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Les mots sans le son


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Non, je parle de l'écriture personnelle, de ce mouvement qui va de l'intérieur vers l'extérieur pour exprimer ce qui s'est imprimé en soi - écrire pour dire son expérience, ses rêves, écrire pour dire son désir, l'attraper dans le filet des mots comme un poisson gigotant.
Celle que vous croyez, de Camille Laurens
Sicilia - Part two

4.

Bon, aujourd'hui, on arrête de courir partout et on se RE-LAXE !

Taormina ressemble à ces villes touristiques du sud de la France.
Trop de touristes.

On décide de louer un scooter.
C'est moi qui aies le permis B, alors c'est moi qui conduis.
Hihi !

Mimie m'engueule dès qu'elle trouve que je roule un peu trop vite.
Je fais très attention.
Balade au bord de la mer.
Vitesse.
Wahou.

Puis la plage, le soleil brûlant, nos corps étalés au soleil, la glace au chocolat, l'eau fraiche.
On pense à nos amis à Paris.
On rit.



- On cherche une autre plage ?
- Okay !


Vitesse à nouveau, nos grands sourires sous les casques, on trouve une petite rivière, wahou, on se laisse glisser dans l'eau doucement, il n'y a personne, j'enlève mon maillot de bain, nue, trop bon, Mimie m'observe en riant, je joue avec des algues vertes, elle dit "mets-les sur tes cheveux ! Fais une perruque avec ! Comme la Vénus sur son coquillage, tu vois ?", et on prend des photos débiles, mortes de rire, et on finit par comater en écoutant le bruit de l'eau sur un fond de silence.

Scoot, ma tongue craque, oups, trop naze de conduire qu'avec une tongue (déjà qu'en tongue c'est pas top), Mimie sort le scotch, colle la tongue à mon pied, rires, j'ai l'air cruche mais ça tient, "faut toujours avoir du scotch sur soi, même si au départ on sait pas pourquoi !", rires, on rentre, dernière vitesse, dernier vent sur la peau, on prend une bière en terrasse, des avions passent régulièrement sur l'eau avant d'aller éteindre des incendis, ça nous intrigue, retour à l'auberge, je fais des pâtes, on discute avec les gens de l'auberge, le petit couple de suisse, hyper sympa, on les aime bien, on décide de sortir ensemble ce soir.

Les rues sont chaudes en permanence.
On boit notre vin, on rit.
Concours de chaussures qui puent, etc.

Bar, j'ai déjà trop bu, et je me lance dans une grande discussion intime avec la fille, on se dévoile, nos mères, notre enfance, les souffrances, on se ressemble beaucoup, j'alterne français, italien, anglais, les mots sortent tout seul, ses yeux sont humides d'un coup, sujet trop douloureux, alors on rit, parce qu'on est en vacances, et qu'on est bête de parler de truc comme ça.

Il y a les yeux du mec aussi, bleus, beaux, je m'y perds, je sens qu'il me regarde aussi, et j'adore ce contact, l'alcool aidant, mais je me ressaisis, et on se lève tous ensemble pour aller dans un autre bar.

On se retrouve avec d'autres personnes, des mecs plus agés, des italiens, je demande l'âge à l'un, il me dit "40 ans", je lui dis "oh ça va, c'est pas vieux !", et je crois qu'il prend ça pour un feu vert, parce qu'au moment où je pars chercher les toilettes, il se sent obligé de m'accompagner, et quand je sors pour aller me laver les mains, il m'attrape par les hanches et tente de m'embrasser, je bouge un peu, il essaye de me tenir, je tourne la tête, ses mains me tiennent, je le repousse comme je peux, dur, je me dégage enfin, je marche vite, je me sens mal, écoeurée, blessée, je m'assois à côté de Mimie, silencieuse, elle me regarde, je lui demande un bisou, elle me dit non, je ne comprends pas, mais je n'arrive pas à lui parler, tout est brouillard, et je sombre dans un nuage noir, à demi-éveillée, avec une profonde envie de fuir d'ici au plus vite.

