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Les mots sans le son


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Non, je parle de l'écriture personnelle, de ce mouvement qui va de l'intérieur vers l'extérieur pour exprimer ce qui s'est imprimé en soi - écrire pour dire son expérience, ses rêves, écrire pour dire son désir, l'attraper dans le filet des mots comme un poisson gigotant.
Celle que vous croyez, de Camille Laurens
Exam et tutti quanti

Mercredi.
7h. Mon réveil.

Aaaaaaaaaaaaaaah.

Je n'ai pas réussi à m'endormir tôt hier.
Trop de pensées.
Et de la tristesse.

Tristesse qui oscille entre colère et résignation.

Ce matin, pour garder la pêche, je choisis d'être en colère.
Oh yeah !

Je m'habille.
En colère.
Je petit-déjeune.
En colère.
Je me brosse les dents.
En colère.
Je sors de chez moi.
En colère.
Je marche jusqu'au métro.
En colère.

Bref, on a compris, je suis furax.
Les points et les dents serrés.
Un même refrain dans la tête.
"Quelle conne je suis quelle conne je suis quelle conne je suis"

Surtout que je me suis rendue compte HIER SOIR que j'avais pas le livre INDISPENSABLE à mon exam de CE MATIN.

Ok Aphone, reste zen.
Je la joue mission-impossible 4.
La bibli ouvre à 9h.
Le livre indispensable est INSIDE THE BIBLIOTHEQUE.
Mon exam commence à ... 9h.

"Mais quelle conne je suis mais quelle conne je suis mais quelle conne je suis mais quelle ..."

9h10, j'arrive devant la salle d'examen.
J'essaye de faire taire la colère.
Aphone c'est important les exam' quand même, concentrazione.

10h30. Léa devant la salle d'exam'.
Léa qui me demande si ça s'est bien passé.
J'ose pas lui répondre bof.

- Oui cool
- T'as donné d'autres citations que celles du livre ?

Euh non.

- Oui bien sûr !
- Ok c'est bien, bon on s'voit plus tard alors

Léa et son assurance.
Moi et ma colère-fatigue au fond des yeux.
En plus j'ai mal à la gorge.
Fuck.

Léa qui discute avec d'autres personnes.
Et le petit gay érasmus qui m'explique le plan qu'il a fait.

"Alorrrs moua jé fé oune prémière partie jé savé pas trop si c'était bon mé jé mis qué l'orientalisme c'était d'avantaaage oune concept et qué ... blablabla ... et toi késké tou a dit ?"

Euuuuh.
Trou noir.
J'ai complètement oublié.
Ma tête tourne et mes yeux suivent Léa qui s'en va.
Aurevoir Léa.

Bon, concentrazione.

Je rends le livre à la bibliothèque.
Je m'assois.

Les yeux dans le vague.
J'aurais pas du retourner sur ce fucking site de rencontres.
Et regarder frénétiquement son statu "on ligne", clignotant comme pour me faire chier.
On ligne, on ligne, on ligne.

Et son statu sur MSN.
Hors ligne.

J'aurais pas du non plus faire une recherche google avec son pseudo du site.
Comme ça j'aurais pas trouvé ce texte, sur un blog.

"J'ai parlé à un mec super gentil les filles".
Elle avait publié quelques unes de ses phrases.
C'était bien lui oui.
Tout à fait lui.
Et pas une fois il ne parle de moi.
Pas une fois non.
C'était pourtant en décembre.
Il me connaissait.
On s'était rencontré.

GRRR.
Pourquoi le virtuel est-il aussi vicieux ?
Et pourquoi je cours vers la souffrance comme ça ??
Je deteste faire l'enquêtrice.

Je hais les doutes.
Je pourrais m'arrêter aux faits de la dernière fois.
Au moment où il s'est endormi dans mes bras.
Quand on s'endort dans les bras de quelqu'un, c'est qu'on y est bien.

