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(Bon j'ai la flemme de raconter ma semaine de réadaptation à la vie parisienne, et combien de fois j'ai hésité à prendre l'avion en sens inverse pour retrouver mon gentil Sicilien et faire l'amour nue sur la plage toute l'année (et partir éventuellement à la recherche de ma valise perdue)).
(J'ai la flemme de raconter mon WE en Normandie avec Daddy et Mamie pour aller fêter l'Alzeimer d'Odilon en buvant des coups au resto, et j'ai flemme de raconter que j'me suis baignée toute habillée dans l'eau presque pas froide et que tout le monde me regardait comme si j'étais un peu complètement débile (sauf mon Daddy, car étant mon géniteur, c'est de lui que je tiens ce genre d'action complètement loufoque (merci Papa) (j'en suis à combien de parenthèse là ?)))
(J'ai la flemme de raconter mes retrouvailles avec tous mes gentils coupains, surtout avec Reno qui m'a dit que "t'as pas un peu grossi toi ? Ouai hein ?", hum, parfois l'amitié n'est pas une chose essentielle)
(J'ai la flemme de raconter mes soirées trop alcoolisées avec Mimie et la régularité à laquelle on se voyait sans cesse, les bouffes sur son balcon, les balades, les magasins (pour nourrir ma pauvre garde-robe), les rencontres, et tous les projets qu'on a fait à deux)
Doooooooooooooonc, je passe à la suite !
Fin de la méga-parenthèse.
***
Mi-août (miaaaout ?)
Et puis il y a eu la haute normandie, pour l'anniv de Mimie, le vendredi soir, ma golf pleine de 4 copains, la musique à fond alors que les basses sont pourries, les potes à l'arrière qui remuent tellement qu'ils en font bouger la caisse de haut en bas, cette joie d'être ensemble sur l'autoroute, ma peur de l'accident que je dissimule, nos hurlements, ça sent l'été, les vacances, ça sent la fête au bout de la route, ça sent la mer et l'alcool, la folie et la nuit.
Dans le rétro je vois le petit espagnol fou, celui que Mimie voulait que je baise et qu'elle appelait Migouël, je le trouve plutôt mignon soudain, avec ses cheveux noirs en freestyle, ses yeux noirs, son sourire.
On s'arrête pour la pause pipi, il cherche à embrayer une discussion avec moi, un truc du genre
- Bah alors, tu m'as viré de facebook ?
- Euh oui, en fait je suis assez select, et comme on se connait pas trop j'ai fini par te virer
- Ah bah sympa !
- Bah c'est ridicule d'avoir des tonnes de personnes que tu connais à peine, sous prétexte que tu les as vu une ou deux fois en soirée !
- Oui c'est pas faux ...
Il tend sa main jusqu'à mon genou, il dit "t'as un trou dans ton jeans", je sens qu'il est toujours interessé par moi, je sens qu'il m'interesse, je sens que ce week-end, c'est lui que je vais rajouter à ma fucking list (je manque cruellement de romantisme).
On trouve un supermarché sur la route, histoire de faire le plein d'alcool avant 21h, et mon coffre est plein à craquer, le soleil se cache doucement, on arrive devant la maison du cop's de Mimie, vue sur la mer, wahou, j'accroche le bitume avec mes pneus, histoire d'avertir le voisinage qu'on est bien arrivé (comme s'il n'allait pas s'en rendre compte par la suite).
Et la conductrice a bien mérité un petit cul-sec de bière !
Le cop's de Mimie se lance dans la haute gastronomie : pâtes au gruyère !
Houuuuuuuuuuuuuuuuuuu D'ENFEEERRR !
So ... MUSIQUE !
Et on se lève, et on danse, et on enfile des manteaux bizarres, et on enlève nos tee-shirt parce qu'il fait chaud, et je déclare que "CE SOIR JE BAISE L'ESPAGNOL", et son sourire gêné qui m'attendrit, et le rire de Mimie, je pose mes mains sur son torse nu et fin, pour prouver mes dires, et puis je vais me chercher une autre bière dans le frigo, parce qu'on baisera plus tard après tout, il est que 22h.