On rentre enfin à l'auberge, sans les italiens, Mimie me dit "tu pars pas te coucher tout de suite, tu fumes une clope avec moi hein !", je la regarde, je lui dis "NON", rancunière, et je pars me coucher, mi-triste mi-énervée.

5.

On se lève tard, fatiguées.
Le petit couple de suisse est déjà parti se balader.
Dommage.
Je me sens un peu triste, je voudrais m'isoler et dormir.

Le Sicilien m'a écrit un texto.
Il propose de nous rejoindre en voiture pour nous revoir.
J'ai peur pour ma liberté soudain.
Mais j'ai envie de le voir aussi.
Je ne sais pas quoi répondre.
Je me sens stupide.

Je confie tout ça à Mimie.
Et pourquoi je me sentais mal hier, et pourquoi je lui ai réclamé un bisou au bar.

- Mais t'aurais du me le dire qu'il avait été lourd avec toi !
- Oui mais j'étais trop bourrée ...
- Et dis au Silicien de nous rejoindre avec sa caisse ! Il est trop cool, ça serait sympa non ?
- Oui, oui tu as raison


Elle me regarde bizarrement et elle me dit "il a quoi ton nez ?"
Euh ...?

Je vais dans la salle de bain.

En effet, mon nez est rouge et blanc, crouteux, il fait mal, et il est vraiment dégueu.
Emilie, morte de rire, me dit que j'ai des pustules, et que c'est à cause de soleil.
Super ! Je savais que j'aurais pas du rotir sur la plage comme un poulet hier ....
En plus c'est LEGEREMENT anti-sexe !
Et le Sicilien qui veut venir !
HUM !

En plus mes cuisses me brûlent et mon ventre est rouge vif.
J'ai maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal !
Je maudis mes ancêtres roux.
Mimie n'en peux plus de se moquer de moi, elle m'appelle "mon petit homard", et me frappe la cuisse vigoureusement.
Je hurle.

On part visiter la ville, lentement, toutes les deux.
Soleil soleil soleil.
Je couvre chaque centimètre carré de ma peau.

On fait le tour de la ville, les petites rues, l'arène, le jardin, l'herbe douce, les odeurs méditerranéennes.
Les paysages sont magnifiques.



On rentre, fatiguées.
Je fais des pâtes, on discute sur la terrasse, on raconte notre journée aux autres.
On a la vague idée d'aller passer une partie de la nuit sur la plage.
Mais trop fatiguées, on termine le vin rouge et on part se coucher.

Et toujours ce petit coup de blues au fond de moi.
Je ne sais pas bien pourquoi.
Je pense à ma colo encore, aux enfants, ils sont encore là, dans mes rêves, dans mes pensées, et je pense au retour, à ma chambre et à ma douce solitude, je compte les jours, je n'arrive pas à profiter pleinement.
Et puis j'ai mal partout (grrrouppphhhm).

Mais je ne m'en fais pas trop, je sais bien que ça ne va pas durer.
Demain on va pique-niquer avec le petit couple suisse sur la plage.

6.

- Eh Mimie, tu savais que l'Etna c'était le plus grand volcan d'Europe ??

Mimie me sourit pour toute réponse.
Je replonge dans ma brochure.

On est dans le bus qui nous emmène jusqu'au volcan.
J'ai du mal à contenir mon exitation : je vais marcher sur un VOLCAN !
Un volcaaaaaaAAAAAAaaaan !
Un vrai et tout !!!
Eh, y'aura pas de lave ? C'est dangereux ?

Mimie veut de la lave, des explosions volcaniques, tout ça tout ça.
Elle me rassure pas trop à vrai dire.

