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Les mots sans le son


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Non, je parle de l'écriture personnelle, de ce mouvement qui va de l'intérieur vers l'extérieur pour exprimer ce qui s'est imprimé en soi - écrire pour dire son expérience, ses rêves, écrire pour dire son désir, l'attraper dans le filet des mots comme un poisson gigotant.
Celle que vous croyez, de Camille Laurens
Je n'aime pas Noël

...

... c'est triste Noël tout seul, et pourtant j'y mets une majuscule, je ne sais même pas pourquoi, pour la magie, quelle magie ?, y'en a jamais vraiment eu tu sais, et puis la dernière fois y'avait même pas de sapin, même pas une guirlande, pas même un seul bâton magique qui fait des étincelles, pas d'enfant, bah non, on passe pas noël à l'hôpital, on vient juste dire au revoir aux malades, eh oh, j'ai promis de ne plus pleurer, ne plus pleurer pour un oui ou pour un non, alors j'esquive, parce que je sais que quand j'suis devant son nom gravé sur du marbre bleu, je chiale comme une gosse, et j'aimais déjà pas noël avant, alors maintenant, sans Lui, sans sa voix qui résonne dans la maison, la mer qu'on voit danser le long des golfs clairs, c'est plus pareil forcément, mais j'y peux rien, ou peut-être que si, on peut courir, et moi tu le sais que j'aime bien fuir, y'a que comme ça que j'arrive encore à danser.

Je n'aime plus le nouvel an, ou plutôt j'ai peur, je voudrais ne plus penser, mais je replonge dans le souvenir, t'étais seule, le carrelage était froid contre les genoux, la tête dans la cuvette des chiottes, à vomir l'année, au lieu de la crier dans les rues, c'était sûrement un signe, année de merde, je n'aime pas croire aux signes, j'aime encore moins penser, je voudrais bien oublier, ne plus sentir ce gouffre en moi, ce vide intersidéral qui me pousse à courir vers les autres tout le temps, et j'veux un mec, et j'veux deux mecs, et j'veux pleins d'mecs, vite, on va faire comme si j'étais pas toute seule, on va mimer l'amour, on va mimer la joie, on va boire à outrance et on se réveillera pour aller chercher de l'aspirine, et puis on se fera des sourires, on fera frissonner nos corps, on se touchera, on est vivant, nous, pas comme ceux qui sont partis, trop fatigués, j'suis pas rancunière, j'comprends tu sais, moi aussi je passe mon temps à dormir, j'n'arrive plus à me lever, je n'ouvre plus les rideaux, il fait trop froid, je frissonne, seule, mais je ne veux plus courir vers les loups, je n'ai pas besoin d'eux, je peux vivre sans eux, je VEUX vivre sans eux, sans leurs mains partout sur moi, sous moi, en moi, et si c'était ça l'amour, le seul, leurs mains partout, je ne sais pas, j'ai les mots bloqués au niveau du ventre.

J'ai besoin de parler, je n'ai jamais eu autant besoin de parler, mais il y a leurs yeux, leurs mots, il y a les autres qui me regardent étrangement, et le gouffre qui s'agrandit, pourquoi tu ris Aphone, c'est pas drôle ce que tu racontes, c'est grave, non, j'voudrais bien qu'on me laisse en rire, de mon malheur, j'veux pas penser, tu sais que y'a que la fuite qui me va bien, tu sais que sinon j'peux rester des heures comme ça dans mon lit, et personne ne comprend pourquoi je ne décroche plus, incapable d'expliquer, les larmes tout au fond des yeux, loin, ça ne sort plus, j'ai promis, promesse idiote, j'ai promis de faire couler des mots, ils couleront sur les autres, ça aura un goût amer, et peut-être que je me sentirais plus légère, ou pas, pas encore, parce que rien n'est jamais simple, et qu'on peut pas passer sa vie à fuir, à vouloir oublier, on efface jamais rien d'un mouvement de la main, en refermant les paupières, ça finit toujours par déborder, je le sais, mais j'aurais bien voulu continuer.

