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Les mots sans le son


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Non, je parle de l'écriture personnelle, de ce mouvement qui va de l'intérieur vers l'extérieur pour exprimer ce qui s'est imprimé en soi - écrire pour dire son expérience, ses rêves, écrire pour dire son désir, l'attraper dans le filet des mots comme un poisson gigotant.
Celle que vous croyez, de Camille Laurens
Bonjour la vingtaine

Bien sûr il y a eu mon anniversaire : les textos, les appels, les mails, les commentaires =), la carte postale de ma Mamie, les fleurs d'Inter Flora de mon Papa, le MMS-chanson-d'anniv de Poopook, les mots gentils, les pensées, les affections, les câlins, les cadeaux, le chocolat, les bouquins, les bières locales, la boite à trésors de Ryne, avec dedans un trèfle à faire pousser (so cute), des Kinder Choko, des bouquins (dont l'un était "Comment chier dans les bois" - Quand j'ai vu le titre j'ai tout de suite pensé à toi - sympa !), les cadeaux partout encore, le mug bleu de la cop-du-neveu-de-Lio, le stylo géant du neveu (pfffff comment tu veux que j'écrive avec ça, c'est trop gros c'est nul !), le jeux de fléchettes de Jackounet-l'évantreur, des menottes à fourrure rouge (je commence à avoir une sacrée panoplie de cochonne d'ailleurs) ... le bonheur à porter de main : étalée dans mon lit, je n'ai qu'à attendre, c'est mon jour, c'est mes 20 ans, c'est même le 29 février hein, pour la peine je vais pas à la fac et je profite.

Bien sûr il y a eu ma fête, mon pote homo, Reno et son pote à la gare, notre petite balade dans Lille, le phallus géant qui nous fait la bise, l'ambiance dans les rues, la visite guidée de Ryne, et puis son départ pouf la Fnac, on se perd, on rentre dans un café, on papote, j'écoute le pote de Reno, il est drôle, mon pote homo ne pète pas un mot, il ne connaît personne, il sourit, on sort, métro, on marche jusqu'à chez moi, on regarde des courts métrages, on fait des pizzas, on ouvre des bières, mon pote et moi on fait de la déco-chips-et-cacahuètes, on est très concentrés sur la dispositions des bretzels dans les assiettes, les gens arrivent doucement, les uns après les autres, le bruit, les blablas, l'alcool, bouteille par bouteille, Ryne et moi remplissons la girafe avec de la bière, l'engin tourne tel un calumet de la paix, on papote, j'ai le téléphone autour du coup, il vibre sans arrêt, ça m'enchante, life is wonderfull, je décroche telle une parfaite secrétaire, je redonne l'adresse, et puis je bois toujours plus, je papote, je bouge, j'ouvre la porte, -joyeux anniversaire - MERCIII !, mon pote me dit qu'il n'a pas d'argent pour rentrer à Paris, il lui faut 15euros, on commence à faire une quête - salut t'aurais pas 1euros pour mon pote homo ?, on se marre, on boit, pipi, mon pote-homo veut venir faire pipi avec moi, ça me fait rire, il prend des photos de moi sur le trône, de moi qui m'essuie la foufoune, de mes fesses, j'explose de rire, je prends la pose, on sort, je perds mon pote-homo de vue, Ryne m'interpelle "Qu'est-ce que t'as foutu toi encore ?? T'es au courant de ce qu'il se passe en haut ?", non, je ris, je monte, il y a Lio qui regarde un appareil photo, qui dit "putain t'as abusé !!", oups, ah oui les photos de mes fesses ? Je me marre, il est trop occupée à les effacer pour m'engueuler, je retourne en bas, je bouge sans cesse entre les gens, j'ai souvent 2 bières dans une main, le neveu lance un narguilé, je fume en courant d'air, Ryne est angoissée à cause de la non-présence de son amant alors qu'il devrait bientôt arriver, je tente de la rassurant en lui disant qu'elle ne doit pas s'alarmer avant minuit, il est minuit moins 5, je stresse aussi, et là heureusement pour elle (et pour moi aussi qui suis soulagée), le voilà qui débarque dans l'entrée, je me jette sur lui pour lui faire la bise, hum un peu trop enthousiaste, je repars vite fait avant qu'il me prenne réellement pour une alcoolique irrécupérable, en haut des gens veulent prendre mes ratounes dans leurs mains, je dis oui grand sourire, j'aurais pas du, c'est qui qui se retrouve à 4 pattes sur la moquette à la recherche d'une rate ?, hum, il y a de plus en plus de gens, je crois qu'on devait être 20 et on est une bonne trentaine, des incrustes, des potes de pote de pote que je connais de vue, mais je m'en fous, pour moi ce sont tous des sourires en plus, des bouteilles, du bruit, de la fête.

