Mais finalement je suis mon frère. Et là je me souviens de toi. On est que tous les 3. Vous partez devant, me laissant marcher de travers en essayant de vous suivre. Et là je me souviens qu’à côté de mon frère, tu paraissais très petit. Alors j’ai eu très envie de crier EH MAIS T’ES UN NAIN TOI ! mais je me suis rappelé qu’il ne fallait pas dire des choses comme ça au gens qu’on ne connaît pas, même pour de rire, on sait jamais. Alors j’ai fermé ma grande bouche et je me suis endormie par terre, dans la chambre de mon frère.

Et là, je suis de nouveau face à toi. C’est joli chez toi. C’est propre, ça sent bon. Je m’avance et je te vois. Je me dis « revoilà le petit monsieur » pour me rendre compte qu’en fait tu fais quasiment ma taille (on est plus observateur quand on est sobre). Tu es en train de jouer des morceaux de « il crocodilo della tastiera » avec beaucoup de difficulté en dirait. Et quand tu vois que je t’observe, tu lèves les yeux pour me dire « oui je sais on dirait pas comme ça, je suis en 6eme année de piano, mais là je sors juste d’une nuit blanche ! » Ah, ok. Ça me fait rire. Je m’amuse à prononcer les titres italiens. Oui je fais de l’italien, et tu mets à lire en italien toi aussi. Mais tu préfères quand même lire le sous titré français. Bon, il n’y a rien à faire. Je m’assois dans ton canapé. Je t’écoute. En effet, tu joues de mieux en mieux. Je me sens bercée. Je ne dis plus rien. Je regarde tes mains courir. J’ai du mal à croire que l’on puisse jouer aussi bien. J’ai du mal à croire que le son vienne de tes mains. J’ai un sourire idiot sur le visage. Tu continues de jouer, toujours. Je n’avais jamais trouver que le piano était aussi beau. Tu t’arrêtes pour aller chercher des partitions. Je ne quitte pas des yeux, mais tu ne le remarques pas. Tu t’assoies par terre, en face de moi, les mains plongées dans tes cahiers. Je trouve que tu ressembles à un enfant. Je regarde tes vêtements simples, tes yeux qui scrutent le papier, tes grains de beauté sur le visage. Tu te relèves, content de toi, tu retournes jouer du piano. Tu me demandes «Tu aimes Amélie Poulain ? » Je comprends que si je réponds non, tu ne joueras sûrement pas, alors je dis oui. Tu me fais un sourire. Je me sens toute légère. Je me sens de trop à côté de cette musique. J’ai peur que tu t’arrêtes de jouer. Heureusement non. Et puis il est l’heure de partir. J’arrive chez ma mère, ta musique dans la tête, je me sens bien, et les retrouvailles qui m’angoissaient me paressent simples et jolies.

Le soir même, ou le lendemain soir je crois, mon frère me propose de sortir avec lui, voir quelques amis. Haha, trop bien, je suis persuadée que je vais te revoir. Arrivée là bas, je couine « bah il est où le pianiste ?? » ah, il n’est pas venu. Il y a juste Cédric qui regarde le foot, et des filles qui papotent entre elles. Snif, je me mets à regarder le foot. Berk. « Marie aussi elle fait du piano tu sais, tu peux lui demander de jouer » non … C’est pas pareil. Je voulais Le paniste.

Une fois rentrée chez moi, je tourne autour du piano. Je m’assoie devant, j’appuie mais c’est moche. J’essaye de déchiffrer une partition. Je galère mais j’arrive à faire New Born de Muse. Quel succès ! C’est bien la première fois que j’arrive à jouer du piano avec les deux mains. Je m’épate. Et puis maintenant, j’ai envie de jouer ce que toi tu jouais. Sur MSN, je demande ton adresse à mon frère. « C’est pour qu’il me file des partitions – ok je lui filerais ton adresse la prochaine fois ». Quand tu me rajoutes, je regarde ton pseudo, ton image. Je n’ose pas aller te parler. C’est toi qui ouvre une première fenêtre. Où tu me dis « hellOo ». On commence à parler. Je te demande comment ça va, blabla si tu pouvais me scanner des partitions blabla. J’ai envie que nos conversations soient longues. Tu es plutôt coopérant. Tu me scannes « comptine d’un autre été : l’après-midi ». A défaut de te parler autant que je le voudrais, je pianote. J’essaye. Putain c’est dur. Mais je progresse. Tu me dis « tu me montreras comment tu joues la prochaine fois qu’on se voit ». Ah, ça devient sérieux. Je travaille dur. Je vais être évaluée par toi, faut pas déconner. Mon père pète un câble. C’est moche quelqu’un qui débute.