Je suis allée dans son bureau, il m'a demandé de m'asseoir, il m'a demandé ce qui m'avait poussé à venir le voir, et il m'a regardé, j'ai dit qu'il fallait que je parle, alors il m'a dit de parler, je n'ai rien dit, il m'a dit que c'était à moi de faire le travail, mais moi je riais, nerveusement, rien n'est jamais simple Aphone, c'est Cat qui m'a dit ça, il m'avait dit tu veux aller voir un psy ?, il s'est mis à rire et il m'a dit le pauvre, il va en avoir du boulot avec toi !, et j'ai ris avec lui, forcément, je ne savais pas quoi faire d'autre, je n'avais pas bien compris, et puis il m'a dit tu vas voir, tu vas chialer, et je me suis dit que non, parce que je me vois mal pleurer devant un étranger, parce que j'ai horreur de pleurer en public, je fuis, j'ai honte, je vais me cacher, même à l'enterrement tu sais, j'allais aux chiottes, je fermais le verrou, et je criais, le visage entre les mains, tu sais, souvent j'me crois forte, j'respire un grand coup et j'avance, mais c'est pas si simple, rien n'est jamais simple Aphone.

Chaque jour je me fais des promesses, seule, je me monte une forteresse, je dis plus jamais un homme ne me fera souffrir, et puis je me fais belle pour mieux les piéger, je me venge, je me dis qu'ils ne m'auront plus jamais, qu'ils pourront toujours toucher mon corps, comme toujours, à toujours essayer de rentrer à l'intérieur de la chair, mais c'est tout, ils n'auront rien d'autre, ils n'auront pas ma vie, ils n'auront pas mon cerveau, ils n'auront que ma chair, comme toujours, j'ai promis, ça sonne faux je sais, tout le monde me le rappelle, jusqu'à ce vieux barbu dégueulasse, accroupi devant moi, tu peux pas dire qu'une femme peut vivre sans un homme, c'est impossible tu comprends, une femme n'est rien sans un homme, et les hommes ne sont rien sans les bras d'une femme, il parlait tout seul comme un con, je ne l'écoutais pas, je voyais sa main se rapprocher de ma cuisse doucement, alors je me suis levée, et je suis partie, j'ai rejoins mes deux petits homo dans la voiture, loin de tous ces cons, loin de toutes ces mains qui ne veulent que mon corps, inévitablement.

J'ai besoin de parler, comme jamais, mais c'est dur tu sais, aussi dur qu'écrire, j'ai toujours fait toute sorte de chose pour essayer d'évacuer, les hommes chauds comme des couvertures, l'alcool chaud du ventre jusqu'à la tête, la fuite chaude comme la sueur, c'est dur à expliquer, c'est juste trop douloureux, je ne veux pas m'autodétruire, d'ailleurs je n'y arrive plus, j'voudrais juste guérir, vous dire ce qui ne va pas, le crier bien fort et bien haut, dire que je lui en veux maintenant, quand j'y pense, dire que j'ai l'impression que tout mon mal vient de là, de ma mère, de mon frère, est-ce que je me mens quand je pense ça, j'voudrais être comprise, être comme tout le monde, j'voudrais qu'on efface tout ça, j'voudrais une autre vie, je donne ma famille, eh papa noël, tu veux pas venir reprendre toute ta connerie là, mais c'est dur à dire tout ça, ça sonne dur, ça fait comme un crissement, ça nique les oreilles un peu ouai, ça me brûle la gorge, et puis c'est comme un malaise aussi, on dit plus rien, on sait pas quoi dire, on comprend pas très bien, ça nous ai pas arrivé alors bon, silence religieux, comment tu veux, j'peux pas parler à du silence, j'préfère t'écrire, toi tu dis rien, et toi aussi tu m'écoutes, et puis tu mémorises, tu m'apaises, je crois bien que j'aurais du mal à vivre sans toi, écriture.