Vers 2h je dis à Lio que je veux aller dans notre boite belge habituelle, il me dit okay, le temps que tout le monde se motive, la maison se vide doucement, je me retrouve dans la rue avec mon pote homo qui me court après pour attraper ma gavroche, je crie comme une truie, je suis morte de rire, on court entre les voitures, entre les gens, on est con, je dis au revoir à la moitié de la populass, on monte la voiture, c'est parti, métal à fond, on arrive, je descends en un éclair, j'entraîne mon pote homo, on va danser sur la piste, un mec s'approche de mon pote et lui demande de retirer sa gavroche (qu'il a réussi à me piquer), je m'approche à mon tour et lui dit qu'on la met si on veut, le mec me fait les gros yeux, il me transperce avec son regard, me donne des coups de poing télépathiques, je m'énerve, je lui demande pourquoi on a pas le droit, il me dit de me taire et d'obéir, ça m'énerve encore plus, je fonce voir le vigil qui est dans l'entrée "c'est vrai que j'ai pas le droit de mettre ma gavroche ? - bah je vois pas pourquoi", je fais demi-tour, malgré Nana qui me déconseille d'y retourner, je fonce vers le mec et lui dit que j'ai le droit, il me répond que c'est lui qui commande, ça m'énerve encore plus, je bouillonne, mon pote me dit "laisse tomber" et il met la gavroche dans sa poche, mais moi je suis trop émotive, trop bourrée surtout, je me mets à pleurer tout en continuant de danser, les larmes roulent sur mes joues, je trouve ça chaud, je fais un câlin à mon pote, j'ai l'air d'une gamine de 5 ans (ce que je suis ahah ! 29 février power !), je dis que j'ai envie d'une bière, une pote me dit qu'elle va s'arranger pour m'en trouver une (autrement "comment faire pour qu'un mec t'invite à boire"), les hommes ont de l'humour ce soir, ils me taquinent, me disent qu'il faut que je paye en nature, qu'une petite turlute ne serait pas de refus, je boude, la pote me dit qu'elle gère, apparemment oui, je me retrouve 5 minutes après avec une blanche dans les mains, je suis tristounette, je taxe une clope (plus facile que d'avoir une bière apparemment, nan mais ça sert plus à rien d'être une femme, j'vous jure), je vais m'assoire un peu, Reno veut boire dans ma bière, je refuse net en lui expliquant combien j'ai galéré pour l'avoir, les potes se moquent doucement de moi et de mes yeux de cockers abandonné, je ris, mon pote homo dit que je suis mignonne quand je pleure, j'ai des sanglots pleins la voix, je suis stupide, on retourne danser, le pote de Reno me fait voler dans les airs, je plane, je suis bien, je danse les yeux fermés, je voudrais que Ryne soit là, j'accoste les gens que je connais vite fait, je suis fatiguée, mes yeux à demi-ouverts, je manque de perdre un pull, Lio me dit qu'on rentre, je le suis, mes potes aussi, sur la route on fait un détour pour contourner les flics, le pote de Reno s'endort, on arrive à la maison, pizza, effort final, je sombre dans un coma profond.

Le pote de Reno ronfle, ça me réveille, j'ai la tête en compote, une douleur au fond du crâne, je sens qu'une terrible gueule de bois menace mon pauvre corps, je me lève doucement, décide de me faire couler un bain brûlant, j'ai maaaaaaaaaaaaaaaaaal, et bien sûr, aucune trace de doliprane dans cette baraque, je coule dans une eau bouillante, je ne bouge plus, je crois que je somnole, la bouche ouverte, je m'endors, je me réveille, plusieurs fois, Lio débarque dans la salle de bain, me dit qu'il a eu peur de ne pas me voir dans le lit, je souris, il me demande depuis combien de temps je barbote, j'en sais rien, depuis 10h - putain ça fait plus d'une heure que t'es dans l'bain ???" euh oui faut croire, on discute doucement, réveil au ralenti, je sors du bain, il me sèche avec une grande serviette, je me laisse pouponner, il me fait un thé, j'ai besoin d'eau, on se regarde en souriant, on chuchote, on retourne se coucher vers midi, les autres se lèvent vers 2h, pour le covoiturage, je suis la seule à souffrir autant, et personne n'a de médoc, je décide de ne plus bouger, j'ai une tête à faire peur à Godzilla, Reno descend avec Lio pour faire de guitare, je reste avec mon pote homo, on écoute du Mozart, je lui dis de voir Amadeus le plus vite possible, il tripote ma chaussette de portable orange, il entrelace ses doigts autour de la ficelle, ses doigts dansent dans les airs, il bouge ses doigts comme une fille, ça m'attendrit, tout est calme, à 4h ils sont tous partis, je sombre.