Et puis un jour on se revoit. Si je me souviens bien, c’est chez toi, d’abord. Je stresse un peu c’est bizarre. Je ne me rends pas compte. Toi, tu es énervé. Il y a un parazzite chez toi : le nouveau mec de ton ex. Là je comprends que tu es célibataire. Héhé. Mais je comprends que tu le vis pas très bien. Tu ne fais pas attention à mes efforts. Tu me demandes de jouer, comme prévu. Mais tu n’es pas bien. Tu lances un bal sur l’insecte qui rode chez toi. Je te regarde toujours. Je commence à me faire timide. Dans ma tête, une idée : je t’aime bien, et ça me vexe, tu ne fais pas gaffe à moi. Bon tant pis, on va pas en faire tout un plat.

Tous les soirs, je te parle sur MSN. Je me renseigne « tu es toujours fâché avec le nouveau mec de ton ex ? ». Je commence à me poser des questions. J’’apprends le nom de ton ex. Je voudrais que tu ailles mieux. Je te complimente toujours sur tes talents.

Un autre soir, tu me dis que tu vas chez mon frère pour regarder un film avec des gens. J’ai pas cours le lendemain. Houlala, il faut que je vienne absolument. J’aurais du me demander pourquoi, ya pourtant pas de piano chez mon frère. Je l’appelle, je l’engueule, finalement il m’invite aussi. Je saute dans le train. Quand j’arrive, tu es déjà là. J’ai la trouille, j’esquive ton regard. Mais je veux être près de toi. Je choisis une place un peu étroite, mais à ta droite. Je ne fais pas très attention au film. Ma mère m’a fait fumer, chuis un peu à l’Ouest. Je me souviens de mon genoux contre le tient. Je me souviens d’un coup de téléphone, qui m’a fait rire, au sujet de ta mère et d’un hélicoptère. Je me souviens d’une invitation « si tu veux, demain, tu peux venir au conservatoire » j’ai le cœur qui agonise doucement, je réponds « d’accord, je te dis ça demain ». Je me fais 1000 films. Peut-être que toi aussi tu m’aimes bien ? Y’aura du monde au conservatoire ? Tout le monde s’en va et je vais me coucher. Sur MSN, je te dis que c’est ok. Tu vas venir me chercher. Et on ira ensemble. Je pourrais te jouer mon morceau. Je te suis. On discute. Tu joues pendant trois heures et je suis aux anges. Et puis on rentre ensemble. Tu me proposes d’aller à la poste avec toi. Je te suis. Sur le chemin, on rit. On retourne chez mon frère, en passant par chez Cindy. Tu me proposes de partager un paquet de cigarette avec toi. On nous voilà encore tous les deux, au tabac. Mais une fois rentrés, cette fois-ci c’est la bonne, tu t’en vas, avec mon frère et Cindy, je te suis jusqu’à la porte, Kenzo me demande pourquoi je fais ça, ça me gène. Tu me fais un au revoir de la main, avec un grand sourire, et zou. Porte fermée, j’ai la sensation de tomber. Je m’écroule sur un lit, je reprends mon souffre, jusqu’à ce que Kenzo me demande de jouer avec lui. C’est dur la vie ...