Je ne vais plus en cours le lundi, au début ça commence par un "c'est trop tôt, j'peux pas me lever", ensuite par un "il fait trop froid", et puis par un "oh, il ne reste plus qu'une heure", et voilà, je suis là, seule, et j'n'ai pas la force de faire plus, je ne travaille pas, je ne parle pas, trop dur, trop dur, je sais que je faiblis, j'trouve plus d'échappatoires, j'peux pas toujours rire, j'ai besoin d'aide.

Maintenant tu sais que j'me fais des promesses, tout le temps, rester seule, et puis rester lucide toujours, je veux changer, arrêter de me mentir, courir dans l'autre sens, fuir l'aveuglement, ouvrir les yeux le plus grand possible, regarder la vie en face, sans en perdre une miette, même le trash, même le triste, surtout le triste, faire face, mais c'est pas simple hein, je lis toujours le même livre, je lis toujours la même histoire, celle de Cristina, je me sens comme elle, elle est comme moi, je me plonge dans ses mots, je suis elle, elle est moi, je ne suis plus seule depuis qu'elle est là, et elle a déterrer mes angoisses, mes non-dits, elle a mis le doigt dessus, elle sait tout, et moi j'ai tout surligné, mais Cristina n'existe pas, j'voudrais lui tendre la main, elle se cogne contre le miroir, c'est moi Cristina, je ne peux pas faire autrement, on n'efface pas sa vie d'un coup de peinture blanche, je voudrais oui mais.

A quoi ça sert ? A quoi ça sert de vouloir éclairer les secrets, à quoi ça sert de les éclairer maintenant, pourquoi je n'arrive pas à rester légère, pourquoi, pourquoi, pourquoi, je voudrais que tout soit simple, je voudrais qu'on résume ma vie comme sur une frise, 1988, naissance, et puis au fur et à mesure, la vie qui se tisse, ça ne marche pas ainsi hein, je sais bien, et puis je ne sais plus rien, j'ai envie d'hurler mais je reste loque dans mon lit, demain j'écrirai un truc joyeux, j'préfère, j'en ai des trucs drôles à raconter, j'en ai plein, mais je ne peux pas faire abstraction du reste, j'peux pas rester avec tout ça dans mon ventre, avec mes secrets, parce que ça se dit pas, parce que ça va faire des histoires, et moi j'aime pas ça, j'aime pas qu'on me regarde, j'suis pas faite pour le théâtre t'as bien vu, j'me planque, j'ai essayé mais j'me planque, j'deviens toute rouge et je tremble, j'suis mieux là, dans le noir, à écrire, ça fera moins d'histoire, on me regardera pas avec des grands yeux, je serais comme tout le monde, j'ai toujours voulu être comme tout le monde, j'avais pas vraiment envie d'être différente, j'voulais pas d'une enfance chaotique, j'te jure, j'mens pas, c'est pas ma fierté, c'est mon fardeau, eh oh pleure pas Aphone, oublie pas que t'as promis, et puis t'avais promis d'ouvrir un autre blog pour aller vomir, tu le feras peut-être, mais t'aimes trop cet endroit, ah oui c'est vrai, t'aimes les gens d'ici, t'aimes leur mots chauds comme des couvertures, y te reste au moins ça, ça et le chocolat, ah non merde j'ai tout mangé, faudrait que j'aille en racheter, oui mais c'est loin, et puis il fait froid, tant pis, demain peut-être, peut-être, on verra bien.
 

Ecrit par aphone
le Lundi 08 Décembre 2008
à 17:28



Commentaires :