Voilà, un anniversaire de terminé, j'ai 20 ans, je n'en aurais plus jamais 19 ans, j'ai 20 ans, tournée vers l'avenir, vers les projets, l'inconnu, le vierge, comme un livre qu'on vient d'acheter dans une papeterie, je n'ai plus qu'à l'écrire, comme les autres, le fabriquer, immortaliser mes années une par une.


Après mon interminable gueule de bois, il y a eu le rhume du mercredi, parce qu'en amour on partage tout, et que Lio m'a refilé ses bactéries, mais c'est toujours plus agréable d'être malade quand on est 2, on prend les mêmes pilules, les mêmes gouttes, les mêmes mouchoirs.

Samedi il y a eu les Wriggles à Lille, place de la République, petite place froide et encombrée, beaucoup de gens, j'y suis allée en mobylette, Ryne et Nana m'ont rejoint, (Nana = pote de Ryne que j'aime beaucoup = anciennement "Kournikova"), on est resté longtemps près de la fontaine, à regarder les Wriggles de loin, je suis toute émoustillée, ils me font rire, ils me touchent à la fois, on tente de se rapprocher un peu de la scène, dur combat contre l'étroitesse de la foule, mais on parvient à faire quelques mètres, le concert s'achève, et comme pour nous consoler, un mec nous demande de tous nous tourner vers la fontaine et de compter jusqu'à 3, et là commence un superbe feu d'artifice, qui dure super longtemps, je n'ai vraiment pas regretté d'être venue, et le feu se termine et l'on se dirige doucement vers les rues de Lille, les filles veulent manger, on est pas d'accord sur le choix du repas, mais on finit toutes par s'accorder pour un chinois, surtout qu'ils font le pichet de vin pour 5€, on papote, je suis bien, on reste longtemps, vers minuit Nana veut aller en boite, je reprends ma mobylette, j'espère que Lio sera rentré, mais en arrivant je tombe le neveu qui parle avec un pote, je suis surprise, il m'ouvre la porte, j'entre, à l'intérieur : des gens, de l'alcool, mais on dirait une fête ?, je souris, je me fais un cocktails au shoueps, c'est l'anniv du neveu (oui les anniv' se suivent de près !), on me fait jouer à un jeu vidéo avec un guitare en plastique, je perds, je tente de jouer un peu de piano avec Lio, mais j'oublie mes morceaux fétiches avec le temps (sauf mon Tiersen que j'ai mis UN MOIS à apprendre, lui je l'oublierai jamais !), on se marre, c'est intime, même si ce sont les amis de Lio, ça passe, même si l'ex de Lio dit qu'elle a voté pour Sarkozy et qu'elle n'a pas honte de le dire, je souris, j'm'en fous, tout me passe à travers, rien ne se cogne, je suis un fantôme qui sourit, Lio m'entraîne à l'étage pour faire des bêtises, on se fait griller car tout le monde décide de partir à ce moment là, génial, on est top discret là.

Les journées passent dans la douceur du quotidien, on s'achète une Playstation Two, Crash Bandicoot, retrouvaille émouvante avec mon héros, je re-sors la peluche Bandicoot et la met sur mes genoux, retour 8 ans en arrière, nouveaux niveaux, l'extase en un mot.

Mais il y a eu les moments de tristesse aussi, les rêves étranges, ce prof de philo que je rencontrais, mon réveil un peu étourdi, les nuits ou je rêve que je couche avec d'autres personnes que Lio, mes réveils perturbés, et puis mes promenades sur les sites de rencontre, mes doutes en suspens dans l'air, ou qui trottent dans ma tête, pendant quelques jours, n'aurais-je pas du me mettre avec un philosophe ? un prof ? un mec qui lisent des romans comme quoi ?, je me perds, pourquoi est-ce que je choisis toujours des hommes qui ne partagent pas mon goûts pour les lettres ?, je repense au philosophe du covoiturage, notre discussion de 2h, mon bien être juste après, j'ai envie de le rappeler, je ne sais pas, pourquoi ?, et puis je le regarde, mon chaton, qui s'approche de moi doucement, qui roule des yeux tendrement, qui me caresse de cette façon que j'aime tant, faisant de moi un objet, façonnant mon corps, pétrissant mes formes, je plonge mes yeux dans les siens, et puis je fonds, son nez de chat qui me fait craquer, ses petites lèvres fines, ses grands yeux tirés vers le haut, alors peut-être que Lio n'a lu que 3 livres dans sa vie, peut-être qu'il n'a jamais écrit une seule ligne dans aucun journal intime, et pourtant, il y a tout le reste, sa musique, son calme, sa curiosité, cette partie de lui qui a souffert, touchante, son côté autonome, fort, son côté touche-à-tout, bricolo, sa patience, sa façon de tolérer presque tout.
Il est beaucoup plus pour moi qu'une discussion sur la littérature.
Je l'espère.