Le lundi, ça devient plus clair. Je tombe amoureuse. Houla, moi ???!! Arrête tu déconnes !! Bon ok … j’me rends. J’ai envie de t’envoyer des textos. J’ai ton numéro, tu me l’as donné pour qu’on se retrouve samedi. Tu me réponds. Encore et encore. Je te drague de plus en plus nettement. Tu me proposes de retourner au conservatoire avec toi, samedi. Que ça sera avec plaisir. Je me demande si tu mords à mon hameçon. Je commence à croire que oui. Je l’espère. Je vais sur les blogs pour te voir. J’espionne. Je prends des informations. Je capture des photos, j’en imprime une que j’accroche à mon mur, en signe de « futur trophée ». C’est décidé, je te veux. Et de toute façon je t’aurais. Tu me dis que maintenant tu te fous de ton ex, qu’il faut que tu aimes les filles qui t’aiment. Bon bah c’est noté. Vendredi soir, je passe une bonne partie de la nuit avec toi sur MSN. Et puis samedi matin aussi. Jusqu’à ce qu’on se revoit. J’ai trop la trouille. J’oublie de te faire la bise. Tu me le reproches. Oui, c’est à cause d’MSN à tous les coups … oui … Je tremble c’est horrible. Quand je dois jouer du piano, je vois mes mains qui font n’importe quoi. J’te laisse la place en prétextant que je suis nulle de toute façon. Tu joues encore pendant 3h. « Ca va, tu supportes ? Moi, 3h du piano ça me saoule » alala … tu voulais que je te joue de la flûte traversière. Olala … Mes doigts tremblent, je te demande de ne pas me regarder. Je joue pas longtemps, ça va pas du tout j’ai le stresse dans tout le corps. Je suis peut-être un peu trop émotive … Mais cette fois-ci, les choses ont changé. Tu me regardes différemment. Comme ci tu faisais attention. Tu me regardes à chaque fin de morceau. Tu me souris longtemps. C’est bizarre quand tu passes à côté de moi. Et j’ai l’impression que tu attends quelque chose. Mais je me dis que ça doit être psychologique. Comme toujours. C’est l’heure de partir. Tu m’as invité à la soirée de Cindy. Tu m’as dit qu’elle avait proposé. Donc, j’ai encore du temps. Tu m’accompagnes, on va acheter du tabac, et puis on va à la poste, et puis à Inter. J’achète un pack de bière, parce que ça donne du courage. Tu m’aides à porter. Jusqu’à la porte. Tu pars dans un sourire. Cette fois-ci il était vraiment pour moi. Je sautille jusqu’à mon frère. Il a tout compris. Il me demande. Je lui pose des questions. « Tu es grande, débrouille-toi toute seule. Matt ? Il sort d’une relation difficile, il est câlin, il est gentil, timide … » alala. J’ai trop hâte de te revoir déjà. Dans la voiture, en direction de chez Cindy, je pète un câble. Je pousse des cries, je sursaute, je ris. Mon frère me demande de me calmer. Je me calme dès que je te vois. Je te regarde de bas en haut. Tu me souris. Je sens que tu mords. Tu viens près de moi, et on discute. Je bois mon pack de bière. J’arrive mieux à te regarder comme ça. Tu me proposes des cigarettes. Tu t’assoies à côté de moi. Je suis impatiente, j’accélère les choses. Je commence à te draguer de plus en plus, je vois que toi aussi tu es timide. Première étape : les pouètes sur le ventre. Ca marche, tu ripostes. Une bataille de pouètes est lancée. Je voudrais pouvoir me battre en duel, mais il y a tous ces gens avec nous. Et je sens que ça te gène. Pourtant à un moment, tu me tiens les mains durement et tu me fais reculer dans l’entrée. Je n’ai plus envie de me battre, je tombe dans tes bras. Je t’emprisonne, tu ne bouges plus. Je te relache. On retourne dans le salon. Je bois trop. Je suis à la limite de vomir. Je vais dans les toilettes. Faire pipi, faire pipi, ne pas vomir, ne pas vomir. En sortant, je respire fort et je me tiens à la porte. Tu t’approches pour savoir ce que j’ai. Je ne te réponds, je te fais un bisou sur la joue. Tu me réponds WAHOU. Et on retourne dans le salon. Je suis désespérée. Tu pars bientôt. Et rien. Je fume, je bois, je perds mes illusions. Je me demande si je me suis pas fait des films. Je vais dans la cuisine, boire de l’eau (rien ne va plus) et là tu me rejoins. Il n’y a personne. Je te fais un grand sourire, et je parle fort MAATT !! Tu commences à me parler. On se rapproche. Je ne t’écoute pas du tout. Je te fais un bisou sur cette joue que je n’arrête pas de fixer. Tu me rends mon bisou. Je t’en fais un autre, plus langoureusement. Silence. Tu m’embrasses en mettant ta main sur ma nuque. Et je sens enfin tes lèvres sur les miennes. Je ne peux m'en défaire. Elles sont trop douces. Comme je les imaginais. Tu te rapproches et tu me sers contre toi. J'ai bu, je suis violente, je te plaque contre le mur, je passe mes mains sous ton tee shirt, je sers ta peau sous mes doigts. Je te respire, je m'imprègne complètement de toi. Complètement amoureuse. Ces instants sont d'ailleurs indescriptibles. Tu dois partir et je t'en empêche. Je te suis jusque dans l'ascenseur ou je t'embrasse toujours, et tu disparais derrière un sourire. Encore.