  ecilora
08-12-08
à 19:17

Tu sais, ça commence bien cet article. Peut-être parce qu'aujourd'hui, j'ai testé les sièges des urgences pour la première fois. Un quart d'heure seulement. J'ai fait le tour de mon répertoire, appelé mon papa pour lui dire que son papa s'était cassé la gueule et avait besoin de point de sutures. Et je suis partie. Comme une voleuse. Parce que le voir comme ça avec des bandages sur la tête. Et bah. Juste ça, je pouvais pas.
Et je suis d'accord avec toi. 2008 est une très mauvaise année. Y a eu des trucs bien. Mais je crois que je garde que les mauvaises nouvelles en tête. Un peu trop pour une année comme ça. A moins que ce soit juste ces choses qui commencent à m'atteindre plus que de coutume.
Et bien. Ecris. Autant que tu peux. Les larmes, elles font toujours naître des mots percutants et drôlement apaisant. Tu sais, c'est la vitesse à laquelle tu frappes tes touches, comme si tu enfonçais un clou à chaque barre d'espace. Tu peux opter pour le punching ball aussi. Il y a des soir où je crèverais d'envie d'en avoir hein.
Et puis, j'écrivais ce midi même. Dans un de mes brouillons. Qu'il était trop facile, tu vois. De ne pas respecter ses pensées. J'aurais pu dire promesse.
Prends soin de toi surtout.

  aphone
09-12-08
à 22:59

Re:

Dsl pour ton grand-père, c'est dur de les voir comme ça, mais j'crois qu'il faut affronter, et c'est pas facile ...
T'es vraiment adorable. J'sais pas quoi dire =)
J'vais beaucoup mieux en tout cas et dsl pour mon coup de blues !
Toi aussi prends soin de toi !

  ecilora
10-12-08
à 14:05

Re:

Mais t'excuses pas!! ;)
C'est fait pour ça un joueb. Aussi. :)
J'essaie. C'est pas toujours évident mais je cale mes heures de sommeil avant tout le reste. Après, après, ca suit. Ou pas. :p

  Ben W.
08-12-08
à 19:18

Putain de putain de putain !

Allez viens on s'en va, on s'en fout.

  aphone
09-12-08
à 23:00

Re:

Ou vaaaaaaaaa-t-on ??? On prend ta caisse ou ma caisse ? =))

  Ben W.
10-12-08
à 01:25

Re:

Ramène-toi comme tu veux jusqu'à Belfort. Prends le train, ou ton deltaplane couteau suisse. Après on ira jusqu'en Allemagne. Ou même ailleurs, c'est pas grave, les allemands sont pas droles de toute façon.

Allez viens on s'barre. Peu importe, où on va, l'important, c'est qu'on s'en foute, qu'on baisse dans de la soie et qu'on bousille les corbeaux avec des cailloux !

Allez viens, reste pas sous la pluie, tu vas tout mouiller tes cheveux.

  aphone
10-12-08
à 01:47

Re:

... tu vas tout mouiller mes yeux =))

J'te kiffe mon Ben ! Faut qu'on braille du Renaud dans la rue et qu'on boive de la bière ou même du vin rouge, ou même pire, et qu'on aille siffler les anglaises en mini-jupes, ou les allemandes (elles sont habillées comment les allemandes ?), ou même les américaines, aaaaaaaah SOYONS FOU, SOYONS CREATIF !!

  Anonyme
08-12-08
à 21:14

"Parce qu'ils ont pas vécu ça". J'aimerai pas me retrouver dans tes mots, et pourtant c'est ça qu'il te faut. Quelqu'un qui te comprenne, et qui ai bien envie d'écouter toute la merde que tu pourrais faire sortir de ton ventre. Ce trop plein à la fois lourd est vide, sans queue ni tête, et avec pourtant trop de sens. 
Moi non plus j'aime pas Noël, ça me rappelle ma Mère trop saoul pour pouvoir manger. J'aime pas ces fêtes et pourtant chaque années je les attends, parce que j'attends que ça aille mieux. Un jour. Ca me fait aussi penser à ma tante, qui était avec nous à chaque fois, jusqu'au jour où au téléphone, alors qu'on était tous assit à table, on nous dit que son coeur a lâché.
Moi aussi je mime l'amour, parce que j'ai l'impression de rien avoir à donner, comme un cratère sans fond, et un cri qui raisonne contre ses parois. J'aime pas l'amour.
On sait quoi te dire, qu'on te comprends, et qu'on voudrait être là pour toi, t'aider, t'écouter et même te voir pleurer. Qu'on te tend la main, et même tout ce que tu veux d'autre. Qu'on a les mêmes sentiments que toi, et qu'on sait que c'est douloureux, et que pourtant, tu te sens toujours aussi seule. Mais qu'on sait aussi qu'il y a une porte de sortie, comme les stars qui ont fait leurs shows, une petite porte de sortie, là où on dit "pour vivre heureux vivons caché".
J'aimerai tant pouvoir t'aider.