Le bus s'arrête pour une pause, on descend, et puis une nana propose de nous faire visiter un truc dans les bois, j'avais pas bien compris (je vous ai déjà dit que les italiens parlaient trop vite ?), le car est fermé à clef et je suis pied nu dehors (je vous ai déjà dit combien j'adorais marcher pied nu ? hum), et on a trèèèès envie d'aller dans les bois nous aussi !, ok, je prends une grosse bouffée d'oxygène et je dis à Mimie "on y va", je marche sur des épines et compagnies, grrrmmph, saleté-d'italiens-qui-parlent-trop-vite-pour-qu'on-comprenne-rien-et-qu'on-se-mutile-les-pieds-sur-des-pommes-de-pin, je reste souriante, on parle avec un couple de Quebécois, y sont rigolo, on admire la vue, on va voir une grotte, j'ai à peine le temps de reposer mes pieds qu'on fait demi-tour, direction le car, grouuumph, je souffre de partout.

On arrive les dernières dans le bus.
Les parfaites emmerdeuses.
Le chauffeur nous sourit.

Deuxième arrêt.
On doit sortir du car pour aller dans des jeeps.
Le problème c'est qu'on est en tongue-jupe-débardeur.

Mimie, très pudique, attend que tout le monde soit sorti du car pour mettre un pantalon.
Je l'attends.

Quand on essaye de sortir du bus, il est fermé à clef.
Décidement.

On frappe aux vitres, on crie.
Personne ne nous voit.

Je dis à Mimie "on a qu'à appuie sur un bouton".
"Hors de question ! On va tout casser !"
Mais non ...
J'ai super envie de toucher aux boutons !
Elle me regarde, inquiète.

Elle continue de faire de grands mouvements à travers la vitre, et quelqu'un finit par nous voir.
Zut, adieu les boutons.

Le chauffeur, alerté, vient nous ouvrir.
Les emmerdeuses de service bonjour !

On sort en s'excusant, il nous sourit, un peu dragueur.

On est les dernières à monter le Jeep.
On se dit qu'on doit vraiment être attardées.

L'engin secoue dans tous les sens et grimpe le volcan.
J'ai du mal à prendre des photos.
C'est magnifique.
Odeur de souffre.
Fraicheur.
Je sors mon pull.



Pause.
On sort.
On marche sur les cailloux noirs.
Odeur forte.
Sublime.
On voit à peine la mer qui se confond avec le ciel au loin.

Mimie me fait trop rire.
1/ Elle pisse sur l'Etna (oui, très classe)
2/ Elle me fait un strip tease au passage (je la mitraille de photo, moment exceptionnel)
3/ Elle prend une pose complètement "sex", en soutif, une main sur le sein droit, les cheveux dans le visage, face au groupe qui retourne vers les Jeep et ne profitant pas de spectacle inoubliable (bon, on va peut-être y aller maintenant)

Jeep, on est secoué dans tous les sens, il fait de plus en plus froid.
Objectif : le coucher de soleil.

Magique.



Je suis complètement folle des couchers de soleil.
L'an dernier, dans le sud, j'allais chaque soir sur la digue pour regarder les dégradés de couleur sur la mer.
Mon père me disait "t'es romantique, c'est d'ton âge, ça te passera"
Peut-être.
En tout cas je suis scotchée.

Mais il faut avouer qu'on meurt de froid, aussi.

- Oh, des neiges éternelles
- Hein ? De quoi ?
- Tu sais, de la neige qui est tout le temps, enfin Aphone !
- Hein, où tu vois d'la neige ?
- Mais t'es miro ou quoi ??? LAAAAAAAAAAA, REGARDE !
- Aaaaaaah, oui
- (elle soupire)

L'observation a jamais été mon point fort.
Je suis scotchée à l'apparition de la lune.



Viiiiiiite, on retourne dans le Jeep, y caille trop sa mère !
Et on redescend doucement, de là où on est arrivé.

Retour au car, le chauffeur me tape le discute en italien

- Euh, Mimie ?
- Quoi ?
- Il nous invite à manger une pizza avec un ami à lui
- Ah ça tu te demmerde Aphone, c'est toi qui parle italien, moi j'm'en fous je pige rien
- ...