April 06
SFR c'est moins cher


Encore un nouvel ami. Il est noir et petit. Il est fin et léger. Il est plutôt mignon. Il fait plein de bruit, des bruits bizarres. Il est pas très discret, en plus il s'impose, il me donne des ordres (le matin à 9h il sonne pour me faire enregistrer un message de répondeur). Avec lui, il n'y aura jamais d'ambiguité (LG, ça veut bien dire "L'équipe Gay" ?).
Et surtout, avec lui, je peux téléphoner sans limite. A mon amoureux. TOUT LE TEMPS ! Pour pas cher. Et comme je me suis engagée pour 2 ans, euh, vaudrait mieux ne pas rompre tout de suite. Mais je peux aussi harceler 3 autres amis SFR. Classe ! On arrête pas le progrès.
Parce que j'avais très envie de pouvoir lui téléphoner tout le temps. Quand je veux. Quand il me manque trop. Quand je trouve que c'est loin, chez lui. Ou quand j'ai envie de lui dire que je me suis brûler la langue. J'ai ce besoin de lui dire tout ce qui traine dans ma vie et dans mon coeur. Qu'il me connaisse pour que je puisse lui appartenir. Pour pouvoir se sentir uni. Enfin c'est comme ça que je vois l'amour, un partage, une écoute, de la confiance, des rires, une touche de passion. Une amitié passionnelle ? Quelque chose comme ça ...
Bon maintenant il faut que je lache le téléphone, et que je bosse un peu. Un tout petit peu. Que je puisse profiter des vacances ! Mioum !




April 02
Mon nouveau joujou


Toute la semaine, j'ai eu cette nouvelle envie d'avoir un appareil photo numérique.

Mes critères :

1. un flash
2. une meilleure qualité que les photos de mon portable
3. le moins cher possible

C'est parti, on va le chercher. J'en trouve un à 79€. C'est bon je prends. De son côté, mon opossum trouve sa super manette pour jouer à Train simulator. Allez c'est noël des grosses dépenses, tant pis, tant mieux. Comme deux enfants heureux d'avoir achetés leur tout nouveau joujou, impatients de voir, de regarder, de toucher. Je commence à mitrailler les murs, le par terre du métro, les rails ... Je finis par viser mon amoureux, pour ne plus le lacher une seconde. Je prends 1000 photos, je les efface, c'est rigolo, je recommence. Le flash qui s'enclenche tout seul et tous les gens du métro qui se retournent, hum.

Arrivés au quick, il y a Georgia, Eva et Noémie. Je recommence mon cinéma "Bonjour je voudrais une magic box s'il vous plait, avec le jouet. Et les p'tits filous en dessert" mais cette fois-ci la serveuse se moque de moi et je suis très vexée. En plus le jouet est pourri ... J'voulais Quickos moi ...

On mange au Luxembourg parce qu'il fait beau. Et après on va à l'anniv de Lucie. L'anniversaire SURPRISE. Oui, faut être discret. On nous cache tous autour d'un buffet qu'il ne faut pas toucher, dans le noir, en attendant notre jeune majeure. Je la trouve chaque jour de plus en plus belle.

Et puis après avoir chanté la chanson, on met de la musique. Les gens se dispersent, et très vite je me retrouve dans ma bulle, avec juste ses yeux et mes mains dans sa nuque. Comme si tout le monde disparaissait, comme si je disparaissais, plus un bruit, plus que nous et ses baisers sur mes joues, mon coeur qui se remplit de Lui. Et tous ses gens qui râlent dès qu'on s'embrasse trop, qui veulent que je m'intègre aux discutions. Pas facile. Et ça me perturbe. Je sais que je voudrais avoir du temps pour tout le monde, je sais que je ne veux pas m'exiler loin, et que les couples c'est chiant au fond. Vivre libre c'est souvent vivre seul ? Pas toujours. C'est plaisant de rapprendre à aimer. Je sens que je ne vais pas me perdre cette fois-ci, je sais à peu près où je marche, même les yeux fermés.

Je continue de prendre des photos et de m'extasier chaque fois que je découvre une nouvelle option "WAH c'est trop bien on peut regarder les photos dans le petit écran !!" euh Emma, tu l'as depuis quand ton appareil ?

Victor arrive en fête dans l'appartement, avec 2h de retard. On l'aime comme ça ! Il me saute dessus et me couvre de bisous. Et moi la batarde je lui fais le coup de "on part dans 30 minutes" alala ...

Et c'est vrai que je me sens un peu loin. A la fois ici et ailleurs. J'aimerais bien parler plus, comprendre tous les regards, au lieu d'avoir l'impression de perdre le contrôle de l'amitié parce que je suis en lune de miel.