Aujourd'hui j'ai 20 ans.
Je jette des mots dans un bloc-notes nommé "tombeau", c'est pour mon grand-père que je lance tous ses mots, pour qu'il ne disparaisse jamais vraiment, pour l'honorer, parce que c'est trop horrible de sombrer dans l'oublie, parce qu'il a trop compter pour moi, parce que je ne peux pas me faire à l'idée qu'une vie se résume à quelques photos, à un acte de naissance, et puis à un acte de décès, je crois que c'est juste trop douloureux.

Aujourd'hui j'ai 20 ans, je range toujours mes livres par ordres alphabétique, je fais pousser un trèfles à 4 feuilles, je vais à la fac, je vis avec un homme que j'aime, je bois du lait tous les jours, je lis Libé de temps en temps, je bois souvent, je fume très peu.

J'espère simplement que le futur livre de mes 20 ans me plaira.

Ecrit par aphone
le Jeudi 13 Mars 2008
à 20:36



Commentaires :

  Delirium-Tremens
14-03-08
à 09:03

Hhhhéééé Béééé ça en fait de l'activité!

Depuis le temps qu'on attendait cet article lol!

C'est quoi une gravroche?!


  aphone
14-03-08
à 15:04

Re:

Une casquette de parisienne (en son temps c'était trop la mode !)
Tu sais une casquette genre un peu molle avec une toute petite visière, bah si ça s'appelle une gavroche je crois que c'est justement parce que le célèbre Gavroche en portait une (arrêtez-moi si j'me trompe !)

=)

  passionnee-par-les-reves
14-03-08
à 16:55

Re:

Je pense que cette explication historique est valable...

Je suis envieuse de tes Kinders...


  aphone
14-03-08
à 19:36

Re:

(Pour le Kinder, essaye de gratter l'amitié à Ryne, sans montrer que t'es interressée, et tu lui dis pas que c'est moi qui t'envoie !)

=p

  Delirium-Tremens
14-03-08
à 19:25

Re:

AAAAAAAAAAAAAAHhhh ouuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. J'suis con moi. Puf. Oui c'est jolie mais je crois qu'en ce moment c'est pas trop à la mode -du tout- (je te parle de mode Aixoise and Parisienne of course...)...

Je viens de capter ici (parce que chez moi z'ai pas de zavatar) mais ça me fait les cheveux verts pisse mon bonhomme... Mmmmm sympathique dis moi!


  aphone
14-03-08
à 19:31

Re:

Tout à fait ! Ca fait ressortir le rouge de tes lèvres et le rose des tes joues, c'est ravissant, il me faut cette couleur =)

  ecilora
14-03-08
à 17:30

Fiou! En tout cas, le premier chapitre de ton nouveau livre, il est long!
Et puis, les discussions littératures, c'est pas comme si tu pouvais en avoir avec personne d'autre. c'est de la complémentarité. ou de la supplémentarité. J'hésite! ;)
Et les Wriggles. je suis jalouse!

  aphone
14-03-08
à 19:34

Re:

Il est long héhé bah j'ai fait mieux lors de ma carrière jouebbienne !
Oui nan mais c'est vrai les discussions litté d'façon j'en ai déjà ma dose à la fac alors ça devrait suffir =)

J'vais pas donner des coups d'balai sur mon plafond, je vais pas me mettre à gueuler comme un pov' con, j'en parlerai pas au syndic' et j'appellerai jamais les flics, j'continue croire qu'il me suffit d'rester gentil, pour être compris ... =)

  Art-Orange-2004
16-03-08
à 01:23

twenty dreams

20 ans dans les vagues, vague à l'âme, lames de fond d'une histoire qui s'émeut au fur et à mesure dans les embruns de vie. Juste un témoignage, juste une image, une trace au milieu de la nuit, tu sonnes juste au gré de ta musicalité, en résonnance face à ta vérité. Le subtile de l'être est d'être soi, arbre de vie, arbre de toi, au hasard, dans les regards, en free style et en vie. Un passage de mon identité à cet endroit, à l'envers, en contre univers, juste des mots, pour le plaisir d'y lire et s'émouvoir encore d'un espace paralèlle. Les mots sont fous et les intentions amicales. C'est beau l'écriture de la vie. Joyeux anniversaire.

  aphone
16-03-08
à 13:29

Re: twenty dreams

Merci pour ta prose =)
Ca me touche que tu sois passé ici, je te souhaite du bonheur avec ta belle.
Merci

  Anonyme
09-04-08
à 11:32

Lien croisé

WAP - Les néo-illusions ? : "Aphone sur son joueb, écrit. Beaucoup. Pour, je la cite : « parce que je ne peux pas me faire à l'idée qu'une vie se résume à quelques photos, à un acte de naissance, et puis à un acte de décès, je crois que c'est juste trop douloureux »."



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