Non.
Trop de mauvais signes en parallèle.
Pourquoi aucun texto ? Pourquoi hors ligne sur MSN ? Pourquoi je sens que quelque chose a changé ? J'ai fait quoi ?
Est-ce que c'est à cause de ce mail que je n'aurais pas du voir ? Pourquoi il ne m'en parle pas ? Et moi qui lui racontais tout, je pensais qu'il était sincère aussi, j'avais pas douté, je ...

AH TA GUEULE !!!
MAIS PENSE A AUTRE CHOSE BORDEL !!!

J'ai hâte que ma cop de cours sorte de son exam.
Encore une heure.
Long !

11h15. Mon tel vibre.
Numéro bizarre.
C'est elle j'en suis sûre.
Je décroche.
Sa douce voix.
L'assistante sociale.
Je sors de la bibliothèque.
Et je l'écoute.

Elle raconte, elle donne son avis, elle est pessimiste, ça ne va pas du tout, pas du tout mais alors pas du tout, je réponds "oui", de plus en plus faiblement, j'ai envie de lui dire "mais alors, pourquoi vous ne faites rien ? Pourquoi me dire tout ça, à moi, je sais tout ça, je sais bien !"

On raccroche.
Je me sens mal.
Putain, mais alors putain, quelle belle journée les enfants.

Marcher.
Besoin de marcher.

Il pleut.
Grrrrrrrr.

Je vois mon paquet de cigarette dans la poche de mon sac.
Ah oui.
Celui que j'ai payé, samedi soir.
J'étais vraiment bourrée pour acheter des clopes moi.
Des américaines en plus.

J'avance devant la fac.
Je vois Léa.

- Tu veux une clope ?
- Non merci j'viens d'en fumer deux

J'en allume une.
Elle parle avec deux autres personnes.
J'écoute.
Un débat sur l'intelligence des oiseaux et l'avenir les éoliennes.
Ok.

J'ai mal au ventre ça creuse ça tourne ça se tord je sais pas trop je voudrais que ça cesse.
Et cette clope qui me gratte la gorge parce que je n'aime pas fumer quand je suis sobre.

Mais personne ne semble rien voir.
C'est invisible tout ça, c'est vissieux.

Alors je pars invisiblement.
Je retrouve ma cop de cours.
Hiiiiiiiiii !
Elle est choupinette cette petite.

Gros bisous.
J'lui dis qu'ça va bof.
Elle s'arrête dans l'escalier, me fait un câlin entre deux marches.
Houuu.
Mais ça se tord toujours au fond de mon ventre.

Resto universitaire.
Je parle vite, je parle trop, je parle pour aller mieux.
Elle m'écoute, elle me rassure, elle me pose des questions.
Vraiment gentille.

Et j'ai fini par me sentir mieux.
Le ventre s'est calmé, plus rien n'essayait de le mordre.

Elle me quitte sur un dernier câlin, je voudrais me fondre en merci.

- Tu sais, je crois que j'étais encore plus heureuse que toi de t'écouter, ça me fait plaisir que tu te confies, plus j'apprends à te connaitre, et plus je t'adore tu sais

Elle me tue cette petite.
Je l'aime je l'aime je l'aime.
Je serais bien rester encore 2h avec elle.

Non non, j'ai un exam.
CONCENTRAZIONE.

Bah, c'est un exam' d'italien en plus.
Mi piace l'italiano !

L'exam' m'achève.
Je suis crevée.
Trop de concentrazione tue la concentrazione.
Si si, proverbe archi-connu.

Je rentre.
Fini la colère.

Mon lit, du chocolat, ma guitare.

Et je m'endors.
Tard, encore.
Mon nez s'est mis à couler.

Jeudi.
7h. Réveil.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah.
(Pire qu'hier oui)

Colère colère colère.
Toujours aucun message de lui.
Et je suis MEGA CREVéE !

J'ai envie de shooter dans les portes, renverser du lait partout dans la cuisine, faire un trou dans la vitre du micro-onde, faire des trous dans le sol à chacun de mes pas.
Hum, zen.

9h. EXAAAAAAAAAAAAAAAM' !
J'aime pas les exam'.
C'est chiant.
(Bon ok, qui sur cette Terre aime les exam' ?)