Déjà qu'en français j'ai eu mal à refuser des invitations, alors là.
Mais je lui fais comprendre qu'on a déjà un truc de prévu.
C'est pas que j'aime pas les pizzas, mais j'aime pas trop les hommes gros et plus petit que moi.
Hum.

Pause dans les bois.
On mange notre petit sandwich.
Il fait doux.
Odeur de pin.
On discute sans cesse, de tout.
Et je n'échangerais ma place pour rien au monde.

Minuit, on arrive enfin à l'auberge.
Le petit couple suisse nous attendait.
Mais comme on est en retard, ils ont déjà bu tout le vin rouge.

Le suisse aux yeux bleus part en acheter.
On boit, on rit.
C'est notre dernier soir ensemble.
Demain, on change de ville.
Direction le sud de la Sicile.

7.

Refaire les sacs, encore, c'est le gros bordel.
Mimie redoute le trajet jusqu'à la station de bus "je veux pas porter 10kg sur mon dos, même pour 15 minutes !!!"
Super les aventurières.

Elle se demmerde pour faire comprendre à un groupe de garçon, dans un anglais approximatif, qu'elle aimerait bien qu'on l'y emmene en caisse.
Et elle y parvient.
Je la félicite.

On est déposé à la station de bus.
Bus qui arrive dans ... 1h.
Mimie râle.
Je ris.

On prend un bus, puis un autre, puis un autre.
Ce qui fait qu'on passe la journée à prendre des bus.
Et on ne sait pas vraiment où on va.

On doit vraiment avoir des têtes de touristes looseuses, parce qu'une fille nous demande "vous allez où ?"
Je lui explique, et elle nous dit "si vous voulez, mon frère vient me chercher tout à l'heure en voiture, on peut vous déposer au camping que vous cherchez"

Mais pourquoi les Siciliens sont si gentils ??
Aucun rapport avec Paris.

Mimie est d'ailleurs tellement surprise d'autant de gentillesse qu'elle planque sa carte de crédit dans sa culotte, en me disant que "on sait jamais".
Je me marre.

La fille nous propose des pastilles de menthe.
J'en prends une, ravie.
Mimie refuse.

- Mais fais gaffe Aphone, c'est peut-être de la drooooogue !

J'explose de rire.

Le frère et la soeur nous parle de la ville, de l'ambiance, des coins sympa pour manger ce soir.
Ils nous proposent de nous faire visiter, et de faire la fête avec eux si on veut.
On échange nos numéros.
Mimie reste méfiante.

Ca n'est qu'arrivée au camping, saine et sauve, qu'elle se relache enfin.
"Mais ils sont TROP sympa justement, c'est pas NORMAL !"

On plante la tente.
Odeur de pin très forte.
Mhhhhhhhhh, j'adore.
Du camping, ça me manquait déjà.

Allez Mimie dépeche, on va voir la ville, la plaaaaaage, le ciel les étoiles les gens les panini alleeeeeeeeeeeeez !
Mimie est fatiguée.

On marche doucement.
J'aime beaucoup cette petite ville, moins balnéaire.
Pachino.

L'eau est transparente sur le port, comme si les bateaux flottait dans le vide.
Wahou.
On prend un panini, une glace.

On marche dans la ville, c'est animé.
A un bar, il y a un groupe de musicien hyper chouette.
J'arrive à convaincre Mimie de rester là.
Bière.

J'envoie un texto au frère pour lui dire où on est.
Il nous rejoint avec un ami à lui.
J'active mon parler italien, contente.
Ils sont hyper cool.
L'ami ressemble à Jean Reno.

On change de bar, un autre ami nous rejoint, les mecs nous payent des coups, on commence à voir trouble et à parler cruement.
"Dites : j'aime les chattes !"
Hum.
Ils rient.
Ils sont cool.
Pas chiants, pas lourds, pas dragueurs.
C'est à se demander si ce sont des italiens.