  Anonyme
08-12-08
à 21:14

Re:

(signé Mamzelle)

  aphone
09-12-08
à 23:03

Re:

Bah tu m'aides tu sais ... Même si tu le fais pas exprès =))
... kiss kiss

  Perfect-plank
09-12-08
à 09:51

viens on s'en fout, moi jcolle des guirlandes à mon chat et jlui mets des boules qui brillent, viens on s'en fout des gens moi jte serre fort dans mes bras pour que tu t'y reposes, jpeux pas fait grand chose de plus mais jvoudrais bien

  aphone
09-12-08
à 23:04

Re:

Moi j'colle des guirlandes à mon chat (lol)
Oh tu me montreras une photo ?? =))
Merci merci merci, c'est trop adorable, merci pour tes mots


  Kink
09-12-08
à 14:54

*

Allez, je me lance.
Des mois et des mois que je te lis, toujours, pas une semaine ne passe sans que je vienne ici, c'est marrant en fait, je sais même pas comment je suis tombée sur ce blog, un soir, il y a longtemps. Peu importe.
Tes mots m'ont touchée plus que jamais dans cet article, ça m'a fait mal, au ventre, aux yeux, parce que je crois que je comprends.
Trop de choses à dire, ou pas assez.
Je réécrirai quand je serai plus inspirée.

( :

  aphone
09-12-08
à 23:06

Re: *

Merci Kink, j'espère que je t'ai pas trop déprimé non plus, j'm'en veux de poster des trucs pareils, même si j'sais que ça me fait du bien d'avoir tout ce réconfort.
Merci =)

  Mini-Beille
21-12-08
à 17:15

Il y a beaucoup de choses dans cet article...

Petit passage par hasard, retrouver des gens que j'avais vu une fois traîner pas trop loin de moi.

Souffrance. Violence. Froideur.

Tes mots me parlent, cette façon de ne pas vouloir être possédée, je connais, peut-être trop bien. Rien ne me fait plus peur que des chaînes, qu'une déclaration d'amour, que des grands sentiments. Vivre à côté des autres, en parallèle mais seule. Je connais et je l'ai voulu aussi, je m'en suis satisfaite longtemps. Puis j'en suis ressortie et retombe maintenant là-dedans. Comme une sorte d'addiction qui ne devrait jamais être.

Facile de se passer d'amour, de se passer de manger, de se passer de contact, de chaleur. Et puis un jour les vannes lâchent, on se retrouve à briser tout ce qu'on avait construit, en quelques secondes, pour des conneries en plus.

Moi j'aime Noël, et je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que ça me fait plaisir de penser qu'il peut encore y avoir quelque chose de beau ici, c'est plus facile de continuer quand on se dit ça. Même si le bonheur appartient aux autres, même si cette chaleur est rejetée... savoir qu'elle existe c'est déjà bien, je trouve...

  aphone
08-01-09
à 00:55

Re:

Merci pour tes mots, Mini-Beille, c'est juste très touchant.
Pleins de bisous, bonne année =)

  inconsciente
30-12-08
à 13:08

Tu me bouleverses toujours mon Aphone.
Ils me manquaient tellement tes mots, meme ces mots si tristes.
Je t'aime fort et je pense a toi tous les jours tu sais...

  aphone
08-01-09
à 00:57

Re:

Et moi j'aime ton petit blog de bande dessinée, je suis désolée de ne pouvoir pas passer plus souvent ces temps-ci, tu verras mon dernier article, j'ai eu pas mal de galère de fin d'année =)
Tu m'émeus trop ! Je t'adore aussi, ma douce, j'espère te recroiser ...



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