13h. Ma cop' de cours qui me fait coucou dans le couloir.
Resto universaire.

14h. Psy.
La demi-heure où l'on peut vomir toutes les petites bêtes qui vous bouffent le ventre.
Mais ça brûle un peu la gorge.
(Pas comme la cigarette hein)
(Hum)

Je sens la tristesse qui essaye de m'approcher.
Je lui réponds "écoute chérie, j'ai pas l'temps là tu vois, j'vais voir Djiou"
Elle fait la gueule.
Je ris.

Métro.
Dijou qui sort de son immeuble.
Je la vois à peine tellement elle est couverte d'écharpe et de couche de vêtements.
Trop mignonne.
Et toute petite.

On s'embrasse.
Ca fait tellement longtemps qu'on s'est pas vu.
Mais le temps n'a pas d'emprise et c'est comme si on s'était quitté hier.

Et l'on se raconte tout, depuis les grandes vacances.
Les amis, les hommes, les projets.

Je lui file des clopes, j'avale mon café d'une seule gorgée.
Arf, j'ai toujours du mal, mais ça passe mieux qu'avant.
Ce gout amer.

17h, on se quitte, et j'ai juste le temps de passer chez moi prendre une douche.

Téléphone, mon pote homo :

- Aphoooooone, t'es où ???
- Euh, dans ma chambre, à poil, pourquoi ...?
- Dépeche, allez habille-toi, tu vas encore être en retard !
- Ok Chou, t'inquiète j'avais pas prévu de m'épiler de toute façon hein, vu que l'autre con ne m'écrit TOUJOURS PAS
- ...

Non j'suis pas aigrie hein.

Vite, je m'habille.
Et je fonce dans les escaliers qui tournent et qui tournent.
Je fonce jusqu'au métro.
Je fonce jusq'au cinéma.
On va voir Gainsbourg.

Aaaaaaaaaaah, GAINSBOUUUUUUUUUUUUUUUUUURG !!!
Je suis complètement surexcitée.
Je crois que ça longtemps que j'ai pas attendu un film avec autant d'impatience.

Mon pote homo est là, avec sa casquette et ses yeux malicieux.

- T'es en retard de CINQ MINUTES !!!
- Oh ça va hein ! J'suis over-fatiguée, j'ai des exam', j'me suis fait plantée par un VIEUX, ALORS N'EN RAJOUTE PAS HEIN

On s'marre.
Je sautille de joie.
Un ciné, c'est vraiment tout ce qu'il me fallait.

Aaaaaaaah !
Et ce film.
Aaaaaaaaaah !
Ce conte, où s'entremêlent réalité et fiction, et qui m'emporte, silencieuse, les yeux grands ouverts et les jambes repliées comme une enfant, et mes lèvres qui murmurent à chaque musique, ses mots, j'absorbe, tout jusqu'au ventre, ça me chatouille de plaisir, je ris, je vibre, et mon pote homo qui me regarde du coin de l'oeil en se marrant.

On sort, je garde une drôle de sensation, le film est triste à la fin.
Normal, en fait.

Cet air de musique dans la tête.

Le soleil est rare
Et le bonheur aussi
L'amour s'égare
Au long de la vie

Je ne veux pas croire en ses paroles.
Le bonheur n'est pas rare non.
Je veux croire au bonheur.
Mon pote homo me sort de mes pensées.

- Ca donne trop envie de fumer ce film !
- Tu veux une clope ???
- Non c'est bon j'en ai
- Allez vas-y j'en ai trop j'vais jamais l'finir s'paquet !

Il se marre.
Il pourrait m'aider quand même.

Il fait froid.
Mon pote homo veut faire pipi c'est urgent.
On s'enfonce dans une petite rue à côté du ciné.

Il me tend sa clope et se met contre un arbre.
"Tu regardes pas hein !"
Je ris.

- MOI AUSSI J'AI ENVIE DE FAIRE PIPI !
- Bah vas-y !

J'avance, entre deux voitures, personne, je baisse mon collant.
Le plus difficile, c'est de ne pas toucher les chaussures.
Mais j'ai des années d'entrainement hein.
Hum.