Ouai mais bon c'est AUSSI de leur faute, ils ont qu'à rester pendant les vacances aussi ! Pouèt ...

Et puis j'aurais aimé voir la petite chtroumphette. Mais l'aurais-je vraiment vu, au millieu d'alcool, de fumée, de musique, et de ses amis ? J'ai la fatigue qui me ramène en direction du lit. Mon joujou est plein d'images. J'ai usé les piles en une journée.

Enfin bref il est quand même HYPER CLASSE mon kodak. Pi ça illustrera ce blog. Oh yeah.




March 31
Petite frayeur du jeudi



Bon alors voilà.
A force de faire des grasses mat' casiment tout le temps (blocus power) je me suis retrouvée vers 13h à faire une épreuve de français de 4h sur Voltaire (hum génial) avec juste un bol de lait-nesquick dans le ventre (parce que j'ai déjeuné tard of course).

Et puis à peine sortie de la salle de torture, je dois me grouiller d'aller à mon cours de chant. En plus il pleut. J'adore. Bon, pas le temps de manger. Je peux bien attendre une heure.

Arrivée là bas, j'étais en train de faire mes magnifiques vocalises, quand je commence à voir des petites étoiles, les mêmes que quand on se lève trop vite du lit le matin et qu'on voit plus rien pendant quelques secondes. Mais là je ne me rappelle pas m'être levée brusquement. Houlala ... J'attends un peu. Ca va surement passer.
Comme ça me préocupe un peu, toutes ses étoiles, et que je vois de moins en moins ma prof de chant, je lui demande si je peux m'assoire. J'ai du dire ça avec une tête d'allien parce qu'elle me demande aussitôt "ça va Emma ??" euh oui oui c'est juste que je vois tout blanc. Elle me demande si j'ai mangé quelquechose aujourd'hui, je dis que non, enfin du lait. Telle une sauveuse, elle partage une barre de céréale avec moi, et le cours de chant se transforme en pic-nic, avec un débat sur Voltaire et ses apologues. Chouette !

Arrivée chez moi, comme j'ai tout de même eu assez peur et que j'ai compris que ça venait d'un manque de sucre, j'ai mangé tout ce que j'ai trouvé de sucré (ptit lu, nutella, yaourt, yop ...) avec AUCUN remord dans l'âme, penses-tu !

Du coup je commence à remettre un peu mon régime en question. Enfin, j'veux dire, si quelqu'un veut m'offrir du chocolat, y'a pas de soucis !!! Non parce que les petites étoiles, ça va bien 5 minutes hein ... Et puis quoi encore !



March 30
Questions


Ecrire.

Ce mot rempli ma tête de questions. Qu'est-ce que c'est "écrire" ?

Bon, je commence par demander au vénérable Larousse ^^

Ecrire : Tracer les signes d'un système d'écriture, les assembler pour représenter la parole ou la pensée.

C'est joli ... Mais carrement flou.

Alors j'écris un mail à celle que j'adore lire, Joumana. Elle me répond :

[...] Alors écrivain...Je pense que dès l'instant où on écrit, on est écrivain.
Ce qui fait la différence, je pense, c'est le regard que l'on porte sur ce qui nous entoure. Cette manière d'être spectateur en même temps qu'acteur. De vivre toujours un peu en décalé. Un peu de manière "contemplative". Un chouïa d'égocentrisme aussi je crois.
[...] Je crois que mon lien à l'écriture est un brin thérapeutique, un brin jouissif, un brin exhibitionniste, un brin vital, enfin tout ça quoi :-))
[...] Et puis dans ce blog, je ne fais que peindre les autres, peindre mes sentiments. C'est toujours plus facile d'écrire ce que l'on a vécu.

Ce mail me donne plus que jamais l'envie d'écrire, encore et encore.

Au lycée, on nous apprend cette phrase "Ecrire, c'est re-créer". Et puis il y a ces autobiographies qui m'éclairent.

Finalement, écrire ...

Et puis après tout, écrire parce que j'aime ça.
Ecrire parce que j'aime lire, voyager dans les autres.
Ecrire pour m'apaiser, me découvrir, comme avant.
Ecrire parce que c'est joli ? Parce que j'y pense tout le temps ?
...
Bon, j'écris et puis c'est tout !!

Y'en a marre de se poser toujours des question stupides !! Vraiment ...




March 27
Comment passer le cap de la quarantaine


Vendredi soir

Au théâtre, Mister Don Juan qui coince ses lunettes dans sa dread et moi qui rit parce qu'il est hyper sexy avec ses lunettes au niveau du front.