Des amis du cop's de Mimie arrivent, des gens d'ici, le cop's sort une caméra et nous film, la fumée de cigarette enveloppe la pièce, et tout passe beaucoup trop vite, j'ai déjà trop bu, je poursuis mon petit espagnol dans les toilettes, j'essaye de le violer, mais rien à faire, il n'est pas très réactif, le cop's de Mimie rentre à ce moment là, nous film, donne des conseils à l'espagnol, et puis on rejoint les autres dans le nuage de fumée, de musique.
ON SORT ???
On est dehors, on marche vers la mer, la plage est pleine de galets, j'ai envie de me jeter dans l'eau, des potes se déshabillent, je les suis, en sous-vêt, mais l'eau est froide, je m'arrête aux cuisses, hésitante, le petit espagnol me rejoint, j'ai froid, on fait demi-tour, il fait noir, où sont mes vêtemeeents ??? Tu les as balancé un peu partout, je cherche, on m'aide, je trouve, un mec me fait remarqué que ma culotte et mon sous-tif ne sont pas de la même couleur, je lui dis FUCK YOU BITCH !
ON RENTRE ??????
L'appart, on boit toujours, je plane, j'arrive pu à suivre, je m'éclipse dans un effort, à la recherche d'un lit pour la nuit, j'en trouve un chouette à l'étage, m'allonge, m'endors.
Me réveille, on m'appelle, un mec, le même qui m'a fait une remarque sur mes sous-vêtements, il me dit "Aphone, tu fais quoi ?", bah je dors tu vois pas ?, il me dit "Aphone, t'es jolie, j'peux t'embrasser ?" j'entends quelqu'un monter, un mec lui dit "putain qu'est-ce que tu fous, ta copine te cherche partout !", il part, je souffle, dodooo.
Escaliers qui grincent, encore lui "Aphone, c'est bon je suis tout seul, alors, je peux t'embrasser ?"
J'en ai un peu marre.
Va-t-on finir par me laisser dormir ?
Non.
Maintenant c'est Mimie, qui arrive tel un éléphanto et se vantouse à moi comme un poulpe affamé, avant de pousser un soupire et de s'endormir.
Je ne cherche pas à la décoller, je suis contente de la sentir près de moi, l'habitude.
Je me réveille encore.
C'est son cop's qui lui demande de dormir avec lui.
Elle s'accroche à moi en guise de réponse.
Il lui dit fuck et se casse.
Je pense à mon petit espagnol fou, que j'aurais pas eu ce soir tiens, et je m'endors pour de bon.
Samedi matin.
Réveil soudain, impossible de me rendormir.
Il est tôt, 8h.
Je décolle Mimie doucement, sans la réveiller, enfile une fringue et descend faire le ménage.
Je me lance dans la vaisselle.
J'adore faire la vaisselle le lendemain d'une grosse soirée.
Ca me relax, et j'apprécie le silence.
Un mec que j'ai réveillé sans faire exprès m'aide à essuyer.
On a fini.
Il rentre chez lui.
Bye, à ce soir.
Silence d'une maison endormie.
Le cop's de Mimie est sur le canapé.
De l'eau dans le gaz ?
Je regarde par la fenêtre.
Temps magnifique.
J'ai envie d'aller sur la plage.
Mais quelque chose me retient.
Ou quelqu'un.
Je pars la recherche de mon espagnol.
Il est là, dans un grand lit deux places, chambre sombre et odeur de veille maison humide.
Je le regarde, m'approche doucement, me faufile entre ses bras, caresse ses joues avec mon nez.
On reste là longtemps, lui somnolant malgré mon corps bien réveillé contre lui.
Mais rien.
Cet homme serait-il impuissant ?