Je me brûle une mèche de cheveux avec la cigarette.
Ca crépite.
Je ris.

Mon pote homo m'enlève la cigarette de la bouche.
Merci Chou.
Je me rhabille.
On contemple ma jolie flaque.
Et je lui prends le bras gaiement.
On avance.

Le soleil est rare
Et bonheur aussi
L'amour s'égare
Au long de la vie

Je pense au dessinateur.
Djiou m'a conseillé de l'appeler.
Si même Djiou me dit qu'il faut que j'appelle ...

- Chou, je l'appelle ou pas ?
- J'sais pas !
- Non mais selon toi ?
- Comme tu veux !

C'qui est bien avec mon pote homo, c'est qu'il prend jamais de décision à ma place.
Grrrrrr.

Voyant que j'ai peur d'appuyer sur "appeler", j'appuie, juste pour le défi.

Ca sonne.
Il décroche.
Hello !

Sa voix est joyeuse.
J'attaque les questions.

- Tu vas bien ?
- Bin bif bof en fait ...
- Pourquoi ?
- J'ai eu un accident de moto !
- Ahhhh ?
- Oui j'ai du aller aux urgences et tout pfff alala trop chiant
- Han mais c'est horrible !!!

Je ris, c'est nerveux.
Et lui qui fait comme si c'était trois fois rien.
Mais qu'est-ce qu'ils ont tous a avoir des accidents ??
Et surtout, POURQUOI IL NE ME L'A PAS DIT ????????

- Bin j'ai pas eu le temps, tu sais, j'ai du aller aux urgences, prévenir le boulot, faire le constat ...

On a toujours 2 minutes pour passer un coup de fil.
Toujours.

Je raccroche.
Un peu perplexe.

Mi-compatissante.
Mi-triste.

Le pauvre, il a la clavicule cassée.

- Euh c'est où la clavicule, c'est au genoux ?
- J'sais pas !

Ok.
On rit.
Les gros nuls quoi.
Et j'ai pas osé lui demander où c'était la clavicule.
Hum.

Mon pote homo me laisse au métro.

- T'es sûr tu veux pas d'clope ?
- Non non c'est bon j'ai les miennes !

Je suis chiante.
Sourires.
Bisous.
Je rentre vite.
Il fait hyper froid.

Je croise ma coloc Corse.
Je lui parle du film de Gainsbourg.
Et puis "tu sais au fait le dessinateur il a eu un accident de moto !"
Elle me dit "houlala, calme-toi Aphone, pose tes affaires, va t'assoir 5 minutes, t'as vraiment l'air angoissée"

C'est vrai que j'suis un poil tendu.
Surtout qu'on a raccroché hyper vite.

- Bah rappelle-le !
- Il se repose
- Bah essaye, et s'il décroche pas tu essayes demain
- Tu as raison ... C'est au genoux la clavicule ?

Elle se marre.

- Non Aphone, le genoux c'est la ROTULE, la clavicule c'est là

Elle montre le haut de son épaule.
Je la remercie.
Bonne nuit.

Je vais m'assoir sur mon lit.
Zen.
J'ai pas la patience d'attendre 5 minutes.

Il décroche.
Il était déjà couché.
Je regarde l'heure.
22h30.
Il me dit qu'il doit se reposer, boire beaucoup de lait, mais que c'est rien.
Il est tombé mercredi.

Alors ça n'explique pas tout non, c'est depuis lundi qu'il est distant.
Et je reste avec mes pourquoi, et je n'ose pas lui en parler.
"Repose-toi bien"

Il dit "je t'embrasse"
Je raccroche vite.

Et je lance du Gainsbourg.

Le soleil est rare
Et le bonheur aussi
L'amour s'égare
Au long de la vie

N'y pense plus.
Oublie.
Peut-être que c'est vrai, peut-être que non, le temps d'appeler on l'a toujours, et je sais qu'il s'éloigne.
Et au fond, c'est pas si grave.

Le plus important, c'est que grace à ça, je sais maintenant où se trouve la clavicule.
Et même la rotule.
Et ouai.
Hum.