La prof de théâtre qui se fou de ma gueule parce que j'ai dit comme une bouffonne "Madame j'ai pas pris le papier orange, j'en ai pris un de toutes les couleurs !! Dites, c'est grave ??" mais non je suis pas ridicule.

Après m'être presque endormie (parce que cétait un peu chiant faut le reconnaitre) je taxe le portable du pote du Jeanne "FRANJIN !! J'ai pu de batrie, alors tu laisses ta fenêtre ouverte, j'arrive dans une heure !! Tu t'endors pas !!" mais non je suis pas chiante. Surtout à 23h.

A minuit Franjin me lance les clefs par la fenêtre. Je dois attendre Matt qui est au cinéma et qui revient à 1h. Mouerf. Je m'endors sur son lit, enfin il me réveille toutes les 5 minutes "parce qu'il est en pleine forme aujourd'hui" et qu'il arrête pas de parler. Groumf ...

Matt est là, mais Franjin veut faire du commerce. "Ma soeur ? C'est 5 chameaux !! T'as pas les chameaux ?? Bon bah t'auras pas ma soeur."

Ouai.

Samedi soir

On fête l'anniversaire de ma maman à coup de téquila-rapido (ou téquila-frappée, ou téquila-paf, enfin de la téquila avec du shweps on frappe et on boit cul-sec. Et pour continuer dans ma parenthèse, c'est en référence au film 37.2 Le matin, my favorit film). Au bout de 5 verres, je vois trouble. Les bulles, ça monte vite au cerveau. Je blablate et je fais des grandes déclarations d'amour à Bioubiou. Et je ris parce que tout est amusant.

Je taxe qqs cigarettes. Je fais chier tout le monde parce que je veux les tasser avant des fumer, et que j'y arrive pas ça m'enerve. J'ai pourtant arrêté de fumer, mais quand je bois, c'est différent. Bon c'est surement un peu stupide ça aussi. Mais j'ai pas brûler Matt (cette fois-ci).

Dans la cuisine, Franjin se sert du chat comme d'un serpillière. Ca me fait rire. Il fait cramer toutes les crêpes parce qu'il est décidement super bavard ces jours-ci.

Petit-frère-blond vient me dire un secret à l'oreille "Je suis amoureux de toi" et la grande soeur complètement pétée qui répond "MOI AUSSI MON AMOUR !!!!". Et puis petit-frère-blond qui abuse de ma générosité "Emma, tu me lis une histoire ?" Mais comme je suis bourrée "Mais oui mon chou, tout à l'heure (quand Emma aura bu un autre verre) (hum)".

Franjin qui joue de la guitare, et moi qui chante parce que c'est sweet dreams. Ca plait à ma mère. Bon la prochaine fois, c'est promis, pour tes 50 ans, on fera un concert privé (si si Franjin te dégonfle pas).

Future-maman qui est dans la chambre. Je pose ma main sur son ventre. Je le sens. J'ai soudainement envie d'avoir un enfant "Steuplait Bioubiou !!!" mais finalement je retourne bouffer le reste de crêpes au nutella.

Maman est toute bourrée. Elle part se coucher. Bon ça va, les 40 ans sont bien passés. Je continue de blablater avec papa-des-petits-frères, sans trop savoir vraiment de quoi on parle, mais on a l'air d'accord alors tout va bien. On parle fort, personne n'écoute vraiment la musique, je me sens bien, ivre d'amour et de rire. On rentre se coucher. Il est 23h. Euh, on a commencé la boisson à quelle heure ?

Dehors, l'air est doux. Les tortues d'Irina avaient raison, c'est le printemps. Matt qui me tient la main et qui m'embrasse. Je plane jusque dans la chambre où je m'endors comme une crotte avec les murs qui tournent autour de moi. Wahou. Téquila Poweeeeeeeeeeer !

Dimanche

On se fait avoir pour le changement d'heure, c'était prévisible. La mère de Matt a préparé un super repas pour ses invités. Bien entendu, la belle-fille est conviée (mioum). Le repas dure 4h, j'aime beaucoup ces trois personnes, je les écoute, il y a ces mots qui me plaisent, et ceux qui me font sourire. C'est chouette d'avoir de l'âge et de l'expérience.

Dans la chambre, je continue de jouer à la playstation (bah quoi ?). Matt s'allonge sur moi, sa tête sur ma poitrine, mes mains dans ses cheveux. A 9h il me raccompagne à la gare en voiture, m'embrasse encore un peu et me train s'en va. Dans ce RER, casiment personne. L'air est toujours aussi doux, je regarde les lumières des villes dans la nuit, j'm'en lasse pas c'est toujours aussi beau. J'ai le coeur rempli de sa présence, c'est cool, et je vais me coucher.