On descend dans l'idée de manger, mhhhhhh, lait, chocolat, pain, royal petit déj, au soleil dans le jardin.
Je me sens terriblement bien.
Après-midi plage, après-midi baignade, envie de nager jusqu'à l'horizon, envie de laisser mon corps dans l'eau pendant des heures encore.
Fin d'aprèm, on va chercher des amis à la gare, ceux qui ne pouvaient pas venir hier,
Et l'on refait les courses, parce qu'on a déjà tout bu, je sens la fatigue m'étirer la bouche, et je réclame de la téquila, avec du shoueps, oh oui, ça fait tellement longtemps.
Et la folie recommence, on se lance dans un barbecul, un truc méga royal, musique à fond dans le jardin, bougies, verres jamais vides, jeux débiles et obsénités hurlées à tout bout de champs, et le petit espagnol fou qui me dit "tu veux qu'on aille baiser ? OK, allez VIENS !" et il m'entraine par la main, comme un enfant, on est dans une petite chambre, il me dit "je vais aux toilettes" et je trouve que ce garçon manque cruellement de classe, mais je l'attends, il revient, et je l'attire contre moi, et j'essaye, mais rien à faire, je déclare mentalement que ce garçon est impuissant.
Et Mimie qui hurle "APHOOOOOOOONE DEPECHE TOI DE FINIR, ON VA OUVRIR LE CHAMPAGNE ET BOIRE LE GATEAUUUUU; JE VEUX PAS LE FAIRE SANS TOIIIII", je lui hurle que oui oui on se dépeche, mais bon, et 2 minutes plus tard, elle hurle à nouveau, menaçante et saoule, jusqu'à ce qu'elle entre dans la chambre avec une casserolle dans la main, une spatule dans l'autre, accompagnée de tous ceux qu'elle a ameuté derrière elle, et tout le monde rentre dans notre chambre, et je suis trop saoule pour réagir à temps, je ris, nue, l'espagnol crie contre tout le monde, ils sortent, je m'habille en vitesse et je cours boire du champagne et manger du gateau, Mimie me dit "alors, vous avez baisé ???" je lui répond que nous avons quelques problèmes de décollage, apparement.
APHONE, ON VA ECOUTER LA ZIK DANS TA CAISSE ???
On sort, on branche un Ipod, je mets le volume à fond, la voiture crache un son dégueulasse, mais on est heureux, on danse comme des fous sur la route déserte, je grimpe sur le toit de ma caisse, hurlante, la bouteille à la main, inconsciente de la situation, quand on entend un hurlement "MAIS VOUS ETES COMPLETEMENT FOU, SI VOUS VOUS CALMEZ PAS TOUT DE SUITE J'APPELLE LES FLICS", ah ?, le petit espagnol fou qui crie en réponse "MAIS ELLE EST CONNE OU QUOI CELLE-LA, ON A PU LE DROIT DE FAIRE LA FETE ??" euh, oui enfin bon, elle a peut-être pas tord, il est 3h du mat ..., on coupe tout et on se replie à l'intérieur.
Privées de musique, Mimie et moi sommes un peu tristes, on voudrait pouvoir emmener la voiture sur la plage et danser tranquillement, on dit "mais c'est quoi ce bled pourri où les gens nous font chier, c'est l'anniv de Mimie quand-même", mais je crois qu'on est un peu seules contre tous les autres, qui réclament un peu moins de bruit. Pfffffffff. On déclare que les gens raisonnables et ennuyeux ont toujours raison et que c'est pas juste.
ON SORT ????
Je prends bien soin de mettre ma téquila, mon shoueps, un verre et un torchon dans un sac en plastique, on marche dans la nuit, et toutes les 2 minutes je m'assois par terre en hurlant TEQUILAAAAAAAA, je verse un fond, du shoueps, et frappe à terre avec le torchon, CUL-SEC, et je me relève, et tout passe beaucoup trop vite, les galets, les rochers, les paroles des autres, je suis dans un nuage de coton agréable, TEQUILAAAAAAAA, je me relève, je flotte, je chante, je fume, TEQUILAAAAAAAAAA, j'ai du mal à me relever, j'ai ...