On boit jusqu'à 4h du matin.
Ils nous raccompagnent à notre camping.
Et puis Jean Reno nous invite à une soirée pizza chez lui dans 2 jours, c'est lui fait les pizza lui-même et tout.
On accepte.
Ils sont vraiment trop sympa ici.
Et on part se coucher dans notre home sweet tente.

Le sicilien m'a appelé.
Il vient demain.
Il va traverser toute la Sicile en voiture (ok, c'est pas immense non plus mais bon) juste pour me revoir, alors qu'il sait très bien qu'on va repasser par Palerme pour prendre l'avion.
Mimie n'en revient pas.

- Attends, vous avez passé qu'une seule soirée ensemble, en plus t'as couché avec lui dès le premier soir, et le mec il prend son seul jour de congé pour venir passer juste un jour avec toi ! Mais tu lui as fait quoi au juste ?
- Euh, je sais pas ...

Je souris.
J'ai hate qu'il soit là.

Ecrit par aphone
le Jeudi 19 Novembre 2009
à 00:17



Commentaires :

  MangakaDine
27-11-09
à 11:27

J'me régale à lire ton compte rendu de Sicile! Ca me fait penser à Manuel mon sicilien (en plus il avait un air de Jean Reno lui aussi, à mon avis c'est Jean Reno qui a un air sicilien mais bon) (d'ailleurs Manuel habite Palerme) et puis ça me rappelle l'Italie en septembre avec mon namoureux, on comptait faire le tour en 125 (moto) mais finalement on est à peine descendus plus bas que Livourne (les supers baroudeurs) en camping sauvage c'était trop marrant! Ca me donne envie de faire comme toi, répertorier les souvenirs, j'me rends compte que j'ai zappé mon voyage en Italie parce que je le trouvais trop magique pour le raconter, mais en fait c'est naze de penser ça! J'ai oublié plein de trucs maintenant c'est trooop laaaid!
Y'a les ambiances, les réactions des gens, les paysages, pleins de trucs qui me foutent la nostalgie dans tes textes...

  aphone
27-11-09
à 15:39

Re:

Désolée de te rendre nostalgique ! Je comprends parfaitement ce que tu dis. J'te dis pas combien c'est dur d'écrire tout ça. Et malgré tout l'effort que je pourrais y mettre pour essayer de rendre ce récit le plus proche possible de la réalité, ça ne sera jamais vraiment ça, ça restera un récit, une réécriture de ce que j'ai vécu et ressenti. Et même si je creusais encore plus dans les détails, je suis sûre que je n'arriverais pas EXACTEMENT à rétranscrire le truc. Mais je me décourage pas, j'trouve ça dur, mais c'est tellement de satisfaction personnelle quand j'ai fini, et quand je trouve que j'ai réussi décrire à peu près bien une émotion. C'est comme si je vivais les choses pleins de fois, ça doit te le faire aussi : je le vis une première fois, puis je l'écris dans un carnet, shématiquement, puis je raconte à mes amis (X fois) puis je le reformule ici dans un récit détaillé. C'est pas reposant, mais c'est tellement bon ! Et tu dis "trop magique pour le raconter", je comprends aussi, c'est pour ça que j'ai mis 4 mois à l'écrire, ahah ! Et c'est cette volonté de ne pas laisser le temps tout effacer qui me fait écrire autant. Il est pas trop tard pour toi, j'pense, tu peux toujours essayer de raconter tes vacances, ça devait être fou aussi pour toi ! (et n'oublie pas de faire partager tes musiques, héhé)

  ninoutita
27-11-09
à 18:58

Ca donne envie d'aller faire un tour en Sicile !
Il m'est toujours arrivé de chouettes choses en Italie (genre rencontrer Kiss...)
D'ailleurs cette histoire de sicilien qui fait toute l'île pour te voir une journée me fait penser à Kiss qui a fait trois heures de route pour venir me voir une nuit à Berlin :)

  aphone
30-11-09
à 12:10

Re:

Ouiiiiii la Sicile =) il faut que j'aille en Italie ! Ah non, me parle pas de Kiss, il est vilain lui !

Je t'embrasse Ninou



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