Joyeux anniversaire Maman !!!!!!



March 24
Régime, mode d'emploi


ou Tout savoir sur le régime

(enfin sur MON régime)
(mais si, c'est palpitant)

Les premiers jours voire les premiers mois

Au début, le régime, on en parle plus qu'on en fait. C'est difficile de se dire qu'on va manger BEAUCOUP moins qu'avant, des choses beaucoup plus SAINES et pas toujours super bonnes (logique). Donc forcement, on a besoin d'en parler à tout le monde, histoire que toute la population sache dans quel pétrin on va se mettre.
Le problème, c'est que les gens critiquent les régimes, je sais pas pourquoi.

"mais non Emma t'as rien compris, faut pas te priver de manger, faut juste faire du SPORT". Arg. Tu m'as vu ?? Moi, du sport ?? Pffff ... Ok je veux bien essayer les 10 exercices d'abdominaux par jours, et encore ... une semaine maxi ...
Si je dis fièrement au lycée "Ce matin, j'ai pas déjeuner !!" avec le ventre qui miaule son repas, je suis loin d'avoir les compliments esperés "Mais t'es débile !! Le petit déjeuner c'est le repas le PLUS IMPORTANT !! et puis c'est pas en sautant des repas que tu vas maigrir, au contraire, tu vas GROSSIR, t'es conne ou quoi ?!"

Bon.

Et puis il y a ces longs instants passés devant le miroir à se dire "Mais comment j'ai pu laisser faire une chose pareil ?" Alors, la faim dans le ventre, on finit le pot de nutella, en imaginant déjà la future place qu'il va prendre dans ce corps. Ca en devient maladif, peur de manger, le ventre qui réclame et la tête qui le supplie de se calmer. Tous les gens qui mangent leur croissant dans le métro ou dans la rue deviennent des salauds sans pitié. Tout devient cruel. L'odeur du jambon-frittes-mayonnaise à la sortie du lycée, les boulangeries, les distributeurs de gateaux, tout tout tout, toute la bouffe qui me fait envie et me dégoute à la fois.

Alors, comme on a que 18 ans et que c'est con d'être aussi angoissée à cet âge, on craque. Le frigo transféré dans le lit, et l'on mange tout, sans remords parce qu'après tout "je suis pas non plus HYPER grosse" j'ai juste un peu de ventre. Ou comme dirait mon père "T'as toute ta vie pour maigrir, attends plutôt l'été".

Mais il y a ce corps, cette envie d'être un peu plus légère. Et pourtant, la sensation de faire des efforts sans réconfort. C'est long, pénible, difficile, déprimant. Et je me sens stupide de faire un régime. Parce qu'ici, on se force à ne pas manger, alors que d'autres ne mangent pas ...

Finalement (happy end) j'ai trouvé la solution : la SOUPE !

La soupe, ça nourrit la faim, et ça fait fondre tout le superflu. Oui, faut aimer en bouffer tous les jours. Mais à Franprix y'a pleins de choix de variantes (si si) : soupe de légume, soupe aux vermicelles, soupe de cresson, euh ...

Bref, en fait le régime c'est pas si compliqué que ça. La grande et vénérable balance a parlé : j'ai maigri !

Tu vois, c'était pas si difficile, pfff.



March 23
Quelques une des choses qu'il faut tout de même que je fasse avant de devenir adulte


- pouvoir me faire passer pour une vraie anglaise auprès des passants américains (améliorer mon accent pourri)
- Ne pas m'eterniser au lycée, réussir mon BAC
- Trouver un stage BAFA pour cet été
- Arrêter de manger trop de nutella, frites, gateaux ... et ne plus parler de régime
- Aller à l'opéra avec Lui
- Faire du bateau mouche
- Aider mon petit frère à faire ses devoirs (en tant que grande soeur modèle)
- Déménager et avoir une petite chambre rien que pour moi
- Chanter, complètement saoule, face à un énorme public (et qu'on ne remarque rien)
- Réussir à faire vivre une plante plus de 3 mois
- Passer cette putain de journée millitaire de merde
- Voyager en voiture, sans passer le permis, avec Lui, et mon franjin
- Comprendre pourquoi il y a des trous dans toutes mes fringues
- Faire aucune fautes d'orthographe (trop la classe)
- Allez chez le coiffeur (option facultative)
- Voler en deltaplane ou sauter en parachute (même pas peur)
- Ne plus aller systèmatiquement à la bibliothèque le lundi, jour de fermeture
- Ecrire
- Revoir les villles dans lesquelles j'ai grandi
- Défendre les causes qui me tiennent à coeur (et voter à gauche)
- Rendre le sourire aux enfants
- Sortir dans la rue en pyjama
- Continuer de t'aimer

Réécriture de Perec



March 21
Je suis majeure. Oui, et alors ?