Je me réveille dans un lit, incapable de savoir ce que je fous là, et avec un mal de crâne qui me renvoie directement à la téquila d'hier. Je suis seule, pas d'espagnol avec moi. Mais il est gay ou quoi ???
Journée douleur, journée gueule de bois, incapable de manger, je retourne m'allonger, je me sens mal, j'ai froid, je tremble, Mimie vient me voir "mais t'es brulante !", j'ai mal à la gorge, elle me laisse dormir, je dois conduire ce soir, j'ai mal, je trouve difficilement le sommeil.
Mimie me réveille "tu viens, on va sur la falaise, tu as dit que tu voulais y aller avant de partir !", oui, c'est vrai, et je me traine hors du lit, frissonnante, et l'on marche, c'est crevant, mais tellement beau, le vide et la mer en bas, le ciel bleu, j'appréhende la route, on rentre et je retourne me coucher dans un dernier effort.
Mais t'es toute chaude !
C'est mon petit espagnol qui est venu me câliner, j'aime bien qu'il soit près de moi, il prend mon numéro de téléphone, dit qu'on va se revoir, je me dis qu'il n'est peut-être pas gay, juste impuissant, j'hésite.
Il est 22h, ça va un peu mieux, je sens que ceux que je ramène en voiture ne sont pas rassurés, "ça va Aphone, tu vas pas bader au volant ?", je sais pas ! On verra bien ! Ahah, non c'est juste un petit coup de froid, no panic, et on grimpe dans ma voiture, et j'embrasse mon petit espagnol qui rentrera demain par le train, dommage, et Mimie met la musique, du bon vieux rap des familles, j'aime, on bouge la tête en rythme, et elle m'a mis la fièvre pendant des heures, et on arrive à Paris, mission accomplie, bravo Aphone.
Mon lit, enfin.
Il est 3h du matin.
J'ai reçu un texto de mon petit espagnol fou "alors, ta chatte est toujours chaude ou ça va mieux ? Bisouuuus"
Je souris.
Et je m'endors presque aussitôt.
Plus tard, avec mon père :
- Dis donc Aphone, on dirait qu'y'a quelqu'un qui est monté sur le toit de la voiture ...
- Ah boooooooooooon ???? Non non, IM-PO-SSIBLE !!!
- Si si regarde, là y'a des bosses
- Où tu vois des bosses ?????
- Lààààààà !
- Bin ça alors ! C'EST VRAIMENT BIZARRE ! Je m'en suis même pas aperçu ! Que les gens sont bêtes et méchants !
- ...
Hum ...
Commentaires :
passionnee-par-les-reves 03-12-09
à 20:25 |
Alors alors t'as finis par le revoir l'Espagnol? j'aime bien l'idée de boire le gateau. Bise en espèrant que tout aille bien. |
aphone 05-12-09
à 16:39 |
Re:Hello !
Voui je l'ai revu, vais le publier tout ça. De la chance, oui j'ai vécu des chouettes vacances =) Merci, moi aussi j'espère que tu vas bien. Tu es toujours à la fac ? Je ne te croise pu du tout Des bisous |
passionnee-par-les-reves 06-12-09
à 00:11 |
Re:Je lirai la suite. Parce que bizarement je susi persuadée qu'il se cache autre chose que l'impuissance... |
ecilora 03-12-09
à 23:18 |
Je trouve juste que pour quelqu'un qui a la flemme, tu racontes super bien les trucs que tu veux zapper. Et que tu te trompes pas dans ton nombre de parenthèses m'impressionne aussi....
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aphone 05-12-09
à 16:40 |
Re:Ca me fait vraiment plaisir ! T'imagines même pas comment ça m'fait plaisir ! Hum bref, merci. Pleins de bisous !
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