Et puis que j'ai des amis hyper trop cool qui m'aident à finir mon paquet de cigarette (ou pas).
(non parce que moi ... j'me connais, dans un mois j'l'ai pas fini hein)
Hum.

Euh ... Personne veut une clope ?

Ecrit par aphone
le Vendredi 22 Janvier 2010
à 16:37



Commentaires :

  MangakaDine
22-01-10
à 17:06

Si t'as le temps de poster des articles, va répondre au sondage de biz sur la date du diner joueb !

http://doodle.com/qgx4v5gwcdb6tswr

Et les mecs si tu leur expliques pas concretement que vous etes ensemble ils garderont un oeil toujours ailleurs pour le "on sait jamais". Faut juste avoir les burnes à leur place de leur dire que pour toi ça commence à être sérieux et que t'as pas envie d'avoir mal plus que de mesure. (plus que de mesure?) Plus que de commune mesure je voulais dire. (bien sur)
Bref c'est con un mec. Ca devinera pas tout seul.

  aphone
22-01-10
à 18:23

Re:

Ah merci pour le sondage ! J'avais pas compris ^^

Non mais c'est ça le piège, on est pas ensemble, et j'ai pas envie qu'on le soit, il est libre, je suis libre, j'aimerais juste une relation sincère ...

Bises la musicienne !

  MangakaDine
22-01-10
à 18:44

Re:

Une relation sincère, il faut lui en parler aussi. En fait, je pense qu'avant tout faut savoir ce que tu veux de lui. Je pense pas qu'il ait cru te cacher quoi que ce soit en faisant ce qu'il a fait (j'en suis pas sure non plus) mais une fois que tu te seras confiée à lui, lui comme toi serez fixés. Je crois qu'il a l'âge d'agir comme un adulte et de comprendre ce qui se passe, non?

J'te bise!

  aphone
22-01-10
à 22:46

Re:

Oui, j'lui parlerai, c'est juste que ça m'a blessée cet épisode, et j'ai pas voulu creuser d'avantage, voyant qu'il ne venait pas à moi de lui-même, j'ai pas voulu être insistante, être celle à qui ont fait comprendre qu'elle nous emmerde (j'imagine toujours le pire pour essayer de tomber du moins haut possible ^^)

Me too j'te bise !

  disturb
22-01-10
à 19:30

Ah si j'veux bien une clope !!! Je peux t'aider à dilapider ton paquet sans souci :D ... clope/vin/fous rires ... j'aime !!!

Alors la ptite sirène de la salle de bain, tu en sais un peu plus pour dimanche soir ?

Tu sais ... c'est pas vraiment comparable, mais je vis un truc un peu similaire. Je le voyais connecté quelque part, mais à côté, il ne répondait pas. Ca me bouffait le ventre.
Aujourd'hui, je ne saurai même pas te donner de conseil, car je suis toujours dans cette situation. Et puis, de toutes les manières, c'est très personnel je crois.

Mais on va médire sur les couillus toute une soirée si t'es ok !!! Moi en tous cas, j'suis archi motivée ! Surtout que ça fait un moment que j'ai pas croisé Ninou (la honte quoi ... on est voisine !!! elle a un partiel demain matin je crois, alors j'ose pas aller toquer à sa porte).

  aphone
22-01-10
à 22:51

Re:

Bin, j'ai exam' lundiiiiiii (j'en ai maaaaaaaaarre)

Donc j'pense pas que je vais trop sortir dimanche soir, mais plutôt un autre soir, un soir où j'ai pas exam le lendemain et où je peux boire/fumer/chanter/rire sans me soucier de l'heure qu'il est =)

Alala, c'est ridicule en plus de s'emmerder pour des trucs comme ça ... Enfin j'trouve, j'me sens stupide moi. Le tien se connecte où ?

Ahaha, Ninou serait-elle une fille sérieuse ??? (j'rigole hein, je ne remet pas son acharnement au travail bien fait en cause !)

J'ai hate de voir vos demeures, ça m'intrigue ces histoires de porte-voisines et d'instant-pipi-room partagés ! ;)



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