Voilà. Le moment tant attendu est enfin arrivé. Tous mes rêves de liberté, mon envie de partir, ma joie d’être « une adulte ». Et pourtant, c’est pas tout à fait ça.

Mardi 28 février 2006

8h. Je suis dans mon lit. Je ne me lève pas. J’ai mal à la gorge (très beaucoup), les murs bougent dès que j’essaye de marcher, j’ai sommeil, je tremble de froid et mon lit est trempé (miam).

Je ne me réveille que pour insulter mon téléphone. Les « joyeux anniversaire » me sortent par les trous de nez. Bordel à cul, je veux dormir !!

Mon frère, ce salaud, m’envoie 2 messages : Un AVANT minuit, un APRES minuit. C’est décidé, j’éteinds mon portable.

Mon père rentre le soir en chantant « Héhé !!! C’est ton anniversaire aujourd’hui !!! Wahou !!!! 18 ans !!!! Tu veux que j’aille acheter un gâteau au chocolat ??? »

Moi « beuha … »

Le lendemain.

En plus d’être grippée jusque dans les chaussettes, j’ai une dent de sagesse. Bouh …

Allez courage, il faut aller se faire soigner.

La salle de bain me paraît soudainement HYPER loin … Tout est relatif.

Heureusement, il y a Bioubiou. Tu parles d’une majeure, incapable d’aller toute seule jusqu’à la douche. Je me sens fatiguée, je veux dormir, je veux pas aller au dentiste !!

Après avoir été charcuté des gencives, le dentiste me tend la feuille de remboursement.

Dessus il est écrit « Emma, 18 ans ». Ca aurait du être jouissif. Je souris.

Lundi

Retour en cours ! Haha le pied, je vais faire MOI MEME MON mot d’absence, avec MA signature !! Je monte jusqu’au 4ème, le sourire tatoué sur mes lèvres.

Première déception : La proviseur, convaincue que les personnes qui ont beaucoup d’absences sont des personnes qui ont « des problèmes », me fait la morale pendant 5 minutes, sans faire gaffe une seconde que c’est MOI MEME qui ait signé le mot !! Tu parles d’un changement …

Plus tard

Bon, je m’en fou, passons aux choses sérieuses : TRAVAILLER !!

Ah quelle joie de pouvoir ENFIN réaliser mes projets.

J’appelle l’agence de baby sitting.

Moi : Bonjour, je suis majeure et je voudrais travailler chez vous !

La dame : oui, vous êtes étudiante ?

Moi : euh … je suis lycéenne.

La dame : Désolée, on ne prend que les étudiants.

SALOPE !! Ok, ok, restons zen. J’ai 18 ans, merde !! Ca change si peu de choses ??

Il ne me reste plus qu’à glisser dans toutes les conversations, d’un ton le plus snob possible « Hé mais c’était ya longtemps ça ! Mouarf, J’étais encore mineure à l’époque ! » Et tant pis pour le reste.
Franchement, il faut vraiment être stupide pour attendre d’avoir 18 ans.
Ecrit par Emma, le Vendredi 1 Septembre 2006, 00:00 dans la rubrique Journal.


Ecrit par Aphone
le Vendredi 11 Mai 2007
à 16:08



Commentaires :

  Vendredi
13-05-07
à 20:14

:-)

Je me demande qui c'est...
Je finirai bien par trouver !
:-)
Alors, bon retour parmi nous !

  aphone
13-05-07
à 21:47

Re: :-)

Je suis "le charmant petit chat" ou bien "la chere lectrice de Joumana" mais chhuuuuut =)

Bisous vendredi !

  Vendredi
13-05-07
à 21:51

Ahhhhh !

D'acccccoooord !
;-)

  nolita
20-06-07
à 19:42

Re: Ahhhhh !

Ahah, c'est la folie des nouveau blog là! Bon...bah si c'est ainsi je me baladerai par chez toi...:D bizOoOo

  aphone
20-06-07
à 20:07

Re: Ahhhhh !

Beh moi aussi je vais te lire, ya interet !! =)



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